Jumeauville

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Modèle:Infobox Commune de France

Jumeauville est une petite commune agricole française des Yvelines (arrondissement de Mantes-la-Jolie, région Île-de-France).

Ses habitants sont appelés les Jumeauvillois<ref name="UMY"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Fragéoloc78

Situation

La commune de Jumeauville se trouve sur le plateau du Mantois à mi-distance entre Épône et Thoiry, à Modèle:Unité à l'ouest de Maule et à Modèle:Unité environ au sud-est de Mantes-la-Jolie.

Le territoire communal s'étend essentiellement sur un plateau (altitude d'environ Modèle:Unité) voué à la grande culture. Il est traversé par une vallée relativement encaissée (altitude Modèle:Unité) orientée sud-est - nord-ouest dans laquelle le village est blotti et dont n'émerge que le clocher de l'église. Ce vallon se poursuit vers le nord-ouest vers Senneville où prend naissance le ru du même nom.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes en sont Épône au nord-est, Maule à l'est, Andelu au sud-est, Goupillières au sud, Hargeville au sud-ouest, Goussonville à l'ouest et Mézières-sur-Seine au nord.

Le territoire est essentiellement rural (94 %<ref>Donnée Iaurif 1999 (cf. liens externes)</ref>) et peu boisé (environ 10 % de la surface en bois, dans la pointe nord de la commune. L'habitat est entièrement groupé dans le bourg, à l'exception de la ferme du logis située sur le plateau agricole au sud du village.

Fichier:Jumeauville lavoir01.jpg
La fontaine et le lavoir Saint-Pierre.

Voies de communication et transports

Située à l'écart des grands axes, la commune est desservie par la route départementale 158 qui la relie à la vallée de la Mauldre vers l'est et Mantes-la-Jolie vers le nord-ouest.

Un sentier de grande randonnée, le GR 26, passe dans les bois dans le nord de la commune.

La commune est desservie par la ligne SMTS de la société de transport Transdev Houdan.

Urbanisme

Typologie

Jumeauville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols simplifiée

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 94,2 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,53  % d'espaces ouverts artificialisés et 3,27 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

La plus ancienne mention de Jumeauville est Fleomodi Villa vers 825<ref>GUERARD (B.) Polyptyque de l'Abbé Irminon (1844), t. 2, Modèle:P. n. a, §69.</ref>, forme qui ne fut pas comprise par certains<ref>LONGNON (Aug.) Polyptyque de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés (1895), t. 2, Modèle:P. n.1.</ref>. La fricative laryngée sourde du germanique /H/ est tombée à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="MOR">MOROLDO (Arnoldo) - le traitement de la fricative laryngée sourde germanique en français, occitan et italien (2006), Modèle:P./167.</ref>. Les Mérovingiens avaient rendu la spirante Chlotarius > Hlodharius > Lothaire<ref name="MOR" />. Postérieurement /H/ a été parfois assimilé à un /F/: Flodoveus > Louis<ref name="MOR" />. Donc la première lettre de Fleomodi représente cette ancienne fricative. L'évolution des mentions ultérieures suggère une mélecture de la deuxième lettre /L/ à la place d'un /I,J/. Il faut lire Fjeomodi villa. L'analyse étymologique de FIemodi villa suggère que ce nom composé du germanique FIeomodi et du latjn villa "domaine", a pu apparaitre à l'époque mérovingienne.

Cette graphie évolua par attraction paronymique (étymologie populaire) en Jumelvilla en 1118<ref>Le PREVOST Ordericus (Vitalis) Historiae ecclesiasticae libri … (1840), t.2, Modèle:P..</ref>, Willelmus de Jumovilla en 1191<ref>Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Volume 16 (1852), t. 16, p. 59b.</ref>, Jomevilla vers 1272<ref>GUERARD (Benjamin) Cartulaires de l ́Abbaye de Saint-Père de Chartres (1840), p. cccxxv.</ref>,<ref name="LON">LONGNON Pouillés province de Sens (1904), p 120A, 158B, 213A.</ref>,<ref name="Cocheris">Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, Jumelvilla en 1351<ref name="LON" />, Jumeauville<ref>DOUET d’ARQUES Choix de pièces inedites relatives au regne de Charles VI. (1893), t.1, Modèle:P..</ref>, Jumeauvilla vers 1485<ref name="LON" />, maistre Iean coruasier, curé de Iumeauuille en 1567<ref name="MOU">MOULIN (Charles du) ROCHEMAILLET (Gabriel Michel de la) Les Covstvmes Generales Et Particvlieres De France Et Des Gauvles (1664), Modèle:P. (Montfort), 198, 200 (Mante & Meullant).</ref>, Cure de Iumeauuille en 1648<ref>POUILLE GENERAL contenant les bénéfices de l'archevêché de Paris (1648),= diocèse de Chartres Modèle:P..</ref>, Jumeauville vers 1757<ref>IGN, Plan de Cassini.</ref> et 1850<ref>IGN, carte d'État-Major 1820-1866.</ref>

Le premier terme se décompose en Gaut "dieu, divinité"<ref name="FER">FERGUSON (Robert) The Teutonic Name-system, Applied to the Family Names of France, England and… (1864), Modèle:P..</ref> et mod, modo "courage, esprit"<ref name="FER" />,<ref>MORLET (Marie- Thérèse) Les noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:   au  |-| – |   au   }}Modèle:S mini- siècle

}} (968), t.1, p. 169b.</ref>,<ref>MULON (Marianne) Noms de lieux en IdF, 1997, Modèle:P..</ref>. D'où la signification possible de Jumeauville " Le domaine de l'Esprit Divin".

L'interprétation paronymique Jumo > Jumeau a pu donner à croire, à l'existence de deux châteaux et l'opposition de deux villes jumelles.

Histoire

Antiquité

Mérovingiens & Carolingiens

Capétiens

  • Après les invasions des Normandes à la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la région fut troublée et la terre de Jumeauville passa sous le contrôle d'un seigneur laïc.
  • Vers 1118, Baldricus Rufus de Monte-Forti (Baudry-le-Roux de Montfort) était seigneur de Jumeauville. S'étant rendu moine il donna aux religieux de Maule l'église et la dîme de cette paroisse<ref>MIGNE (J.P.) Patrologiae cursus completus. T. 188, Orderici Vitalis, Angligenae coenobii ... (1855), p. 439C.

Gallica en ligne</ref>. Ceci nous indique que l'église dédiée à Saint-Pierre-aux-liens a été édifiée, au moins, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a peut-être été établie près du castrum que Baudry a du édifier pour défendre le seigneurie. Ce qui pourrait expliquer la position excentrée de l'église par rapport au village et l'aspect massif et carré du clocher sur le flanc de la nef.

  • Vers 1174, le légat du pape confirme à l'abbaye de Neauphle-le-Vieux des maisons et terres à Jumeauville<ref name="BRA">BRAME (H.) L'abbaye de Saint-Pierre de Neauphle-le-Vieux Revue Mabillon (1931), Modèle:P., 130</ref>. Dès cette époque il semble qu'une sorte de partition de la seigneurie ait eu lieu entre le prieuré de Maule et l'abbaye de Neauphle-le-Vieux, qui sera à l'origine de conflits ultérieurs.
  • En 1191, nous avons Willelmus de Jumovilla<ref>Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie (1852), t. 16, p. 59b. Gallica en ligne</ref> qui rend compte au roi Philippe-Auguste au bailliage de Pont-Audemer. Ce personnage devait avoir un lien avec la paroisse.
  • Une charte de 1206 contient le procès qui eut lieu entre le Prieur de Maule, le curé de Jumeauville et Simon de Marolles, chevalier, au sujet d'une dîme et des novales de Jumeauville. Les parties se mirent d'accord<ref>BORIES (Ed.) Histoire du Canton de Meulan (1906), Modèle:P..</ref>. Simon de Marolles ou Mareuil (de Marolio), chanoine de Meaux, confirme la vente d'une maison par Simon de Poissy aux frères de la chevalerie du Temple, en 1232<ref>MANNIER (Eug.) Ordre de Malte: les commanderies du grand prieuré de France (1872), Modèle:P..</ref>.
  • En 1260, le village de Jumovilla (Jumeauville) compte 90 parrochiana (paroissiens), la cure dépend de l'abbé de saint-Evroult, par son prieuré de Maule<ref>GUERARD (B.) Cartulaire Abbaye St-Pere de Chartres (1840), t 1, p. cccxxv</ref>. Le partage de la seigneurie entre religieux pourrait expliquer la disparition du castrum de Baudry et l'absence de seigneurs de Jumeauville entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La famille de Landes Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La seigneurie de Jumeauville fut dans la famille de Landes. Cette famille d'origine génoise s'établit à Paris pour faire la banque en 1348. Maître des monnaies en 1339, receveur de la reine en 1356. Le royaume commence la guerre de Cent Ans et les révoltes populaires. Il faut financer les troupes de guerriers. Sa fortune s'accrut considérablement. Il acquit de Guillaume Mauvoisin la terre de Magnanville, le fief de Beaurepaire (Soindres), près de Mantes. Il mourut en 1396, laissant un fils, Bertaud de Landes. Financier lui aussi Maître de la monnaie de Paris en 1386, général maître des Monnaies de France en 1387. Il était décédé en 1398<ref name="VAL">VALAT (G.) Nicolas Rolin chancelier de Bourgogne (suite). Mémoires de la Société éduenne (1913),Modèle:P..</ref>.

Le toponyme Le Logis (ferme), qui figure sur une carte de 1764-1774<ref>A.D.Y iconographie, cartes et plans, jumeauville, Carte des Chasses. Mantes. (f.1)</ref>, est apparu en ancien français au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>CNRTL, "logis" étymologie,</ref>, ce qui coïncide avec l'arrivée de la famille de Landes dans la région. Elle a, peut-être, été à l'origine de son établissement, en créant un nouveau fief hors du village, y exerçant certain tribunal comme le lieu-dit Laudience le suggère. Ceci pourrait-être à l'origine de la croyance de l'existence de deux châteaux à Jumeauville, rapporté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Cassan<ref name="CAS">CASSAN (Armand) Statistique de l'arrondissement de Mantes, Seine-et-Oise. (1833), Modèle:P..</ref>, renforçant la paronymie du Moyen Âge Jumelvilla.

Jeanne de Landes, fille du précédent, fut Dame de Jumeauville. Ce qui laisse supposer que cette seigneurie fut achetée par cette riche famille, peut-être pour son mariage. Nous sommes en plein milieu de la guerre de Cent Ans. Le roi Charles V le Sage est mort en 1380 et la guerre civile régna jusqu'en 1429 ruinant les campagnes. Par son mariage elle apportera cette seigneurie à la famille de Jean du Pré, marchand épicier, bourgeois de Paris, échevin en 1417 et valet de chambre de Jean de France, duc de Berry<ref name="VAL" />. En 1447, ils constituèrent une rente de 20 sols parisis au Collège de Cornouailles de Paris<ref>Bulletin de la Société archéologique du Finistère (1961), Modèle:P..</ref>.

Léonarde du Pré, fille du précédent, Dame de Jumeauville, apporta en douaire cette seigneurie avec son mariage avec Germain Paillart<ref name="BLA" />.

La famille Paillart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La famille Paillart était originaire d'Auxerre, où Jean I était bourgeois de cette ville à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="FAM">Bibliothèque historique de la ville de Paris (ms 1223, fol. 679); https://www.famillesparisiennes.org/public/caussin/vigny7.html; - Paillart.</ref>,<ref>PATTOU (Etienne) en ligne http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Paillard.pdf</ref>. Il était le beau-frère de l'évêque de Noyon. En septembre 1377 les habitants d'Auxerre lui achetèrent "une queue de vin de pinot pour en faire présent au duc de Bourgogne qui passait dans leur ville<ref name="QUA">QUANTIN (Max.) Histoire anecdotique des rues d'Auxerre (suite). Annuaire Historique du Dept. de l'Yonne. Recueil de Documents Authentiques (1870), t. 10, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} part. Modèle:P..</ref>.

Christophe I, fils du précédent<ref name="FAM" />. Il fut employé par le roi Louis XI en diverses affaires importantes à son service. Particulièrement au traité de paix du "Bien Public" en 1465. Il vivait encore en 1470<ref name="BLA">BLANCHARD (François) Les présidens à mortiers du parlement de Paris (1647), famille Paillart Modèle:P., 88.</ref>.

Germain Paillart (+ vers 1459), fils du précédent<ref name="FAM" />, est seigneur de Jumeauville par son épouse Léonarde du Pré, Dame de Jumeauville<ref name="BLA" />, fille de Jean du Pré, bourgeois de Paris, échevin en 1417 et Valet de chambre de Jean de France, duc de Berry et de Jeanne de Landes.

Jean III Paillart, fils du précédent<ref name="FAM" />, conseiller du roi, époux de Gillette Ripault fille d'un conseiller du roi. En mars 1504, c'est peut-être lui ou son fils, sire Jehan Paillart qui participa à l'assemblée faicte au bureau de l'Otel de la Ville (Paris), concernant un don aux frères prêcheurs<ref name="LER">LE ROUX DE LINCY (Antoine) Histoire de l'hôtel de Ville de Paris: suivie d'un essai sur l'ancien... (1846), Modèle:P., 41-42, 228.</ref>. Il fut seigneur de Jumeauville jusqu'à sa mort en 1507.

Jehan IV Paillart, fils du précédent<ref name="FAM" />, seigneur de Jumeauville, en partie, et de Goupillières. Il est l'époux de Jeanne de Vitry, dame de Goupillières. En 1516, la prévôté, terres, héritages, cens, rentes, champarts, justice et autres droits seigneuriaux de Jumeauville appartenant à l'Abbaye de Neauphle sont affermées moyennant Modèle:Nombre<ref name="BRA" />,<ref name="BRA2">BRAME (H.) abbaye Saint-Pierre de Neauphle (suite) (1935), n°.97-100, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Plan de Paris vers 1530 Braun Paris place de Greves Hotel de ville.jpg
vers 1530 Braun Paris place de Grèves Hotel de ville.

Jacques I Paillart, fils du précédent, est seigneur de Jumeauville, Douxmesnil (ou du Mesnil), Goupillères. Le lundi 16 août 1537, Maistre Jacques Paillart, seigneur de Jumeauville, fut élu échevin de la ville de Paris<ref>Ordonnance de Louis XIV donnée en 1669 concernant la jurisdiction des... (1676), Modèle:P..</ref>. Le 13 septembre 1552, il est nommé gouverneur de l'Hôpital du Saint-Sépulcre-en-Grève<ref>AP-HP, Hôpital du Saint-Esprit-en-Grève (1363-1792) AP-HP en ligne</ref> : Cejourdhuy, sept heures du matin, Monsr maistre Christophe de Thou, prevost des marchands de la ville de Paris, acompaigné de monsr maistre Jacques Paillart, seigneur de Jumeauville, à présent maistre et gouverneur du Sainct-Esprit en Grêve,et du greffier de la dicte ville, se sont transportez en la place de Grève, le long de la place au charbon, en une maison appartenant au dict. Sainct –Esprit, à laquelle on a de nouvel encommancé faire quelque closture et édifice dessoubz les pilliers qui y sont d’ancienneté, pour héberger et mettre à couvert le peuple, advenans temps de pluyes ou autre divers temps<ref name="LER" />. Et il resta échevin jusqu'à son décès, en 1566<ref name="GUE" />. Il était l'époux de Catherine Le Picart.

Jacques II (alias Jean) Paillart, fils du précédent, seigneur de Jumeauville, Goupillères. Le 4 mars 1566, le seigneur de Jumeauville et de Doux-Mesnil, donne à sa fille Catherine qui se marie avec André Le Roux, conseiller du roi, auditeur en la Chambre des Comptes, pour leurs épouzailles la somme de Modèle:Nombre tournois<ref>A.N., Châtelet de Paris. Inventaire Y//112-Y118, Y//112f°133.</ref>. En 1573, le conflit entre le seigneur de Jumeauville et les religieux reprend<ref name="BRA2" /> : Sentence rendue par le prévost de Paris le 10° avril 1573 entre les abbé, religieux et couvent de Neaufle et le seigneur de Jumeauville par laquelle lesdits abbé et religieux ont main levée (suspension) de la saisie féodale faicte par ledit seigneur de Jumeauville sur les héritages et droicts appartenans audit couvent de Neaufle. Finalement en 1578, le seigneur de Jumeauville est condamné aux dommages et intérests de ladite saisie féodale envers lesdits abbé et religieux de Neauphle-le-Vieux, liquidés à 6 escus d'or, à laquelle sentence sont attachées trois autres sentences du prévost de Paris pour avoir payement desdits dommages<ref name="BRA2" />. En 1580, le sieur de Jumeauville obtient 50 voix, la majorité des voix pour être premier échevin, mais le roi Henri III choisit un autre<ref name="GUE">GUERIN (P.) Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris. (1896), t. 8, 1576-1586, p. XXI, 687.</ref>. En 1582, le seigneur de Jumeauville et de Goupillières qui demeurait à Paris rue de la Poterie, paroisse Saint-Merry, passe contrat de mariage avec une riche veuve, Catherine de Reims<ref>A.N., Inventaire- Y//124-Y//127 < Jean [=Jacques] de Paillart; Registre des insinuations du Châtelet de Paris, Y//124-Y//127 - fol. 50 V°.</ref> (ou Rhains, Rennes<ref>Inventaire-sommaire des archives hospitalières antérieurs à 1790, (1882), t. 1 & 2, Modèle:P..</ref>). En 1583, Jacques Paillard, sieur de Jumeauville, conseiller de Ville, demande et obtient pour son frère, Jean Paillard, sieur de Goupillières, de la survivance de son office de Conseiller de la Ville<ref name="GUE" />. Celui-ci sera reçu le 28 janvier 1583<ref name="LER" />. En 1584, Jacques Paillart, seigneur de Jumeauville, conseiller de la ville de Paris est un des six personnes qui portèrent le dais recouvrant le corps du défunt duc d'Anjou fils de Catherine de Médicis<ref>FELIBIEN (Michel) Histoire de la ville de Paris (1725), t. 2, Modèle:P.; 1537</ref>. En avril 1587, le sieur de Jumeauville et Goupillières qui demeure toujours à Paris rue de la Porterie, paroisse Saint-Merry vend ses droits de tenure féodale d'un quart du bourg de Beynes à Philippe Hurault, comte de Cheverny, Chancelier de France, gouverneur et lieutenant général pour les villes et duchés d'Orléans, Chartres, Blaisois, Amboise, Loudunois<ref>A.N. Châtelet de Paris.Y//128-Y//132. (1589-1592) Insinuations. Y//129, 9 mai 1587 - 30 janvier 1588, f°178, 20 avril 1587.</ref>, En 1590, au cours du siège de Paris, le seigneur de Jumeauville se fit rançonner : "des plus grandes et anciennes familles de Paris, fut aussi constitué prisonnier, sans luy avoir trouvé armes et baston, auquel on tira la somme de trois cens escuz et de plusieurs autres clercs du palais furent aussi victimes"<ref>LE PERSON (X.) Journal d'un ligueur parisien : des barricades à la levée du siège de Paris.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le préfet Cassan est le seul à rapporter que l'église de Jumeauville aurait été brulée par les Calvinistes en 1585<ref name="CAS" />.

La famille Frédet Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la seigneurie de Jumeauville est morcelée par les héritages et les guerres. Roger Fournier est aussi seigneur en partie de Jumeauville à la même date<ref name="MOU" />. Mais c'est la famille de Frédet qui réunit les terres de Jumeauville.

Jehan de Frédet, dont la dalle funéraire, repose dans l'église de Jumeauville (+v.1521)<ref name="PAT" />.

Charles de Frédet, fils du précédent, est "seigneur du Hault Rozay et de Jumeauville en partie" en 1556<ref>BOURDOT de RICHEBOURG (Ch.) Nouveau coutumier général, ou Corps des coutumes générales et particulières (1724), t. 3, Mtft Modèle:P.. Gallica en ligne</ref>. Il est inhumé dans l'église de Saint-Martin de Villette paroisse dont dépendait Rosay<ref name="PAT">PATTOU (Etienne) Racine et Histoire en ligne http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Fredet.pdf</ref>.

Claude de Fredet, seigneur de Jumeauville, fils du précédent, passe contrat de mariage avec Madeleine (ou Marg.) Aymery (ou Hemery). En 1565, son père lui fait donation du manoir de la terre et seigneurie de Jumeauville et l'hôtel Dubois, portion des dites terres et seigneuries et portion de la seigneurie du Haut Rosay, le tout situé au bailliage de Mantes<ref>A.N., Châtelet de Paris, Insinuations. Y//105 | Dates des insinuations : 8 février 1564 - 13 avril 1565.</ref>.

Mery de Frédet, seigneur de Jumeauville, fils du précédent, épouse Françoise Arnoult<ref name="PAT" />. Bien que l'Édit de Nantes soit en vigueur, certain demande que l'on déterre les huguenots des cimetières catholiques. C'est le cas à Jumeauville où, en 1606, on demande l'exhumation de Marie Vassal enterrée quatre ou cinq ans auparavant, mais le procureur général demande un esprit de réconciliation, et ne pas troubler l'unité et la paix<ref>WEISS (N.) Difficulté et obstacles que rencontra l'Édit de Nantes. Bulletin historique et littéraire / Société de l'histoire du protestantisme français (1898), Modèle:P.. gallica en ligne</ref>.

Charles II de Frédet (°1624 + 1677), seigneur de Jumeauville, fils du précédent, qui épouse Catherine Bréthet<ref name="PAT" />.

Charles III de Frédet, seigneur de Jumeauville, fils du précédent, épouse le 23 novembre 1677 Marguerite Barquiller de Heuqueville<ref name="PAT" />.

René-Charles de Frédet (°1680 + 1767<ref>Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Archives civiles: série E, supplément [titres fédodaux, titres de familles]. (1947) Modèle:P..</ref>), seigneur de Jumeauville, fils du précédent<ref name="PAT" />.

Les titres des Frédet passent ensuite aux Hallot de Goussonville<ref name="PAT" />.

Louis Cochin, au nom de la Congrégation de l'Oratoire, dote d'une rente la fabrique de Jumeauville, 8 juillet 1765<ref>Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Seine-et-Oise : Archives ecclésiastiques : Sér. G : Articles 1-1167 (1895), Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Fichier:Jumeauville mairie01.jpg
La mairie.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |colspan="5" align="center" bgcolor= | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances administratives et judiciaires

La commune de Jumeauville appartient au canton de Bonnières-sur-Seine et est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPS&O).

Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.

Sur le plan judiciaire, Jumeauville fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,07 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Commune essentiellement agricole : grande culture de céréales (blé, maïs) et protéagineux (tournesol, pois, colza), horticulture.

La ferme du Logis, dont les corps de bâtiments disposés autour d'une cour carrée datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pratique en saison la vente-cueillette de fruits et légumes. C'est la première à avoir lancé cette mode dans les Yvelines en 1977.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Jumeauville - Église03.jpg
L'église Saint-Pierre-ès-Liens.

Lieux et monuments

  • Église Saint-Pierre-ès-Liens.
L'église a été reconstruite en pierre meulière au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après avoir été incendiée par les calvinistes le Modèle:Date-. Elle est dotée d'un clocher massif de forme carrée.
  • Fontaine Saint-Pierre.
Ensemble pittoresque datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comprenant un lavoir à plusieurs bassins, dont certains abrités, une fontaine et un abreuvoir, alimentés par une source. Elle se situe au pied de l'église.
  • Ferme du logis.
Vestige d'un ancien château, où se pratique la cueillette publique des fruits et légumes.
  • Girouette originale en fer forgé, 81 Grande-Rue.

Divers

Cinéma

Galerie

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail