Musée d'Art et d'Histoire de Langres

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« Pillards Gaulois », d'après Évariste-Vital Luminais

Le Musée d'Art et d'Histoire de Langres ou Musée Guy-Baillet est un musée fondé à Langres (Haute-Marne) en 1841. Situé dans la vieille ville, non loin de la cathédrale Saint-Mammès, il présente des collections d'archéologie, d'art et d'histoire. Il est dédié à Guy Baillet, ancien maire de la ville.

Historique

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Passerelle entre l'ancienne église et le bâtiment contemporain. À droite la stèle dédiée à François Mitterrand

Fondé en 1841 par la Société historique et archéologique de Langres, le musée est aujourd'hui installé dans une ancienne église augmentée d'un bâtiment contemporain, inauguré en 1995. L’histoire bimillénaire de Langres explique l’existence de collections d’antiques dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans des jardins privés de la ville. Les antiquaires langrois continuent à réunir et publier des sculptures gallo-romaines provenant de la cité ou de ses environs jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Durant la seconde moitié de ce siècle, le cabinet de l’avocat du roi et collectionneur Guyot de Saint-Michel (1736-1799) contient essentiellement des curiosités naturelles. Publié en 1785, il réunit également des peintures, dont une dizaine de tableaux donnés aux Tassel, et environ 5000 livres traitant de droit canon, de droit civil, des auteurs grecs et romains, de numismatique... L’ensemble est complété de petits objets antiques, de monnaies, de meubles anciens, d’estampes et d’instruments de physique. Bien que de taille sans doute modeste, cet ensemble représentatif des goûts d’un lettré de province du siècle des Lumières préfigure les intentions des académiciens langrois du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans leur volonté de « collectionner le monde ». Le substrat intellectuel langrois est donc ancien et explique en partie la fondation assez précoce d’un musée.

En 1836, de jeunes érudits locaux, dont Joseph-Philibert Girault de Prangey (1804-1892), Etienne Pistollet de Saint-Frejeux (1808-1877), Stanislas Migneret (1809-1884) et Jean Luquet (1810-1858), expriment le souhait de sauvegarder des inscriptions latines et d’autres découvertes archéologiques. Pour cela, ils fondent la Société archéologique de Langres, devenue Société historique et archéologique de Langres (SHAL) en 1842. Des collections à usage public commencent à être réunies. La ville ayant refusé d'établir une galerie d'antiques dans la cour de l'Hôtel de Ville, l’architecte Luquet suggère de créer un dépôt lapidaire dans une église désaffectée autrefois consacrée à saint Didier, troisième évêque de Langres. L’édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, modifié aux XIIIe, XVIe puis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été partiellement détruit à la Révolution. En 1837, Girault de Prangey et Emile Sagot (1805-1888) livrent leur «Projet d’un musée d’antiquités» qui intègre les vestiges découverts depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme l’«autel de Bacchus» (autel antique en marbre blanc) ou la «stèle des époux» (stèle funéraire représentant quatre personnages). Ces érudits investissent progressivement le lieu. En 1838, Luquet affirme que « le chœur est déjà presque rempli de sorte qu’il sera difficile de nous faire déloger ». Après d’importants travaux confiés à l’architecte Charles Santa, le musée ouvre en 1841. Actuel musée Baillet, le musée Saint-Didier est donc à l'origine un musée archéologique et un musée de peintures (exposant 21 toiles en 1843).

Au XXe siècle, le musée continue à s’enrichir au rythme des fouilles et grâce aux donations suscitées par la notoriété de la SHAL. Quelques collectionneurs marquent l’histoire du musée par l’importance de leurs dons, à l’exemple des frères Charles (1848-1920) et Joseph (1850-1941) Royer en 1943 dans les domaines de l’archéologie, de la numismatique, de la peinture (dont Gustave Courbet et Eugène Delacroix)… Ce legs comporte aussi des pièces de la faïencerie d’Aprey, importante manufacture située au sud de Langres, dont le musée possède la première collection publique française. Les peintres et sculpteurs de la fin du XIXe et de la première moitié du XXe siècle liés à l’École de dessin de Langres (Alizard père et fils, Léon Bellemont, Charles Duvent, Jules Hervé-Mathé, Jules-René Hervé…) entrent progressivement au musée<ref name="culture">« Alizard père et fils, peintres et professeurs », dossier de presse de l'exposition, Musée d'art et d'histoire de Langres (lire en ligne)</ref>. Du mobilier du paléolithique supérieur découvert à Farincourt (52) enrichit les collections préhistoriques par le don Mouton en 1978. En 1980, la statue en marbre d’un empereur revient à Langres sous la forme d’un dépôt du Louvre, après sa découverte en 1660 et son transfert à Versailles en 1684. Des daguerréotypes, des tirages argentiques et des plaques de verre témoignent aussi dorénavant des débuts précoces de la photographie en Haute-Marne. En 2011, la municipalité dépose au musée la toile de José de Ribera « Jésus parmi les docteurs », fleuron des collections langroises. En 2012, le dépôt par le musée national d’art moderne d’une toile de Raoul Dufy représentant Langres clôt l’actuel parcours de visite. Parmi d’autres acquisitions, deux ensembles d’œuvres complètent en 2013 le fonds consacré à l’esthète, voyageur et illustrateur Girault de Prangey.

Collections

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Expositions temporaires

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Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Péchin-d'Autebois, État des diverses collections composant le Musée fondé par la Société historique et archéologique de Langres, dans Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres, 1847, Modèle:P. (lire en ligne)
  • Henry Brocard, Une visite à la ville et au musée de Langres, Rallet-Bideaud, Langres, 1898, 302 p.
  • Le nouveau musée de Langres : état des lieux, 1996, Musée, 1996, 135 p.
  • Michel Séonnet, Olivier Pasquiers et Jean-Marc Brétegnier, Le musée, Langres : l'invention d'un pays, D. Guéniot, Langres, 2005, 61 p. Modèle:ISBN
  • Hugues Vertet et Thérèse Zeyer, Les Statuettes gallo-romaines en argile du Musée de Langres, Sites, Le Blanc-Mesnil, 1982, 112 p.

Liens externes

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