Napoléon II

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Napoléon François Joseph Charles Bonaparte, né le Modèle:Date- à Paris et mort le Modèle:Date- à Vienne, est le fils et l'héritier de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], empereur des Français, et de sa seconde épouse, Marie-Louise d'Autriche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Prince impérial, il est titré roi de Rome à sa naissance.

En 1814, il est évincé par le Sénat à la suite de la prise de Paris par les armées coalisées et de la première abdication de son père. En 1815, à la fin des Cent-Jours, il est proclamé successeur par son père et les parlementaires, lors de la seconde abdication de ce dernier, sous le nom de Modèle:Souverain-. L'Assemblée, comme la commission censée régner en son nom, s'abstiennent cependant de proclamer officiellement comme empereur l'héritier impérial qui, âgé de Modèle:Unité, se trouve alors en Autriche. Le Modèle:Citation de Modèle:Souverain- s'achève au bout de deux semaines lorsque Modèle:Souverain2, soutenu par les armées coalisées, entre dans Paris.

Il porte ensuite le titre de prince de Parme, et enfin celui de duc de Reichstadt qui lui est donné par son grand-père l'empereur d'Autriche.

L'ex-Modèle:Souverain- passe le reste de sa vie en Autriche : jusqu'à sa mort à l'âge de Modèle:Unité, il est reconnu par les bonapartistes comme l'héritier du trône impérial.

Son surnom de l'Aiglon lui a été attribué à titre posthume, et a été popularisé par la pièce de théâtre d'Edmond Rostand L'Aiglon, le rôle-titre étant créé le Modèle:Date- par la tragédienne Sarah Bernhardt.

Roi de Rome, prince impérial et héritier de l'Empire français (1811-1814)

Naissance

Fichier:Pierre-Paul Prud'hon - Portrait of the King of Rome - WGA18460.jpg
Pierre-Paul Prud'hon, Le Roi de Rome (1811), Paris, musée du Louvre.

Le Modèle:Date-, les vœux de Napoléon sont comblés : Marie-Louise d'Autriche lui donne l'héritier qu'il a tant désiré, car c’est pour l'avoir qu’il a divorcé de Joséphine de Beauharnais. Après l'accouchement difficile de Marie-Louise d'Autriche, sa naissance au palais des Tuileries est annoncée par 101 coups de canon dans Paris, comme convenu dans le cas de la naissance d'un garçon (et 21 s'il s'était agi d'une fille)<ref>Naissance de l'« Aiglon », Herodote.net.</ref>.

Son acte de naissance figurant dans un registre spécial indique : Modèle:Citation Napoléon était le prénom de son père, François celui de son grand-père maternel et Charles celui de son grand-père paternel ; quant à Joseph, il peut évoquer Joseph Bonaparte qui fut le parrain de l'enfant avec le grand-duc de Wurtzbourg<ref>Ce dernier remplaçant son frère Modèle:Souverain3.</ref>. Les prénoms de François, Joseph et Charles sont communs au répertoire anthroponymique des deux familles Bonaparte et Habsbourg-Lorraine.

Le fils de l'empereur Modèle:Souverain- est aussi, par sa mère, doublement l'arrière-petit-cousin premier de la reine Marie-Antoinette et du roi Modèle:Souverain2. Marie-Louise avait en effet pour grand-mère maternelle Marie-Caroline d'Autriche, sœur de Marie-Antoinette, reine consort de Naples et épouse de Ferdinand de Bourbon, petit-fils du roi d'Espagne Modèle:Souverain2, lui-même petit-fils du roi Modèle:Souverain2<ref>Isabelle d'Orléans-Bragance, Marie-Amélie, grand-mère de l'Europe, éditions Perrin.</ref>, et pour grand-père paternel l'empereur Modèle:Souverain2, frère de la reine Marie-Antoinette. Modèle:Saut

Maison

La maison du roi de Rome avait été organisée avant sa naissance. Le choix de la gouvernante se porta, le Modèle:Date-, sur Louise Charlotte Le Tellier de Louvois-Courtanvaux de Montmirail, qui avait épousé en 1780 le baron puis comte de Montesquiou-Fezensac. Dans le but de préparer le décret et le brevet de nomination de la comtesse de Montesquiou comme gouvernante des enfants de France, on reprit les lettres patentes du Modèle:Date- nommant Anne Julie Adélaïde de Melun, princesse de Soubise, gouvernante des enfants et petits-enfants de France. La comtesse de Montesquiou gouvernera la maison constituée de sous-gouvernantes, berceuses, nourrices, garçons et filles de garde-robes, écuyers, huissiers, maîtres d'hôtels<ref>La pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>…

Titre

Fichier:Gerard - Napoléon II Roi de Rome.jpg
François Gérard, Portrait de Napoleon II, enfant (1811), Versailles, musée de l'Histoire de France.

La Constitution du Modèle:Date républicaine octroie le titre de « prince impérial » au fils aîné de l'empereur et celui de « prince français » aux autres princes dynastes.

Le jeune prince reçoit, dès sa naissance, le titre de roi de Rome, en vertu de l'Modèle:Nobr du sénatus-consulte du Modèle:Date-, dont le titre premier était intitulé Modèle:Citation. Ce titre rappelait le titre de l'héritier du défunt Saint-Empire romain germanique mais aussi au pape Modèle:Souverain2 que Rome n'était plus que le chef-lieu de l'un des Modèle:Nobr. L'Modèle:Nobr du sénatus-consulte prévoyait que les empereurs des Français, après avoir été couronnés à Notre-Dame de Paris, le seraient également dans Saint-Pierre de Rome, Modèle:Citation. Ce qui peut laisser entendre que l'Empereur prévoyait peut-être pour lui-même une telle cérémonie par analogie avec le couronnement de Charlemagne en 800, cérémonie à laquelle il aurait pu associer son fils<ref>Par exemple Pépin le Bref se fit sacrer par le pape en même temps que ses fils en 754 à Saint-Denis.</ref>. L'Empereur avait envisagé de faire couronner son fils roi de Rome par le pape, mais la dégradation de ses relations avec ce dernier et la chute de l'Empire français empêchèrent la réalisation de ce projet.

Modèle:Souverain- décida de donner la plus grande solennité au baptême de son fils, dont le cérémonial fut repris de celui ayant servi pour le baptême de Louis Joseph, premier dauphin de France de Modèle:Souverain-. Le baptême a lieu le Modèle:Date- en la cathédrale Notre-Dame de Paris<ref>Max Gallo, l’Empereur des rois, éd. Pocket, 2006, Modèle:P..</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. L'enfant a pour marraines sa grand-mère paternelle « Madame mère », et sa tante paternelle Hortense de Beauharnais, ex-reine de Hollande, et pour parrains, son grand-père maternel [[François Ier (empereur d'Autriche)|François Modèle:1er]], empereur d'Autriche, représenté par son frère [[Ferdinand III de Toscane|Ferdinand Modèle:1er]], grand-duc de Wurtzbourg, et son oncle paternel Joseph Bonaparte, roi d'Espagne<ref name=":0" />. Il n'est pas étonnant qu'ait pu paraître en 1811 un ouvrage intitulé : Recherches sur le couronnement des fils aînés des rois, héritiers du trône français et la prestation de fidélité du vivant de leur père<ref>La pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>.

Le titre de roi de Rome impliquait en outre que l'on s'adressât à l'enfant en l'appelant Sire ou Votre Majesté.

En outre, Napoléon captait ainsi l'héritage du Saint-Empire romain germanique : en effet, les électeurs avaient la possibilité de désigner un successeur du vivant de l'empereur, et cet héritier recevait le titre de roi des Romains.

Napoléon a décidé de donner à Rome le statut officiel de seconde ville de l'Empire français, et elle apparaît comme telle sur la médaille des bonnes villes de l'Empire<ref>La pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>.

Le titre de roi de Rome permit aux artistes d'associer dans leurs œuvres le fils de Modèle:Souverain- à la Ville éternelle et à tout ce que le nom de cette dernière avait comme charge symbolique, historique et poétique. Ainsi, le peintre Innocent Louis Goubaud représente le jeune prince, couché dans son berceau, jetant un regard sur Rome ; c'est au Capitole que l'artiste Joseph Odevaere situe l'enfant ; Joseph Antoine Romagnesi réalisa une sculpture de Minerve protégeant l'enfance de S.M. le roi de Rome où la déesse protectrice de Rome couvre l'enfant qui s'appuie sur la Louve de son bouclier. Une médaille gravée par Thomas Mercandetti représente l'enfant assis sur les genoux de la déesse Rome, tenant dans sa main droite la main de justice, avec à ses pieds la louve et les jumeaux Romulus et Rémus<ref>La pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>. Une des réalisations les plus spectaculaires mettant en scène la naissance du roi de Rome et ayant pour référence la Ville éternelle est la commande passée en Modèle:Date- par le Sénat pour l'ameublement de la grande salle du premier étage du palais du Luxembourg : furent commandés les sièges, les couvertures à velours peint représentant des vues de la ville et huit grands panneaux de tentures ; sept des panneaux représentent les sites les plus prestigieux de la ville<ref>La pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>.

Demeures

  • Aux Tuileries, le roi de Rome habitait au rez-de-chaussée, de la façade Est de l'aile Sud du palais, une suite d'enfilade de cinq pièces.
  • À Compiègne, il vécut dans l'ancienne aile de la Reine.
  • À l’Élysée, il vécut dans les combles de l'hôtel d'Évreux.
  • À Saint-Cloud, le roi de Rome habitait au rez-de-chaussez de l'aile gauche sur jardin, entre la cour d'honneur et le vestibule du fer à cheval.
  • Modèle:Souverain- souhaitait bâtir pour son fils un immense palais sur la colline de Chaillot : le palais du roi de Rome, appelé à devenir le foyer d'une cité impériale administrative et militaire. C'est en Modèle:Date- que Modèle:Souverain- décida la construction de cet édifice et qu'il décida de baptiser palais du roi de Rome dès avant la naissance de son fils.
  • À Rambouillet, Modèle:Souverain- souhaitant disposer pour son fils d'un petit palais proche de sa résidence le château de Rambouillet , fit transformer l'ancien Hôtel du gouverneur de Rambouillet, construit entre 1784 et 1785 sur ordre de Modèle:Souverain2 par l'architecte Jacques-Jean Thévenin et le peintre Hubert Robert . L'architecte Auguste Famin , grand prix de Rome, se chargea des travaux. Ce petit palais, dont le roi de Rome pouvait disposer dans l'attente de la construction de l'immense et grandiose palais de la colline de Chaillot, reçut, à la suite des préparatifs de la campagne de Russie et des ressources de l'État diminuant, le titre de palais du roi de Rome le Modèle:Date- comme l'atteste le livre des attachements servant de contrôle aux travaux faits sous les ordres de Famin. Le projet de Chaillot n'ayant jamais vu le jour, victime des prémisses, puis de la chute de l'Empire, il est le seul édifice survivant de ce qui fut le rêve de l'Empereur pour son fils glorifié<ref>Frédéric Masson, Napoléon et son fils, 1904, Paris, éd. Goupil et Cie, Modèle:P..</ref>,<ref>Roger Wahl, Un projet de Modèle:Souverain- : le palais du roi de Rome, Neuilly-sur-Seine, 1955, Modèle:P..</ref>,<ref>Le « palais du roi de Rome » de Rambouillet est en fait un grand hôtel particulier datant du règne de Modèle:Souverain-, réaménagé sur ordre de Napoléon pour son fils sous le Premier Empire. Le projet de Chaillot correspond davantage à un palais que celui de Rambouillet ; son lien avec le roi de Rome est aussi plus fort car lié à l'essence même du projet, alors que le lien entre Rambouillet et le fils de Napoléon correspond à une période très courte de l'histoire.</ref>.
  • À Meudon, Napoléon attribue à son fils le Château-Neuf, construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le Grand Dauphin. L'empereur songe à en faire « l'école des Rois », où seraient éduqués tous les princes de sa maison destinés à régner sur l'Europe. D'importantes commandes de mobilier sont faites à cette époque. L'héritier de la couronne impériale fera ses premiers pas là où le premier fils de Modèle:Souverain2 avait effectué sa dernière promenade.

Éducation

Fichier:Napoleon II of France Palace of Schönbrunn.jpg
Carl von Sales, L'Aiglon (1797-1870) représenté en petit jardinier. Château de Schönbrunn, salon Napoléon.

Soucieuse de former dès son plus jeune âge le roi de Rome à la lecture, Modèle:Mme, surnommée « maman Quiou » par l'enfant, souhaita débuter au plus tôt l'apprentissage de la lecture ; elle fit appel à la méthode mise au point par [[Félicité de Genlis|Modèle:Mme]] pour l'éducation des enfants du duc de Chartres. Proche de la méthode syllabique, elle la complétait en associant une image à un son<ref>La pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>.

Par ailleurs, on chercha à développer chez le jeune prince le goût de la lecture et on lui constitua donc une bibliothèque. Quelques mois après sa naissance, le roi de Rome était abonné à plusieurs journaux comme Le Moniteur, Le Journal de l'Empire, La Gazette de France. De nombreux ouvrages sont commandés pour lui donner une solide éducation religieuse, morale, historique et militaire. On peut citer notamment les Anecdotes chrétiennes, les Anecdotes militaires, les Figures de la Bible, les Fastes de la Nation française et des puissances alliées, les vues des Ports de mer de France, le Dictionnaire historique des Grands Hommes.

Du fait de l'importance de l'armée sous le Premier Empire et afin de faire naître chez le roi de Rome le goût des choses militaires, Modèle:Mme de Montesquiou lui offrit pour son premier anniversaire Modèle:Citation et on le forma à l'uniformologie très jeune<ref>La pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Mme tenait néanmoins à diversifier l'éducation de l'héritier de l'Empire français : elle lui fit donc livrer, dès Modèle:Date-, Modèle:Citation.

L'enfant tardif d'un « météore »

Rétrospectivement, on peut estimer que Napoléon et son fils ont vécu très peu de temps ensemble : la dernière fois qu'il le vit fut le Modèle:Date-<ref>Modèle:Cf. J. Tulard et L. Garros, 1992, Napoléon au jour le jour, Paris, Bibliothèque napoléonienne, Taillandier, Modèle:P..</ref>, et il l'embrassa Modèle:Incise avant d'engager la campagne de France. Ce furent donc de brefs rapports entre un père accaparé par la guerre et un très jeune enfant. Au cours de ces deux années, dix mois et quatre jours (de la naissance de l'enfant jusqu'à la séparation définitive), il y eut cinq moments où la vie commune fut possible :

Cumulées, ces cinq périodes représentaient seulement un an, cinq mois et 22 jours, soit la moitié du laps de temps séparant les mois de Modèle:Date- et Modèle:Date-. L'enfant n'ayant commencé à parler qu'aux heures de la campagne de Russie<ref>Modèle:Cf. Lettre de Napoléon à Marie-Louise, écrite de Vitebsk, Modèle:Date-, in : Napoléon Bonaparte, Correspondance générale, publiée par la Fondation Napoléon, Modèle:Vol.Modèle:XII : « 1812 - La campagne de Russie », Thierry Lentz (dir), Éditions Fayard, 2012, Modèle:P..</ref>, Napoléon n'a donc pu que jouer avec son fils.

Cette courte relation a été relatée par des témoins ou artistes sous une forme qui tranchait avec les principes en vigueur jusqu'alors : c'est généralement le portrait d'un père plutôt aimant et attentionné envers un garçonnet revêtu d'un enjeu dynastique et politique important. À la fin du {{#switch: et au début du

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et au début du|-| – | et au début du }}Modèle:S mini- siècle

}}, l'Empereur bénéficia d'un retour en grâce dans la pensée académique officielle<ref>Voir in Nathalie Petiteau, 1999, Napoléon, de la mythologie à l'histoire, Éditions du Seuil, Modèle:Chap.Modèle:III « 1848-1912 : répétition d'un cycle mythologique » ; également F. Masson, 1904, Napoléon et son fils (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54215721) et les ouvrages illustrés par Job.</ref> et le souvenir de cette période française du roi de Rome fit l'objet, en France, d'ouvrages historiques ou destinés aux enfants.

Prince disputé par la France et l'Autriche (1814-1815)

Prince de Parme (1814)

Après la campagne de France et la prise de Paris, Marie-Louise et son fils résidèrent à Rambouillet puis à Blois et Napoléon à Fontainebleau<ref name="Tulard">Jean Tulard, « L’Aiglon », émission La Marche de l'Histoire sur France Inter, 25 mars 2013.</ref>.

Le Modèle:Date-, Napoléon rédigea un acte d'abdication conditionnelle, réservant les droits de son fils. Le Modèle:Date-, Napoléon dut finalement renoncer à la couronne pour lui et sa descendance, le Sénat refusant de conserver le régime impérial au profit d'une restauration des Bourbons. Le jeune Napoléon ne devint donc pas empereur en Modèle:Date-, entre l'abdication conditionnelle du Modèle:Date- et l'abdication sans condition du Modèle:Date-. Napoléon fit ses adieux à ses troupes le Modèle:Date- à Fontainebleau et partit pour l'île d'Elbe, refusant que sa femme et son fils le rejoignissent<ref name="Tulard"/>. Un convoi emmenant Marie-Louise et son fils à Vienne partit le Modèle:Date-.

Par le traité de Fontainebleau du Modèle:Date- (article 5), le jeune Napoléon fut nommé prince de Parme, étant le fils et l'héritier de la nouvelle duchesse souveraine de Parme et de Plaisance. Cependant, le traité du Modèle:Date- retira définitivement au fils de Marie-Louise à la fois son titre de prince et ses droits sur Parme qui avaient déjà été remis en cause par l'Modèle:Nobr de l'acte du congrès de Vienne du Modèle:Date- et désormais dévolus aux Bourbon-Parme, qui devaient succéder à la duchesse.

Marie-Louise finit par laisser son fils à Vienne pour s'en aller régner à Parme à titre viager. Certains soutinrent que son fils était un bâtard au motif que le mariage de Joséphine avec Napoléon n'avait pas été reconnu nul par le pape en personne.

Empereur des Français

Fichier:Rouget - Le Roi de Rome dans le jardin des Tuileries (1811-1832).jpg
Georges Rouget, Le Roi de Rome dans le jardin des Tuileries, Ajaccio, musée Fesch.

Sous les Cent-Jours, l'acte additionnel aux constitutions de l'Empire du Modèle:Date- rendit au fils de Modèle:Souverain- restauré le titre de prince impérial. À la fin des Cent-Jours, l'abdication faite au palais de l'Élysée le Modèle:Date- indiquait : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette proclamation est approuvée par le Parlement, Chambre des représentants et Chambre des pairs.

Une commission de gouvernement, présidée par Fouché, se mit en place pour établir Modèle:Incise la régence du nouvel empereur, âgé de quatre ans et qui se trouvait alors à Vienne, mais les actes qu'elle promulgua ne faisaient pas référence à Modèle:Souverain- et furent rédigés Modèle:Citation dès le Modèle:Date-. Fouché, censé diriger le pays au nom de Modèle:Souverain-, ne se soucia guère de cet enfant absent de France et prit des contacts avec les royalistes en vue de préparer l'avenir. L'avancée des troupes britanniques et prussiennes jusqu'à Paris, après leur victoire à Waterloo, amena la commission à se séparer le Modèle:Date-, sans avoir réussi à se mettre d'accord sur une proclamation officielle de Modèle:Souverain-. Modèle:Souverain2 rentra à Paris le lendemain pour y régner à nouveau.

Modèle:Souverain- aura été Modèle:Citation durant deux semaines, alors qu'il ne se trouvait pas en France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce fut en raison du règne, aussi bref que théorique, de Modèle:Souverain- que Louis-Napoléon Bonaparte se proclama empereur des Français sous le nom de Modèle:Napoléon III.

Prince français en exil à la cour d'Autriche (1815-1832)

Duc de Reichstadt

Fichier:Napoleon 2.jpg
Thomas Lawrence, Napoléon-François-Charles-Joseph Bonaparte (1818-1819), Cambridge, Fogg Art Museum.

Modèle:Souverain3 traita dans les faits celui qui avait été brièvement proclamé empereur des Français sous le nom de Modèle:Souverain- comme un membre de sa famille et il le fit élever parmi les archiducs d'Autriche. Dans la mesure où il fut décidé que le titre de duc de Parme devait revenir aux Bourbons à la mort de l'impératrice Marie-Louise, il fallut décider du statut du fils de Modèle:Souverain-. De fait, si ce dernier exprima dans son testament le souhait que son fils se souvînt toujours qu'il était né prince français, l'empereur d'Autriche et les membres de sa cour et de son gouvernement firent tout pour éteindre cette identité.

Modèle:Souverain3 souhaita donc lui conférer un titre, des armes, des revenus qui lui permettent de tenir son rang à la cour et d'exister sous un nom ne reflétant pas sa filiation. À cette fin, le Modèle:Date-, il délivra plusieurs lettres patentes. La première érige en duché le domaine de Reichstadt, la deuxième lui attribue le titre de duc de Reichstadt avec le prédicat d'altesse sérénissime, la troisième lui assure ces terres par acte de donation. Il érigea la ville de Reichstadt en duché héréditaire et fixa par quatre lettres patentes impériales du Modèle:Date- le titre, les armes, le rang et les revenus de son petit-fils<ref>La pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>. L'empereur Modèle:Souverain3 précisait également que le duc de Reichstadt devait prendre rang, tant à sa Cour que dans l'étendue de l'empire d'Autriche, immédiatement après les princes de sa famille et les archiducs d'Autriche. À la cour, il était appelé « Franz », comme son grand-père<ref name="PourpreEtExil p.115">La Pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, l'empereur Modèle:Souverain3 prit par disposition particulière dans la perspective d'un mariage du duc, la décision d'ériger en majorat ces terres en faveur d'une descendance masculine<ref>La pourpre et l'exil, L'aiglon et le Prince impérial, éditions de la Réunion des musées nationaux, 2004, Modèle:P..</ref>.

Reichstadt était une petite ville de Bohême et s'appelle aujourd'hui Zákupy et fait partie de la République tchèque. Son nom allemand signifie « ville impériale », ce qui peut être compris comme « ville libre » car dépendant directement de l'empereur. Le duché de Reichstadt n'était pas un duché souverain. Son titulaire ne s'y rendit jamais.

Les armes du duc de Reichstadt sont Modèle:Citation. La lettre patente détaille l'ensemble des armoiries du prince : Modèle:Citation<ref name="PourpreEtExil p.115"/>.

Entourage du duc de Reichstadt

Il fut également chéri par toute sa famille Habsbourg-Lorraine, archiducs et archiduchesses d'Autriche, qui avaient beaucoup de mal à comprendre l'attitude de leur sœur et tante Marie-Louise, retenue trop souvent dans son duché de Parme en plus de ses obligations souveraines par d'autres enfants, nés de son mariage hâtif avec le comte de Neipperg, d'où est issue la branche des princes de Montenuovo.

L'empereur François avait donné l'ordre qu'il ne lui fût pas parlé de son père (appelé Modèle:Citation à la cour autrichienne), mais si le sujet devait être abordé, il ne devait en aucun cas en être dit du mal, l'Empereur et Modèle:Référence nécessaire.

Napoléon II, renommé duc de Reichstadt obtint néanmoins l'autorisation de pouvoir consulter la grande bibliothèque impériale de Vienne, Modèle:Référence nécessaire en lisant les Lettres de Madame de Sévigné, redécouvrit son père en parcourant les ouvrages sur l'épopée napoléonienne et surtout Le Mémorial de Sainte-Hélène dans lequel [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] s'adressait à son fils, lorsqu'il aurait seize ans.

La légende du duc de Reichstadt, coupé de son père, de son pays et d'un enfant «germanisé» par Metternich est forgée par le poète Barthélemy, mortifié de ne pas avoir été reçu à la Cour de Vienne, pour présenter l'épopée de Bonaparte Napoléon en Égypte<ref name="Tulard" />.

Le duc de Reichstadt fut proche de sa tante par alliance, l'archiduchesse Sophie, née Sophie de Bavière et épouse de l'archiduc François-Charles. Sophie, qui n'avait que six ans de plus que l'Aiglon, était déjà mère de l'archiduc François-Joseph (futur empereur d'Autriche-Hongrie).

Fichier:Stieler Archduchess 1832.jpg
Joseph Karl Stieler, L'Archiduchesse Sophie (1832), Munich, château de Nymphenburg.

L'archiduchesse Sophie, comme son père, le roi Modèle:Souverain2, qui devait son trône à Modèle:Souverain-, était une fervente bonapartiste. Sa sœur aînée, la princesse Augusta de Bavière, avait épousé, sur ordre de Napoléon, le prince Eugène de Beauharnais, mariage qui se révéla des plus heureux. L'archiduchesse Sophie, ainsi que ses frères et sœurs, avaient une réelle affection pour leur beau-frère. Ce lien dut certainement jouer dans les rapports affectifs de l'archiduchesse Sophie et du duc de Reichstadt<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Bien qu'enceinte de plusieurs mois, l'archiduchesse Sophie assista le duc de Reichstadt dans les derniers mois de sa vie.

Instruction du duc de Reichstadt

Le duc de Reichstadt eut plusieurs professeurs chargés de son instruction : Collin pour le latin et le grec, Foresti pour les mathématiques et les éléments de stratégie, Baumgartner pour la physique, la chimie et les sciences naturelles, Pina et Foresti pour l’italien. Deux Français, Podewin et Barthélemy, lui enseignèrent des rudiments de français. Pour la danse, il eut le maître de ballet Philippe Taglioni<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fichier:Franz Karl Joseph Herzog von Reichstadt.jpg
Johann Peter Krafft, Portrait du duc de Reichstadt en uniforme blanc de sergent-major (1823).

Début de carrière militaire du duc de Reichstadt

Durant l’été 1822, l’empereur François nomma son petit-fils caporal : l’enfant en tira une très grande fierté et, lors du repas familial qui suivit, il apparut en uniforme, prenant place tout au bout de la table, pour laisser la place aux généraux présents.

Fin 1826, il prit la décision de devenir officier, et il reçut une formation à cet effet. Cette décision est peut-être liée au fait qu’il ait eu libre accès à la bibliothèque impériale, où au sortir de l'adolescence il dévora le Mémorial et autres ouvrages récemment parus au sujet de son père. Le Modèle:Date-, son grand-père le nomma capitaine dans son régiment de chasseurs tyroliens. Pour le récompenser, Marie-Louise lui donna le sabre des Pyramides. À la fin du mois de Modèle:Date-, Franz prit part, régulièrement, aux manœuvres de son bataillon, à Mauer. Il fut nommé chef de bataillon au régiment Lamezan-Salins (Modèle:N°), au début du mois de Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, il prend son service au régiment d’infanterie hongroise Modèle:N° (colonel Gyulai, puis colonel Wasa).

Enjeux politiques du duc de Reichstadt

En Modèle:Date-, on cria « Vive Modèle:Souverain- » dans les rues de Paris.

Au Royaume-Uni des Pays-Bas, les Belges, début Modèle:Date-, érigeaient leur pays en royaume souverain. On évoqua la candidature du duc de Reichstadt. Mais l’idée allait à l’encontre de la recommandation que Napoléon lui avait faite, de ne jamais oublier qu’il était né prince français.

Fin Modèle:Date-, le même vent de contestation atteignit la Pologne. Un ancien de la Grande Armée, le général Chlopicki de Necznia, prit le pouvoir, et on cria « Vive Napoléon, roi de Pologne » à Varsovie. L’idée d’aller se mettre au service de ce peuple qui avait fait preuve d’attachement à son père put plaire au fils. Cette idée ne fit malgré tout pas son chemin, malgré une campagne menée jusque dans le salon de Metternich.

Une remarque de Friedrich von Gentz révèle l’état d’esprit qui régnait à cette époque au sujet du duc de Reichstadt : Modèle:Citation

Mort

Fichier:Herzog von Reichstadt auf dem Totenbett.jpg
Franz Xaver Stöber d'après Johann Ender, Le Duc de Reichstadt (1832), gravure. Il est représenté sur son lit de mort dans le palais impérial de Schönbrunn dans la même chambre qu'avait occupée son père triomphant après Wagram et Austerlitz.

Dès le début de l'année 1832, alors qu'il reprenait son service militaire, son état se dégrada (nombreuses congestions pulmonaires, pneumonie le clouant au lit), les médecins Modèle:Incise le soignant à tort pour son foie (par incompétence ou malveillance<ref>Une rumeur veut que Metternich commanditât un empoisonnement à l'arsenic contre Modèle:Souverain- et son grand-père l'empereur Modèle:Souverain3 ne dit-il pas de lui après sa mort : Modèle:Citation (source : Jean de Marceley, Le Meurtre de Schoenbrunn : l'empoisonnement du duc de Reichstadt, éd. Corrêa, 1953).</ref> ?) alors qu'il était atteint de la tuberculose. Modèle:Référence nécessaire.

Le Modèle:Date-, les médecins le considérèrent comme perdu, ce qui valut à Modèle:Souverain- de constater amèrement : Modèle:Citation. Sa mère, prévenue, ne le rejoignit à Vienne que le dimanche Modèle:Date-. Il s'éteignit le Modèle:Date- de la tuberculose.

Modèle:Souverain- mourut sans alliance ni postérité. Après l’autopsie, le cœur fut placé dans un vase canope, pour être gardé dans la crypte des Augustins (les cœurs de tous les Habsbourg y sont rangés depuis 1864<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), les viscères étant enfermés dans une urne en argent, scellée dans une boîte métallique, destinée à la crypte de la cathédrale Saint-Étienne. Puis le duc de Reichstadt, revêtu de son uniforme blanc de colonel du régiment d’infanterie Nassau, fut présenté au public, dans un cercueil habillé de velours rouge, sur une table recouverte d’un drap noir, dans le salon des Laques.

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Pierre-Charles Simart, Statue de Modèle:Souverain- dominant le tombeau de Modèle:Souverain-, Paris, nécropole des Invalides.

Le corps fut plus tard transporté de nuit, sur une civière tirée par deux barbeaux, et entourée d’officiers à cheval du régiment de Wasa, à la chapelle de la Hofburg, où il fut veillé. Devant le catafalque étaient présentées ses armes, ainsi que l’urne contenant son cœur et celle contenant ses entrailles. Des officiers de la Garde formaient le piquet d’honneur. Une foule nombreuse, malgré l’heure tardive, vint défiler devant la dépouille.

Le Modèle:Date-, selon le cérémonial ancestral prévu pour un archiduc, Modèle:Souverain-, après avoir été transporté de la Hofburg, sur le catafalque rouge et or des archiducs, par la Michaelerplatz et l’Augustinerstrasse, jusqu’au Neuermarkt, est descendu dans la crypte des Capucins, la Modèle:Lang.

Sur le cercueil, une plaque de cuivre ornée d'une croix tréflée portait une inscription en latin, datée du Modèle:Date- :

Modèle:Traduction <ref>Modèle:Lien web. La traduction de la citation est une traduction d'amateur, proposée pour la présente encyclopédie. La mention de la « belle source » fait allusion au palais de Schönbrunn, qui a cette signification étymologiquement.</ref>.

Ce fut le seul document à mentionner, en Autriche, que le corps enfermé dans ce cercueil était le fils de Napoléon, empereur des Français et, par sa naissance, roi de Rome.

Soucieux d'améliorer son image aux yeux des Français, Hitler décida en 1940 sur le conseil d'Otto Abetz du rapatriement des « cendres »<ref>On utilise ce terme qui appartient au style noble antiquisant, en dépit du fait que son corps ne fut jamais incinéré.</ref> de l'Aiglon en France. Une cérémonie funèbre et nocturne eut lieu aux Invalides, dans la nuit du 14 au Modèle:Date-, devant une assistance triée sur le volet.

Fichier:Napoleon II Tomb.jpg
Détail de la tombe de Modèle:Souverain-, Paris, nécropole des Invalides.

Cette cérémonie franco-allemande, conçue pour coïncider avec le Modèle:100e du retour des cendres de l'Empereur en France, eut lieu dans une atmosphère glaciale, dans tous les sens du terme, en raison de la crise qui avait éclaté entre le Reich et Vichy, après le renvoi de Pierre Laval. La cérémonie manqua toutefois son effet de promotion de la collaboration, puisque la manœuvre d'Hitler consistant à attirer Pétain à Paris pour installer un nouveau gouvernement collaborationniste à Versailles échoua. Goguenards, les Parisiens murmuraient : Modèle:Cita.

La tombe de Modèle:Souverain- aux Invalides est située près de celle de son père, dans la cella, une partie close dans la galerie qui entoure le tombeau de Napoléon et porte l'inscription « Modèle:Souverain- - Roi de Rome »<ref>Cette inscription est contestable en ce qu'elle associe le nom de Modèle:Souverain- au titre de roi de Rome alors que c'est parce qu'il a été légalement empereur des Français et non roi de Rome qu'il est possible de l'appeler Modèle:Souverain-.</ref>. Auparavant, cette cella accueillait les objets personnels de l'Empereur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, le sarcophage<ref>Modèle:Lien web.</ref> est déplacé dans la crypte, sous une dalle de marbre. Le tombeau est dominé par une statue de Pierre Charles Simart représentant Modèle:Souverain- en Imperator romain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ascendance

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Titres et honneurs

Titulature

Ordres et décorations

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Grand aigle de la Légion d'honneur
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Ordre de la Couronne de fer de l'Italie
Fichier:Ord.S.Stef.Ungh. - GC.png
Ordre de Saint-Étienne de Hongrie
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Ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges du Duché de Parme

Armoiries

Modèle:Souverain- a porté différentes armoiries correspondant aux statuts qui furent successivement les siens.

Dans les arts

Souvenir de l'Aiglon

Le souvenir du fils de Napoléon se perpétua au travers d'œuvres et d'hommages posthumes.

Iconographie

Roi de Rome

Duc de Reichstadt

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Ouvrages anciens

Études historiques, essais et catalogues d'exposition

Littérature

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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