Front de libération du Québec

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Faction armée

Le Front de libération du Québec (1963-1972), mieux connu sous le nom de FLQ, est le nom collectif utilisé par plusieurs réseaux clandestins et cellules autonomes qui prônaient l'action directe, souvent violente, pour réaliser ou promouvoir l'indépendance du Québec. Certaines de ces cellules ou réseaux ont été responsables d'actes qualifiés de terroristes<ref>Julien Paré, Front de libération du Québec, Bilan du siècle, Université de Sherbrooke, 9 mars 2005, consulté en ligne le 11 mai 2008.</ref>,<ref>Grands débats au Canada - Crise d'octobre Centre for Canadian Studies, Université Mount Allison</ref>,<ref>La Loi antiterroriste et ses effets : point de vue d'universitaires canadiens, Ministère de la Justice du Canada</ref>. Leur actions, dont près de 300 attentats à la bombe, causèrent dix morts et des dizaines de blessés<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les cibles du FLQ comprenaient notamment des entreprises en grève, des banques, l'armée canadienne ainsi que le riche quartier de Westmount, enclave anglophone au sein de la ville de Montréal.

Contexte

À cette époque, le contexte particulier du Québec donne plusieurs raisons à ce groupe de nature indépendantiste de faire son apparition dans le paysage politique de la province. Au niveau social, les mauvaises conditions de travail des ouvriers québécois, le déséquilibre économique entre les anglophones et les francophones et la hausse du taux de chômage, sont au nombre des raisons qui ont poussé certaines catégories sociales, tant ouvriers, chauffeurs de taxi qu'intellectuels à se révolter. Puis, au niveau politique, la montée de la pensée souverainiste et la Révolution tranquille ont contribué à cette montée du FLQ. De plus, les situations politiques de quelques pays d'Europe et d'Afrique ayant acquis leur indépendance ont inspiré et donné espoir aux nationalistes québécois.

Histoire

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Origine

Modèle:Article connexe

Le Front de libération du Québec à été fondé au début de l'année 1963 à Montréal par trois individus issus du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) et du Réseau de résistance. Selon Gabriel Hudon, le FLQ est né d'un autre mouvement, le Réseau de résistance<ref>Gabriel Hudon, Ce n'était qu'un début. Ou la petite histoire des premiers pas du FLQ.</ref>. Il raconte qu'il est entré en contact avec un groupe radical lors de son implication au sein du Rassemblement pour l'indépendance nationale. Il a rencontré d'autres membres dans l'appartement d'un individu qu'il surnomme « X ». C'est là qu'il fait la connaissance de Raymond Villeneuve et de Georges Schoeters. À la suite de la réception d'une lettre destinée aux membres du Réseau qui affirme : « si vous ne cessez pas vos activités, la police s'en chargera<ref>Gabriel Hudon, op. cit., Modèle:P..</ref>... », Hudon, Villeneuve et Schoeters se retirent du mouvement pour fonder le Front de libération du Québec<ref name="source66">Modèle:Lien web</ref>. C'est à ce moment que les cofondateurs s'allient aux membres révolutionnaires indépendantistes, formés par le socialiste Raoul Roy. Denis Lamoureux, Pierre Schneider et François Gagnon deviennent donc de facto les cofondateurs de ce mouvement qui allait ébranler le Québec<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les membres du premier réseau FLQ s'organisent et sont entraînés sous l'égide du Belge Georges Schoeters, qui a par la suite été condamné, le Modèle:Date, à Modèle:Nobr de prison pour son implication au front.

1963

Première vague

Le Front de libération du Québec frappe pour la première fois dans la nuit du Modèle:Date au Modèle:Date en attaquant simultanément à la bombe incendiaire trois casernes militaires<ref group="N">Le Royal Montreal Regiment à Westmount, le Victoria Rifles dans le centre-ville et le Modèle:4e Bataillon de Châteauguay du régiment des Fusiliers Mont-Royal, dans Côte-des-Neiges</ref> de Montréal<ref name="source1">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="source66" />,<ref name="source2">Modèle:Ouvrage</ref>. Sur les murs, un sigle peint en rouge : F.L.Q.<ref name="source1" />. Les médias diffusent un bref communiqué du FLQ revendiquant le triple attentat<ref name="source1" />. Intitulé Avis à la population de l'État du Québec, le communiqué déclare : « L'indépendance du Québec n'est possible que par la révolution sociale»<ref name="source1" />. Environ une semaine plus tard, un premier vol de dynamite est commis sur un chantier de construction du métro de Montréal suivi d'un autre sur le chantier de la future station Laurier<ref name="source2" />.

Le Modèle:Date, le groupe fait exploser trois bombes : à l'édifice de l'Impôt fédéral, à la gare centrale de Montréal et sur une voie ferrée appartenant au Canadien National<ref name="source2" />,<ref name="source3">Modèle:Ouvrage</ref>. (L'attentat sur cette voie ferrée est découvert avant le passage du train transportant à son bord John Diefenbaker, Premier ministre du Canada. « Modèle:Lang » s'exclamera le Premier ministre en apprenant la nouvelle<ref name="source3" />.). Le Modèle:Date-, 24 bâtons de dynamite sont posés au pied la tour de transmission située sur le mont Royal<ref name="source3" />. Une défectuosité technique empêche l'explosion<ref name="source3" />. Le Modèle:Date, dans une opération conjointe de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et de la police de Montréal, des dizaines de perquisitions sont effectuées contre des militants indépendantistes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Vingt personnes sont arrêtées et interrogées dont Raoul Roy, Édouard Cloutier, Jacques Lucques. L'événement est surnommé la « razzia du Vendredi saint » par les indépendantistes. Le Modèle:Date, le FLQ diffuse le manifeste d'avril 1963. Le Modèle:Date, le RIN et l'Action socialiste pour l'indépendance du Québec (A.S.I.Q.) (dont plusieurs membres ont été arrêtés le 12) manifestent devant le quartier général de la GRC à Westmount en protestation contre la razzia. Durant la nuit suivante, une bombe explose contre un mur du même bâtiment.

Le Modèle:Date, le FLQ fait son premier mort. Wilfred O'Neil, gardien de nuit, est tué par l'explosion d'une bombe au centre de recrutement de l'Armée canadienne à Montréal<ref>Serge Gaudreau. « 21 avril 1963 - Explosion d'une bombe à Montréal », Bilan du Siècle, consulté le 22 mai 2009</ref>,<ref name="source66" />. Le F.L.Q. émet un communiqué expliquant que la mort du gardien de nuit était accidentelle : « Une révolution ne se produit pas hélas ! sans que le sang coule. Un homme est mort mais la révolution ne s'arrêtera pas pour cela. »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

En mai, deux opérations majeures ont lieu ; le Modèle:Date, le FLQ place dix bombes dans dix boîtes aux lettres du quartier huppé de Westmount<ref>Modèle:Article</ref>. Chaque bombe est faite de quatre bâtons de dynamite. Cinq des dix bombes explosent vers Modèle:Heure. Walter Leja, sergent-major de l'Armée canadienne perd un bras en essayant de désamorcer un des engins explosifs<ref name="sourceR">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Le 20, jour de célébration du Victoria Day, Modèle:Nobr de dynamite explosent contre un mur de la salle d'armes du Modèle:1er des services techniques de l'Armée canadienne à Montréal (surnommé « opération Chénier » par le FLQ, en l'honneur de Jean-Olivier Chénier)<ref name="sourceR" />. Le même mois, des bombes explosent également contre un mur de la caserne du régiment des BlackWatch à Montréal, à l'Unité des services techniques de l'Aviation militaire canadienne située à Mont-Royal, à proximité des réservoirs de la raffinerie Golden Eagle situés à Pointe-aux-Trembles et à l'édifice des anciens combattants de la Légion royale canadienne à Saint-Jean-sur-Richelieu, Une bombe est trouvée et désamorcée au bureau central des postes et une autre, qui n'est pas amorcée, est déposée au siège social de l'entreprise d'exploitation minière Solbec Copper.

Le Modèle:Date, la ville de Montréal offre Modèle:Unité à quiconque fournira des renseignements menant à la capture de membres du FLQ, suivie le Modèle:Date par le gouvernement du Québec qui offre Modèle:Unité<ref name="sourceR" />.

Le Modèle:Date, une réunion stratégique de huit leaders a lieu à l'appartement du responsable de la propagande, Denis Lamoureux<ref name="sourceR" />. Il y est décidé d'une réorganisation plus sécuritaire des Modèle:Nobr, la création d'un « comité central », la création de cellules spécialisées (hold-up, réquisitions d'armes, attentats à la bombe) et d'une aile militaire distincte nommée l'Armée de libération du Québec (A.L.Q.)<ref name="sourceR" />. Des contacts sont pris dans le but de créer un « camp d'entraînement » au Saguenay-Lac-Saint-Jean<ref name="sourceR" />. Jean-Jacques Lanciault, un des participants à la réunion était en contact avec la police<ref name="sourceLanciault">Modèle:Ouvrage</ref>. Grâce aux informations qu'il fournit, les forces policières arrêtent Modèle:Nobr<ref group="N"> Gabriel Hudon, Modèle:Nobr Raymond Villeneuve, Modèle:Nobr Georges Schoeters, Modèle:Nobr Jeanne Pépin-Schœters, Modèle:Nobr Modèle:Lh, Modèle:Nobr Jacques Giroux, Modèle:Nobr François Gagnon, Modèle:Nobr Pierre Schneider, Modèle:Nobr François Mario Bachand, Modèle:Nobr Gilles Pruneau, Modèle:Nobr Roger Tétreault, Modèle:Nobr André Garand, Modèle:Nobr Richard Bizier, Modèle:Nobr Eugénio Pilote, Modèle:Nobr Yves Labonté, Modèle:Nobr François Giroux, Modèle:Nobr Alain Gabriel, Modèle:Nobr Alain Brouillard, Modèle:Nobr Claude Savoie, Modèle:Nobr Jean Cloutier, Modèle:Nobr Alain Brunelle, Modèle:Nobr Réjean Lachapelle, Modèle:Nobr Michel Massicotte, Modèle:Nobr</ref> et démantèlent le premier réseau du FLQ<ref name="sourceLanciault" />. Lanciault touchera la prime de Modèle:Unité<ref name="sourceLanciault" />. Un comité d'aide aux détenus, le Comité Chénier, sera rapidement créé par Bernard Smith, Jean-Marc Léger, Pierre de Bellefeuille, André Morel, Marcel Rioux, Michel Chartrand, Jean-Victor Dufresne, Réginald Boisvert, Marcel Dubé et René Chaloult<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date, neuf felquistes sont condamnés à des peines de prison<ref group="N">

   Gabriel Hudon, fondateur et fabricant de bombes du F.L.Q. : douze ans de prison.
   Raymond Villeneuve, fondateur et recruteur-chef du mouvement : douze ans.
   Georges Schoeters, celui qui se représenta lui-même comme coordonnateur : dix ans.
   Jacques Giroux, le photographe au chômage qui déposa la bombe O’Neil : dix ans.
   Yves  Labonté,  recruté au restaurant du coin pour accompagner Giroux : six ans.
   Modèle:Lh, celui qui mit sur pied l’opération à Westmount : quatre ans.
   François Gagnon, celui qui véhicula les autres d’une boîte aux lettres à l’autre : trois ans.
   Richard Bizier, celui qui fit le moins mais parla définitivement le plus : six mois.
   Jeanne Schoeters, qui suivit son mari, une nuit, dans son aventure : sentence suspendue.</ref> et 5 autres<ref group="N">Gilles Pruneau, Mario Bachand. Roger Tétreault, André Garand, Pierre Schneider</ref> sont en fuite<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="bilan.usherbrooke.ca">Serge Gaudreau. « 7 octobre 1963 - Dévoilement des peines obtenues par des membres du Front de libération du Québec », Bilan du Siècle, consulté le 22 mai 2009</ref>. Les derniers prisonniers du premier réseau sont libérés fin 1967.

Malgré le démantèlement du réseau, les attentats continuent. Le Modèle:Date, une explosion renverse le monument de la reine Victoria à Québec<ref name="source158">Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date, une explosion sous le pont ferroviaire du Canadien Pacifique près de Kahnawake paralyse la circulation fluviale durant quelques heures<ref name="source158" />. Les lettres F.L.Q. sont peintes en rouge sur le pont<ref name="source158" />. Dans la nuit du Modèle:Date au Modèle:Date, Modèle:Nobr de dynamite sont volés sur un chantier de construction de l'autoroute des Laurentides<ref name="source158" />.

Groupe de Résistance du Québec

Une petite cellule indépendante qui prend le nom de Groupe de Résistance du Québec allume plusieurs incendies à Montréal durant l'été<ref name="source158" />. À la caserne des Fusiliers Mont-Royal, avenue des Pins, à celle du Régiment de Maisonneuve, rue Craig, à l'édifice de la Légion royale canadienne à Laval-Ouest et dans un abri des chemins de fer nationaux sur l'Île Bigras<ref name="source158" />. Le Modèle:Date, Modèle:Nobr de la cellule sont arrêtés<ref name="montjoies.com_passage63">Modèle:Ouvrage</ref>. L'un des membres est Jacques Lanctôt, Modèle:Nobr, qui participe à l'enlèvement de James Cross en 1970<ref name="source158" />. Lanctôt et Guy De Grasse, passeront trois mois et demi à la prison de Bordeaux avant d’être condamnés à deux ans de prison avec sursis et Richard Bros soupçonné d’être le leader sera condamné à Modèle:Nobr de pénitencier<ref name="source159" />.

Armée de libération du Québec

Durant l'été, un groupe d'étudiants d'Outremont et un groupe de jeunes travailleurs de l'Est de Montréal s’unissent pour fonder l'Armée de libération du Québec<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Certains sont issus du Comité de libération nationale<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et la plupart du RIN ou de l'Action socialiste. Certains ont des liens avec le premier réseau notamment Jean Gagnon et Robert Hudon qui avaient chacun un frère emprisonné.

Le Modèle:Date, Modèle:Nobr de l'Armée de libération du Québec effectuent un vol à main armée dans une succursale de la Banque royale du Canada et repartent de l'établissement avec Modèle:Unité. Une chasse à l'homme se déclenche et deux personnes (Jules Duchastel et Claude Soulières) sont arrêtées à Outremont<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ils sont condamnés à deux ans de prison chacun. Le Modèle:Date, l'ALQ opère un vol d'équipement de radiodiffusion à la station CHEF de Granby<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

1964

Armée de libération du Québec

Le Modèle:Date, entre Modèle:Heure et Modèle:Heure, l'ALQ réussit un vol d'envergure d'armes et d'équipement à la caserne du régiment des Fusiliers Mont-Royal à Montréal<ref name="Nadon">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="sourcealq">Modèle:Ouvrage</ref>. Modèle:Nobr civils et militaires sont ligotés durant l'opération<ref name="sourcealq" />. Le butin<ref group="N">Modèle:Nobr semi-automatiques belges FN 7,62, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, 4 mortiers Modèle:Nobr, 3 lance-roquettes anti-chars bazooka, des grenades, 5 pistolets automatiques Browning, Modèle:Nombre calibre 22, 2000 calibre 7,62 et Modèle:Nombre de calibre 303, en plus de 15 émetteurs-récepteurs, deux téléphones portatifs, des lampes-têtes, du fil électrique, une polycopieuse du fabricant Gestetner, des couvertures, etc</ref> vaut environ Modèle:Unité<ref name="sourcealq" />,<ref name="Nadon" />. Le lendemain, des gardes militaires sont postés devant toutes les casernes de la région métropolitaine 24h sur 24<ref name="sourcealq78">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, de Modèle:Heure à Modèle:Heure, l'ALQ vole des armes et de l'équipement à la caserne du [[62e Régiment d'artillerie (Canada)|Modèle:62e Régiment d'artillerie de campagne]] à Shawinigan pour une valeur d'environ Modèle:Unité : Modèle:Nobr FN 7,62, des pistolets, des balles en quantité, Modèle:Nobr, une polycopieuse, des uniformes de combat et des casques bleus de l'ONU<ref name="sourcealq78" />,<ref name="Nadon" />. Le poste de communication est entièrement saboté<ref name="sourcealq78" />. Le Modèle:Date, des membres de l'ALQ cambriolent une caisse populaire Desjardins à Shawinigan et repartent avec Modèle:Unité<ref name="sourcealq78" />. Fin mars, l'ALQ effectue deux hold-up de financement, dans une caisse populaire de l'est de Montréal (Modèle:Unité) et à la banque provinciale de Rosemère (Modèle:Unité)<ref name="sourcealq2">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, à la suite d'un hold-up à la mitraillette dans une succursale de la Banque nationale située à Mont-Rolland, la police appréhende Jean Lasalle, Jean Gagnon et René Dion<ref name="sourcealq9">Modèle:Ouvrage</ref>. Un reçu de location mène la police à un garage de l'est de Montréal où se trouve une partie des armes volées à la caserne des Fusiliers Mont-Royal<ref name="sourcealq9" />. Des filatures permettent de retrouver d'autres armes, Modèle:Nobr de dynamite et d'autres choses venant de différents vols dans d'autres caches de l'ALQ à Montréal et dans les Laurentides<ref name="sourcealq9" />. Une filature sur Robert Hudon mène la police à une grosse cache où sont trouvés beaucoup d'armes, des manuels techniques de l'armée et une dizaine de bombes artisanales<ref name="sourcealq9" />. Le Modèle:Date, Robert Hudon, est le dernier militant de l'ALQ à être capturé, les autres l'ayant été entre le Modèle:Date et le Modèle:Date<ref name="sourcealq9" />. Le Modèle:Date, les Modèle:Nobr de l'ALQ comparaissent devant les tribunaux. Modèle:Nobr chefs d'accusation pèsent sur eux<ref name="sourcealq888">Modèle:Ouvrage</ref>. Jean Lasalle, Jean Gagnon, André Wattier et Robert Hudon seront condamnés à Modèle:Nobr de prison<ref name="sourcealq9" />. Claude Perron et Pierre Nadon eux auront Modèle:Nobr<ref name="sourcealq9" />. René Dion et Maurice Leduc auront un sursis de sentence à la suite de leur collaboration avec la police<ref name="sourcealq9" />. Fondée par trois anciens militaires, l'Armée révolutionnaire du Québec (ARQ) prendra brièvement la relève de l'Armée de libération du Québec<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

F.L.Q.

Le Modèle:Date, la voie ferrée près de Sainte-Madeleine est dynamitée et une bombe est déposée près du manège militaire de la rue Craig dans le Vieux-Montréal<ref name="source159">Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date, une bombe est désamorcée par le sergent Léo Plouffe sous le trône de la statue de la reine Victoria à l'université McGill<ref name="source159" />. Début mai, les membres de la cellule responsable du dynamitage de la voie ferrée à Sainte-Madeleine sont arrêtés au lendemain d'un vol de Modèle:Nobr de dynamite sur un chantier de construction du métro. Des perquisitions menées par la GRC et la SQ ont lieu à Montréal et dans un chalet de Saint-Damase, près de Saint-Hyacinthe<ref name="sourcealq9" />. Jean Castonguay, Omer Latour, Georges Laporte, Jacques Prévost et Normand Hurtubise sont appréhendés<ref name="sourcealq9" />. Modèle:Nobr de dynamite, Modèle:Nobr, une machine à polycopier, des tracts et des exemplaires de La Cognée sont retrouvés au chalet<ref name="sourcealq9" />. Accusés de possession d'armes et d'explosifs et du dynamitage de la voie ferrée à Sainte-Madeleine, Castonguay et Latour seront condamnés à Modèle:Nobr de prison et Laporte à Modèle:Nobr<ref name="sourcealq9" />.

Armée révolutionnaire du Québec

En Modèle:Date, un camp d'entraînement est créé par l'Armée révolutionnaire du Québec en forêt près de Saint-Boniface<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, Modèle:Nobr de l'ARQ<ref group="N">François Schirm, Cyriaque Delisle, simple chauffeur de remplacement, Marcel Tardif, Gilles Brunet et Edmond Guénette</ref> commettent une tentative de vol d'armes en plein jour à l'International Firearms, une armurerie de la rue de Bleury à Montréal<ref name="source112">Modèle:Ouvrage</ref>. Ils se font surprendre par deux policiers en patrouille avertis par un employé<ref name="source112" />. À la suite d'un échange de coups de feu, un policier tua accidentellement Alfred Pinish, le commis du magasin d'armes, et un membre de l'ARQ causa la mort du gérant Leslie McWilliams<ref name="source112" />. Quatre des auteurs du vol sont rapidement capturés, dont François Schirm, blessé d'une balle à la cuisse lors de la fusillade<ref name="source112" />. Le cinquième, Edmond Guénette, parvient à s'enfuir mais est arrêté trois jours plus tard dans le camp de l'ARQ à Saint-Boniface à la suite des aveux de Tardif<ref name="source112" />. Six autres membres<ref group="N">Jean-Guy Lefebvre, Marc-André Parisé et quatre étudiants de Montréal : Claude Nadeau, Yvon Hussereau, Bernard Mataigne et Louis-Philippe Aubert. Les deux derniers étaient en liberté sous caution après leur arrestation en mars pour possession de dynamite.</ref> sont arrêtés en même temps que Guénette au camp<ref name="source112" />. Jacques Désormeaux, un des leaders du réseau de La Cognée, sera arrêté à Montréal et accusé de complicité après le fait<ref name="source112" />. À l'issue du procès, Schirm et Guénette seront condamnés à mort, un cas unique dans les annales du FLQ<ref name="source113">Modèle:Ouvrage</ref>. Ils passent trois ans dans les cellules des condamnés à mort et, après un nouveau procès, sont condamnés à la prison à vie<ref name="source113" />. Schirm sera le membre du FLQ-ARQ-ALQ qui aura passé le plus de temps en prison soit près de Modèle:Nobr<ref name="source113" />. Edmond Guénette, lui, a purgé Modèle:Nobr de prison<ref name="source113" />. Gilles Brunet et Cyriaque Delisle ont été condamnés à la prison à perpétuité et passeront sept ans et sept ans et demi en prison<ref name="sourcevvv">Modèle:Ouvrage</ref>. Deux frères membres d'une cellule de financement qui approvisionnaient notamment en vivres et matériel le camp de Saint-Boniface feront Modèle:Nobr de prison<ref name="sourcevvv" />.

1965

Le Modèle:Date-, le Federal Bureau of Investigation (FBI) annonce avoir empêché la réalisation d'un complot du FLQ et du Black Liberation Front qui consistait à dynamiter la Statue de la Liberté et d'autres monuments américains. Des arrestations ont lieu des deux côtés de la frontière. Michèle Duclos est arrêtée à New York avec de la dynamite dans sa voiture<ref>TIME. « The Monumental Plot », dans TIME, 26 février 1965, consulté le 22 mai 2009</ref>.

Le Modèle:Date, une bombe explose au Square Victoria où se trouve l'édifice de la Bourse<ref name="sourceété">Modèle:Ouvrage</ref>. Le lendemain, c'est le consulat des États-Unis à Montréal qui est ciblé<ref name="sourceété" />. Fin mai, des bombes sont posées au siège social de la compagnie d'assurances The Prudential, boulevard Dorchester, au bureau central des Postes, rue Peel, et sur le chantier de l'Exposition universelle sur l’Île Sainte-Hélène<ref name="sourceété2">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, une bombe est désamorcée au quartier général de la Gendarmerie royale du Canada à Québec<ref name="sourceété2" />. Le premier juillet (fête du Canada), le FLQ fait sauter une puissante bombe contre un mur de l'hôtel de ville de Westmount<ref name="sourceété2" />. Le lendemain, la tour de transmission du poste de radio anglophone CKTS de Sherbrooke explose<ref name="sourceété2" />. Le Modèle:Date, explosion au siège social de la Banque Impériale de Commerce<ref name="sourceété" />. Le Modèle:Date, la voie ferrée près de Sainte-Madeleine est dynamitée de nouveau<ref name="sourceété" /> et une bombe est désamorcée sous un pont ferroviaire du Canadien Pacifique à Bordeaux<ref name="sourceété4">Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date, une cellule reliée au réseau de La Cognée est démantelée<ref name="sourceété4" />. Gaston Collin, Lionel Chenette et Normand Allard écopent de deux à quatre ans de prison pour possession de dynamite et pour des attentats à la bombe commis durant les dernières semaines<ref name="sourceété4" />. Ils étaient approvisionnés en dynamite par une cellule du Saguenay-Lac-Saint-Jean<ref name="sourceété4" />.

De nombreux vols d'explosifs ont eu lieu pendant l'été, notamment au chantier de l'Exposition universelle et à la compagnie de papier Price d'Alma au SaguenayModèle:Nombre de dynamite sont volés<ref name="sourceété" />.

Commando de La Macaza

À l'été 1965, un groupe de sept anciens militants de l'Armée révolutionnaire du Québec tentent de relancer une branche militaire<ref name="Macaza">Modèle:Ouvrage</ref>. Le groupe se compose de deux cellules, l'une de Montréal et l'autre d'Alma<ref name="Macaza2" />.

Le Modèle:Date-, le groupe campe près de la base militaire de La Macaza, dans la forêt des Laurentides<ref name="Macaza" />. Ils sont équipés d'armes, de documents sur les techniques de sabotage des lignes électriques et des communications par fil, de plus de 200 cartes militaires détaillées et une trousse médicale complète<ref name="Macaza" />. Ils ont également en leur possession une copie d'un communiqué annonçant une opération d'envergure qui demande à la population locale de leur venir en aide en cas de besoin<ref name="Macaza" />,<ref name="Macaza2" />. Averti par des citoyens suspicieux, un groupe de policiers de la Sûreté du Québec débarque au campement armes au poing<ref name="Macaza2">Modèle:Ouvrage</ref>. Une fusillade éclate, blessant gravement un des felquistes<ref name="Macaza2" />. Trois des felquistes réussissent à s'enfuir en forêt en prenant en otage durant Modèle:Nobr l'agent Onil Bourdon<ref name="Macaza2" />. Durant Modèle:Nobr, de nombreux policiers et soldats aidés de chiens et d'hélicoptères sont mobilisés pour retrouver les 3 fuyards<ref name="Macaza2" />. Ils se rendront près de Labelle<ref name="Macaza2" />. Les sept militants échapperont aux accusations de complot pour attaquer la base militaire mais seront condamnés pour diverses autres accusations<ref name="Macaza2" />. Six d’entre eux écoperont de peine de prison<ref group="N"> Daniel Bélec, Modèle:Nobr Jean-Guy Lefebvre, Claude Nadeau et 'André Lessard, Modèle:Nobr et demi (ils avaient pris en otage le policier de la S.Q.), Réjean Tremblay, Modèle:Nobr et Bertrand Simard, Modèle:Nobr</ref> et le dernier, Serge Bourdeau, a bénéficié d'un sursis<ref name="Macaza2" />.

1966 (organisation Vallières-Gagnon)

En Modèle:Date, l'organisation Vallières-Gagnon, dont plusieurs membres sont issus du Mouvement de libération populaire, entre en activité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle s'organise en Modèle:Nobr de cellules (Propagande, Action<ref group="N"> dirigé par Serge Demers</ref> et les Comités populaires de libération) sous la direction d'un comité central de sept membres dont les 3 responsables des réseaux<ref name="source113" />.

Le réseau Propagande, va diffuser des éditions syndicale et étudiante de La Cognée et cinq numéros d'un bulletin interne nommé L'Avant-Garde<ref name="source113" />. À l'été 1966, l'organisation qui compte environ une centaine de militants sort Modèle:Nobr d'une « édition populaire » de La Cognée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Dans la nuit du 3 au Modèle:Date, un vol de cinq caisses de dynamite et de détonateurs a lieu à la carrière de Stukely-Sud près de Waterloo en Estrie. Dans la nuit du 15 au Modèle:Date, une vingtaine de carabines, des munitions et de l'équipement militaire (dont des uniformes) sont volés au Collège Mont-Saint-Louis à Montréal<ref name="source900" />. Le premier mai, un hold-up au cinéma Élysée rapporte près de Modèle:Unité<ref name="source900" />. Le Modèle:Date, un colis piégé est déposé à l'usine de chaussures La Grenade de Montréal en soutien à une longue grève<ref name="source900">Modèle:Ouvrage</ref>. Malgré un appel téléphonique d'avertissement, il cause la mort de la secrétaire Thérèse Morin<ref name="source900" />. Le Modèle:Date, une bombe est posée à l'usine de la Dominion Textile à Drummondville<ref name="source900" />. Le Modèle:Date-, une bombe explose au Centre Paul-Sauvé lors d'une assemblée du Parti libéral du Québec à laquelle participe le premier ministre du Québec Jean Lesage. Le Modèle:Date, le jeune Jean Corbo décède lors de l'explosion de la bombe qu'il pose à l'usine de la Dominion Textile dans le quartier Saint-Henri de Montréal<ref name="sourceCorbo">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Sa mort provoquera la fin du réseau d'action qui cesse ses activités<ref name="sourceCorbo" />.

Le Modèle:Date, premières arrestations quand Robert Lévesque et Réjean Briggs sont capturés<ref name="source121">Modèle:Ouvrage</ref>. Ils ont été dénoncés par le sergent Robert Marchand avec qui ils avaient établi un contact en préparant un vol d'armes à la caserne du Modèle:2e Bataillon de service de l'Armée<ref name="source121" />. Lors de perquisitions quelques armes et du matériel volés au Collège Mont-Saint-Louis, des explosifs et divers documents du F.L.Q. sont retrouvés<ref name="source121" />. Ils seront acquittés de l'accusation de conspiration pour vol à main armée mais Robert Lévesque sera condamné deux ans plus tard à Modèle:Nobr de prison pour le vol d'armes au Collège Mont-Saint-Louis et des attentats à la bombe<ref name="source121" />,<ref name="source122">Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date, Gérard Laquerre, Rhéal Mathieu et Claude Simard sont capturés lors d'une tentative de braquage au cinéma Jean-Talon<ref name="source122" />. Les sergents-détectives Julien Giguère et Marcel Allard de l'escouade antiterroriste font craquer Rhéal Mathieu qui parle<ref name="source122" />. Le capitaine-détective Jean-Jacques Parizeau supervise l'enquête qui avance rapidement<ref name="source122" />. Au Modèle:Date, une quinzaine de militants de plus ont été capturés<ref name="source122" />. En novembre, des citoyens forment le Comité d'aide au groupe Vallières-Gagnon.

Le Modèle:Date, Pierre Vallières et Charles Gagnon, qui étaient au États-Unis pour créer des liens avec les groupes révolutionnaires locaux, font du piquetage devant le siège de l'Organisation des Nations unies à New York<ref name="val">Modèle:Lien web.</ref>. Ils sont arrêtés et emprisonnés à Manhattan<ref name="sourcevvv" />. À la suite de leur emprisonnement, ils font une grève de la faim de Modèle:Nobr. Depuis sa cellule, Pierre Vallières écrit Nègres blancs d'Amérique, dans lequel il compare les Québécois en lutte pour l'indépendance et les Afro-Américains en quête de droits civiques<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="sourcevvv" />. Leur extradition a lieu en Modèle:Date<ref name="sourcevvv" />.

1967

Le Modèle:Date, une bombe explose dans une boîte aux lettres devant les bureaux montréalais de l'Anglo-American Trust qui voit ses vitres détruites<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date, deux bombes sont désamorcées au MacDonald High School de Sainte-Anne-de-Bellevue dans le West Island<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date, première bombe, en appui à la grève chez Seven-Up, de la cellule du pompier Georges Dubreuil<ref name="F.L.Q. Histoire d'un mouvement clandestin.">Modèle:Ouvrage</ref>.

En novembre, parution du premier numéro de La Victoire qui remplace La Cognée disparue au printemps<ref name="source122" />. Ce numéro de dix pages ronéotypées diffère de La cognée par ses textes plus techniques et moins théoriques<ref name="source122" />. Par exemple sur comment fabriquer des bombes et des cocktails Molotovs et l'incitation à s’armer<ref name="source122" />.

En décembre, une quarantaine de fusils de gros calibre, des revolvers, des munitions et des télescopes sont volés dans une armurerie du Cap-de-la-Madeleine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les cambrioleurs laisseront une note : « Merci. F.L.Q. ».

1968-1969 (réseau Geoffroy et cellule Dubreuil)

De Modèle:Date à Modèle:Date, un réseau bombe comptant au moins Modèle:Nobr et dirigé par l'ex militant du RIN Pierre-Paul Geoffroy commet plus de Modèle:Nombre. Une cellule indépendante sera elle responsable d'une quinzaine d’attentats à la bombe en 1968-1969, la cellule du pompier Georges Dubreuil<ref name="F.L.Q. Histoire d'un mouvement clandestin." />.

1968

En Modèle:Date, explosion à l'arrière de la résidence du directeur de la prison de Bordeaux en appui à la grève de la faim de Vallières-Gagnon et à deux succursales de la Société des alcools du Québec<ref name="Geoffroy">Modèle:Ouvrage</ref>. Une bombe est désamorcée près d'une succursale de la S.A.Q. et près de la caserne du régiment des BlackWatch<ref name="Geoffroy" />. Une bombe est également trouvée au pied du monument de John A. Macdonald au square Dominion<ref name="Geoffroy" />.

En novembre, des bombes visent la gare Centrale des chemins de fer nationaux, l'immeuble de la Chambre de commerce et du Board of Trade, le siège social de la Domtar, l'usine Lord, l'usine de la Canadian Structural Steel, la Crèmerie Crète, une succursale de la Société des alcools du Québec et un grand magasin anglophone de la chaîne Eaton (Modèle:Unité de dégâts)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date, une auto-patrouille de la police de Montréal explose au garage de Trans-Island Motors<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le premier décembre, la cellule Dubreuil fait exploser une bombe près de la résidence du directeur de l'usine Lord<ref name="source173">Modèle:Ouvrage</ref>. Le 12, une bombe est désamorcée près de la maison du président de la Canadian Structural Steel<ref name="source173" />. La nuit suivante, le réseau Geoffroy frappe à Westmount chez le propriétaire de la Murray Hill et un administrateur de la Domtar<ref name="source173" />. Le 14, trois explosions ont lieu sur la Rive Sud, en appui à la grève de la compagnie d'autobus Chambly Transport<ref name="source174">Modèle:Ouvrage</ref>. L'une d'elles vise la maison du PDG, Charles-Édouard Senécal<ref name="source174" />. Les deux autres visent des garages<ref name="source174" />.

Le Modèle:Date, une puissante bombe explose à l'hôtel de ville de Montréal en réponse à la prime de Modèle:Unité à quiconque fournira des renseignements sur les auteurs de la vague d'attentats en cours<ref name="source174" />. Une autre bombe est neutralisée au même endroit<ref name="source174" />. Des bombes explosent également à l'édifice de l'Impôt fédéral et dans une boîte aux lettres près de l'immeuble du Secrétariat d'État à Ottawa<ref name="source174" />.

1969

Le Modèle:Date, trois bombes sont déposées dans des boîtes aux lettres près d'édifices fédéraux à Ottawa<ref name="source180">Modèle:Ouvrage</ref>. Le 8, puissante explosion près de la maison du chef de la police municipale en réponse à des attaques verbales<ref name="source180" />. Le 21, une explosion fait pour plus de Modèle:Unité de dégâts au siège de la Fédération canadienne des associations indépendantes boulevard Crémazie<ref name="source180" />. Le 24, un rare attentat en plein jour fait pour plus de Modèle:Unité de dégâts au siège de la Noranda Mines<ref name="source180" />. Le Modèle:Date, nouvelle bombe au siège du ministère du Travail<ref name="source173" />. Le 10 et le 11, explosion contre deux cibles déjà visées en 1963<ref name="source173" />. À l'Unité des services techniques de l'Aviation militaire canadienne située à Mont-Royal et à la caserne militaire de la rue Cathcart<ref name="source173" />.

Le Modèle:Date, une superbombe du réseau Geoffroy explose à la Bourse de Montréal<ref name="source173" />. L'attentat fait Modèle:Nobr et un million de dollars de dégâts<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="source66" />,<ref>Explosion d'une bombe à la Bourse de Montréal, Bilan du siècle, Université de Sherbrooke</ref>. La police de Montréal réagit en installant durant plusieurs jours des barrages routiers pour fouiller les automobiles et interpelle les citoyens pouvant porter des bombes<ref name="Bourse">Modèle:Ouvrage</ref>. Un communiqué du réseau Geoffroy sera envoyé aux médias mais seul le Journal de Montréal le publie<ref name="Bourse" />. Cet attentat va faire beaucoup réagir. Le Premier ministre du Québec, Jean-Jacques Bertrand, déclare solennellement : « Nous ne relâcherons pas nos efforts tant que le dernier des anarchistes en liberté n'aura pas été capturé. »<ref name="Bourse" />. Le chef du parti québécois va émettre une longue déclaration condamnant fortement l'attentat<ref name="Bourse" />. « De saboteurs qu'ils étaient, ils sont maintenant prêts, avec une lâcheté anonyme, à assumer le rôle de meurtriers. » déclare-t-il<ref name="Bourse" />. Le nouveau président du Conseil central de Montréal de la C.S.N. Michel Chartrand déclare : « Les terroristes n'ont pas engendré la violence, c'est elle qui les a engendrés. Il y en a parmi eux qui ne font que se défendre contre la violence qu'on leur impose depuis des générations. Cette violence, c'est celle du système capitaliste qui oblige les travailleurs à vivre dans la pauvreté, qui les accule à l'insécurité et au chômage. »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, lors d'une perquisition de routine dans l'appartement de Pierre-Paul Geoffroy, environ Modèle:Nobr de dynamite, une centaine de détonateurs et deux bombes non amorcées sont trouvés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Geoffroy avouera son implication dans une quinzaine d'attentats à la bombe mais refuse de donner le nom des autres membres du réseau. Il est accusé de Modèle:Nobr à la bombe perpétrés au cours de 1968 et au début de 1969<ref name="sourceGeoffroy">Modèle:Ouvrage</ref>. Pour protéger ses camarades, il plaide coupable aux Modèle:Nombre déposés contre lui et est condamné à Modèle:Nobr d'emprisonnement à perpétuité<ref name="sourceGeoffroy" />,<ref name="ledevoir1" />. Il sera l'un des Modèle:Nobr dont le FLQ demande la libération en échange de celle du diplomate James Richard Cross<ref>Geoffroy (Pierre-Paul), La Mémoire du Québec</ref>. Après Modèle:Nobr d'incarcération, il est libéré sous conditions le Modèle:Date-<ref name="sourceGeoffroy" />.

Deux membres de la cellule de Geoffroy, Pierre Charette et Alain Allard s'enfuiront aux États-Unis, où ils trouvent refuge chez des membres du Black Panther Party puis chez des militants contre la guerre du Vietnam notamment chez Sam Melville<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="sourceGeoffroy" />. Ils ont par la suite détourné vers Cuba un Boeing 727 de la National Airlines effectuant le trajet New York-Miami, où les deux pirates de l'air ont rejoint Bachand et Raymond Villeneuve et demandé asile<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Après Modèle:Nobr d'exil, ils reviendront au Québec en 1979 et seront condamnés à Modèle:Nobr de prison pour leurs participations à des attentats attribués au réseau Geoffroy. Leur extradition demandée par les États-Unis a été rejetée en 1984 et en 1987<ref>Modèle:Article</ref>. Deux autres membres du réseau Geoffroy, Normand Roy et Michel Lambert, participeront à la mise sur pied d'une Délégation extérieure du FLQ à Alger avec Raymond Villeneuve. En tournant un film sur la Résistance palestinienne, le journaliste Pierre Nadeau a rencontré Roy et Lambert à l'entraînement dans les montagnes du nord de la Jordanie, à Modèle:Unité d'Amman. Les deux militants du FLQ terminaient un stage de formation dans un camp de l'Organisation de libération de la Palestine. Sous les noms de guerre, Selim et Salem<ref>Louis Fournier, FLQ. Histoire d'un mouvement clandestin, voir page 277.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, une charge de dynamite explose au siège social de l'Association des entrepreneurs en construction à Montréal en appui aux travailleurs du bâtiment en grève<ref name="Geoffroy" />. Le Modèle:Date, la cellule Dubreuil fait sauter trois bombes sur des chantiers de la compagnie Nord Construction sur l’Île de Montréal<ref name="Geoffroy" />. Le Modèle:Date, la cellule Dubreuil frappe à nouveau en déposant des bombes aux bureaux de Modèle:Nobr en construction Montréalais : Janin, Spino, Sécant, Wallcrete Canada et Dominic Supports and Forms<ref name="Geoffroy" />.

Le Modèle:Date, en réaction à l'invitation faite au Premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau, de présider les cérémonies de la fête nationale<ref name="Geoffroy" />, le flq fait sauter une bombe qui cause Modèle:Unité au siège de la Modèle:Lh de Sherbrooke<ref name="Geoffroy" />. La Société retire son invitation<ref name="Geoffroy" />. Un communiqué de revendication du flq affirme qu'il « poursuit sans relâche la lutte de décolonisation et de libération du peuple québécois, la lutte pour une indépendance véritable qui ne s'obtient que par une révolution globale. »<ref name="Geoffroy" />.

Plusieurs bombes explosent à Montréal en août<ref name="relance3" />. Au siège du ministère du Travail (troisième attentat en un an), au siège social de la compagnie de prêts Industrial Acceptance Corporation (IAC) à Ville Mont-Royal et à l'édifice de l'Impôt fédéral<ref name="relance3" />. Le Modèle:Date, le flq frappe à Québec à l'édifice du ministère du Travail<ref name="relance3" />. Début août au Lac Saint-Jean, Modèle:Nobr de dynamite sont trouvés dans une cache près de Chicoutimi avant une visite du Premier ministre Pierre Elliott Trudeau à Roberval<ref name="relance3">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, premier d'une trentaine de hold-up<ref group="N">selon la police</ref> réalisé par la cellule de l'ancien membre de l'Armée de libération du Québec Robert Hudon<ref name="relance4">Modèle:Ouvrage</ref>. Cette cellule est liée à une cellule au Saguenay-Lac-Saint-Jean créée par Réjean Tremblay, un autre ex Felquiste<ref name="relance4" />. Le Modèle:Date, le flq fait exploser un camion de Postes Canada dans le quartier Rosemont à Montréal<ref name="relance4" />.

1970 (Réseau Lanctôt-Rose)

En janvier, dans le but de créer une éventuelle prison du peuple pour d'éventuels otages ainsi qu'un camp d’entraînement, une ferme est achetée à Sainte-Anne-de-la-Rochelle, en Estrie, par le groupe de Paul Rose<ref name="ledevoir1">Modèle:Lien web</ref>. L’argent utilisé pour cet achat vient de divers vols à main armée<ref name="ledevoir1" />. Le Modèle:Date, un vols d'explosifs a lieu à Saint-Paul d'Abbotsford, sur la Rive-Sud de Montréal<ref name="vol">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, Jacques Lanctôt et Pierre Marcil sont arrêtés pour une vérification de routine par des policiers qui découvrent une Modèle:Lh à canon tronçonné dans leur camionnette de location<ref name="sourcews">Modèle:Ouvrage</ref>. Ils sont libérés sous caution mais des mandats d'arrestation sont émis contre eux un mois plus tard<ref name="sourcews" />. La police affirme qu'ils montaient un complot pour l'enlèvement de Moshe Golan, consul d'Israël<ref name="sourcews" />. Pierre Marcil est arrêté et Lanctôt passe à la clandestinité<ref name="source242">Modèle:Ouvrage</ref>. Le même mois, Modèle:Nobr de dynamite sont volées à la carrière Dominion Lime à Saint-Bruno-de-Montarville<ref name="vol" />.

En mars, Paul Rose loue la Maison de la rue Armstrong à Saint-Hubert pour servir de base à des opérations de financement du FLQ<ref name="ledevoir1" />.

Le Modèle:Date, le réseau Rose-Lanctôt fait main basse sur Modèle:Unité lors d’un hold-up à la Caisse populaire de l’Université de Montréal<ref name="ledevoir1" />.

Au début de juin, le réseau Lanctôt-Rose loue un chalet à Prévost dans les Laurentides et un appartement boulevard Henri-Bourassa, dans le nord-est de Montréal<ref name="source240">Modèle:Ouvrage</ref>. On y prépare l'Opération Libération<ref name="source239">Modèle:Ouvrage</ref>, soit l'enlèvement du consul américain à Montréal. André Roy, avec l'aide de Jacques Lanctôt qui rédige un manifeste<ref name="source239" />.

Grâce à des informations venant d'un étudiant de l'université à la suite d'une prime de Modèle:Unité offerte par le gouvernement du Québec<ref name="source239" />, l'enquête sur le hold-up à l'Université de Montréal mène sur la piste d'André Roy qui avait loué le chalet à Prévost<ref name="source239" />. Le Modèle:Date-, un raid ciblé sur le chalet de Prévost mène à quatre arrestations<ref group="N"> André Roy, Nicole Roy, François Lanctôt et Claude Morency</ref> et la saisie de trois Modèle:Lh à canon tronçonné, des revolvers, des munitions, des cagoules, des menottes, du matériel pour la fabrication de bombes (détonateurs et mécanismes d'horlogerie) et la moitié de la somme volée<ref name="source241">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="ledevoir1" />. Deux arrestations de plus ont lieu à Montréal. Des perquisitions à Laval et Montréal permettent à la police de récupérer une polycopieuse Gestetner, du papier à l'entête du F.L.Q., des exemplaires d'un manifeste de revendication et Modèle:Nobr de dynamite<ref name="source241" />. Modèle:Nombre dont celui de conspiration pour enlever le consul américain seront déposés contre les trois hommes arrêtés au chalet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="ledevoir1" />. Les trois autres personnes sont relâchées faute de preuve. Un plan trouvé au chalet de Prévost mène la Sûreté du Québec à la ferme de Sainte-Anne-de-la-Rochelle qui est perquisitionnée le Modèle:Date-<ref name="ledevoir1" />. Jacques Lanctôt, Paul et Jacques Rose évitent d’être capturés en se cachant dans le grenier<ref name="ledevoir1" />.

Parallèlement aux préparatifs de l'Opération Libération, d'autres cellules font exploser plusieurs bombes au début de l'été 70. Une opération majeure a lieu le Modèle:Date où une demi-douzaine de bombes explosent près de résidences de la bourgeoisie anglophone montréalaise à Westmount<ref name="Bellefeuille">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, une bombe explose contre un mur du quartier général du ministère de la Défense à Ottawa, tuant une fonctionnaire fédérale. D'autres bombes explosent aux Immeubles Simard à Sorel-Tracy<ref group="N"> propriété de la belle-famille du Premier ministre Robert Bourassa.</ref>, près d'une succursale postale à Montréal, à un bureau de poste de Sainte-Thérèse, sur un terrain de la raffinerie Pétrofina à Pointe-aux-Trembles et au siège social de la compagnie d'assurances Wawanesa à Ville Mont-Royal. La nuit du Modèle:Date, une puissante bombe est désamorcée au siège social de la Banque Royale du Canada rue Saint-Jacques à Montréal, « la plus grosse bombe de fabrication artisanale jamais déposée par des terroristes en Amérique du Nord », selon les termes du sergent-détective Robert Côté. La dernière bombe de l'été est désamorcée le Modèle:Date contre un mur de l'hôtel Victoria où loge le chef libéral. En juillet, un jeune felquiste est condamné à Modèle:Nobr de prison pour cinq incendies criminels dans des édifices publics et des établissements commerciaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Crise d'Octobre

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date, les membres de la cellule Libération enlèvent le commissaire commercial britannique James Richard Cross à sa maison de Westmount. Les membres de la cellule de financement Chénier enlèvent spontanément le vice-premier ministre et ministre du Travail québécois, Pierre Laporte, Modèle:Nobr plus tard.

Après l'enlèvement de James Cross, la cellule Libération diffuse une liste de demandes pour la libération du diplomate britannique :

1. La fin des fouilles et des enquêtes policières, afin de retrouver l’otage.

2. Le manifeste politique du Front de libération du Québec doit apparaître en pleine première page de tous les importants journaux du Québec. La diffusion doit aussi se faire dans toutes les régions. De plus, le manifeste doit être lu au complet, puis commenté par les prisonniers politiques avant leur départ, durant au programme télévisé durant au moins Modèle:Nobr et diffusé entre 20 h et 23 h sur les ondes de Radio-Canada et ses stations affiliées en province.

3. La libération des prisonniers politiques Cyriaque Delisle, Edmond Guenette, François Schirm, Serge Demers, Marcel Faulkner, Gérard Laquerre, Robert Levesque, Rhéal Mathieu, Claude Simard, Pierre-Paul Geoffroy, Michel Loriot, Pierre Demers, Gabriel Hudon, Robert Hudon, Marc-André Gagné, François Lanctot, Claude Morency, André Roy, Pierre Boucher et André Ouellette. De plus, les femmes et enfants des prisonniers politiques peuvent les rejoindre s'ils le désirent. Finalement, les prisonniers politiques André Lessard, Pierre Marcil et Réjean Tremblay, présentement en probation, peuvent se joindre à leurs camarades et quitter le Québec s'ils le désirent.

4. Un avion doit être rendu disponible pour transporter les prisonniers politiques à Cuba ou en Algérie, dès qu'une entente aura eu lieu avec un de ceux-ci. De plus, ils doivent pouvoir être accompagnés par leurs avocats respectifs et par au moins deux journalistes politiques de deux quotidiens francophones du Québec.

5. Les « gars de Lapalme » doivent être réembauchés, dans les prochaines Modèle:Nobr.

6. Une taxe volontaire de Modèle:Unité en lingots d'or devra être placée à bord de l'avion contenant les prisonniers politiques.

7. Le nom et la photo du délateur qui a mené à l'arrestation de la dernière cellule du FLQ, en 1969, doivent être rendus public et publiés<ref>http://www.independance-quebec.com/flq/octobre/demandes.php</ref>.

À la suite des enlèvements, à la demande du Premier ministre du Québec (Robert Bourassa) et du maire de la ville de Montréal (Jean Drapeau), le Premier ministre du Canada (Pierre Elliott Trudeau) met à la disposition du gouvernement du Québec l'armée pour appuyer les forces policières et invoque la Loi sur les mesures de guerre. Cette loi n'a été invoquée auparavant qu'à trois reprises dans l'histoire du Canada et proclamée seulement en temps de guerre, en 1914 et en 1941 (elle a toutefois été invoquée en 1918, après l'Armistice, mais avant sa prorogation, pour réprimer une grève à Winnipeg). La Loi sur les mesures de guerre met en suspens l'application de la Déclaration canadienne des droits de l'homme et accorde aux autorités des pouvoirs étendus dont celui de procéder à des arrestations et à des détentions préventives. Le nombre des arrestations est estimé à Modèle:Nobr. On compte, parmi les personnes arrêtées injustement, des artistes (comme Pauline Julien, par exemple), des militants politiques, des syndicalistes... Le gouvernement du Québec indemnisera par la suite les victimes des arrestations injustifiées.

La police finit par découvrir l'endroit où les ravisseurs retenaient le diplomate. Sa libération fut négociée et le Modèle:Date, la requête de cinq des terroristes d'un sauf-conduit vers Cuba par le Gouvernement du Canada, après l'approbation de Fidel Castro, est acceptée.

Quatre semaines après que les ravisseurs de James Cross aient été retrouvés, les ravisseurs de Pierre Laporte sont retrouvés dans le sous-sol d'une maison de campagne. Ils sont jugés et condamnés pour enlèvement et meurtre.

Dernière vague (1971)

Fichier:EC 2012-07-30.b1 IMG 0003-V.2.jpg
Boite à lettre avec les lettres FLQ en 1971

Le Modèle:Date, première bombe d'une petite cellule isolée qui sera responsable d'une quinzaine d’attentats à la bombe en 1971-1972, via la cellule indépendante du jeune Reynald Lévesque<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Groupe de Bellefeuille

De août à Modèle:Date, un groupe basé dans une ferme à Bellefeuille commet plusieurs actions. Les Modèle:Date et Modèle:Date, une série de vols (30 radios émetteurs-récepteurs, équipements de camping, trousses médicales…) a lieu dans des casernes de la Protection civile de six villes<ref group="N"> Laval, Dorval, Verdun, Lachine, LaSalle, Saint-Hyacinthe</ref> du Québec<ref name="sourceh">Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date-, une bombe, posée par Pierre-Louis Bourret, fait pour plus de Modèle:Unité de dommages dans une centrale téléphonique de Bell Canada à Dorion<ref name="sourceh" />. Au même moment François Séguin et deux complices volent une banque à Hudson<ref name="sourceh" />. Le lendemain, la cellule de Reynald Lévesque fait exploser une bombe à l'école Sainte-Rita de Ahuntsic, à Montréal<ref name="sourceh" />.

Le Modèle:Date, Gérard Pelletier et deux sympathisants sont arrêtés lors d'une tentative de hold-up à la mitraillette d'une Banque Royale à Rosemont<ref name="Bellefeuille" />,<ref name="sourcet">Modèle:Ouvrage</ref>. Les deux sympathisants sont des spécialistes du hold-up évadés du pénitencier d'Archambault<ref name="sourcet" />. Deux afro-américains en exil des Black Panthers qui attendaient dans une voiture vont engager une fusillade avec la police et blesser grièvement l'agent Jacques Chartrand<ref name="sourcet" />. Le Modèle:Date, Fernand Roy et Serge Nadeau sont surpris en flagrant délit dans un garage où étaient stationnés des véhicules de la police de Montréal. Ils entrent dans la clandestinité dés leur liberté sous caution<ref name="sourcet" />.

Le Modèle:Date, dans le petit village de Saint-Henri-de-Mascouche à l'est de Montréal, un commando<ref group="N">François Séguin, Pierre-Louis Bourret, Jacinthe Lanctôt(sœur de Jacques et Louise en exil à cuba et de François Lanctôt en prison), Fernand Roy, Serge Nadeau, Jean-Pierre Piquette de la cellule Information Viger, Jogues Sauriol et Colette Raby</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> du FLQ composé de six hommes et deux femmes effectue une opération inspirée des techniques de guérilla urbaine des Tupamaros<ref name="Bellefeuille" />,<ref name="sourcegbj">Modèle:Ouvrage</ref>. Deux membres du commando coupent les câbles téléphoniques, trois autres neutralisent les policiers présents au poste de police et débranchent le système de communication radio et les trois derniers volent Modèle:Unité à la caisse populaire locale<ref name="Bellefeuille" />,<ref name="sourcegbj" />. Lors de leur départ, certains felquistes sont pris en chasse par deux citoyens de Mascouche dont l'un est un ancien militaire, armé d'une carabine, un dénommé Allard qui leur tire dessus<ref name="Bellefeuille" />,<ref name="sourcegbj" />. Pierre-Louis Bourret est blessé à la tête durant la course poursuite et meurt le lendemain à l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal<ref name="Bellefeuille" />,<ref name="sourcegbj" />.

Les Modèle:Date et Modèle:Date, un important coup de filet policier a lieu à Montréal<ref name="sourcegbj" />. 5 felquistes sont arrêtés<ref group="N">Jean-Pierre Piquette, Jogues Sauriol, Colette Raby et sa sœur Danielle</ref>. Des armes, des munitions, des détonateurs, des radios émetteurs-récepteurs et du papier officiel du F.L.Q. seront saisis à diverses endroits de Montréal lors de perquisitions<ref name="sourcegbj" />.

Le Modèle:Date François « Fritz » Séguin est arrêté. Il deviendra délateur au service de la police et livrera l’information nécessaire aux accusations et à l’arrestation de ses compagnons du FLQ.

Dernières bombes

En Modèle:Date, la cellule de Reynald Lévesque a revendiqué dans un communiqué avoir frappé 5 cibles à Montréal en une fin de semaine<ref name="sourceReynald">Modèle:Ouvrage</ref>. Des bombes qui ont explosé sous la cadillac d'un représentant patronal à l'usine d'embouteillage Lucky One qui est en grève, à l'entreprise de rembourrage Rémi Carrier, à deux succursales des Postes canadiennes à Westmount et un camion postal à un dépôt de la rue Hochelaga, en signe d'appui à la lutte des « gars de Lapalme »<ref name="sourceReynald" />. Le même mois, la Délégation extérieure du F.L.Q. en Algérie obtient une reconnaissance officielle du Front de libération nationale, une aide financière et un petit local situé au numéro 20 rue Dirah, dans le quartier d'Hydra à Alger<ref name="sourceReynald" />. L'un des fondateurs du flq Raymond Villeneuve (porte-parole du F.L.Q. en exil) et Normand Roy assurent la permanence<ref name="sourceReynald" />. La Délégation ferme à l'été 1972<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, la police désamorce une bombe au plastie à l'entrée du building de la Banque canadienne impériale de commerce<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Deux jours plus tard, une bombe explose près de l'édifice de La Presse qui est en lock-out.

Le dernier attentat à la bombe attribué au flq a eu lieu le Modèle:Date à la Casa d'Italia de Montréal par la cellule de Reynald Lévesque<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Par la suite, cette cellule concentrera son action sur des hold-up de financement en vue de préparer un « grand coup ».

Dernières arrestations

En Modèle:Date, la force anti-terroriste arrête les membres de deux cellules felquistes inactives. Après une longue enquête menée notamment par le sergent-détective Michel Doré, trois membres (Louis Beaulieu, Michel Viau, et Christian Leguerrier) d'une cellule reliée au réseau Saint-Henri(inactif ou presque) sont arrêtés durant la nuit du Modèle:Date au Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Un petit arsenal<ref group="N">des armes (carabines et revolvers), des munitions, des détonateurs, des appareils-radios émetteurs-récepteurs et tout un matériel de communication sophistiqué, plusieurs outils de cambriolage (rossignols, etc.) et divers documents traitant de la guérilla urbaine</ref> est découvert dans un garage de la rue des Écores dans l'est de Montréal<ref name="arrestations">Modèle:Ouvrage</ref>. Une mitraillette de marque STEN, modèle Mark II calibre Modèle:Unité, et 50 cartouches, ainsi que des preuves de fraudes pour recueillir de l'argent sont aussi trouvées chez Viau<ref name="arrestations" />. Viau et Leguerrier écopent de sentences suspendues alors que Beaulieu est libéré faute de preuves<ref name="arrestations" />. L'autre cellule est celle de Georges Dubreuil qui est allé se livrer lui-même à la police lors d'un épisode dépressif<ref name="arrestations" />. Cinq autres membres<ref group="N">son frère Jean-Claude Dubreuil, l'un des dirigeants du Comité d'action politique de Saint-Jacques ainsi que Jean-Bernard Marsot et les frères Alain, Jocelyn et Paul Bonneville</ref> de sa cellule sont arrêtés grâce à lui<ref name="arrestations" />. Georges Dubreuil sera tenu responsable, à lui seul, d'une dizaine d'attentats à la bombe<ref name="arrestations" />.

Début Modèle:Date, François Lanctôt qui vivait en clandestinité depuis décembre, sous le pseudonyme de Maurice Tardif, est capturé à Verdun<ref name="arrestations" />,<ref name="arrestations2">Modèle:Ouvrage</ref>. Sa sœur Jacinthe Lanctôt est elle capturée dans un logement rue Iberville dans l'est de Montréal avec deux fugitifs, Fernand Roy et Serge Nadeau<ref name="arrestations" />,<ref name="arrestations2" />. Faute de preuves, on ne pourra inculper le trio pour l'attaque de Saint-Henri-de-Mascouche<ref name="arrestations2" />.

Le Modèle:Date, Reynald Lévesque et Jacques Millette sont capturés à la suite d'une chasse à l'homme après un hold-up de Modèle:Unité dans une caisse populaire de l'est de Montréal<ref name="arrestations3">Modèle:Ouvrage</ref>. Relâchés sous caution, les deux felquistes sont pris en filature constante<ref name="arrestations3" />. Début novembre, une dizaine de suspects liés à deux cellules sont arrêtés<ref name="arrestations3" />, soient la cellule de Reynald Lévesque et une cellule sur la Rive-Sud<ref name="arrestations3" />. Reynald Lévesque et Jacques Millette seront condamnés à sept ans et six ans et demi de prison pour des attentats à la bombe et des hold-up<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date-, Normand Roy (ex membre du réseau Geoffroy et de la Délégation d'Alger) est appréhendé<ref name="arrestations4">Modèle:Ouvrage</ref>. Il était sous surveillance policière depuis son retour au Québec à l'automne 1972 après Modèle:Nobr d'exil<ref name="arrestations4" />. La police le soupçonnait d’être lié à une tentative de relance du flq à l'automne 1972 après la parution d'une deuxième édition du « journal interne » du F.L.Q., Organisons-nous<ref name="arrestations4" />. Il sera condamné à une peine de Modèle:Nobr de prison en Modèle:Date pour trois attentats à la bombe du réseau Geoffroy<ref name="arrestations4" />.

Au début des années 1980, la police arrête et accuse les Modèle:Nobr de la cellule Libération en relation avec l'enlèvement de Cross. Le Modèle:Date-, Nigel Hamer est arrêté pour son rôle dans l’enlèvement de Cross. Il plaide coupable et est condamné à Modèle:Nobr de prison. Louise Lanctôt et Jacques Cossette-Trudel plaident coupables et sont condamnés à deux ans de prison pour leur part dans l'enlèvement. Ils sont libérés sur parole après huit mois de pénitencier. Marc Carbonneau est condamné à vingt mois de prison et trois ans de probation pour enlèvement, détention forcée, conspiration et extorsion. Yves Langlois est condamné à deux ans de prison moins un jour pour sa part dans l'enlèvement. Jacques Lanctôt a lui eu trois ans de prison.

Après-FLQ

Les voies qu'empruntèrent deux des leaders du FLQ, Charles Gagnon et Pierre Vallières, à la « mort » du FLQ illustrent bien les tendances générales qui se profilaient. Les livres L'urgence de choisir et Pour un parti prolétarien qu'écrivirent respectivement Vallières et Gagnon résument bien leurs positions. Alors que Vallières embrassa la voie électoraliste, en joignant les rangs du Parti québécois, Gagnon s'engagea fermement dans la voie révolutionnaire en fondant le groupe marxiste-léniniste En lutte !. Dans les années 1970, peu d'anciens felquistes ou sympathisants felquistes suivirent Vallières qui d'ailleurs était assez isolé au PQ. Rejetant la « collaboration de classes », une bonne partie des ex-militants se joignirent au groupe de Charles Gagnon, rejetant le « nationalisme bourgeois ». Cela les conduisit même à faire la promotion du boycott du premier référendum sur la souveraineté du Québec.

Après la prise du pouvoir du Parti québécois en 1976, plusieurs militants felquistes exilés amorcèrent un retour au pays dans la perspective d’un référendum à venir sur l’indépendance du Québec. Raymond Villeneuve a été le dernier militant du FLQ à revenir d’exil en Modèle:Date, après Modèle:Nobr passés à Cuba, en Algérie et en France. Après avoir purgé une peine de Modèle:Nobr de prison, il a repris la lutte pour l’indépendance, militant au PQ et au Bloc québécois durant la campagne référendaire de 1995. À la suite de l’échec des indépendantistes le Modèle:Date, Villeneuve a fondé le Mouvement de libération nationale du Québec (MLNQ), qui a poursuivi la lutte indépendantiste sur le terrain en organisant, entre autres, chaque année une manifestation le Modèle:1er juillet à Québec (boycottée par les partis indépendantistes) afin de dénoncer la présence canadienne au Québec.

En 2001, Rhéal Mathieu, un membre de la BAF (Brigade d'auto-défense du français), qui en 1967 avait été condamné à neuf ans de prison pour activités terroristes, a été condamné de nouveau pour avoir essayé d'incendier trois cafés-restaurants Second Cup à Montréal. Mathieu visait le plus grand revendeur de café spécialisé du Canada pour l'usage par la compagnie de sa marque anglaise Second Cup. Il a été condamné à un mois de prison. Après la couverture des médias sur les bombes incendiaires, les Second Cup du Québec changèrent leur insigne pour Les cafés Second Cup pour ensuite revenir à leur nom d'origine en 2007.

Des annonces à l'effet que le FLQ renaîtrait de ses cendres sont lancées régulièrement depuis la disparition du mouvement. La plupart des militants indépendantistes familiers des groupes radicaux et les ex-felquistes ne croient pas cette renaissance possible, ni souhaitable<ref>Modèle:Article</ref>.

Médias et FLQ

Le mouvement radical pour l’indépendance du Québec lancé par le FLQ a fait couler beaucoup d’encre dans les journaux et médias québécois comme dans ceux du reste du Canada. Le FLQ a réussi à faire parler de lui grâce aux attentats qu’il a perpétrés ainsi que grâce à la diffusion de son manifeste sur Radio-Canada. Toutes les actions mises en œuvre par ce groupe ont eu pour conséquence de permettre au gouvernement de Pierre Elliott Trudeau d’instaurer la loi sur les mesures de guerre. Dans le cadre de ce travail, il sera question dans un premier temps de mettre en relation l’influence des médias d’information dans la crise d’octobre. Dans un deuxième temps, il sera question de la couverture médiatique par des médias francophones et anglophones sur l’intervention militaire et la loi sur les mesures de guerre.

Crise d'Octobre

La crise d'Octobre fut un événement marquant de l’histoire du Québec. L’élément déclencheur de cette crise fut l’enlèvement d’un chargé d’affaires anglais par le FLQ, James Richard Cross et puis l'enlèvement de Pierre Laporte, alors ministre du Travail dans le gouvernement Robert Bourassa, et qui est assassiné<ref>Modèle:Article</ref>. Cette crise a permis aux médias d’information d’être des acteurs importants, car ceux-ci ont joué le rôle de médiateur entre le gouvernement et le FLQ. C’est par eux que le FLQ a posé ses conditions aux gouvernements. C’est par eux que le gouvernement a répondu. Et c’est par eux que toute la population a suivi le déroulement des événements et a fait connaître ses propres réactions<ref>Dagenais, Bernard. 1989, Octobre 1970 : le discours social et les médias, dans communication. Information Médias Théories, Volume 10 Modèle:N°, automne 1989, Modèle:P.</ref>. Pour la part du FLQ, celui-ci ne communique qu’à travers les médias d’information et la radio pour faire parvenir son message au gouvernement et à la population. Par exemple, le FLQ demande de faire diffuser et publier son manifeste lors des négociations sur la libération de James Cross. Ensuite, la CKAC (une radio de Montréal) ainsi que Radio-Canada diffusent le 8 octobre 1970 le manifeste sur leurs ondes<ref>Modèle:Article</ref>. La conséquence de cette diffusion fut positive pour le FLQ, car elle lui apporta une visibilité accrue dans les médias, mais d’un autre côté, elle n’a pas su toucher sa cible : la population québécoise. Au contraire, celle-ci ne fut pas attirée par ce que le FLQ proposait avec son manifeste<ref>Modèle:Article</ref>. Bien à l’inverse, les aspirations radicales et violentes que le FLQ prônait n’intéressent pas les Québécois, d’où le rejet en masse de ce manifeste. Pendant cette crise d’octobre, les médias d’information deviennent comme cités ci-haut, importants pour le FLQ puisque c’est sa plateforme privilégiée pour communiquer. Cet engouement fait aux médias d’information crée « une certaine concurrence entre les différents médias en communiquant avec eux à tour de rôle. Il s’ensuit que les médias commencent à se surveiller les uns les autres, la compétition se fait féroce pour avoir l’information le premier et les journalistes vont même jusqu’à prendre une certaine distance vis-à-vis de la police, c’est-à-dire qu’ils font de leur nouvelle la priorité avant de remettre les documents aux autorités. »<ref>Pelletier, Isabelle. 2002, Le terrorisme au Canada : l’exemple de la crise d’octobre 1970, Montréal (Québec, Canada), mémoire de maitrise en criminologie, Université de Montréal (UDEM). voir Modèle:P.
</ref> On assiste à une lutte entre les médias d’information au Québec pour l’obtention de messages émanant du FLQ pour être le premier à publier sans que la police puisse avoir accès à cette information en premier. Dans cette lutte nous pouvons distinguer plusieurs valeurs journalistiques qui ont pu indiquer les motivations pour la collecte d’information sur le FLQ. Les critères d’immédiateté et d’exclusivité qu’on retrouve dans la culture journalistique ont été des éléments qui ont pu influencer la lutte entre les médias d’information. Nous pouvons aussi ajouter l’argent, qui motive les directeurs de journaux à avoir de l’information en premier pour avoir l’exclusivité et ainsi vendre beaucoup plus de journaux. Le FLQ a su être capable d’utiliser les points faibles des médias pour avoir ce qu’il voulait. L’appât du gain et la notoriété ont été des éléments qui ont permis cette lutte.

Couverture médiatique de l'intervention militaire et loi sur mesure de guerre

Les actions terroristes du FLQ ont forcé le gouvernement fédéral à intervenir pour mettre fin à la crise. Pierre Elliott Trudeau déclare la loi sur les mesures de guerre au Québec et envoie l’armée. Modèle:Nombre de l’armée canadienne avaient été déployés à Montréal. Près de Modèle:Nobr étaient arrêtées parce qu’elles étaient considérées comme suspectes par la police. Il s’agissait surtout de comédiens, chanteurs, poètes, écrivains, journalistes et syndicalistes qui étaient pour la plupart indépendantistes. Cette loi permettait au gouvernement de suspendre en partie la liberté d’expression et les libertés civiles tout en attribuant la permission aux policiers d’arrêter les personnes suspectées de faire partie ou d’avoir des liens avec le FLQ<ref>Modèle:Article</ref>. La couverture médiatique des médias francophones et anglophones sur la situation fut presque identique sur certains points, mais pas dans tous, et ce malgré la différence idéologique, de nationalité, de langue ou de leurs idées politiques, mais il y a une différence sur quelques aspects. On peut donner comme exemple, la différence avec le côté émotif des publications dans les journaux francophones, qui amène les journalistes francophones à réagir de façon négative à l’intervention militaire et à l’application de la loi sur les mesures de guerre, tandis que les médias et journalistes anglophones tentent de comprendre les causes profondes de la crise qui frappe le Québec plutôt qu’à réagir à l’actualité et à l’instant présent<ref name="campeau">Campeau, Sébastien. 2009, L'intervention militaire en octobre 1970 et la loi sur les mesures de guerre : modalités et réactions, Montréal (Québec, Canada), mémoire de maitrise en histoire, Université du Québec à Montréal (UQAM). voir Modèle:P.</ref>. Les journaux anglophones basent plus leurs écrits sur les conséquences de la loi sur les mesures de guerre, « il y a une plus grande homogénéité dans le discours des éditorialistes anglophones. On s’insurge contre la perte des libertés civiles et on réclame de connaitre les preuves véridiques ayant justifié le gouvernement à agir ainsi, mais sans pour autant rejeter les mesures gouvernementales. »<ref>Campeau, Sébastien. 2009, L'intervention militaire en octobre 1970 et la loi sur les mesures de guerre : modalités et réactions, Montréal (Québec, Canada), mémoire de maitrise en histoire, Université du Québec à Montréal (UQAM). voir Modèle:P.</ref> Les journalistes anglophones essaient de ne pas être contre les mesures appliquées par le gouvernement Trudeau, mais veulent savoir quelles sont les réelles intentions du gouvernement pour justifier la suppression des libertés civiles<ref>ibid.</ref>.

Publication

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Lien externe

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