Claude Cheysson
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien
Claude Cheysson né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, est un haut fonctionnaire et personnalité politique français.
Il a notamment été ministre des Relations extérieures de François Mitterrand et commissaire européen.
Jeunesse et formation
Claude Cheysson est le petit-fils d'Émile Cheysson<ref>Modèle:Article</ref> et, par sa mère, Sophie Funck-Brentano, celui de Frantz Funck-Brentano<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Après des études au collège Stanislas de Paris, il entre à l'École polytechniqueModèle:Note,<ref name="X.Fiche">Fiche matricule à l'École polytechnique Modèle:Lire en ligne</ref> en 1940 et en sort en 1942. Après la guerre, il intègre la promotion spéciale Croix de Lorraine à l'École nationale d'administration, de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref name="who's who">Notice du Who's Who in France, Modèle:43e, 2012</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Après sa sortie de l'École polytechnique, il est engagé volontaire le Modèle:Date- pour une durée de Modèle:Nobr au sein de l'Armée d'armistice, dans l’[[arme blindée et cavalerie|Modèle:Nobr]]Modèle:Note. Démobilisé en même temps que l'armée en Modèle:Date-, il s'évade de la France occupée, franchissant la frontière franco-espagnole le Modèle:Date-. Après une courte période de captivité en Espagne, il atteint Casablanca le Modèle:Date- et, le Modèle:Date-, rejoint le [[12e régiment de chasseurs d'Afrique|Modèle:12e de chasseurs d'Afrique]] au sein de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e blindée]] des Forces françaises libres. Il y sert comme officier de char<ref name="who's who"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il embarque avec son régiment pour l'Angleterre en Modèle:Date- et débarque en France en Modèle:Date-. Il participe successivement à la fin de la campagne de Normandie, à la libération de Paris, aux combats des Vosges et à la campagne d'Alsace<ref name="ESS">États des services de Claude Cheysson, transmis et certifié exact par le Centre des archives du personnel militaire le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Durant cette période, il est distingué par deux citations au corps d'armée et une citation à l'armée lui donnant ensuite droit au port de la croix de guerre 1939-1945.
Carrière
- Modèle:Date- au Modèle:Date- : envoyé en mission en Palestine en qualité d'observateur<ref name="ESS" />.
- Modèle:Date- à Modèle:Date- : chef du service de liaison auprès des autorités fédérales allemandes à Bonn (RFA)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Date- à Modèle:Date- : conseiller à la présidence du gouvernement du Viêt Nam, en poste à Saïgon :
- il est volontaire pour une période d'un mois auprès de l'armée française et participe aux opérations offensives au Nord Viêt Nam entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, distingué par une citation à l'ordre de la division<ref name="ESS" />.
- Mars à Modèle:Date- : membre de la conférence de Genève sur l'Indochine.
- Modèle:Date- à Modèle:Date- : chef adjoint puis chef de cabinet de Pierre Mendès France, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères.
- Février à Modèle:Date- : conseiller technique au cabinet d'Alain Savary, secrétaire d'État chargé des Affaires marocaines et tunisiennes. Il démissionne en même temps que le secrétaire d'État à la suite de l'arrestation de Ben Bella.
- Modèle:Date- à Modèle:Date- : secrétaire général de la commission de coopération technique en Afrique, Lagos, Nairobi.
- Modèle:Date- à Modèle:Date- : directeur général de l'Organisme saharien, devenu l'Organisme de coopération industrielle en 1966, en poste à Alger.
- Modèle:Date- à Modèle:Date- : ambassadeur plénipotentiaire en Indonésie<ref>Décret du Modèle:Date- portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en Indonésie, publié dans le Journal officiel de la République française 17 juin 1966, page 4869.</ref>.
- Modèle:Date- à Modèle:Date- : président du directoire de l'Entreprise minière et chimique<ref>Décret du Modèle:Date- portant nomination du président et d'un membre du directoire de l'Entreprise minière et chimique, publié dans le Journal officiel de la République française 3 février 1970, page 1319.</ref> et président-directeur général de la Compagnie des potasses du Congo.
- Modèle:Date- au Modèle:Date- : commissaire européen chargé des relations avec les pays en voie de développement.
- 1981 à 1984 : ministre français des Relations extérieures dans Modèle:Nobr successifs :
- Modèle:Date- au Modèle:Date- : gouvernement Pierre Mauroy (1) ;
- Modèle:Date- au Modèle:Date- : gouvernement Pierre Mauroy (2) ; son chef du cabinet est Rémy Pautrat, futur directeur de la DST. Lorsque la Pologne communiste du général Jaruzelski proclame l'état d'urgence, visant à réprimer Solidarność, il fit une déclaration restée célèbre : Modèle:Citation, ce qui fut vu comme un signe de passivité quand la France s'est engagée à soutenir le syndicat<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Modèle:Date- au Modèle:Date- : gouvernement Pierre Mauroy (3) ;
- Modèle:Date- au Modèle:Date- : gouvernement Laurent Fabius.
- Modèle:Date- au Modèle:Date- : commissaire européen chargé de la politique méditerranéenne et des relations Nord-Sud.
- Modèle:Date- au Modèle:Date- : député européen (liste Majorité de progrès pour l'Europe)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 1987 à 1991 : président de l'institut Pierre-Mendès-France ;
- 1989 à 1993 : président de la fondation Arche de la fraternité (Fondation internationale des droits de l'Homme).
Il meurt le Modèle:Date- à l'âge de Modèle:Nb<ref name="Figaro">L'ancien ministre socialiste, Claude Cheysson, est décédé, Le Figaro, 16 octobre 2012.</ref>.
Bibliographie
- Claude Cheysson a collaboré au livre Irak, la faute, d'Alain Michel et Fabien Voyer, Éditions du Cerf, 1999. Ce livre dénonce l'embargo contre l'Irak.
Distinctions
- Docteur honoris causa de l'université catholique de Louvain
- Prix Joseph Bech en 1978<ref name="who's who"/>
- Prix Luderitz en 1983<ref name="who's who"/>
Décorations
- Modèle:Déco<ref>Décret du 31 décembre 1984, publié dans le Journal officiel de la République française Modèle:Date-, page 11.</ref>
- Modèle:Déco CG39-45
- Modèle:Déco CGTOE<ref name="ESS" />
- Modèle:Déco Chevalier Grand-croix (GCMC) en 1984<ref name="who's who"/>
- Grand-croix du Mérite de l'ordre souverain de Malte
Divers
Il fait renommer le « ministère des Affaires étrangères » en « ministère des Relations extérieures », déclarant : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Ce changement terminologique sera supprimé après son départ du ministère.
Selon Annie Laurent et Antoine Basbous, il donne ordre à l'ambassadeur Francis Gutmann d'informer les milices chiites d'Amal que leur caserne allait être bombardée par l'armée française en représailles contre l'attentat du Drakkar (1983), faisant en sorte qu'aucun milicien islamiste ne soit tué<ref>Annie Laurent et Antoine Basbous, Guerres secrètes au Liban, Gallimard, Modèle:P. à 301.</ref>.
Contrairement à ses prédécesseurs et successeurs, Claude Cheysson était très libre dans ses propos, ce qui provoquait des polémiques ; ainsi, alors qu'un communiqué du Quai d'Orsay avait « provoqué une polémique » selon la presse, François Mitterrand, président de la République répondit au journaliste qui l'interviewait : « vous voulez dire que le ministre a fait une déclaration... », signifiant par là que les gaffes du ministre ne l'impressionnaient plus.