Bailleval

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Modèle:Infobox Commune de France

Bailleval est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Baillevalois et les Baillevaloises.

Géographie

Description

Modèle:Encadré texte

Fichier:Bailleval (60), Grande-rue 09.jpg
paysage de la commune : la Grande-Rue

À vol d'oiseau, la commune se situe à Modèle:Unité au sud d'Amiens, à Modèle:Unité à l'est de Beauvais, à Modèle:Unité à l'ouest de Compiègne et à Modèle:Unité au nord de Paris<ref name="Note"> Modèle:Lien web.</ref>. Sa superficie est d'environ 800 hectares<ref group=a name=p141>Modèle:P..</ref>.

Le territoire est divisé de l'est à l'ouest par un vallon qui descend de la montagne de Liancourt, en s'évasant vers la Brêche<ref>Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, page 42.</ref>. La commune est située dans la vallée Dorée, s'étendant sur la partie basse, à flanc de coteau et aussi sur une partie de la Montagne ou Plateau de Liancourt<ref group="a" name="p141" />. Elle s'étend de Modèle:Unité d'altitude allée des Fresnes, près de la rencontre de Bailleval, Liancourt et Rantigny, à Modèle:Unité dans le bois des Côtes, à la limite communale avec Catenoy. Le hameau de Sénécourt se trouve à Modèle:Unité, Louveaucourt à Modèle:Unité, Cagneux à Modèle:Unité, tandis que le chef-lieu et Béthencourt se trouvent aux alentours de Modèle:Unité d'altitude<ref name="géop">Modèle:Géoportail.</ref>. Le relief laisse apparaître des altitudes assez différentes. La route départementale 540, au moulin de Sénécourt, se trouve à Modèle:Unité, la D 62 à sa sortie de Breuil-le-Sec à Modèle:Unité, la pointe de la Tête du Gâtinois culmine à Modèle:Unité, le hameau de Demi-Lune, à Modèle:Unité et les Trois Bornes, point de jonction, également dans le bois des Côtes, de Bailleval, Breuil-le-Sec et Nointel, à Modèle:Unité d'altitude<ref group=a name=p143-144>Modèle:P..</ref>.

Les coteaux de la montagne de Liancourt sont formés d'une masse sablonneuse couronnée par des bancs de roche calcaire. Le sable est gris-verdâtre, quelquefois roux, mêlé de paillettes de mica et de grains verts. Le versant de la vallée de la Brêche ne diffère en rien à ces derniers. Le vallon de Bailleval est creusé presque entièrement dans le sable. Le hameau de Sénécourt est sur du sable jaune, le chef-lieu sur du sable à rognons tuberculeux, ainsi que Béthencourt. On voit au-dessus la roche mêlée de sable et de calcaire qui forme toujours le banc inférieur du calcaire exploitable. Le talus des coteaux est couvert d'un dépôt sablonneux faisant terrasse, qui paraît avoir été transporté ou remanié par les eaux. On y trouve beaucoup de petits galets, et en plusieurs lieux des lits ou amas de coquilles fossiles brisées pareilles à celles qui accompagnent les lignites du Soissonnais. Elles sont très abondantes dans les marais de Béthencourt-Saint-Nicolas<ref>Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, pages 12 à 14.</ref>. La vallée de la Brêche est presque entièrement constituée par le terrain tourbeux<ref group=a name=p146>Modèle:P..</ref>. La commune se situe en zone de sismicité 1<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La rivière de la Brêche, sous-affluent de la Seine par l'Oise constitue la limite occidentale du territoire, en passant par le hameau de Sénécourt<ref name="géop"/>. Le tracé d'un de ses méandres a été restitué sur Modèle:Unité entre Bailleval et Breuil-le-Vert en 2020 afin de restaurer le lit du cours d’eau et la continuité écologique<ref>Modèle:Article.</ref>.

La vallée est aussi parcourue, depuis 1635, par le lit artificiel de la Béronnelle, venant de Breuil-le-Sec et se dirigeant vers Liancourt. Ce canal longe en partie le pied de la colline de Sénécourt et suit jusqu'à Louveaucourt l'emplacement du mur construit, en limite du marais, par les troupes de César en Modèle:Date. Il reçoit les eaux qui descendent du coteau occidental de la Montagne de Liancourt par le ruisselet du Tartarin, qui passe à Sénécourt, et par le ruisseau du Pont-Mathieu, dont le confluent est à Louveaucourt. Celui-ci grossi le fossé du Grand Marais de Béthencourt, ou fossé du Marais<ref>Modèle:Lien web.</ref> et par le fossé des Aulnes, qui draine le vallon et recueille les eaux des sources ou fontaines des Acquets, de Cagneux, des Rémés et de Saint-Nicolas.

Dans les années 1960, le syndicat intercommunal de la vallée de la Brêche proposait d'apporter à toute partie humide de Bailleval et des communes voisines de modifier le tracé de la Béronnelle et redresser le lit de la Brêche en assainissant cette importante portion du terroir. Elles devaient permettre la remise en culture d'une étendue de terrain que le manque d'entretien des fossés et rivières a peu à peu rendu incultivable<ref group=a name=p143>Modèle:P..</ref>. Le fond de la vallée de la Brêche, entre cette dernière et la Béronnelle, comprend de nombreux étangs. On peut également signaler deux mares près du hameau de Béthencourt, ainsi qu'au lieu-dit le Trou du Prêtre<ref name="géop"/>. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communications et transports

  • Réseau routier
Fichier:Bailleval (60), hameau de Sénécourt, vieilles plaques Touring Club et Michelin.jpg
Plaques Michelin à Sénécourt.

Sur le plan des voies de communication, deux routes départementales sont présentes au sein de la commune : la D 62 et la D 540. La route départementale 62, reliant Breuil-le-Sec à Monchy-Saint-Éloi, traverse la commune du nord au sud par Louveaucourt et Sénécourt (rues Le Souguehain, de l'Hôtellerie et Saint-Maurice) et mène vers Liancourt au sud et Clermont au nord. La route départementale 540 (ancienne D 62E), depuis la rue du Moulin, à Sénécourt, rejoint la Modèle:Nobr à Neuilly-sous-Clermont. Les hameaux de Bailleval, Louveaucourt et Béthencourt sont accessibles par des voies communales. En quittant Béthencourt par l'est, l'on peut rejoindre rapidement l'hôpital Paul-Doumer, sur la commune voisine de Labruyère, ainsi que la Modèle:Nobr vers Liancourt au sud et la RN 31 au nord<ref name="géop"/>.

Concernant les transports en commun routiers, Bailleval est desservie en période scolaire uniquement par la ligne Modèle:N° du réseau départemental Sud-Oise du conseil général de l'Oise, exploitée par Keolis Oise (Bailleval - Creil). Plusieurs lignes de transports scolaires vers les établissements de Liancourt, Cauffry, Clermont et Creil desservent la commune et ses hameaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • Réseau ferré

Bailleval ne dispose d'aucune gare, mais la ligne Paris-Amiens longe les bordures de la commune à l'Ouest.

La gare la plus proche est la gare de Liancourt-Rantigny, à une distance de Modèle:Unité environ<ref name="Note" />. Elle dispose de dessertes régulières vers Paris et Amiens. Elle permet également de relier les autres villes du département, comme Saint-Just-en-Chaussée au Nord ou Laigneville, Creil, Chantilly, Coye-la-Forêt au Sud.

Les gares de Creil et de Clermont, mieux desservies encore, sont également rapidement accessibles. La gare de Creil est la principale gare ferroviaire de Picardie, accueillant des TER Picardie, des Transiliens et la ligne D du RER.

La gare TGV la plus proche est celle de l’Aéroport de Roissy, puis celle de Paris Gare du Nord et Paris Gare de l'Est, facilement accessible en TER depuis Liancourt ou en RER depuis Creil. Le projet de LGV Picardie-Roissy concernerait les habitants de Bailleval, leur permettant de relier Roissy et Amiens plus rapidement depuis Creil.

  • Réseau aérien

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à Modèle:Unité à l'ouest<ref name="Note"/> et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à Modèle:Unité au sud<ref name="Note"/>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels

Fichier:Bailleval (60), vaches en bordure de forêt près de Liancourt.jpg
Pature en bordure de bois près de Liancourt.

Seuls 9 % de la surface de la commune est urbanisé sur 70 hectares. Bailleval possède une importante superficie d'espaces boisés (71 % du territoire sur 570 hectares), depuis le fond de la vallée de la Brêche et jusqu'aux sommets des coteaux du Bois des Côtes (bois de Louveaucourt, bois de la Cavée des Meuniers, Bois Hubert). Les espaces marécageux, notamment près de Sénécourt s'étendent sur 12 hectares. On comptabilise enfin 12,5 d'espaces cultivés sur 100 hectares ainsi que 43 hectares de vergers et prairies<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name ="géop" />.

Les marais de la Brêche, entre Sénécourt et Uny-Saint-Georges, constituent une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de même que le bois des Côtes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces écosystèmes se trouvent également sur le passage de plusieurs corridors écologiques potentiels<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'un biocorridor de grande faune (sanglier, chevreuil, cerf)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bailleval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,4 %), zones urbanisées (17,7 %), terres arables (13,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Bailleval est une commune résidentielle à caractère rural, en dehors de toute grande agglomération<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Biche-aux-Bois est un écart, désormais habité de façon permanente par seulement cinq habitants répartis dans deux maisons au milieu des Fresnes et des étangs poissonneux. Cagneux est très proche de Louveaucourt. Le hameau de Demi-Lune ne possède que des habitations récentes construites en limite de commune, en bordure de la D 137, parmi les bois de la colline. La Maladrerie, a vu le nombre de ses habitations augmenter rapidement, en bordure des deux voies qui séparent Bailleval de Liancourt. Les maisons anciennes de Sénécourt sont maintenant accompagnées de nombreuses habitations modernes<ref group="a" name="p143" />.

Hameaux et lieux-dits

La commune de Bailleval est composée de nombreux hameaux et lieux-dits, en complément du chef-lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="a" name="p141" />.

  • Sénécourt, au nord-ouest, dans la vallée de la Brêche
  • Louveaucourt, au sud du village
  • Béthencourt, à l'est, au pied du bois des Côtes
  • Cagneux, près de Louveaucourt
  • Demi-Lune, établi sur la D 137, à la limite communale avec Labruyère
  • La Maladrerie, confondu avec l'agglomération de Liancourt
  • La Biche-aux-Bois.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 641, alors qu'il était de 599 en 2013 et de 570 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 94,1 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bailleval en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,3 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Bailleval en 2018.
Typologie Bailleval<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 94,1 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,2 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 3,7 7,1 8,2

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Balioli vallem (vers 537) ; Bactilione valle (689) ; Balioli vallis (VIIe) ; Bagtlonis vallis (770) ; Ballicino (vers 820) ; Ballis vallis (863) ; in Balliava valle (873) ; in Ballicino valle (vers 875) ; Ballonis vallis (875) ; de Baillonis valle (XIe) ; Baillioli vallem (XIe) ; Bactilione vallis (1147) ; Baillonval (1152) ; Baillonis vallis (1164) ; Ballia (1186) ; Ballis (vers 1190) ; apud Baillonval (1220) ; de baillonval (1194) ; Ballenval (1243) ; de Baillionval (XIIIe) ; le prieur de Baillenval (1281) ; Ballonval (vers 1350) ; Balva (vers 1360) ; Baillenval (1373) ; Baillenval en Beauvoisis (1374) ; Balliavallis (1375) ; Baillava vallis (1375) ; Bailloval (1380) ; Balleval (XIVe) ; Baillaval (1454) ; Baillevalle (1651) ; Bailleva (1724) ; Baillevaux (1667) ; Bailval (1765) ; Bailleval (1840)<ref name="LAMBERT">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Baillvô en picard.

Ce toponyme est issu d'un dérivé du picard et de l'ancien français baille, un retranchement, une palissade<ref name="Boulfroy">Modèle:Ouvrage.</ref>. On retrouve la même étymologie pour Bailly (le Bel) et Bailleul (sur-Thérain), deux autres lieux qui ont également joué un rôle dans la campagne de Jules César<ref group="a" name="p141" /> en 51 avant J.C.<ref name="Boulfroy"/>. Georges Matherat, qui a beaucoup étudié les lieux, en particulier lors de ses travaux sur le Grand Camp romain du Bois des Côtes<ref name="Boulfroy"/>, pense que le nom de Baliolum (du celtique Baliodalos, latinisé en Balioialum) signifie retranchements et se rapporte précisément à la vaste zone qui s'étend au-dessus du village et en constitue toute la limite nord.

La terminaison Val pourrait provenir d'un nom de personne suivi du mot val (vallon), à cause du vallon de Béthencourt-Bailleval qui pénètre profondément dans le territoireModèle:Douteux.

Les noms de Béthencourt, Louveaucourt et Sénécourt indiquent qu'il s'agit d'anciens lieux mérovingiens<ref group="a" name="p141" />. Un jugement de Modèle:Souverain2, de 693 ou 694, concernait une propriété foncière appelée Modèle:Citation (du nom de Baddo), d'où dériverait le mot Béthencourt-Nicolas<ref group=a name=p142>Modèle:P..</ref>.

Cagneux (Caigneus, Caignu dans le pays) tire son nom du chêne, arbre nombreux dans les bois voisins. Louveaucourt s'appelait autrefois Modèle:Citation.
Les noms de la Lune et Demi-Lune viennent de la forme des deux carrefours d'où partent divers chemins qui sont d'origine romaine.

La Maladrerie s'explique simplement par le fait qu'il y avait autrefois une maladrerie en ce lieu.
Sénécourt se nommait Sennecourt au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle puis Senescourt<ref group="a" name="p143" />.

Histoire

Modèle:…

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la septième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Liancourt<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Clermont.

Intercommunalité

La commune fait partie de la communauté de communes du Liancourtois Vallée Dorée, créée en 1963.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Inaugurée en 2014 à l'occasion de l'aménagement du centre-bourg, la boulangerie devient l'unique commerce de proximité de la commune. Dans le cadre d'un partenariat organisé par la municipalité, la boutique sert de point de retrait de fruits et légumes commandés à l'avance aux Jardins de Sacy, et, pour la viande, à la Boucherie des Gourmets de Liancourt<ref>Modèle:Article.</ref>.

La commune s'est dotée en 2000 d'un pôle multifonctions comprenant une salle des fêtes et de quatre salles destinées notamment aux associations de la commune, pour un coût de Modèle:Unité<ref name="LP22052000"/>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,34 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

  • Le salon artisanal et gastronomique de Bailleval, organisé sous l'égide de la municipalité, et dont la neuvième édition a eu lieu en mai 2019<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Une transhumance de moutons a eu lieu à Bailleval en septembre 2019, en prélude au concours de chiens de berger organisé sous l'égide de la Fédération cynologique internationale<ref>Modèle:Article.</ref>,

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Martin : Étant donné l'ancienneté du village, l'église romane actuelle succède sans doute à un édifice plus ancien. Elle est dédiée à saint Martin de Tours.
    Sa partie la plus ancienne est la seconde travée du chœur, et date des années 1120. Elle possède l'une des voûtes d'ogives les plus anciennes du département, et l'extérieur se signale en outre par sa décoration soignée et inhabituelle. La première travée du chœur date des années 1140, et est également voûtée d'ogives dès l'origine, mais plus sobre à l'extérieur. La grande nef non voûtée ne devrait, en toute logique, pas être antérieure. L'on note l'absence de clocher au-dessus de la première travée du chœur, contrairement à l'usage du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Beauvaisis : il devait donc y avoir un clocher roman à l'emplacement du clocher gothique du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, précédé par une petite nef à l'emplacement du bas-côté édifié également au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ou quelque temps après.
    Le clocher, d'un aspect majestueux car visible en intégralité depuis le sud, est l'un des meilleurs exemples des clochers rayonnants dans la région, avec Angicourt et Agnetz. Peu de temps après son achèvement, la chapelle de la Vierge a été ajoutée dans l'angle avec le chœur. Tant la base du clocher que la chapelle ont été revoûtées après la guerre de Cent Ans, dans le style gothique flamboyant, et deux fenêtres ont été refaites dans le même style.
    Ainsi, l'église Saint-Martin est assez hétérogène, ce qui n'enlève rien à ses qualités esthétiques. Plus dommageables sont la perte de la totalité des chapiteaux romans, et la restauration peu respectueuse de la voûte de la seconde travée du chœur.
    Pour sa vaste nef lambrissée, ses voûtes romanes, son chevet et son clocher, l'église de Bailleval est pour autant un édifice remarquable, qui n'est pas encore classé ou inscrit au titre des monuments historiques à cette date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Graves">Modèle:Ouvrage.</ref>.
    Le clocher a été restauré en 2018, et doté de quatre chimères, dont trois nouvelles, représentant les quatre cavaliers de l'Apocalypse<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Croix de cimetière : elle est appuyée sur un grand socle octogonal, dont chaque face présente une ogive trilobée, couronnée d'un fronton<ref name="Graves"/>. Le socle supporte une colonne se rajeunissant vers le haut, qui quant à elle porte un simple crucifix en fer.
  • Moulin de Sénécourt : Mentionné pour la première fois en 1264, après avoir longtemps produit farine et huile, il travaille aujourd'hui pour l'industrie, mais n'utilise plus l'eau de la Brêche. Il traite l'aluminium dans une usine transférée depuis Rantigny.
  • Calvaire au hameau de Sénécourt.
  • Croix de chemin entre Bailleval et le hameau de Béthencourt.
  • Chapelle Saint-Nicolas du hameau de Béthencourt.
  • Château de Béthencourt (non visible depuis le domaine public), légué à la commune par le carrossier André Lecoq<ref name="CP03042021">Modèle:Article.</ref> .
  • Ferme de Louveaucourt, au hameau de ce nom : connue depuis le Moyen Âge, son pigeonnier est un témoin de l'ancienne seigneurie. La ferme est entourée sur trois côtés par la Béronnelle creusée en 1635. Des du Plessis elle passa aux La Rochefoucauld. Le duc de Liancourt en fit sa ferme anglaise. Vendue comme bien national le Modèle:Date- au conventionnel Jacques Isoré, elle est toujours exploitée.

Personnalités liées à la commune

André Lecoq (1929-2012), carrossier et restaurateur d'automobiles, résidait au château du domaine de Béthencourt<ref name="CP03042021"/>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Ouvrages

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail