Varangéville
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Varangéville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Elle appartient à l'unité urbaine de Dombasle-sur-Meurthe et à l'aire urbaine de Nancy.
Ses habitants sont les Varangévillois et les Varangévilloises<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation
Varangéville est située sur les bords de la Meurthe et le canal de la Marne au Rhin à mi-chemin entre Nancy et Lunéville.
Le territoire comprend deux écarts. Il s'agit des fermes champêtres de Trimolot et de Saint-Louis, toutes deux accessibles par la RD 80, à l'extrémité Est du territoire en direction d'Haraucourt.
Communes limitrophes
Le territoire de la commune est limitrophe de 7 communes. Modèle:Communes limitrophes
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Carte de la commune.
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Entrée de Varangéville.
Hydrographie et les eaux souterraines
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Cours d'eau traversant la commune :
- La Roanne<ref>La Roanne</ref> s'écoule au Nord du territoire d'où elle se jette dans la Meurthe. Cette dernière vient de Dombasle-sur-Meurthe au sud et quitte Varangéville en direction d'Art-sur-Meurthe au Nord<ref>Modèle:Base Joconde</ref>.
- Le canal de la Marne au Rhin<ref>Canal de la Marne au Rhin</ref> reliant Vitry-le-François à Strasbourg est construit en parallèle de la Meurthe<ref>La Meurthe</ref> depuis Dombasle-sur-Meurthe.
Sismicité
Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible<ref>Informations sur les risques naturels et technologiques</ref>.
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger.
Voies de communications et transports
Voies routières
La route principale qui traverse la ville reliant Saint-Nicolas-de-Port à Dombasle-sur-Meurthe est l'ancienne RN 4 Paris-Strasbourg. On l'appelle aujourd'hui la RD 400. Art-sur-Meurthe est reliée par la RD 2 ; Lenoncourt par la RD 2k et Haraucourt par la RD 80.
Transports en commun
Lignes SNCF
La gare de Varangéville-Saint-Nicolas se situe sur la commune. Elle est placée sur la voie historique qui reliait Paris à Strasbourg. Cette gare a l'avantage de mettre Varangéville à Modèle:Nombre du centre de Nancy.
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté de communes des Pays du Sel et du Vermois.
Urbanisme
Typologie
Varangéville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Dombasle-sur-Meurthe, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,1 %), prairies (25,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,4 %), zones urbanisées (12,1 %), cultures permanentes (9,8 %), forêts (6,4 %), mines, décharges et chantiers (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Warengesi villa [in pago Calvomontense] (770)<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Lepage">Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862.</ref>, Vuarengisivilla (910), Pagus Varengisi villæ (968), Warigis villa (960-984), Waregevilla (1197), Varengevilla (1234), Waringi villa (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Warempgeyvile (1248), Warangievile (1275), Waurengeuville (1279), Waringisi villa (1296), Warengevile (1301), La Grande et la Petite Wairengeville (1385), Warengevilla (1402), Warengeville (1522), Warangéville (1525), Warrengeville (1526), Les Warrengevilles (1557), La Grande et la Petite Varangéville (1633), La Basse et la Haute Varangéville (1712)<ref name="Lepage"/>, Les Varangévilles (1703)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». Le premier élément Varangé- représente vraisemblablement un anthroponyme selon le cas général. Albert Dauzat propose le nom de personne germanique Warengar que l'on retrouverait dans Varengeville-sur-Mer (Seine-Maritime, Warengervilla 1192) et Saint-Pierre-de-Varengeville (Seine-Maritime, Warengiervillam Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Dauzat"/>.
On ne note cependant aucune trace d'un [r] dans les formes anciennes, il faut supposer qu'il ait hypothétiquement évolué en [s]. C'est pourquoi, il est sans doute préférable d'envisager un recours au nom de personne germanique Waringīs (latin médiéval Waringisus) bien attesté dans les textes<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Librairie Droz, Genève, 1990, Modèle:P., Modèle:N° [1]</ref>,<ref>Université de Tübingen : Nomen et Gens (lire en ligne) [2].</ref>, dont Albert Dauzat n'avait vraisemblablement pas connaissance. Il s'accorde avec les mentions anciennes du type Warengisi / Waringisi (avec la désinence latine -i du génitif des masculins en -us), ainsi qu'avec la forme moderne Varengéville dont le -é- représente la trace d'un ancien [s].
Varangéville se prononce Ouerginville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou Vargenville en lorrain roman aux {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}. Ces formes proviendraient d'un schéma d'évolution phonétique par métathèses, fréquentes en linguistique, tandis que la forme administrative résulte de la fixation d'un état de langue antérieur.
Histoire
Période gallo-romaine
Les résultats de fouilles archéologiques réalisées dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à proximité immédiate du cimetière de Varangéville laissent penser qu'une coutume romaine de bornage s'est poursuivie longtemps à cet endroit<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Légende des origines de Varangéville
Les conditions de la donation du domaine de Varangéville à l'abbaye de Gorze ont été embellies par un beau récit de prodige, dû à la plume de Jean de Vandières (parfois appelé Jean de Gorze), qui composa au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le recueil des Miracles de saint Gorgon. En 764, rapporte-t-il, saint Chrodegang de Metz, évêque de Metz et fondateur de l'abbaye de Gorze, obtint du pape [[Paul Ier (pape)|Paul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] les reliques de saint Gorgon, martyr romain. On les rapporta en Lorraine et, vers la fin d'un voyage qui avait été fertile en épisodes pittoresques, le cortège arriva un soir en un lieu appelé Varangéville. La nuit obligeant à faire halte, on suspendit le reliquaire à un buisson d'épines. Le lendemain matin, le buisson avait crû de merveilleuse façon et il fallut tout un échafaudage pour reprendre les reliques et continuer vers Gorze. On ne pouvait pas moins faire qu'élever, en l'honneur du saint, une chapelle qui commémorerait le miracle. Ainsi Jean de Vandières, écho sans doute de récits qui avaient cours dans son abbaye de Gorze, racontait-il les origines de Varangéville.
Moyen Âge
En 1943, un cimetière mérovingien connu de longue date fut fouillé. Il est situé au lieu-dit le haut de Châtel. On y a trouvé Modèle:Nombre dont l'origine s'échelonne entre l'an 600 de notre ère et le VIIIe siècle. Le très faible nombre de tombes féminines fait penser à un cimetière militaire. Le rapport de fouilles décrit avec moult détails les objets funéraires<ref>Modèle:Article.</ref>.
Lors de la création du prieuré<ref>L’église de Varangéville. L'histoire du prieuré</ref> qui est à l'origine de la ville de Varangéville, une seigneurie du nom de Chaumont fut jointe à la donation du domaine rural<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>. On ne sait pas si Chaumont est le nom originel de la communauté villageoise ou s'il s'agissait d'un village voisin ?
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moines de Gorze fondent un prieuré de bénédictins qui aidera au développement de la ville. En fait, c'est la donation à l'abbaye de Gorze d'un vaste domaine rural avec ses appendices et ses droits de seigneurie qui fut à l'origine de l'église et du prieuré lui-même. Le nom de Varangéville apparaît pour la première fois dans un document daté de 770. Il s'agit du cartulaire de Gorze dans lequel Angilran, évêque de Metz, donne à l'abbaye un vaste domaine à Varangéville. Ce n'est qu'en 849 que les chartes mentionnent la cellula de Varangéville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pendant tout le Moyen Âge, l'histoire de Varangéville se confond avec celle du prieuré. Les abbés qui se succédèrent à la direction du prieuré régnèrent en seigneurs sur Varangéville. Ce sont eux qui créaient les maires et les officiers de justice. Ils avaient le monopole sur la fiscalité, sur le temporel et sur le spirituel. Leur pouvoir s'étendait bien au-delà de Varangéville comme il est indiqué dans les paragraphes suivants.
Entre 1052 et 1070, les habitants de Varangéville sont en révolte contre Udon évêque de Toul. Ils refusent de se soumettre à ce prélat, étant déjà sous la tutelle de l'abbé de Gorze. En Modèle:Date-, Udon porte une sentence en synode à Trêves contre les habitants de Varangéville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une assemblée des évêques se tint alors à Toul. Elle contraignit les rebelles par censure à se soumettre à la juridiction de l'évêque<ref name=":1" />.
En 1159 lors de l'érection de la primatiale de Nancy, le cardinal de Lorraine commendataire de la primatiale de Clairlieu cède à la primatiale de Nancy un gagnage situé à Varangéville<ref name=":0" />.
En 1191 le duc Simon II renonce à tous droits et prétentions en faveur des prieurés de Varangéville et de Saint-Nicolas à tout ce qu'il possède dans les moulins d'Arc (Art-sur-Meurthe) et de Varangéville et au cours de la rivière (la Meurthe) dépendant desdits prieurés<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1203, Pierre abbé de Gorze donne à l'abbaye de Clairlieu ce qui lui avait été donné par Frédéric, chevalier de Blehors. L'abbé de Gorze se réserve cependant pour lui et pour son église de Varangéville (Varengesvilla), l'usage du bois de maronage et de chauffage dans les forêts de Blehors<ref name=":0" />. Blehors est une ancienne métairie détruite au Modèle:S mini-siècle sur le territoire de Blainville-sur-l'Eau : le droit de maronage ou de marnage était un droit de prélever en forêt des grumes destinées au bois de charpente.
En 1222, une sentence de l'abbé de Beaupré et du prieur de Varangéville confirmée par le duc Mathieu maintient les religieux de Flavigny dans la possession des dîmes de « Chaumont et d'Einvaux<ref name=":0" /> ». Tel que c'est écrit, on pense à Chaumont, le village jumeaux d'Einvaux aujourd'hui disparu. Cependant, il aurait existé à Varangéville une seigneurie du nom de Chaumont. Lors de la création du prieuré, l'évêque de Metz aurait joint à la donation du domaine une seigneurie du nom de chaumont<ref name=":1" />.
En 1243, il y eut un débat entre le prieuré et le duc Mathieu au sujet de l'exercice de la justice sur le ban de Port (Saint-Nicolas-de-Port). Le prince de Lorraine finit par confirmer à l'abbé de Gorze (le prieur), le droit de mettre un maire à Port, lequel maire rendra la justice en ce lieu<ref name=":1" />.
En 1273 le duc Ferry confirme ce que Mathieu avait accordé puisqu'il reconnaît n'avoir aucun droit en la ville et le ban de Saint-Nicolas. Ces traités, accords et privilèges furent confirmés plus tard par les ducs de Lorraine Thiebaut, Ferry, Raoul, Charles II et Jean<ref name=":1" />.
Toujours en 1273, le prieur de Varangéville est maintenu dans le droit de créer le maire, le doyen et les sept échevins de Saint-Nicolas-du-Port<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1313 Ferry IV donna au prieuré de Varengéville 14 livrées de terre pour le dédommager de la destruction des moulins de Varangéville que le duc avait ordonné pour le préjudice qu'ils causaient à la saline de Rosières<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1366, le prieuré est réduit à une grande misère à la suite de la mauvaise conduite du dernier prieur, Thiébaut de Ville. Son successeur Nicolas de Petite-Pierre le fit réparer<ref name=":2" />.
Alexandre fils illégitime de [[Jean Ier de Bourbon|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] duc de Bourbon est surnommé « le bâtard de Bourbon ». Lui et sa petite armée se livrent à divers pillages en Lorraine. En 1439, ils pillent et saccagent Varangéville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date-, avant la bataille décisive contre Charles le Téméraire, René II passe ses troupes en revue entre Varangéville et Saint-Nicolas<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date-, René II permet au prieur de Varangéville de construire un moulin sur la Meurthe<ref name=":1" />.
Dans les comptes du domaine de Nancy pour l'année 1444-1445, on trouve la mention d'une déduction accordée pour cause de grande mortalité dans les deux Varangéville<ref name=":1" />.
Ancien régime
En 1545 le prieur de Varangéville est seigneur foncier d'Heillecourt et y possède le patronage de la cure<ref name=":0" />.
Par lettres patentes du Modèle:Date-, le duc charles III ordonne aux meuniers de Saint-Nicolas et aux admodiateurs du prieuré de Varangéville de faire reconstruire le pont entre les deux villes emporté par les crues de l'hiver précédent<ref name=":1" />.
Deux titres du Modèle:Date- et du Modèle:Date- contiennent une déclaration du maire d'Azelot et de tous les habitants assemblés à cet effet disant tous les droits que le prieur de Varangéville avait à Azelot. On apprend ainsi que le prieur est seigneur foncier et qu'il lui revient de créer le maire et la justice d'Azelot<ref name=":0" />.
Dans un codicille du Modèle:Date-, Anne Feriel fondatrice de l'hôpital de Maréville (Laxou) « ordonne la sépulture de son corps estre en l'église de Warangeville, en la chapelle où ses père et mère et son mari Claude Mengin sont inhumés »<ref name=":1" />.
Le Modèle:Date-, il y eut une protestation du prieur de Varangéville contre les seigneurs de Lenoncourt qui voulaient l'obliger à payer les frais du past (repas) qui se donne à Azelot par le mayeur le dimanche avant la Saint-Remy (Remy sans accent aigu).
Guerre de trente ans : dans une note des comptes du domaine de Nancy et pour justifier un manque à gagner fiscal, il est expliqué que les habitants de Varangéville ont présenté en 1633 une requête en grâce contenant ces arguments : « les remontrants ont souffert et supporté divers logements de gens de guerre tant de son altesse (le duc de Lorraine) que du roi de France et notamment pendant que la ville de Nancy était bloquée ; lesquels (soldats) auraient vécu si licencieusement et traité si mal leur hôtes que tous ceux de la grande Varangéville auraient quitté et abandonné leur maison ; durant lequel temps ils (les soldats) auraient fait battre et emmené où bon leur semble les blés, orges, avoines et foins qu'ils auraient trouvé èsdites Varangéville : même causé plusieurs ruines dans les maisons, brisé les portes, vitres et autres meubles »<ref name=":1" />.
En 1712 la justice foncière de Manoncourt-en-Vermois et la seigneurie foncière d'Azelot appartiennent au prieuré de Varangéville<ref name=":0" />.
Par une sentence de la cour souveraine datée du Modèle:Date-, on apprend que le prieuré de Varangéville a été réuni à la primatiale de Nancy depuis un certain temps. Les chanoines du chapitre de cette primatiale ont hérité des privilèges détenus par le prieuré.
Dans un dénombrement du Modèle:Date-, on note que « les habitants de Varangéville sont banaux au four »<ref name=":1" />. Cela signifie qu'ils ont obligation de cuire au four banal (public) et de payer un droit d'usage.
Dans une note sans date de la primatiale de Nancy mais contemporaine au paragraphe précédent, figure une requête des officiers de l’hôtel de ville de Saint-Nicolas qui demandent la réunion des deux Varangéville à la communauté de Saint-Nicolas. Les habitants de Varangéville s'opposent à la prise en considération de cette demande<ref name=":1" />.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la primatiale de Nancy étant héritière des droits du prieuré de Varangéville, a de fait les droits de justice basse et foncière de Dommartemont ainsi que la création du maire et des autres officiers de justice<ref name=":0" />.
Varangéville et le haut conduit de Drouville
À la fin du Moyen Âge, un «haut conduit» était un droit lorrain perçu sur les marchandises dont le transporteur empruntait un chemin important appelé haut-conduit, haut-chemin ou haute chaussée. Ces districts fiscaux s'appelaient également haut conduit<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1589, le district nommé «haut conduit de Drouville» s'étend de Serres à Varangéville<ref name=":0" />. Son péage se situe à Drouville<ref name=":3" />. Selon les comptes du domaine d'Einville, le haut conduit de Drouville se poursuit vers Dombasle, Sommerviller, Crévic et Maixe. La même source indique que depuis Varangéville , il partait du pont de Lowane, tirant tout droit jusqu'au signe patibulaire d'Essey, (la potence de justice). Il intégrait également Agincourt, Moulins, la Grande Bouxières, Brin, Bioncourt et Manhoué<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'article 53 du traité de Paris du Modèle:Date- qui concerne la liberté de commerce et de communication réciproques entre la Lorraine et la généralité de Metz fait encore référence au haut-conduit de Drouville mais il n'apparaît plus comme district. Varangéville est alors rattaché au haut-conduit de Nancy. La pratique fiscale a également changée. Seuls les passages de marchandises d'un État à un autre sont taxées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les États concernés sont aussi les évêchés annexés par la France. Lorsqu'une marchandise passait de Varangéville dans la commune voisine de Buissoncourt, ancienne généralité Metz, le transport était soumis à la foraine, une sorte de droit de douane, jusqu'en 1790 comme décrit dans le cahier de doléances de Buissoncourt<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Période contemporaine
En 1853, Henri Lepage cite les écarts de Maison-du-canal, Maison-Coleur et Maison-Puny. Le même auteur indique que le moulin d'Alba appartenait au prieuré de Varangéville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />.
Le Modèle:Date-, il se produisit un important effondrement dans la mine de sel Daguin, à peu de distance de la gare de Varangéville. L'accident a fait plusieurs victimes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'effondrement avait pour origine l'utilisation mal maîtrisée de l'eau comme moyen de havage. Cette technique a été abandonnée à la suite de cet événement.
Le jeudi Modèle:Date-, une pièce d'artillerie allemande à longue portée tire sur Varangéville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s'agit probablement du « gros Max » installé à Hampont, voir la section ouvrage militaire sur la page Wikipedia d'Hampont.
Lorette
Le site aurait été à l'origine un hôpital de lépreux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Plus tard, le lieu-dit s'appelle Le haut de Metz. Il est alors sur le ban de la petite Varangéville, En 1542, Nicolas Hanzelin lieutenant du receveur général de Lorraine et Mariette sa femme y construisent une chapelle. Elle deviendra plus tard la ferme de Lorette<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle était située près de l'actuelle station d'épuration. On la retrouve en 1712 où elle est mentionnée comme oratoire de Notre-Dame de Lorette<ref name=":1" />.
Religion
Le prieuré qui portait le titre de Saint-Gorgon a été sécularisé en 1572. Il a été uni à la primatiale de Nancy en 1603. La bulle d'union donnée par le pape Clément VIII date du Modèle:Date-<ref name=":1" />.
En 1631, une partie des dîmes de Réméréville revenait au prieuré de Varangéville<ref name=":1" />.
Dans l'état du temporel des paroisses de 1712, l'église de Varangéville est prieurale et paroissiale. Elle a Saint-Nicolas-de-Port pour annexe. Dans le pouillé de 1768, c'est l'inverse. Varangéville est annexe de Saint-Nicolas-de-Port. Varangéville est de nouveau transformé en annexe en 1802. Le patron de l'ancienne paroisse est saint Gorgon<ref name=":1" />.
Sobriquet
Dans une déclaration fournie par les habitants en 1738, ceux-ci déclarent qu'ils ont le droit de vaine-pâture sur les territoires circonvoisins<ref name=":1" />. On sait que cette pratique est à l'origine de nombreux conflits. Cette prétention de vaine-pâture sur les bans voisins est-elle à l'origine du surnom des habitants de Varangéville : les gourmands<ref>Modèle:Lien web.</ref> ?
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 23,48 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 30,67 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,69 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 27,57 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 20,14 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Jumelage
- Modèle:Jumelage<ref>« Partnerstädte » Site web de la ville de Bruchköbel, consulté le 8 avril 2017.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :
- Écoles maternelles et primaires à Varangéville, Saint-Nicolas-de-Port, Dombasle-sur-Meurthe, Lenoncour.
- Collèges à Saint-Nicolas-de-Port, Dombasle-sur-Meurthe, Art-sur-Meurthe, Pulnoy.
- Lycées à Dombasle-sur-Meurthe, Art-sur-Meurthe, Jarville-la-Malgrange, Tomblaine.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- Médecins à Varangéville, Saint-Nicolas-de-Port, Dombasle-sur-Meurthe, Rosières-aux-Salines, Art-sur-Meurthe.
- Pharmacies à Varangéville, Saint-Nicolas-de-Port, Dombasle-sur-Meurthe, Rosières-aux-Salines, Laneuveville-devant-Nancy.
- Hôpitaux à Saint-Nicolas-de-Port, Essey-lès-Nancy, Vandoeuvre-lès-Nancy, Nancy.
- Centre hospitalier régional et universitaire de Nancy.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Saint Nicolas en Lorraine<ref>Paroisse Saint Nicolas en Lorraine</ref>, Diocèse de Nancy et Toul.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
- Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses<ref>Annuaire Agriculture, sylviculture et pêche</ref>.
- Culture et élevage associés.
- Élevage d'autres bovins et de buffles, vente de viande bovine à la ferme.
- Élevage d'ovins et de caprins.
- Élevage d'autres animaux.
- culture maraîchère avec vente à la ferme.
Tourisme
- Hébergements et restauration à Varangéville, Saint-Nicolas-de-Port, Haraucourt, Réméréville, Champenoux, Athienville<ref>Hébergements et restauration</ref>.
- Musée dans la mine de sel de Varangéville<ref>Ouverture d’un musée dans la mine de sel de Varangéville, par Thomas Riboulet, sur Groupe BLE Lorraine</ref> et Maison du Sel à Haraucourt.
Commerces et services
- Commerces et services de proximité<ref>Le cadre de vie des Territoires</ref>.
-
Salins du Midi et Salines de l'Est.
-
Sondages salins de la vallée la Roanne à Varangéville.
.
- Dans le sous-sol de Varangéville est exploitée depuis le 13 août 1855 la dernière mine souterraine de France<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Le site emploie Modèle:Nombre dont une quarantaine mineurs. Il s'agit d'une mine de sel gemme, ce sel est actuellement exploité à une profondeur de Modèle:Unité, là où sa pureté est la meilleure<ref name=":4" />,<ref>Marc Regneri, mineur à la saline : « Au fond, c’est un monde à part », L'Est Républicain, 16 avril 2021</ref>.
- Le site produit en moyenne Modèle:Nombre de sel gemme, soit le quart de la production française du groupe Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est (CSMSE), le restant provenant de la mer<ref name=":4" />. Le sel produit est utilisé à 95 % comme sel de déneigement, et à 5 % pour l'agriculture<ref name="LAC visite-guidee">Modèle:Lien web</ref>.
- Il est également possible de visiter cette mine souterraine avec ses impressionnantes galeries. Mais aussi d'y déjeuner, d'y organiser un séminaire d'entreprise ou encore une assemblée générale d'association<ref name="LAC visite-guidee" />.
- Depuis 1973 à la mine de Marsal, la statue de sainte Barbe et son étendard a été réinstallée à la saline de Varangéville<ref>La statue de sainte Barbe et son étendard L'Est Républicain, 11 décembre 2022</ref>.
Culture locale et patrimoine
-
Vue intérieure de l'église Saint-Gorgon.
-
Rosace de l'église Saint-Gorgon.
-
Ancienne église prieurale.
-
Sculpture de Jean Crocq<ref>Vierges de pitié, p.221 note 27</ref> présentée au Musée Lorrain.
Lieux et monuments
Voie antique
Henri Lepage signale une voie romaine de second ordre qui passerait au Léomont près de Lunéville, arriverait sur les hauteurs de Varangéville et continuerait en direction de Scarponne<ref>Voirie romaine et itinéraires médiévaux : le cas de la Lorraine centrale, par Jean-Marie Yante</ref>. Cette information se recoupe avec le chemin de Metz à Lenoncourt et l'ancien lieu-dit le haut-de-Metz près de Lorette<ref name=":2" />. Voir aussi la section "hauts conduits".
Édifices civils
- Fosse cultuelle non-chrétienne en bordure du cimetière.
- Nécropole mérovingienne Modèle:S mini- à Modèle:S mini-, correspondant à une population d'environ Modèle:Nobr (fouillée en 1943)<ref>Le cimetière mérovingien de Varangéville (Meurthe-et-Moselle), fouilles de 1943, par Salin, Édouard. Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1943 87-4 pp. 557-567</ref>.
- Sondages salins de la vallée de la Roanne, édifice objet d’une inscrpition au titre des monuments historiques depuis 1986<ref name="PA00106428">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Jusqu'en 1984, la commune de Varangéville fut traversée par un transporteur aérien de calcaire : le TP Max, d'une longueur de Modèle:Nombre. Celui-ci détient le record de longévité : Modèle:Nombre d'activité ininterrompue. Construit en 1927, c’était une véritable prouesse technique<ref>[3], sur le site Association Tous en Sel.</ref>.
Édifices religieux
- Église Saint-Gorgon, classée au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=église>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Cet édifice de style gothique tardif est une réussite exceptionnelle comme église-halle. La construction peut-être attribuée au priorat de Jean de Lorraine (1508-1545) (les armoiries figurent sur la nef du cœur) durant le premier tiers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (la date de 1528 est inscrite sur une clé de voûte de la Modèle:3e de la nef). C'est l'époque où se terminait l'église voisine de Saint-Nicolas-de-Port. L'extérieur de l'église manque d'allure et d'élégance (le clocheton est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle); elle est recouverte d'une seule toiture et les façades latérales sont soutenues par de puissants contreforts séparant des fenêtres irrégulières. La façade est pauvre, mais l'intérieur est tout autre. Cette église-halle, dont les bas côtés sont à la même hauteur que la nef, se caractérise par la pureté de l'architecture dont le seul décor est constitué de colonnes cylindriques sans chapiteaux dont les nervures s'étalent dans la nef comme autant de feuilles de palmiers<ref>MC Burnand Lorraine gothique Picard 1989 Modèle:ISBN.</ref>. Son plan est très simple : une nef centrale de huit travées avec des bas côtés, prolongées par une abside à cinq pans. Il n'y a pas de transept. Sur le bas-côté nord s'ouvrent trois chapelles.
- Le mobilier est particulièrement riche. Un ancien mur retable à trois niches<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>. Il abrite deux statues ; à droite celle du pape saint Urbain (bois Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) assis tenant un livre et des épis, à gauche celle d'un évêque, assis, sans attributs permettant de l'identifier<ref>Modèle:Base Palissy Retable, 3 statues de l'ancien autel Saint-Gorgon : Évêque assis, Vierge à l'Enfant, Saint Urbain pape</ref>. La niche du centre contenait une Vierge à l'Enfant qui a disparu en 1980<ref>Modèle:Base PalissyTableau : Vierge à l'Enfant (disparu ?)</ref>. Dans la première chapelle une mise au tombeau (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) constituée d'un ensemble de dix personnages en grandeur naturelle<ref>Modèle:Base PalissyGroupe sculpté : la Mise au tombeau</ref> ; huit sont traditionnels de ces sculptures monumentales ici s'y ajoutent deux anges en prière. Au-dessus trois consoles supportent chacune une statue. Dans la seconde chapelle un autel surmonté d'une Vierge assise allaitant l'Enfant Jésus qui joue avec une colombe (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) entourée de deux anges portant des flambeaux. Cette très belle pièce, typiquement lorraine, a été fort maltraitée vers 1840, quand un sentiment de fausse pudeur a fait gratter le sein de la Vierge. Dans la troisième chapelle, une pietà de bois peint datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle aussi caractéristique de la région lorraine.
- Les "Encastrés". Sur le mur nord de l'église, dans le cimetière, on peut encore lire (en particulier à hauteur de la chapelle du sépulcre) diverses inscriptions signalant : Le chef de Marie-Anne Thomassin, Le chef de Barbe Pitoux, Le chef de Nicolas Colas, etc. Dans un cimetière autrefois très exigu et servant à deux localités importantes, Varangéville et Saint-Nicolas de Port, les inhumations successives bouleversaient fréquemment les tombes. Les ossements étaient alors déposés dans trois charniers adossés à l'église, entre les contreforts. Certaines familles, désirant conserver l'identification des restes de leurs défunts, faisaient encastrer directement dans le mur de l'église leurs chefs, c'est-à-dire leurs crânes. Après avoir enlevé une pierre du mur, on y plaçait le crâne. On repositionnait la pierre avec une inscription indiquant à qui il avait appartenu. Cette coutume se retrouve ailleurs, mais elle avait pris à Varangéville une telle ampleur que la stabilité des murailles fut finalement compromise par ces innombrables trous qu'on y faisait. À diverses reprises, cette pratique fut interdite ; elle disparut progressivement au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Verrières<ref>Modèle:Base Palissy 11 verrières : scènes de l'ancien et du nouveau testament (baies 0 à 3, 7, 11, 13, 15, 17, 19, 105)</ref>,<ref>Modèle:Base Palissyverrières : la Crucifixion, Vierge de Pitié, Sainte Catherine-d'Alexandrie, Saint Gorgon, Saint Pierre-de-Vérone</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy2 verrières figurées : légende de saint Nicolas, sainte Barbe, saint moine (baies 4, 5)</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy3 verrières figurées : calvaire, Vierge de Pitié, saints (baies 0, 2)</ref>,<ref>Modèle:Base PalissyVerrière figurée : Ascension (baie 6)</ref>.
- Orgue de Charles Didier-Van Caster (1904)<ref>Orgue Charles Didier-Van Caster</ref>,<ref>Un concert pour réparer l'orgue de l'église Saint-Gorgon L'Est républicain</ref>.
- Christ de pitié du sculpteur flamand Jean Crocq en Lorraine, déposé au Musée Lorrain<ref>Le sculpteur flamand Jan Crocq en Lorraine, par Francis Salet. Bulletin Monumental Année 1966 124-3 p. 309</ref>.
- Ancienne église prieurale, rue Jean-Jaurès, restes du prieuré Modèle:S mini-/Modèle:S mini-, dont le portail de l'église primitive et sa façade remaniée, classée au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=prieuré>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Vestiges de l'ancien couvent des capucins Modèle:S mini- bâti en 1611 par Éric de Lorraine-Chaligny, évêque de Verdun. Il y fut d’ailleurs enseveli avec ses neveux François de Lorraine-Chaligny, évêque de Verdun et Henry de Lorraine, marquis de Mouy et comte de Chaligny<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (Leurs restes ont été transférés dans l'Église des Cordeliers de Nancy). Ce couvent est construit en partie avec d'anciens bâtiments (notamment la chapelle) de l'ancien hôpital Saint-Germain. Cet hôpital avait été bâti par des chanoines de la primatiale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Patrimoine naturel
- Plusieurs espèces d'orchidées sont présentes sur le territoire de la commune (exemples : Epipactis atrorubens, Orchis de fuchs, Orchis militaris...)<ref>[4].</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Errik de Lorraine-Chaligny, fils d'une branche cadette des princes de Lorraine et Modèle:88e de Verdun est né à Nancy le Modèle:Date, mort à Nancy le Modèle:Date. Il fut d'abord inhumé à Varangéville, au couvent des capucins qu'il avait lui-même créé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ses restes furent ensuite transférés dans l'église des Cordeliers de Nancy .
- François de Lorraine, neveu et successeur du précédent, Modèle:89e de Verdun, fut inhumé au couvent des capucins à Varangéville, aux côtés de son oncle en 1661<ref name=":2" />.
- Joseph Grandemange (né Erard Joseph Granddemange le Modèle:Date de naissance- à Heillecourt<ref>Modèle:Lien web</ref> et mort le Modèle:Date de décès-<ref>« Acte de décès de Joseph Grandemange », Registre paroissial de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe et Moselle),
Archives départementales 54, 1692-1738, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr</ref>), maître d'école à Burthecourt<ref name="Magnien">« Biographie de Joseph Erard Grandemange » sur geneanet.org</ref>,<ref>« Joseph Grandemange maistre d'eschole », Acte de mariage, Registre paroissial de Burthecourt-aux-Chênes (Meurthe-et-Moselle), Archives départementales 54, 1670-1792, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr</ref>, amodiateur et receveur du prieuré de Varangéville<ref name="Magnien"/>, prévôt et maître de la prévôté de Saint-Nicolas-de-Port<ref name="Magnien"/>, avocat<ref name="Magnien"/>, maire de Saint-Nicolas-de-Port<ref name="Pelletier">Dom Ambroise Pelletier, Nobiliaire ou Armorial général de la Lorraine et du Barrois, sur Google Books, p. 321</ref>, conseiller au Parlement de Metz de 1706 à 1708<ref name="Pelletier"/>, anobli à Lunéville le Modèle:Date- par lettres de Léopold Ier de Lorraine<ref name="Pelletier"/> ;
- Nicolas-François Grandemange (né le Modèle:Date de naissance- à Varangéville et mort le Modèle:Date de décès-), fils du précédent, colonel d'infanterie, seigneur d'Anderny et de Vatimont, conseiller à la cour souveraine de Lorraine<ref name="Pelletier"/>, chevalier, conseiller d’État ordinaire du Roi<ref>« Biographie de François Nicolas Grandemange » sur geneanet.org</ref> ;
- Jean-François Mathieu né à Varangéville en 1763. Il s'engage dans le régiment d'Auxonne le Modèle:Date- et embarque à Brest le Modèle:Date- à destination de Newport. Le régiment rejoint l'armée du général Washington et combat à ses côtés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Louis Raspony, bachelier ès-sciences, employé de saline, figure au tableau d'honneur du département de la Meurthe pour sa bravoure pendant la guerre de 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Marie-Louise Courtaux épouse Marchal née à Varangéville le Modèle:Date-. Elle rejoint les rangs de la France Libre en mars 1942 depuis l'Afrique. Il y eut très peu de femmes ayant fait cette démarche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Anne Perry-Bouquet (1926-2018), écrivain née à Varangéville, auteur de romans, nouvelles, pièces de théâtre et fictions radiophoniques.
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Lien web
- Sainte Barbe et les mineurs de sel de Lorraine
- L'église Saint-Gordon, un peu d'histoire, par lesamisdesaintgorgon.fr/
- Information de la Communauté de Varangéville
- Modèle:Ouvrage
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Lien externe
- Site officiel de la Ville de Varangéville
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région