Jean-Michel Baylet

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Jean-Michel Baylet, né le Modèle:Date à Toulouse, est un patron de presse et homme politique français.

Président-directeur général du groupe La Dépêche, dont il est aussi l'un des propriétaires, il est plusieurs fois secrétaire d'État et ministre délégué entre 1984 et 1993. Maire de Valence-d'Agen de 1977 à 2001 et depuis 2020, député puis sénateur de Tarn-et-Garonne, il est président du conseil général de Tarn-et-Garonne de 1985 à 2015. Il est également président du Parti radical de gauche de 1996 à 2016. Il est ministre dans le gouvernement Manuel Valls entre 2016 et 2017.

Biographie

Famille

Jean-Michel Baylet est le fils de Jean Baylet, député-maire radical de Valence-d'Agen et d'Évelyne Isaac, qui ont assuré successivement la direction du groupe de presse La Dépêche du Midi.

Marie-France Marchand-Baylet, qu'il a épousée en 1985<ref name=auscanner>Jacques Molénat, 1985. Jean-Michel Baylet Au scanner, L'Express, 13 avril 2006</ref>, dirige le comité financier du groupe La Dépêche<ref>Sylvie Karsenty, M.-F. Marchand-Baylet (présidente de la fondation Dépêche du Midi) : "Une fondation pour aider les étudiants de Midi-Pyrénées", L'étudiant, 2 octobre 2012</ref>, ainsi que l'hebdomadaire d'annonces légales La Gazette <ref>Thomas Gérard, Guerre des hebdos dans la Ville rose, Libération, 2 août 2001</ref> et dirige la Fondation La Dépêche <ref>Modèle:Lien web </ref>. Marie-France a repris la direction des magazines d'Hima Média, après la destitution de Jean-Christophe Tortora, considéré trop proche de Dominique Baudis, « le plus grand adversaire de La Dépêche »<ref name="adversaires">Modèle:Lien web</ref>.

Jean-Michel Baylet a trois enfants<ref name=auscanner/> : Victoria, chargée de mission à la Fondation « La Dépêche »<ref>Modèle:Lien web</ref>, Jean-Nicolas, nommé directeur délégué de La Dépêche du Midi en Modèle:Date auprès de la direction générale du groupe<ref>Le fils de Jean-Michel Baylet nommé directeur délégué du Groupe Dépêche du Midi, Le Parisien, 10 janvier 2011</ref> puis directeur général adjoint et directeur de la publication en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref> et Jean-Benoît, qui copossède la société Viking avec sa mère<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est divorcé.

Débuts à la Dépêche du Midi

Après avoir entrepris des études de droit à l’université de Toulouse, Jean-Michel Baylet devient journaliste dans le journal de sa mère La Dépêche du Midi en 1971<ref>Jean-Christian Hay, Le Modèle:6e ne se voit pas en haut de l'affiche, Gala, 7 octobre 2011</ref>.

Jean-Michel Baylet accède au poste de directeur général adjoint de La Dépêche, journal de sa mère, en 1975 et devient directeur général deux ans plus tard. En 1981, il devient également le gérant du journal bi-hebdomadaire Midi olympique et de l'imprimerie Salingardes (Le Villefranchois et La Nouvelle République des Pyrénées)<ref>Biographie Jean-Michel Baylet, Electionsmeter.com</ref>.

Élu de Tarn-et-Garonne et ministre sous Mitterrand

Fidèle aux traditions radicales de sa famille, Jean-Michel Baylet se lance en politique en 1973 en fondant avec Robert Fabre le Mouvement des radicaux de gauche (MRG)<ref>Jean-Michel Baylet, debats2012.fr</ref>. En 1977, il devient le secrétaire national du mouvement, chargé des fédérations. Il le préside de 1983 à 1985.

Jean-Michel Baylet est élu maire de Valence-d'Agen en 1977 à la suite de son père et de sa mère. Il est élu député de Tarn-et-Garonne en 1978 et entre au conseil général de Tarn-et-Garonne en 1985 en remplaçant sa mère comme représentant du canton de Valence et comme président de l'assemblée départementale.

Fort des liens d'amitiés entre François Mitterrand et Evelyne Baylet, soutien du candidat socialiste à travers son journal depuis 1965, Jean-Michel Baylet est appelé au sein du gouvernement Laurent Fabius en Modèle:Date, comme secrétaire d'État auprès du ministre des Relations extérieures en 1984. La forte présence d'Évelyne Baylet dans sa carrière lui vaut à ses débuts les surnoms de « veau sous la mère » et « fistonné »<ref>Gilbert Laval, « Infos et usage d'infos », Libération, 3 juillet 2003</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À sa sortie du gouvernement, il devient sénateur de Tarn-et-Garonne (1986) jusqu'à sa réélection comme député aux législatives de 1988. Il ne siège pas, étant nommé dans le deuxième gouvernement Rocard de Modèle:Date, en tant que secrétaire d'État chargé des collectivités locales en 1988, plus en adéquation avec son profil d'élu de terrain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est d’ailleurs à l’origine de la loi Joxe-Baylet sur l’administration territoriale adoptée le Modèle:Date créant les communautés de communes<ref>Candidats : Jean Michel Baylet, elections-presidentielles-2007</ref>. Dans ce même gouvernement, il succède à Olivier Stirn, contraint à la démission, comme ministre délégué au Tourisme le Modèle:Date-.

Par tradition familiale et politique, Jean-Michel Baylet entre dans la franc-maçonnerie en 1991, au sein de la loge Demain du Grand Orient de France fondée par Roger Leray et réunissant des personnalités du monde économique et politique<ref>Modèle:Article</ref>.

L'alternance de ses candidatures à l'Assemblée et au Sénat semble l'avoir affaibli auprès de son électorat quand il échoue aux législatives de 1993, à retrouver son siège de député, face à Jacques Briat. Il retrouve le Sénat en 1995, laissant son ancien suppléant, Jean-Paul Nunzi, reprendre la circonscription lors des législatives de 1997<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.

En Modèle:Date- il est, en sa qualité de président du conseil général, renvoyé devant le tribunal correctionnel par le juge Jean-Michel Gentil pour « non-respect des dispositions du code des marchés publics » lors de la réalisation d'un magazine interne confiée à une entreprise dont son épouse et son fils sont actionnaires<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est relaxé en Modèle:Date-, les faits étant prescrits<ref>Modèle:Lien web</ref>.

PDG du groupe La Dépêche

Jean-Michel Baylet est nommé président-directeur général du groupe La Dépêche en 1995 à la suite de sa mère<ref>Jean-Michel Baylet, debats2012</ref>.

Propriétaire de la majorité du capital du groupe avec sa sœur Martine Laffont-Baylet, à travers la holding familiale EMB, il prend également 10 % du capital en son nom lors de la refonte du capital en 1999 consécutif à la vente des parts de sa sœur et de la famille Caujolle<ref>« De nouveaux actionnaires prennent 30,6 % de “La Dépêche du Midi” », Les Échos n° 17954, 3 août 1999, p. 13</ref>.

Le journal, hégémonique en Tarn-et-Garonne et à Toulouse, est accusé d'être un instrument politique aux mains de Jean-Michel Baylet, moyen de valoriser les actions du président du conseil général, d’ostraciser ses adversaires, et de faire pression sur les acteurs régionaux<ref>Libie Cousteau, « La face cachée d'un grand journal », L'Express, 19 octobre 2011</ref>. À la suite de l'affaire Alègre, Dominique Baudis met en cause la Dépêche, et son PDG, considérant que la couverture de l'enquête par le journal a été volontairement à charge pour le salir<ref>Laurent Valdiguié, « La semaine où tout a changé pour Baudis », Le Parisien, 21 septembre 2003.</ref>,<ref>Christophe Deloire et Christophe Dubois, Sexus Politicus, éditions Albin Michel, 2006, page 279.</ref>.

En 2007, Challenges classe au Modèle:480e des fortunes professionnelles françaises, Jean-Michel Baylet et sa famille, avec un patrimoine estimé à 61 millions d'euros, soit une baisse de 54 places par rapport au classement de 2006<ref>Challenges, 12 juillet 2007</ref>.

Président du Parti radical de gauche

Après l'échec de la candidature de Jean-François Hory à l'élection présidentielle de 1995, Jean-Michel Baylet est élu, le Modèle:Date, avec 81,5 % des voix, président de Radical, qui est renommé Parti radical socialiste la même année, puis Parti radical de gauche en 1998.

Une mise en examen le visant ainsi que sa sœur, sa mère et sa femme dans le cadre de la direction de la Dépêche du Midi<ref>Les faux frais de «la Dépêche du Midi», liberation.fr, 27 novembre 2001</ref>, empêche Jean-Michel Baylet d'intégrer le gouvernement Lionel Jospin en 1997<ref name=adversaires/>. Dans ce dossier, il est condamné le Modèle:Date à six mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende pour abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux, faux et usage de faux<ref>Jean-Michel Baylet condamné pour abus de biens sociaux, Nouvel Obs, 24 mars 2003</ref>.

En 2001, il abandonne la mairie de Valence-d'Agen à son adjoint Jacques Bousquet en application de loi contre le cumul des mandats<ref>La Galaxie Baylet, L'Express</ref>. Il est élu en 2008 conseiller municipal de Montjoi<ref>Commune de Montjoi, Le Monde</ref>, dans le même canton, et prend les présidences de la communauté de communes des Deux Rives, du conseil de surveillance de la centrale nucléaire de Golfech et d'un syndicat d'irrigation.

Son nom circule en 2007 comme ministre d'ouverture dans le gouvernement François Fillon<ref>Jean-Michel Baylet n'ira pas au gouvernement, Le Figaro, 12 juin 2007.</ref>.

Jean-Michel Baylet est candidat à la primaire présidentielle socialiste de 2011. Seul candidat non socialiste, il insiste dans son programme sur son engagement européen. Face à la crise, il prône une « Europe fédérale », avec l'instauration d'un gouvernement économique européen, commun aux 17 pays membres de la zone euro<ref>Zone euro : Baylet prône "l'Europe fédérale", Europe1.fr, 16 juillet 2011.</ref>. Jean-Michel Baylet s’est également engagé pour la dépénalisation du cannabis estimant qu’il faudrait le vendre en pharmacie <ref>Jean-Michel Baylet prône la vente du cannabis en pharmacie, Libération, 8 juin 2012</ref>, pour l'euthanasie <ref>Jean-Michel Baylet: les « Français se sont approprié » la primaire, Le Parisien, 6 octobre 2011.</ref>, ainsi que pour le mariage homosexuel<ref>Jean-Michel Baylet passe à l'offensive, La dépêche, 5 septembre 2011.</ref>. La forte médiatisation des primaires Modèle:Ref nec et celle de son parti<ref>François-Xavier Bourmaud, « Baylet éliminé sans surprise », lefigaro.fr, 9 octobre 2011.</ref>. Au soir du premier tour, le Modèle:Date, Jean-Michel Baylet réalise un score de 0,64 % et est ainsi éliminé au premier tour de la primaire socialiste. Il rallie ensuite François Hollande pour le second tour. Pressenti pour entrer au gouvernement Ayrault, il privilégie la nomination de Sylvia Pinel et d'Anne-Marie Escoffier, donnant à son parti une représentation équivalente à celle des écologistes au sein du gouvernement<ref>« Sylvia Pinel appelée dans la citadelle de Bercy », La Dépêche du Midi, 17 mai 2012.</ref>.

Fichier:Baylet Carmaux 2012.JPG
Jean-Michel Baylet en 2012.

Réélu à la présidence du PRG le Modèle:Date<ref>Baylet réélu président du PRG, Le Figaro, 30 septembre 2012.</ref>, il accentue le pouvoir de son parti au sein de la majorité présidentielle au printemps 2014 en soutenant la politique de François Hollande, alors que les autres alliés de gauche s'en détachent, obtenant un ministère de plein exercice pour Sylvia Pinel et deux secrétariats d'État, confiés à Annick Girardin et Thierry Braillard au sein du gouvernement Manuel Valls. À l'occasion de la formation du deuxième gouvernement Valls, il négocie le soutien des onze députés radicaux à l'abandon de la suppression des conseils généraux en zone rurale<ref name=quitteoudouble>Jean-Luc Ferré, Sénatoriales: Baylet, à quitte ou double, L'Express.fr, 18 septembre 2014.</ref>.

Il est contesté localement, en particulier après les échecs de son parti aux municipales de Modèle:Date- en Tarn-et-Garonne. Lors des élections sénatoriales du 28 septembre 2014, alors que la droite ne présente qu'un candidat, François Bonhomme, et soutient implicitement Yvon Collin, sénateur radical sortant entré en dissidence, Jean-Michel Baylet perd son mandat de sénateur, battu au second tour par François Bonhomme<ref name=quitteoudouble/>.

En mars 2015, il est élu conseiller départemental dans le canton de Valence<ref>http://www.ledepartement.fr/votre-departement/tout-savoir-sur-le-departement/les-conseillers-departementaux.html</ref> en tandem avec Christiane Le Corre<ref>http://www.ledepartement.fr/votre-departement/tout-savoir-sur-le-departement/les-conseillers-departementaux/canton-de-valence.html</ref>,<ref>Gaël Vaillant, « Ciotti, Emmanuelli, Baylet... Ces personnalités élues dès le premier tour », lejdd.fr, 22 mars 2015.</ref>. Malgré la conservation d'une majorité de gauche, il fait de nouveau face à la dissidence d'une partie de son camp et est contraint de ne pas se représenter à la présidence du conseil départemental. C'est le divers gauche Christian Astruc qui est élu, avec les voix de la droite, face à Marie-Claude Nègre, candidate du PRG<ref>La chute de Jean-Michel Baylet : Christian Astruc élu président du département du Tarn-et-Garonne, Francetvinfo.fr/Midi-Pyrénées, 2 avril 2015.</ref>.

Ministre sous la présidence Hollande

Le Modèle:Date-, il est nommé ministre de l'Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales dans le gouvernement Manuel Valls (2).

Le Modèle:Date-, la députée écologiste Isabelle Attard interpelle le ministre à l'Assemblée nationale sur des accusations de violences qui auraient eu lieu en Modèle:Date- sur son assistante parlementaire, Bernadette Bergon. Dominique Baudis s'était notamment fait l'écho de ces accusations dans son ouvrage Face à la calomnie, publié en 2005<ref>Baudis a diffamé Baylet, mais avec bonne foi sur L'Obs, 21 février 2006</ref>. Jean-Michel Baylet répond que l'affaire a été classée sans suite<ref>Ivan Valerio, « À l'Assemblée nationale, une députée accuse Jean-Michel Baylet d'avoir agressé une collaboratrice » sur le site de BFM TV, 11 octobre 2016</ref>,<ref>Hélène Bekmezian, « Une députée accuse un ministre de "violences graves" » sur Le Monde, 11 octobre 2016</ref> et porte plainte pour diffamation avant de retirer sa plainte<ref>LeHuffPost avec l'AFP, « Accusé de violences par une députée, Jean-Michel Baylet porte plainte pour diffamation » sur Le Huffington Post, 28 octobre 2016</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon BuzzFeed, Bernadette Bergon a retiré sa plainte pour violences avant le classement de l'affaire et une transaction financière a eu lieu entre les deux parties. En 2006, Bernadette Bergon a assigné en référé Dominique Baudis pour avoir révélé de manière implicite cette transaction secrète avec Baylet<ref name="BuzzFeed">Marie Kirschen et David Perrotin, « La transaction secrète entre Baylet et son ex-collaboratrice qui l’accusait de violences », Buzz Feed News, 10 mars 2016. Lire en ligne</ref>.

Lors de la primaire citoyenne de 2017, il soutient la candidature de Sylvia Pinel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la campagne présidentielle de 2017, il annonce son soutien à Emmanuel Macron, candidat d'En marche, en dépit du soutien officiel du PRG au candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon<ref>Modèle:Article</ref>.

Réélection à des mandats locaux

Candidat aux élections municipales de 2020 à Valence, Jean-Michel Baylet l’emporte avec 54,5 % des suffrages exprimés face à une liste divers droite, ce qui lui permet de retrouver son mandat de maire, qu’il avait déjà exercé de 1977 à 2001<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors des élections départementales de 2021, il est réélu dans son canton de Valence face au Rassemblement national. Alors que la gauche retrouve la majorité au conseil départemental, Jean-Michel Baylet renonce à en briguer à nouveau la présidence, qui revient à Michel Weill (PRG). Pour expliquer cette décision inattendue, la presse avance la polémique entourant les accusations de viols et agressions sexuelles sur mineur portées contre Jean-Michel Baylet par la fille d'Yvon Collin, ami de Baylet et ancien sénateur PRG du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Affaires

Affaire Bernadette Bergon

Le Modèle:Date-, alors que Jean-Michel Baylet est député du Tarn-et-Garonne, une plainte est déposé à son encontre par sa collaboratrice parlementaire Bernadette Bergon pour coup et blessure. Il l'aurait ensuite, sous la menace, contrainte à rédiger une lettre de démission. Une transaction secrète avec la victime aurait été trouvée pour éviter toutes fuites<ref>Modèle:Article.</ref>. Le parquet a classé l'affaire sans suite<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, à l'Assemblée nationale, la députée Isabelle Attard interpelle Jean-Michel Baylet sur ce fait, avant que son micro ne soit coupé : Modèle:Citation. L'affaire avait été révélée par le site d'information Buzzfeed<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 20 octobre 2016, Isabelle Attard lance une pétition demandant la démission du ministre. En réaction, le ministre dépose une plainte en diffamation contre Isabelle Attard<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette plainte est retirée en 2018, une fois son mandat de ministre achevé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Gestion de la Dépêche du Midi

Dans le cadre d'un dossier concernant sa gestion de la Dépêche du Midi, Jean-Michel Baylet est condamné le Modèle:Date à six mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende pour abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux, faux et usage de faux<ref>Modèle:Article</ref>.

Accusations de viols et agressions sexuelles sur mineur

Le parquet de Paris ouvre une enquête le Modèle:Date- sur des faits remontant à 1980 et prescrits concernant des accusations de viols et agressions sexuelles sur mineur, que Jean-Michel Baylet conteste. Une enquête est ouverte en juin 2020 après l'envoi d'une lettre d’Yvon Collin, ancien sénateur PRG du Tarn-et-Garonne, brouillé avec Jean-Michel Baylet depuis plusieurs années. Sa fille Nathalie Collin (kinésithérapeute), 52 ans, est auditionnée en août 2020. Nathalie Collin a déposé une plainte à la suite de quoi Jean-Michel Baylet est entendu par la brigade de protection des mineurs de Paris le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est confronté le 19 octobre 2021 à la plaignante, qui l'accuse (ce qu'il conteste) de l'avoir violée entre ses 12 et 14 ans<ref>France Info, article du 19 octobre 2021</ref>,<ref>Elle, Jean-Michel Baylet accusé de viols sur mineure, 20 octobre 2021.</ref>. L'enquête est classée sans suite en 2022, pour prescription des faits<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Positionnement politique

Jean-Michel Baylet se dit Modèle:Citation<ref>Compte Twitter de Jean-Michel Baylet, 19 octobre 2014.</ref>.

Détail des mandats et fonctions

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Mandats électifs

Fonctions gouvernementales

Publications

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Volff, Un procureur général dans la tourmente. Les dérives de l'affaire Alègre, L'Harmattan, Paris, 2006, Modèle:P. à 31.
  • Edgar Faure, secrets d'État, secrets de Famille, préface de Jean-Michel Baylet et Jean-Louis Borloo (écrit par Rodolphe Oppenheimer-Faure et Luc Corlouër) petit-fils de l'ancien président du Conseil, éditions Ramsay, 2014

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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