Guilliers

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 4 septembre 2023 à 23:00 par >Roland45-Bot (Suppression bandeau ébauche (article de taille > 8 koctets))
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Guilliers {{#ifeq:1|0|[gilje]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. Commune du Centre-Bretagne, elle est située dans le pays du Porhoët.

Géographie

Localisation

Guilliers est situé dans le nord-est du département du Morbihan. Le bourg de Guilliers est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord de Ploërmel, à Modèle:Unité au nord-est de Vannes, sa préfecture de rattachement et à Modèle:Unité à l'ouest de Rennes. Par ses traditions Guilliers appartient à la Haute Bretagne. Avant la Révolution Française, la paroisse dépendait du diocèse de Saint-Malo. Modèle:Communes limitrophes

Relief

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mauron », sur la commune de Mauron, mise en service en 1969<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Guilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ploërmel, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), forêts (10,1 %), prairies (5,1 %), zones urbanisées (2,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Quilir entre 1066 et 1082<ref>Bernard TANGUY - Saint Hervé - Vie et culte - Diocèse de Quimper, page 81.Modèle:Référence incomplète.</ref>, Guilleri en 1108, Guiler en 1164<ref name="kerofis">Modèle:Kerofis.</ref>, Guillier en 1793, Guilliers en 1801<ref name=Cassini/>.

Ce toponyme, à l'instar de Guilers et Guiler-sur-Goyen, dérive du latin Modèle:Langue désignant des domaines ruraux gallo-romains de grande taille<ref>Souillet Guy. Informations. In: Annales de Bretagne. Tome 61, numéro 2, 1954. page 419.</ref>,<ref name="kerofis" />. Il a été adopté par l'ancien breton sous la forme Modèle:Langue, avant d'évoluer vers Gwiler en breton moderne, francisé en Guilliers. Le -s final de la forme française n'est pas étymologique et n'est apparu qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Concernant le breton, Porc'hoed fait référence au Porhoët et permet de distinguer la localité de ses deux homonymes précédemment cités (respectivement Modèle:Langue et Modèle:Langue) ; dans le langage courant le village s'appelle simplement Modèle:Langue<ref name="kerofis" />.

Le nom de la localité en gallo, la langue régionale locale, est Djillieu<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Modèle:Langue<ref name="kerofis" />.

Histoire

Seconde Guerre mondiale - la rafle :

Le Modèle:Date-, jour de réquisition des chevaux, un soldat allemand est abattu à coups de revolver dans la soirée dans le bourg; le corps est découvert le lendemain. La réaction de l'occupant allemand est immédiate : le Modèle:Date- à l'aube, une rafle de 500 hommes est organisée sur les communes de Guilliers, Évriguet, Mauron, Mohon, Brignac et Loyat où des coups de feu sont entendus, les Allemands fouillant les maisons. Les prisonniers sont conduits à pied, certains portant des sabots, à Guilliers et sont rassemblés dans la cour de l'école publique ; un fusil mitrailleur braqué sur eux est prêt à tirer<ref>Liste des déportés: en ligne</ref>.

Les Allemands retiennent pour la déportation 43 hommes, des jeunes de préférence, pris au hasard. Les autres sont relâchés. Ces malheureux otages sont dirigés à pied l'après-midi, à la gare de Mauron puis partent vers Compiègne le Modèle:Date-. Quelques familles prévenues leur apportent du ravitaillement et un bagage. En mars, ils sont déportés dans les camps d'extermination de Mauthausen et Dachau. 25 ne reverront plus leur pays : ils sont morts d'épuisement, de sévices subis et de faim en quelques mois. Le plus jeune avait 18 ans, le plus vieux, 61 ans. Le responsable de ce drame prit soin de se cacher et de rester discret, il aurait été suspecté par le soldat allemand. Les 19 survivants revinrent affaiblis et amaigris en 1945.

Après la guerre, le nom du meurtrier fut découvert. Il s'agissait d'un garçon de 18 ans, originaire de Merdrignac, habitant Saint-Brieuc, de passage à Guilliers. Il avait assassiné le soldat allemand Hammes pour lui voler son pistolet et pour le remettre à la Résistance, sans mesurer les conséquences. La justice ne donna pas suite aux plaintes des déportés revenus, des familles des déportés morts et de la municipalité de Guilliers<ref>Note du commissaire du gouvernement de Rennes à la cour de justice du Morbihan en date du 3 décembre 1945.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Guilliers - Mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Économie

L'économie guilliéroise repose essentiellement sur l'agriculture et l'artisanat. L'activité touristique est en essor, grâce au site naturel de l'étang de Château-trô (motte féodale construite par Guéthénoc, vicomte de Porhoët), au sympathique petit bourg, au vieux four à pain de Query, à la chapelle de la Grande Touche, etc.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

  • Chapelle de la Grande-Touche
  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, en plein centre-ville
  • Le monument des 24 Déportés, morts pour la France
  • Le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail