Château d'Harcourt (Eure)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Monument
Le château d'Harcourt est un ancien château fort, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui se dresse sur le territoire de la commune française d'Harcourt dans le département de l'Eure, en région Normandie. Modèle d’architecture médiévale, cet édifice a conservé intacte une grande partie de sa structure initiale. Il est lié à la famille d'Harcourt, une famille de la noblesse française qui tirerait ses origines de Bernard le Danois. Il possède l'un des plus anciens arboretums de France, créé par Louis Gervais Delamarre, en 1802.
Le château est classé au titre des monuments historiques.
Localisation
Le château se situe sur le territoire de la commune d'Harcourt dans le centre-ouest du département français de l'Eure, entre Brionne et Le Neubourg. Il s’élève au nord du bourg, au cœur de la région naturelle de la campagne du Neubourg, en bordure d'un petit vallon qui conduit vers une petite vallée sèche dans laquelle serpente la voie verte Évreux - Le Bec-Hellouin<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Thomire">Modèle:Article.</ref>.
L'édifice appartient à une ligne de défense du duché de Normandie construite le long de la Risle, et constituée notamment des châteaux de Montfort-sur-Risle, Brionne, Beaumont-le-Roger et Conches-en-Ouche<ref name="Patrimoine normand" />. Le château est environné par un arboretum qui forme un écrin autour de lui<ref name="DRAC">Poulain F. ; Unité Départementale de l'Architecture et du Patrimoine de l'Eure (DRAC Normandie). Harcourt > Château [en ligne]. In : Conseil Modèle:N° – 16 novembre 2015. Disponible sur : [1] (page consultée le 2 mai 2018).</ref>.
Historique
Lorsque le chef viking Rollon obtient, en 911, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, une partie des territoires qui constitueront le duché de Normandie, il distribue, dès 912, lui-même des domaines à ses principaux fidèles. Parmi ceux-ci, figure Bernard le Danois, qui se voit attribuer, pour prix de ses exploits, des terres considérables, dont notamment la seigneurie d’Harcourt<ref name="Patrimoine normand">Modèle:Article.</ref>,<ref name="DRAC" />,<ref name ="richesheures1">Modèle:Lien web.</ref>.
Bernard le Danois semble être le premier d’une lignée qui prendra, deux siècles plus tard, le nom d’Harcourt avec Errand. Toutefois, sa filiation avec les d’Harcourt n’est pas assurée. Les premiers seigneurs d'Harcourt dont l'existence est attestée sont Turketil et son fils Ansquetil vers l’an mil<ref name="Patrimoine normand" />.
Le tout premier château construit à Harcourt daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il devait être, comme les forteresses de l'époque, édifié en terre et en bois, et ceint d’une palissade et d’un fossé<ref name="Patrimoine normand" />,<ref name="richesheures1" />,<ref name=PA00099443/>. Il serait l’œuvre d'Errand d'Harcourt compagnon du ConquérantModèle:Sfn.
Le second château, construit en pierre<ref name=PA00099443/>, est l’œuvre de Modèle:Souverain3, compagnon de croisade de Richard Cœur de Lion. Il date de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une charte de l’abbaye du Bec-Hellouin le mentionne en 1173-1174 et une autre, de Notre-Dame-de-Barbery, date sa construction après 1175. Il s'agit d'un important donjon carré, élevé sur une motte isolée par un large fossé, avec basse-cour et qui s'accompagne d'une chapelle<ref name="Patrimoine normand" />,<ref name="DRAC" />,<ref name="richesheures1" />,<ref name=PA00099443/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce donjon est complété par un château de forme polygonale, à cinq tours rondes. La basse-cour, également de forme polygonale, est entourée d’une enceinte flanquée de douze tours à archères<ref name="Patrimoine normand" />,<ref name=PA00099443/>. Ces modifications, très philippiennes dans le style, sont probablement l’œuvre de Modèle:Souverain3<ref name="richesheures1" />. En 1272, Modèle:Souverain3 y reçoit le roi Philippe le Hardi<ref name="Seydoux_1998">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1338, le roi de France Modèle:Souverain3 érige la seigneurie d'Harcourt, alors propriété de Modèle:Souverain2, en comté<ref name="Patrimoine normand" />. Jean le Bon fera exécuter Modèle:Souverain3 le Modèle:Date- à Rouen après son arrestation par le roi lors du banquet de Rouen. Modèle:Jean V était mêlé aux complots du roi de Navarre, Modèle:Souverain2, et était présent lors de l'assassinat du connétable Charles de La Cerda. La veuve de Jean, avec ses huit enfants sont chassés de chez eux et tous leurs biens saisisModèle:Sfn. Son oncle, Geoffroy d'Harcourt, se révolte et s’allie à nouveau avec Modèle:Souverain2 à qui il lègue son domaine de Saint-Sauveur-le-Vicomte à sa mort en Modèle:Date-.
Modèle:Jean VI rentré en grâce s'était vu restituer, vers 1358, par le dauphin, le futur Modèle:Souverain2 le comté d'Harcourt ainsi que les terres saisies par son père Jean le Bon. À partir de 1364, et après avoir passé quatre ans en captivité à Londres où il avait servi d'otage contre la libération de Jean le Bon fait prisonnier à la bataille de Poitiers, Modèle:Jean VI d'Harcourt, avec une grosse subvention royale, renforce la défense du château avec notamment la construction d'un châtelet d'entrée<ref name="DRAC" />, conformément à l'ordonnance rendue par la roi Modèle:Charles V, dont il était devenu le beau-frère<ref name="Seydoux_1998"/>.
Modèle:Souverain3, contemporain du roi Modèle:Souverain2, mène au château une vie fastueuse. Il a à son service douze chevaliers, s'attache un maître de chapelle, une chorale, des musiciens, amasse une immense fortune, collectionnant l'or et l'argent, et fait de somptueux présents aux monastèresModèle:Sfn. Mais le Modèle:Date-, il est fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, et son château est pris par les Anglais en Modèle:Date- lors de l'invasion de la Normandie par Modèle:Henri V d'Angleterre. Ses biens sont alors donnés au duc de Clarence, Thomas de Lancastre, frère d'Modèle:Henri V, puis à Thomas de Beaufort, oncle d'Modèle:Henri VModèle:Sfn. En 1416, Marie d'Harcourt, fille aînée de Modèle:Jean VII, épouse Antoine de VaudémontModèle:Sfn, et revendiqua le comté d'Harcourt à la place de sa sœur cadette, Jeanne d'Harcourt épouse de Modèle:François III de Rieux.
Fin Modèle:Date-, le siège est mis devant Harcourt, défendu par Modèle:Nobr anglais. Modèle:Bloc citation
Il faut attendre le Modèle:Date- pour que ces derniers en soient expulsés par les comtes de Dunois<ref name="Patrimoine normand" />,<ref name="DRAC" />, Modèle:Refnec grâce à l'emploi de l'artillerie<ref name="richesheures1" />.
Au sortir de la guerre, le domaine revient à la famille de Rieux puis à partir de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la puissante maison de Lorraine-Guise.
Entre 1589 et 1591, au cours des guerres de Religion, les troupes de la Ligue, avec le comte d'Harcourt, Charles de Lorraine, cousin d'Henri de Guise, retranchées dans le château d'Harcourt, subissent les assauts des troupes royales d’Modèle:Souverain2 commandées par le duc de Montpensier, Henri de MontpensierModèle:Sfn, puis de celles d'Modèle:Souverain2. Chaque camp prend par deux fois le château, alors fortement endommagé par l'artillerie<ref name="richesheures1" />.
Charles d'Harcourt rentre en grâce et épouse Catherine-Henriette de Bourbon, fille légitimée d'Modèle:Henri IV et de Gabrielle d'EstréesModèle:Sfn.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la forteresse perd tout intérêt militaire. En 1695, Marie-Françoise de Brancas, épouse du comte d'Harcourt, Alphonse de Lorraine, entreprend de la réaménager afin de la rendre plus habitable et de l'adapter au goût classique. Cette amie de Madame de Maintenon détruit trois côtés du château polygonal pour y installer un jardin d'agrément et ouvrir ainsi ses appartements à la lumière. Dans le même but, de grandes baies rectangulaires sont percées. Enfin, la disposition intérieure est revue<ref name="Patrimoine normand" />,<ref name="DRAC" />. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ses seigneurs abandonnent le châteauModèle:Sfn.
Après la Révolution, le château, qui a échappé à la ruine, est mis en vente<ref name="richesheures1" />. En 1802, Louis-Gervais Delamarre, un avoué parisien, l'acquiert pour y créer un arboretum<ref name="Patrimoine normand" />,<ref name="DRAC" /> composé d'essences rares, dont notamment deux cèdres du Liban<ref name="richesheures1" />.
À sa mort, en 1827, il lègue Harcourt à l'Académie royale d'agricultureModèle:Efn, qui laisse un ouvrage dédié au château. Cette dernière cède par acte de donation le château et l'arboretum au département de l'Eure. Depuis le Modèle:Date-, le conseil départemental de l'Eure en est le propriétaire<ref name="DRAC" />.
Description
Le château d'Harcourt se présente aujourd'hui sous la forme d'une vaste courtine extérieure, qui a conservé le tracé de la forteresse du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et d'un château avec ses tours jumelles d'entrée et son donjon découronné et abaissé au niveau des toitures.
Le château à ses origines
Au regard du site, il semble probable qu'à l'origine, le château d'Harcourt consistait, comme beaucoup d'autres châteaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en un ensemble fortifié en terre et en bois, avec une motte et une basse-cour, le tout entouré par des fossés<ref name="Patrimoine normand" />,<ref name="richesheures1" />.
Le château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comprenait : une motte ovale, baignée de douves intérieures autrefois inondées, sur laquelle se dressa le donjon roman, puis le château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; une basse-cour demi-circulaire, également entourée d'un profond et large fossé protégée par une palissade remplacée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'enceinte flanquée de huit tours ; et enfin un deuxième rempart précédé d'un fossé, qui prolongeait la courtine de la basse-cour et enveloppait le château de ce côtéModèle:Sfn,Modèle:Efn.
La motte et le logis
L'édifice, tel qu'il est connu aujourd'hui, conserve probablement le tracé primitif de cet ensemble fortifié. En effet, la motte d'origine a certainement servi de base à la construction de la tour carrée romane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui succède aux constructions de bois. Puis, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle a fait l'objet d'une extension afin d'y accueillir le logis qui est venu s'accoler à la tour<ref name="richesheures1" />.
Le logis forme un polygone irrégulier composé du donjon carré au nord-ouest, d’un logis abritant l’escalier d’honneur, du châtelet d’entrée flanqué de deux hautes tours circulaires et de la tour sud-est avec latrines. Un puits, avec cage à écureuil et voûte décorée en bâtons brisés, décor typique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s’appuie sur le logis. Cette arcade n'est sans doute pas d'origine, mais plutôt un élément appartenant à un édifice religieux roman aujourd'hui détruit, remonté au château pour y apporter une touche décorative<ref name="richesheures1" />.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le logis a perdu sa courtine orientale, le dernier étage de sa tour maîtresse, son chemin de ronde et ses mâchicoulis. En revanche, il a gagné une façade intérieure d'époque classique, de grandes baies et une cour d’honneur. Toutefois, l'apport de cette nouvelle façade a bousculé la structure de l'édifice et les deux parties, médiévale et classique, tendent à s'écarter dangereusement<ref name="richesheures1" />.
À l'extérieur, sur la terrasse qui permet d'accéder au château, un puits datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été creusé à même la roche et profond de Modèle:Nobr. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on y a ajouté un rouet à cage d'écureuil pour sa manœuvre<ref name=PA00099443/>.
À l'intérieur, le logis comprend un escalier monumental du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, formé de marches en pierre avec une rampe en ferronnerie, puis en bois<ref name=PA00099443/>.
La basse-cour et l'enceinte
La basse-cour
À l’ouest du logis, s'ouvre une basse-cour semi-circulaire entourée par un large et profond fossé sec<ref name="richesheures1" />. Cet espace constituait le lieu de vie des soldats et des domestiques, mais pouvait également servir de refuge pour la population des environs. Il s’oppose à la haute cour (aujourd’hui disparue) qui était réservée aux habitants du logis<ref name ="Construisons">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=PA00099443/>. On accédait à la basse-cour par deux portes, dont les tours jumelles forment châteletModèle:Sfn. Une au nord, la porte Piquet, ruinée, et à l'opposé une au sud, assez bien conservée.
Aujourd'hui, la basse-cour ne comprend presque plus aucun bâtiment alors qu'elle en comptait plusieurs au Moyen Âge dont les logements pour les soldats, une chapelle, des écuries, des granges, des greniersModèle:Etc Recouverte de pavés, elle faisait partie intégrante du dispositif défensif, à la façon d'une grande barbacane<ref name="richesheures1" />,<ref name ="Construisons" />. Ont a mis au jour également des galeries et des caves souterrainesModèle:Sfn.
L'enceinte
La basse-cour est protégée par une enceinte bâtie en silex avec chaînages en pierres calcaires. Cette enceinte, qui était surmontée d'un chemin de ronde et de mâchicoulis aujourd'hui disparus, comprenait douze tours car elle englobait également le logis<ref name="richesheures1" />,<ref name ="Construisons" />,<ref name=PA00099443/>. Il ne reste que cinq tours rondes dont la caractéristique est d'être évasées à leur base (ce qui permettait de faire ricocher les projectiles) et qui sont percées de meurtrières. Ces tours étaient autrefois surmontées de poivrières et se composaient de trois niveaux reliés les uns aux autres par un escalier intérieur<ref name="richesheures1" />,<ref name ="Construisons" />.
La porte Piquet
La porte nord de la basse-cour, dite porte Piquet, la plus ancienne, est en grande partie détruite. Des études archéologiques menées au début des années 2010 ont permis d'apporter des éléments sur cette partie du château<ref name="porte Piquet">Modèle:Article.</ref>.
Ainsi, cette porte, tournée vers le vallon sec, était défendue par une barbacane et de puissants fossés, le plus proche de cette dernière étant franchissable par un pont dormant. Elle était composée d’un couloir axial, de deux tours de flanquement, encadrées de courtines contre lesquelles étaient adossés des grands édifices<ref name="Thomire" />,<ref name="porte Piquet" />.
L'édifice a connu deux états successifs : le premier datant certainement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; le second datant probablement de la fin du Modèle:S mini- ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un incendie suivi d'une importante démolition expliquerait le passage du premier au second état<ref name="porte Piquet" />.
Composés d'une architecture globalement identique, ces deux états présentent certaines différences : passage d’un mortier jaune à un mortier orange, modification de l’épaisseur de certains murs, probable augmentation de la taille des tours, ajout d’un pavage de silex dans le couloir, d’une cheminée (bâtiment est), d’enduits muraux en plâtre (bâtiment ouest), et d’un emmarchement sous une archère (tour est). Le passage entre les deux tours est réduit par la mise en place d’un épais mur, puis définitivement condamné par des pierres en vrac, liées de torchis<ref name="porte Piquet" />.
Il demeure, dans le fossé de la haute-cour, les pans subsistants du glacis de la contrescarpe, les restes d’une hypothétique tour dans l’angle nord-est de la basse-cour et les ruines d’un mur ou d’un glacis appuyé contre le talus séparant le fossé de la haute-cour de celui de la basse-cour<ref name="porte Piquet" />.
Le châtelet ou la porte du sud
Le châtelet du château d'Harcourt, autrefois crénelé, et sa porte gothique donnant accès au croissant fortifié<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, est le résultat de quatre phases de construction et de modification entre le Modèle:S mini- et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Thomire" />.
- À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on construit la porte, encadrée par deux tours circulaires, percées d'archères dont certaines sont encore visibles à ce jour, et précédé d'un pont-levis qui a été remplacé par une chaussée.
- À la fin du Modèle:S mini- ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on accole à la porte un bâtiment rectangulaire, faisant ainsi de l'ensemble, un châtelet. Le bâtiment se compose de deux salles et d'un couloir de Modèle:Nobr défendu par au moins deux archères. Il était également équipé de deux herses et d'un assommoir, créant ainsi un système de sas. La salle du premier étage, qui occupe une surface de Modèle:Unité, est pourvue d’une grande cheminée et d’une charpente voûtée, et s'éclaire par une fenêtre gothique à deux lancettes et oculus. Elle servait de chambre des comptes, siège de la haute et basse justice du comté d'HarcourtModèle:Sfn.
- Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont réaménage l'intérieur. Cette phase se caractérise par la disparition des principaux éléments défensifs : abaissement du niveau de circulation d’environ Modèle:Unité au rez-de-chaussée, obturation des archères de la salle ouest, suppression des dispositifs de fermeture et de l’assommoir. Par ailleurs, les murs sont refaits et un nouvel escalier est installé.
- À la fin du Modèle:S mini-, début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on transforme l’édifice sous l'égide de Marie-Françoise de Brancas qui entreprend d'importantes modifications. Ainsi, le mur gouttereau nord avec son escalier, détruit ou effondré, est reconstruit, mais seulement jusqu’au sol de l’étage. Une toiture asymétrique à deux versants est donc mise en place. Un escalier droit en bois est construit dans la salle ouest contre le mur pignon occidental.
Protection
Le château est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862<ref name=PA00099443>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Arboretum d'Harcourt
- Liste des châteaux et manoirs de l'Eure
- Liste des seigneurs d'Harcourt
- Maison d'Harcourt
- Harcourt
- Liste des monuments historiques de l'Eure