Quatuor à cordes no 16 de Beethoven

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Fichier:Beethoven door Lyser.jpg
Caricature de Beethoven par J.P.Lyser 1825

Le quatuor à cordes Modèle:N° en fa majeur, op. 135, de Ludwig van Beethoven, fut composé rapidement de juin à septembre 1826<ref name="Massin">Modèle:Ouvrage</ref> et publié en septembre 1827 avec une dédicace à Johann Wolfmayer<ref name="Massin" />, un commerçant mécène. Il est le dernier des quatuors de Beethoven, et même sa dernière oeuvre. Le compositeur l'intitula Modèle:Citation étrangère (La résolution difficilement prise).

Présentation de l'œuvre

Composé après le grand Quatorzième, le Seizième Quatuor ne fut jamais joué du vivant de son compositeur. Il fut créé comme tous les autres quatuors de la dernière période par la formation de Schuppanzigh. Sa composition fut contemporaine de problèmes familiaux (tentative de suicide de son neveu Karl<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage</ref>, dont il avait la charge), pécuniaires et de santé, mais il reste empreint de simplicité et d'optimisme. Si on excepte le finale de substitution que Beethoven composa pour son Treizième Quatuor à l'automne 1826, le Seizième Quatuor est sa dernière œuvre.

Des derniers quatuors il est le plus court et le plus classique. Le troisième mouvement porte le titre Modèle:Citation étrangère (doux chant de repos, de paix). Son thème rappelle celui de la scène au bord du ruisseau de la Symphonie pastorale. Le dernier mouvement porte une inscription de la main du compositeur : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation). Il s'agit probablement d'une référence à une conversation entre deux amis surpris par le musicien, qui s'est amusé de l'opposition et qui en fait une traduction musicale, même si on peut y voir des connotations métaphysiques, puisque le verbe « müssen » porte la notion de nécessité inévitable et peut donc facilement amener la notion de destin (littéralement : « Cela doit-il être ? Cela doit être ! »).

L'écrivain tchèque Milan Kundera étudie et illustre ce Modèle:Citation étrangère dans son roman L'Insoutenable Légèreté de l'être. Il en fait le symbole de la nécessité, mais aussi de ce qui pèse, qui a de la valeur, par opposition à la légèreté, qui elle est frivole<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En cela, on peut dire qu'il donne une nouvelle orientation à l'œuvre de Beethoven, qui avait, dès le départ, une dimension métaphysique, liée à son rapport à la destinée.

Le quatuor comporte quatre mouvements :

Sa durée d’exécution est d'environ 23 minutes<ref>Durée moyenne basée sur les enregistrements discographiques cités</ref>.

Repères discographiques

Références

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Liens externes

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