Nicomède IV

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Modèle:Noble-, roi de Bithynie, est le petit-fils de Modèle:Noble et le successeur, vers 95/94 av. J.-C., de Modèle:Noble.

Biographie

Il revient à l'alliance romaine, abandonnée par son prédécesseur, et voit ses États envahis à deux reprises par le roi du Pont, Modèle:Noble, qui lui oppose son demi-frère réel ou supposé : Socratès Chrèstos (i.e. « l'Oint ») entre 92 et 90 av. J.-C., puis l'un de ses propres fils.

Une fois rétabli sur son trône, Modèle:Noble-, poussé par ses alliés romains, envahit le royaume du Pont qu'il pille jusqu'à la ville d'Amastris et où il s'empare d'un butin non négligeable. Bien que Modèle:Noble ait été cette fois l'agressé, les légats sénatoriaux donnent raison au roi de Bithynie<ref>Claude Vial, Les Grecs de la paix d'Apamée à la bataille d'Actium, Point Histoire n° H 216, Éditions du Seuil, Paris, 1995 Modèle:ISBN, Modèle:P.143.</ref>.

En 89 av. J.-C., Modèle:Noble-, allié à Modèle:Noble de Cappadoce, envahit la Paphlagonie qui avait été partagée avec le royaume du Pont. Il s'agissait cette fois encore manifestement d'une provocation vis-à-vis de Modèle:Noble. Ce dernier expulse une nouvelle fois de son royaume Modèle:Noble- et rejette l'ultimatum qui lui interdisait de s'attaquer aux deux souverains alliés du Sénat (hiver 89/88 av. J.-C.)<ref>Édouard Will, Histoire politique du monde hellénistique, Annales de l'Est, Nancy, 1967, Modèle:P.397-401.</ref>.

Au printemps 88 av. J.-C., Modèle:Noble- entre de nouveau en Paphlagonie mais son armée se fait écraser. Modèle:Noble- attaque à son tour la Bithynie qu'il occupe et bat les troupes romaines locales. Le légat Manius Aquilius s'enferme dans Pergame avant de se retirer à Mytilène. Le gouverneur d'Asie L. Cassius, qui devait défendre la Phrygie et la Galatie, se retire sur le haut-Méandre avant d'abandonner sa province et de se réfugier à Rhodes. Ces événements sont à l'origine de la première guerre de Mithridate<ref>Claude Vial, op. cit., Modèle:P.169.</ref>.

Modèle:Noble- s'enfuit à Rome, où il retrouve Modèle:Noble, et est rétabli une seconde fois par les Romains après la Paix de Dardanos en 85 av. J.-C.. À sa mort, en 74 av. J.-C., il cède son royaume à Rome par testament, prétexte utilisé par Modèle:Noble- pour intervenir une nouvelle fois, déclenchant ainsi la troisième guerre mithridatique.

Relation avec Jules César

Dans sa « Vie du divin Julius », Suétone évoque les relations amoureuses de Modèle:Noble- et du jeune Jules César et souligne que, pour ce dernier, « sa réputation à l'égard des mœurs ne fut jamais entachée que par son intimité avec Nicomède mais cela lui valut un déshonneur grave et durable, qui l'exposait aux insultes de tous ». Il cite ensuite les railleries à ce sujet des ennemis politiques du futur consul, dont Cicéron.

Lors des triomphes de César, les soldats défilaient dans Rome en criant : Modèle:Citation<ref>Suétone, Les Douze Césars, Jules César, édition le Livre de Poche, Paris 1973 chapitre 49. Modèle:P.42-43.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Sources

  • Édouard Will, Histoire politique du monde hellénistique, Annales de l'Est, Nancy, 1967.
  • Claude Vial, Les Grec de la paix d'Apamée à la bataille d'Actium, Point Histoire n° H 216, Éditions du Seuil, Paris, 1995 Modèle:ISBN.

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