Blanche d'Artois
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Rôle monarchique
Blanche d'Artois (1248 - Modèle:Date-), dite parfois Blanche de Navarre, fille du comte Modèle:Noble, est devenue reine de Navarre et comtesse de Champagne en 1269 par son mariage avec Henri, comte de Champagne et roi de Navarre. Elle est régente de Navarre et de Champagne durant la minorité de sa fille Jeanne, qui deviendra reine de France.
En secondes noces, elle épouse un prince anglais, Edmond de Lancastre, fils du roi Modèle:Noble et frère d'Modèle:Noble.
Biographie
Blanche est fille du comte Modèle:Noble et de Mathilde de Brabant.
Elle se maria avec Modèle:Noble, dont elle devint veuve en 1274. Peu après, elle épousa Edmond de Lancastre.
De 1274 à 1284, elle fut régente du royaume de Navarre et des comtés du Brie, Champagne, Troyes et Meaux pour sa fille, Modèle:Noble (reine de 1274 à 1305).
Premier mariage
Blanche épousa en 1269 Modèle:Noble qui décéda en 1274. Ce mariage était politiquement et financièrement avantageux pour la Navarre, Blanche étant la nièce de Modèle:Noble. Ensemble, ils eurent deux enfants :
- Thibaut (?-1270) mort tombé d'un rempart du château d'Estella ;
- Modèle:Noble, reine de Navarre et reine consort de France.
Deuxième mariage
En 1276, deux ans après la mort d'Henri, Blanche épousa Edmond de Lancastre, qui était aussi veuf. Ils eurent trois enfants :
- Thomas de Lancastre, Modèle:2e ;
- Henry de Lancastre, Modèle:3e ;
- Jean de Lancastre, seigneur de Beaufort. Vers Modèle:Date-, il épouse Alix de Joinville.
Mort
Gravement malade depuis un an, Blanche d'Artois meurt en son hôtel de Navarre (actuellement 47-49 rue Saint-André-des-Arts, à Paris, {{#ifeq:arrondissement | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:arrondissement| arrondissement }} }}<ref>Marquis de Rochegude, Promenade dans toutes les rues de Paris, par arrondissement, Paris, Hachette et Cie, 1910.</ref>) le Modèle:Date. Sa fille meurt trois ans plus tard, en 1305.
À l'époque, la mort subite de Blanche et de sa fille parurent suspectes. En 1308, une enquête fut ouverte et on arrêta un homme, l'évêque Guichard de Troyes, dont la reine avait délaissé les services. Lors de son procès, Guichard s'était vanté de les avoir fait mourir avec l'aide d'une sorcière et d'un moine jacobin<ref>Katherine Quénot, Philtres et potion magique des sorcières Modèle:P..</ref>.