Collonges-la-Rouge
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Collonges-la-Rouge (Colonjas en occitan) est une commune française limousine, située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. La mise en valeur de son patrimoine vaut à la commune Modèle:Incise d'avoir Modèle:Unité classés monument historique et Modèle:Unité inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref name="DREAL_251">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les habitants de Collonges-la-Rouge sont des Collongeois et Collongeoises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Situation
Le bourg est situé à Modèle:Unité au sud-est de Brive-la-Gaillarde, à la lisière des plateaux limousins au nord (dont l'altitude avoisine Modèle:Unité), sur un plateau calcaire Modèle:Unité plus bas, face au Quercy distant de Modèle:Unité au sud. Il est situé dans le Causse corrézien à l'extrémité septentrionale du Causse de Martel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Varin_8">Modèle:Article.</ref>.
Communes limitrophes
Rose des vents | Noailhac | Lagleygeolle | Rose des vents | |
Ligneyrac | Modèle:Abréviation discrète | Meyssac | ||
Modèle:Abréviation discrète Collonges-la-Rouge Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Saillac | Chauffour-sur-Vell | {{#if:| | ||
Enclave : }} |
Géologie
Modèle:Article général Le bourg est bâti en grès rouge extrait du Puy de Valège, sommet de Modèle:Unité d'altitude situé à Modèle:Unité au nord du village. Il est installé sur le premier rivage calcaire du Quercy et du Périgord déposé par la mer du Jurassique<ref name="König">Modèle:Lien web.</ref>. La faille de Meyssac<ref>Les principales formations géologiques autour de Brive. Académie de Limoges, sur futura-sciences.com.</ref> d'une soixantaine de kilomètres, de direction E-W à NW-SE (matérialisée par les tranchées excavées dans les années 1990 lors du redressement de la départementale 38 au nord du bourg) signe le contact entre cette mer liasique et le bassin sédimentaire permien, le promeneur pouvant faire en quelques pas un bond dans le temps de plus de 60 millions d'années. La mer liasique correspond à une transgression marine franche liée à l'individualisation du Bassin aquitain qui donne un domaine de sédimentation marine ouverte communiquant avec l'océan Atlantique en cours d'ouverture, d'où la formation d'une plate-forme carbonatée nord-aquitaine (vases carbonatées issues de cordons oolithiques et de barrières coralliennes qui isolaient des lagons et des lagunes côtières) qui s'appuie sur le Massif central avec la mise en place d'une série épaisse de dépôts de calcaires et marnes à ammonites et bélemnites. Le bassin permien est un fossé d'effondrement formé à la fin du cycle hercynien et constitué de sédiments (sables et argiles) issus de l'érosion du Massif central, épandant dans le bassin de Brive de vastes dépôts de grès (au nord de Collonges, il correspond au grès de Mayssac, grès rouge en bancs réguliers, parfois schisteux)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La morphologie actuelle, sans rupture brutale de relief, masque le rejet vertical de cette faille de plusieurs centaines de mètres entre les deux compartiments nord et sud. Sa matérialisation se traduit par les terrains qu'elle fait affleurer : au-dessus des terrains de l'ère secondaire, les couches plus anciennes de grès de diverses couleurs selon les conditions climatiques torrides ou tropicales, et le taux d'oxyde de fer dans le grès<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au Trias, la région était à la latitude du Sahara actuel, d'où l'oxydation des minéraux ferrifères du grès sous forme d'hématite, en raison du climat tropical chaud et sec, et du taux d'oxyde de fer dans cette roche (2,2 % pour celui de Collonges, d'où les tons de grenat et de lie de vin alors que celui des Vosges est rose et celui de Brive est blanc et bariolé avec des tons blond et lie de vin)<ref name="König"/>,<ref name="Varin_8"/>. Au sud de cette faille, les terrains marno-calcaires sont généralement orientés vers le sud-ouest, et les affleurements occidentaux de calcaires gréseux donnent des cuestas typiques dans les roches dures mais qui n'ont pas de réelle vigueur<ref name="DREAL_252">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les géologues débattent sur l'origine de cette faille complexe : ancienne faille varisque de direction armoricaine, réactivée sous le poids des sédiments calcaires du Jurassique et subissant le contrecoup lointain de la surrection des Pyrénées au Tertiaire ? Faille de direction « pyrénéenne » héritée du grand décrochement des sillons houillers du Massif Central<ref name="König"/> ?
Un double circuit de découverte (automobile et pédestre) est mis en place depuis 2010 pour la mise en valeur touristique et pédagogique de ce géosite. Il comprend cinq stations d’interprétation avec des panneaux explicatifs illustrés (falaise du Sinémurien avec le calcaire [[Anticlinal|relevé de plus de Modèle:Unité]] au lieu-dit le col de la Croix du Buis, pli synclinal « en genou » à la station 5)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce patrimoine géologique est également mis en valeur au centre du bourg de Noailhac, dans une salle d’exposition sur la géologie, l'Espace de découverte de la faille de Meyssac et de la pierre, inaugurée le 30 mai 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Description
La faille se traduit par une dissociation nette entre les paysages, avec des variations en termes de végétation, de pratiques agricoles et de morphologie. Les sols gréseux (grès et argile rouge) du plateau cristallin au nord voient sont occupés par des taillis de châtaigniers ou des taillis mixtes (chênes-châtaigniers), des landes (bruyères, fougères aigle, genêts et ajoncs), leurs versants portant des vergers ou des vignobles : les landes de sol acide ont été partagées, encloses de murettes de pierres sèches, et labourées pour donner ces terres cultivées<ref name="DREAL_253">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce panorama verdoyant contraste avec le sud où les sols calcaires suffisamment profonds portent au sommet du plateau des bois clairsemés de chênes truffiers (chênaie calcicole xérophile à influence méditerranéenne), caractéristiques du causse lotois. Ces champs brûlés laissent parfois la place aux fonds argilo-calcaires dans les vallons, propices aux champs (culture des céréales, du maïs ou du tabac), à de verdoyantes prairies, et aux collines parsemées de noyeraies. Modèle:Citation
Le site de la commune est ainsi dominé au nord par les collines de puy Valège (Modèle:Unité d'altitude). À l’ouest, l'horizon se ferme sur la colline du puy de Vésy (plateau en calcaire gréseux de Modèle:Unité d'altitude). En contrebas au sud, deux buttes arrondies de part et d'autre du village du Treuil cernent le site. À l'est, le territoire protégé s'achève sur le vallon de Meyssac caractérisé par une longue éminence calcaire orientée nord-sud (Modèle:Unité d'altitude)<ref name="DREAL_252"/>.
Le petit ruisseau de Collonges-la-Rouge, asséché en période estivale, emprunte le vallon au pied du village. Il naît à la rupture de pente du puy Boubou et a un parcours nord-sud de près de Modèle:Unité (suivant les alignements nord-sud de crêtes calcaires de la région) avant de se jeter dans la Tourmente, affluent de la Dordogne. Malgré son faible débit, il se distingue fortement dans le paysage par sa ripisylve constituée de grands peupliers, arbres aimant l'eau<ref name="DREAL_253"/>.
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La carte des terres émergées au Trias.
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La carte des terres émergées au Jurassique.
Toponymie
Colongiam 1067<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. Modèle:P. - 201. Article Collanges.</ref>.
Les formes anciennes des nombreux Modèle:Page h', Modèle:Page h' et Collanges de France sont du type Colonicas, Colonicae.
Tous ces toponymes ont pour étymologie le bas latin Colonicas qui désigne à l'origine « une terre cultivée par un colon », terme du droit féodal<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité..</ref>, puis « une exploitation agricole »<ref>François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. Modèle:P.. Article Coulonges.</ref>. Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans une colonica dont il était le colon.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont apparues des colonicæ.
Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing<ref>Op. cité..</ref>, il ne faut pas confondre avec Colonia qui désigne une colonie romaine, terme plus ancien. Cf. Cologne (Allemagne).
Histoire
Les moines de l’abbaye de Charroux en Poitou fondent en 782 un prieuré à la suite d'une donation du comte Roger de Limoges<ref name="Varin_9"/>. Le prieuré est intégré dans la Vicomté de Turenne en 844 et attire, sous sa protection, une population de paysans, d’artisans et de commerçants<ref name="Gaubert">Modèle:Ouvrage.</ref>. Autour de ses bâtiments protégés par des remparts percés de quatre portes (dont deux subsistent), le bourg devient une escale pour les pèlerins en route pour Compostelle via Rocamadour. En 1308, le vicomte de Turenne accorde à la ville une charte de franchise. Le droit de juridiction haute, moyenne et basse lui est accordé. Il préside à la naissance de lignées de procureurs, avocats, notaires. L’enclos ne suffit plus à contenir sa population. Naissent alors les barris : le faubourg de la Veyrie à l’est, celui de Hautefort, du Faure, la Guitardie. La production viticole à cette époque, vendue surtout localement et auprès des abbayes, contribue à la prospérité du commerce de Collonges. La tradition locale veut que cette production fasse partie des vins des papes d'Avignon qui s'invitent à la table des rois de France<ref>Modèle:Article.</ref>.
Collonges traverse les guerres de Religion, de manière relativement pacifique, puisque les deux nefs de l'église sont utilisées alternativement pour le culte catholique et le culte protestant<ref>www.ppsmania.fr/pps-voyages/france/collonges-la-rouge.html.</ref>. Après les guerres de Religion, la reconstruction du patrimoine de la bourgeoisie enrichie et de la petite noblesse coïncide avec la montée en puissance de la vicomté dont plusieurs membres font de Collonges la capitale résidentielle de la région<ref name="Varin_9"/>. C’est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le « grand siècle de Collonges<ref>Modèle:Article.</ref> » que s’élèvent les nobles logis des officiers de la vicomté, manoirs que les Collongeois appellent aujourd’hui des castels. Ces logis se distinguent des maisons par la présence de tours d’escalier mais aussi très souvent de tourelles et d’échauguettes qui reposent sur des culs-de-lampe moulurés, et par de plus riches décors architecturaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après la vente de la vicomté à la Couronne de France en 1738 — qui entraine la fin de ses privilèges fiscaux — puis la Révolution, qui détruit les bâtiments du prieuré, beaucoup d'habitants quittent le village, et Collonges devient une carrière de pierres. Le bourg ne retrouve qu’une prospérité éphémère au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette fragile prospérité est anéantie par le phylloxéra qui décime les vignes dans les années 1880 et par l'exode rural, si bien que Collonges perd une grande partie de sa population, le village se transformant en carrière de pierres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Des coteaux entiers de ceps malades sont arrachés et remplacés par des noyers, aujourd’hui culture emblématique de ce territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La région s'est alors tournée vers la polyculture aquitaine (céréales, maïs, tabac), l'élevage et le gavage d'oies sur le plateau calcaire, l'élevage bovin sur le plateau limousin plus humide<ref name="Varin_9">Modèle:Article.</ref>.
Afin d'enrayer ce déclin, la municipalité de Collonges entreprend des efforts de conservation dès 1905, permettant de classer plusieurs monuments. Quelques Collongeois ont l'idée de créer une organisation qui a pour mission, avec le concours des pouvoirs publics et la mairie de Collonges, de mettre en valeur le patrimoine du village. L'association « La Société des Amis de Collonges » naît le 20 septembre 1927<ref>Création de l'association</ref> et veut l’inscription à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques du bourg. Cette inscription est actée le 30 septembre 1942 et s'étend aux abords le 4 mai 1973<ref name="DREAL_251"/>.
Le 4 septembre 1969, Charles Ceyrac, homme de communication et maire de Collonges qu'il veut ouvrir progressivement au tourisme<ref>Modèle:Article.</ref>, obtient que sa commune devienne officiellement Collonges-la-Rouge<ref>J.O., 1969, 9, 8894.</ref>. Le maire poursuit ses efforts dans ce sens « avec la suppression de tous les fils électriques et téléphoniques, le pavage des rues, la mise en lumière du village, l'aménagement d'aires de stationnement à ses entrées permettant partir de 1970 d'interdire son accès aux voitures d'avril à septembre<ref name="Varin_12">Modèle:Article.</ref> ».
Collonges et ses abords, en incluant les coteaux surplombant le village au nord, sont inscrits parmi les sites classés depuis le Modèle:Date<ref name="DREAL_251"/>.
Village touristique et pittoresque, il est touché au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le phénomène de gentrification : des personnes financièrement aisées achètent des résidences secondaires (près de 140 sur les 315 habitations) au cœur de Collonges-la-Rouge pour s’installer ou louer leur bien, repoussant les Collongeois de « naissance » en périphérie du village<ref>Mathilde Lyotard, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Démographie ancienne
Le nombre d'habitants reste difficilement appréciable. La démographie historique s'appuie notamment sur les recensements qui donnent le nombre de feux et permettent d'en déduire le nombre moyen d'habitants par maison habitée qui varie suivant les régions de 4,5 à 5. Le Dictionnaire historique et géographique des Gaules et de la France de l'abbé d'Expilly indique pour Collonges 264 feux en 1765, 300 feux en 1789, ce qui donne près de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Démographie contemporaine
Modèle:Population de France/section |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Branceilles », sur la commune de Branceilles, mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Collonges-la-Rouge est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,3 %), prairies (30,8 %), cultures permanentes (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), zones urbanisées (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport routier
Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Collonges-la-Rouge est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 45 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 126 sont en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe AModèle:Note disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Collonges-la-Rouge est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
L'économie du village est essentiellement fondée sur le commerce touristique (boutiques et restaurants), la notoriété de la commune lui assurant une fréquentation de Modèle:Unité annuels (chiffres 2017)<ref>Modèle:Pdf Mathilde Lyotard, Mémoire de fin d'études : "Conserver l'histoire et le patrimoine de Collonges-la-Rouge tout en construisant son avenir", Master en architecture, 2017-2018, Modèle:P..</ref>. Le recours au processus de patrimonialisation pour le bourg afin de favoriser sa valorisation touristique fait aussi qu'il est confronté aux risques de la muséification, ce qui explique notamment qu'il ne possède aucun service tel qu'une boulangerie, une épicerie ou un marché hebdomadaire<ref>Mathilde Lyotard, Modèle:Opcit, Modèle:P. et 44</ref>.
Les revenus de la commune sont en grande partie liés aux revenus substantiels des parkings payantsModèle:Référence souhaitée.
Commerces
Les 150 commerces à Collonges sont essentiellement constitués de boutiques touristiques<ref>Mathilde Lyotard, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. L'association « Créations et produits de Collonges » a pour mission de faire découvrir les œuvres artistiques de la commune<ref name="Varin_12"/>.
Chômage
2007 : 7,1 %
2012 : 13,9 %
2015 : 14,5 %
Cinéma et spectacles
Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune, en particulier :
Pour animer son bourg, la commune de Collonges accueille tous les ans depuis 1991 un festival de théâtre en plein air, Les Théâtrales, créé par l’association Collonges Animations Spectacles qui cherche à associer patrimoine et culture . Chaque mardi soir entre mi-juillet et mi-août, le Théâtre de Verdure situé sur la place du Lavoir reçoit un spectacle différent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux et monuments
Le village de Collonges est construit essentiellement en grès rouge (qui donne une partie de son nom) contrastant avec le vert des châtaigniers et des vignes environnants. Cette terre rouge, dite « terre de Collonges », qui prend une teinte saumonée l'été quand elle est sèche, et une teinte de sang séché en période humide, se prête au travail de la poterie artisanale, d'où les ateliers de poterie dans le territoire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Il possède de nombreux édifices protégés au titre des Monuments Historiques entre 1905 et 1987 : 8 monuments historiques classés et 20 monuments historiques inscrits<ref name="DREAL_253"/>.
Le grès rouge de Meyssac a été utilisé pour sa résistance et sa facilité à travailler. Les maçons ont également employé ponctuellement du grès beige de Grammont et du calcaire lithographique « qui permettent de créer des effets de polychromie. À l’écart du bourg ces matériaux l’emportent d’ailleurs sur le grès rouge, qui n’est utilisé qu’en complément. À l’origine, les moellons de grès rouge utilisés pour le gros œuvre étaient enduits. Seules les pierres de taille réservées aux chaînages d’angles et aux encadrements des ouvertures étaient apparentes. Ce n’est qu´à partir de 1930, lors des premières restaurations de maison, que les maçonneries ont été laissées à nu<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».
Surnommé la Modèle:Citation, le bourg se distingue également par ses nombreuses tours et tourelles le plus souvent situées sur l’angle des maisons de ville des notables ou les manoirs ruraux enclos de murs. Ces habitations, tournant le dos à la rue (castels de Vassinhac, de Benge, de Beauvirie), sont distribuées par des escaliers en vis inclus dans des tours hors-œuvre, circulaires ou polygonales, dont certaines ont conservé leur couverture en lauze de grès rouge (la couleur rouge ayant grisé avec le temps)<ref>Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la lauze et l’ardoise de Corrèze sont progressivement « remplacées par la tuile plate puis la tuile mécanique, moins coûteuses et plus facile à poser, mais moins conformes à l’esthétique du bourg. Aussi, depuis le classement du site de Collonges en 1942, la couverture en tuiles mécaniques a été proscrite pour favoriser la réintroduction progressive de l’ardoise. Au gré des réfections, certaines toitures associent plusieurs matériaux ». Cf Modèle:Lien web.</ref>, portée par une voûte maçonnée en cul-de-four ou en pyramide, ou par une charpente en bois. Au-delà de leurs fonctions pratiques, les tours constituaient aussi des signes ostentatoires de richesse et parfois, leur dernier étage servait de pigeonnier<ref name="tours">Modèle:Lien web.</ref>.
Son surnom de Modèle:Citation vient du fait que le bourg a pu compter ce nombre du temps de sa splendeur entre le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles. L’impôt sur les portes et fenêtres introduit par la loi du 4 frimaire an VII (24 novembre 1798) a pour conséquence que les propriétaires, moins enclins à être taxés sur les tours à fenêtres, sont réticents à conserver ce témoignage de leur aisance financière. « Certaines sont démolies, d’autres simplement arasées d’un ou deux étages. Des tours d’escalier dans-œuvre sont découronnées et intégrées sous la toiture du logis pour devenir totalement invisibles de l’extérieur<ref name="tours" /> ». C’est ainsi que de nombreuses tours ont disparu dans le bourg qui compte, en 2025, 17 tours apparentes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le village fait partie de l'association des plus beaux villages de France (c'est Charles Ceyrac, maire de Collonges de 1965 à 1996 qui a créé l'association en 1982, il est le premier classé sur la Liste des Plus Beaux Villages de France), c'est le site le plus visité du Limousin.
Architecture civile
La halle Henri IV<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une halle aux grains et aux vins datant de fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} ou du début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle évoque l'activité commerçante du village à ses heures prospères et abrite toujours le four banal qui était encore utilisé en 1968 (il n’est aujourd’hui rallumé que le premier dimanche d´août, pour la fête annuelle du pain)<ref name="Gaubert"/>. Le passage couvert est inscrit aux monuments historiques<ref>Arrêté du 20 octobre 1987 La Halle, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
Bâtiments d’habitation
- La maison de la Sirène (siège de l'association des Amis de Collonges et musée des arts et traditions populaires<ref name="Varin_12"/>) : maison à rez-de-chaussée avec porche et passage couvert en arc surbaissé, surmonté d'une fenêtre à croisée, et premier étage avec partie en encorbellement à pan de bois apparent. La travée de la porte d'entrée gothique (ornée d'une mouluration du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est rythmée par un bandeau prolongé par des nervures verticales qui se terminent en culots sculptés dont celui de droite représente une sirène qui tient un peigne et un miroir, et celui de gauche, bien moins conservé, représenterait peut-être un homme chevauchant un dauphin. La maison qui date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est classée monument historique<ref>Arrêté du 21 septembre 1949, Maison de la sirène, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
- Un timbre postal, d'une valeur de Modèle:Unité, représentant la Maison de la Sirène a été émis le Modèle:Date<ref name="Le timbre">Le timbre.</ref>.
- Le prieuré, construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est inscrit aux monuments historiques depuis le 4 janvier 1951 pour sa façade avec balcon sur consoles et ses toitures<ref>Ancien prieuré, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
- L’ancienne maison des sœurs, construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est inscrite aux monuments historiques le 4 janvier 1951 (façade avec balcons sur demi-berceaux et toiture<ref>Ancienne maison des sœurs, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>).
Rue de la Barrière :
- la maison Bonyt date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et est inscrite aux monuments historiques, notamment pour sa façade, sa toiture, et l’escalier à vis<ref>Arrêté du 4 janvier 1951, Maison Bonyt, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- la maison Boutang du Peyrat, avec des parties des Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles, est inscrites aux monuments historiques. Les éléments protégés sont une fenêtre qui a conservé sa menuiserie d’époque Louis XIII, la porte d’entrée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une cheminée en bois avec une frise peinte, ainsi que la façade et les toitures<ref>Arrêté du 4 janvier 1951, maison Boutang du Peyrat, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- la maison Julliot, datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (une pierre est datée 1803), est inscrite aux monuments historiques, pour sa façade, sa toiture, et le perron<ref>Maison Julliot, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- la maison Dey, située place de la Fontaine, est inscrite aux monuments historiques (notamment pour son escalier dont les paliers sont en pierre rouge)<ref>Maison Dey, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- une maison située place de la Halle, date du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }} et du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Sa façade, sa loggia et ses toitures sont inscrites aux monuments historiques<ref>Arrêté du 5 janvier 1951, maison située place de la Halle, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
La maison Poignet possède une fenêtre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée monument historique<ref>Arrêté du 22 avril 1954, maison Poignet, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
La maison Salvant et Vallat est également inscrite aux monuments historiques<ref>Arrêté du 4 janvier 1951, maison Salvant et Vallat, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
Bâtiments officiels
- L’ancien tribunal de la Châtellerie (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), est classé monument historique depuis le 13 décembre 1978<ref>Ancien tribunal de la Chatellerie, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
- L’ancienne mairie (parties des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles), est inscrite aux monuments historiques depuis le 4 janvier 1951, pour la façade, la toiture, et la cheminée en pierre de taille<ref>Ancienne mairie, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
Les châteaux, hôtels et maisons nobles
- Le manoir de Vassinhac Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont les propriétaires furent gouverneurs et capitaines du château de Turenne : il possède quelques éléments de fortification, et est classé monument historique<ref>Arrêté du 25 mars 1932, Manoir de Vassinhac, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- le château ou hôtel du Friac ou de Beaurival (hôtel de Beaurival) : du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique le 17 décembre 1926<ref>Ancien hôtel Beaurival, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- le château de Benge, parties du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique par les arrêtés du 23 septembre 1953 et du 18 mars 1954<ref>Château de Benge, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- le castel Maussac, des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est inscrit comme monument historique depuis le 17 décembre 1926<ref>Château Maussac, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- le château du Breuil ;
- le château du Martret, parties des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique<ref>Arrêté du 28 mai 1951, Château du Martret, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- le manoir de Beauvirie, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est inscrit aux monuments historiques<ref>Arrêté du 3 octobre 1929, Manoir dit de Beauvirie, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref> ;
- le château de Beauregard, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est inscrit monument historique depuis le 17 décembre 1926<ref>Château de Beauregard, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
Architecture militaire
L’enceinte fortifiée date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : la Porte du Prieuré et la Porte Plate (ainsi nommée car non pourvue de tour, elle fermait l’accès à l’ouest de cet enclos prieural) sont respectivement inscrites et classées monuments historiques<ref>Enceinte fortifiée de la ville, Modèle:Base Mérimée, consultée le 14 août 2010.</ref>.
Architecture religieuse
| e | er | = {{#switch: XII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, a été agrandie et fortifiée à la fin du Moyen Âge. Elle se distingue par son clocher roman à gables. Cette structure rare et particulièrement élaborée, représente le type le plus archaïque du clocher limousin<ref>Karine Colle-Madies, Collonges-la-Rouge, le clocher de l'église Saint-Martin - Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:163e. Corrèze. 2005 - Société Française d'Archéologie - Paris - 2007.</ref>. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1905<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La chapelle des Pénitents noirs daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et aurait appartenu au prieuré de Collonges. Dès l’origine, elle est affectée à la sépulture de certaines familles notables locales, notamment les Maussac dont les armoiries sont visibles au-dessus d’une porte murée et sur une clé de voûte de la chapelle. À partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est la chapelle des Pénitents noirs. Après la disparition de la confrérie, la chapelle tombe en ruine. « La Société des Amis de Collonges » entreprend des travaux de restauration à partir de 1927<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Église Saint-Pierre de Collonges-la-Rouge.
Tympan du portail de l'église.
Clocher de l'église Saint-Pierre.
Portail de l'église Saint-Pierre.
Eglise Saint-Pierre.
La chapelle des Pénitents noirs et la Croix de la Passion.
Chapelle des Pénitents.
Galerie
-
Porte plate avec son escalier qui menait au chemin de ronde.
-
Une rue à Collonges-la-Rouge -
Une rue à Collonges-la-Rouge -
Tourelles -
Place de Collonges-la-Rouge -
Vue de l'église sous un porche -
Castel de Vassinhac -
Castel de Vassinhac -
Castel de Vassinhac et église -
Vue arrière de l'église -
Maison Ramade de la Serre
Personnalités liées à la commune
- L'acteur et animateur de radio Maurice Biraud est enterré à Collonges-la-Rouge après que sa femme Françoise, présidente de la « Société des amis de Collonges », lui eut fait découvrir le village<ref name="Varin_12"/>.
Philatélie
Un timbre postal, d'une valeur de Modèle:Unité, représentant la Maison de la Sirène datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Collonges-la-Rouge a été émis le 3 juillet 1982<ref name="Le timbre"/>.
Rayonnement culturel
Pour récompenser des lauréats en peinture, il existe un Prix de Collonges-la-Rouge au Salon des Artistes français :
- 1974 : Paul Hubert.
- 1975 : Michel Gémignani<ref>"Liste des récompenses décernées par les Jurys", Société des Artistes français, Salon de 1975, Paris, 1975, tiré à part, p.4.</ref>, qui avait été Grand Prix du Tricentenaire au Salon des Artistes français en 1973<ref>Société des Artistes français, Liste des récompenses décernées par les jurys, Paris, tiré à part, 1973, p.4.</ref>.
- 1976 : Monique Journod.
- 1977 : Jean Abadie.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Revue Lemouzi, juin 1973, "Collonges" par la Société des Amis de Collonges
- Agnès Brahim-Giry, Dimitri Paloumbas, Turenne, Collonges-la-Rouge (Corrèze), Samogy éditions d'art (collection Parcours du patrimoine no 360), Paris, 2011 Modèle:ISBN ; Modèle:P.96
- Jean-Pierre Lacombe, Collonges-la-Rouge, joyau du Bas-Limousin, Un Autre Reg'Art, Albi, 2015.
- Robert Duchâteau, Maurice Biraud, ses deux coups de cœur pour Collonges-la-Rouge, Les Amis de Collonges, 2013.
Articles connexes
- Les Plus Beaux Villages de France
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'un coq
- Liste des monuments historiques de la Corrèze