Suzanne Valadon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste Suzanne Valadon, née Marie-Clémentine Valadon le Modèle:Date de naissance à Bessines-sur-Gartempe et morte le Modèle:Date de mort à Paris, est une artiste peintre et graveuse française.

Ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées dont le musée national d'Art moderne à Paris, le Metropolitan Museum of Art à New York, le musée de Grenoble, le musée des Beaux-Arts de Lyon. Une exposition permanente lui est dédiée dans sa ville natale.

Biographie

Marie-Clémentine Valadon<ref>Notice d'autorité de la Bibliothèque nationale de France.</ref> naît le Modèle:Date à Bessines-sur-Gartempe, en Haute-Vienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Marie-Clémentine Valadon et sa mère, Madeleine Valadon, blanchisseuse, vivent à Montmartre. Marie-Clémentine Valadon devient acrobate de cirque en 1880 jusqu’à ce qu’une chute mette fin prématurément à cette activité<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. C'est alors qu'elle se rapproche de la sphère artistique et devient modèle pour les artistes sous le nom de Maria. Elle les observe en posant et apprend ainsi leurs techniques<ref>Modèle:Article.</ref>. C’est à cette occasion qu’elle fait la connaissance du peintre Pierre Puvis de Chavannes. Elle pose également pour Auguste Renoir, qui devient aussi son amant. Elle est modèle pour Théophile Alexandre Steinlen, Jean-Jacques Henner et Federico Zandomeneghi. C'est Henri de Toulouse-Lautrec qui lui donne le nom de Suzanne Valadon en référence à l'épisode biblique de Suzanne et les Vieillards<ref name=":0" />. Elle a également plusieurs admirateurs dont Miquel Utrillo, un ingénieur catalan<ref name="GEC">Miquel Utrillo i Morlius (en catalan), Enciclopèdia Catalana. [Accédé le 30-01-2023].</ref>, promoteur des arts<ref name="GEC" />, peintre<ref name="GEC" />, homme de lettres et critique d'art (journaliste)<ref>Miquel Utrillo i Morlius (en catalan), Diccionari d'historiadors de l'art català, valencià i balear. [accédé le 30-01-2023].</ref>.

Fichier:Suzanne Valadon. Portrait au chapeau, photographie, vers 1885. Ville de Paris Bibliothèque Marguerite Durand (BMD).jpg
Suzanne Valadon. Portrait au chapeau (vers 1885), photographie anonyme, Paris, bibliothèque Marguerite-Durand.
Fichier:Suzanne Valadon et Jeanne Wenz (a) (c 1890) photo Francois Gauzi.jpg
Suzanne Valadon et Jeanne Wenz (1891). Photographie de François Gauzi.

À 18 ans, elle attend un fils, Maurice, qui naît le Modèle:Date- et dont elle dit ne pas connaître le père. C'est à ce moment qu'elle réalise sa première œuvre signée Suzanne Valadon : un autoportrait au pastel<ref name=":0" />. À cette époque, elle fait des dessins, surtout des portraits, à la mine de plomb, au fusain et à la sanguine. Cela devient son activité principale jusqu'en 1909.

Miquel Utrillo, qui s'intéresse à l'enfant, vient régulièrement en visite chez les Valadon. En 1886, Marie-Clémentine et sa mère déménagent rue Tourlaque, dans la maison où Henri de Toulouse-Lautrec loue un atelier. Très vite, ils font connaissance. Elle devient son modèle ainsi que sa maîtresse. Il fera d’elle le portrait intitulé Gueule de bois. Elle l'accompagne partout pendant ses escapades nocturnes. Après avoir découvert par hasard quelques dessins faits par elle, il lui conseille de les montrer à Edgar Degas. Celui-ci est enthousiaste, et Suzanne Valadon devient son élève et sa protégée.

Son fils, appelé à sa naissance Maurice Valadon, prend en 1891 le nom de Maurice Utrillo, nom de famille de Miquel Utrillo, son père putatif, lorsque celui-ci le reconnaît.

Il faut attendre 1892 pour que Suzanne Valadon commence à pratiquer la peinture à l'huile<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>. Elle peint des natures mortes, des bouquets et des paysages marqués par la force de leur composition et leurs couleurs vibrantes. Elle s'inspire aussi de son entourage, ainsi elle brosse les portraits de son fils et de sa mère. Elle peint également des nus.

Elle a une relation avec Erik Satie en 1893. Il lui aurait proposé le mariage au matin de leur première nuit. Seule relation intime connue du musicien, elle le laisse, comme il dira, avec Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1894, Suzanne Valadon expose pour la première fois à la galerie Le Barc de Boutteville en 1893 et 1894, puis au Salon de la Société nationale des beaux-arts (5 dessins)<ref name=":1" />,<ref>Il est parfois dit qu'elle fut la Modèle:1ère femme à y exposer. Or, dès le Salon de la S.N.B.A en 1890, 86 femmes y exposaient déjà. Se référer au Catalogue de ce Salon (édité sous la Direction de Pierre Sanchez).</ref>.

Elle devient la maîtresse de Paul Mousis, agent de change et ami d'Erik Satie, qu'elle épouse en 1896. Le couple s’installe alors au 12, rue Cortot, en haut de la butte Montmartre. Ce mariage lui donne une stabilité financière qui lui permet de se consacrer à sa peinture et à l'éducation de son fils<ref name=":1" />.

Fichier:Adam and Eve, Suzanne Valadon.jpg
Adam et Ève (1909).

Son mariage prend fin en 1909, année où elle expose au Salon d'Automne à Paris (dont elle deviendra Sociétaire jusqu'en 1933). Elle se met en ménage avec l'ami de son fils, le peintre André Utter (1886-1948), qu’elle épouse en 1914<ref>Selon son acte de mariage daté du Modèle:Date- à Paris Modèle:18e, visible sur le site en ligne des archives départementales de Paris, cote 18M459, acte 2409. Les témoins à son mariage sont Germain Delonorié, Joseph Desonnay, Alexandre Gagneu et Marthe Gex.</ref>. Cette union, houleuse, durera près de trente ans. André Utter en Adam et elle-même en Ève figurent sur l’une de ses toiles les plus connues Adam et Ève (Paris, musée national d'Art moderne). Il s'agit d'une époque où elle oriente ses œuvres vers un plus grand naturalisme comme on le remarque dans La petite fille au miroir (collection particulière) ou La tireuse de cartes (Les amis du Petit Palais, Genève)<ref name=":1" />.

Edgar Degas Modèle:Incise remarquant les lignes vives de ses esquisses et de ses peintures, encourage ses efforts en lui achetant et collectionnant ses premiers dessins. Elle connaît de son vivant le succès et réussit à se mettre à l’abri des difficultés financières de sa jeunesse, pourvoyant aux besoins de son fils.

Berthe Weill la soutiendra efficacement en lui permettant de participer, dans ses galeries successives, à 15 expositions de groupe et en lui offrant 3 expositions personnelles (1915, 1927 et 1928)<ref>Marianne Le Morvan, Berthe Weill 1865-1951 La petite galeriste des grands artistes, L'écarlate, collection « L'art au féminin », 2011, Modèle:P..</ref>.

En 1923, Suzanne Valadon achète avec Utter le château de Saint-Bernard, au nord de Lyon, pour tenter d'entraver l'alcoolisme de son fils. Maurice Utrillo peint le château ainsi que l’église ou encore le restaurant du village<ref>chateau-de-saint-bernard.fr.</ref>.

Fichier:Georges Kars, Suzanne Valadon sur son lit de mort, 1938.jpg
Georges Kars, Suzanne Valadon sur son lit de mort, Paris, musée national d'Art moderne.

À la fin de sa vie, Suzanne Valadon se lie d'amitié avec le peintre Gazi-Igna Ghirei, dit Gazi le Tatar (1900-1975)<ref>Biographie de Gazi le Tatar sur le site roussard.com.</ref> et, poussée par cette rencontre, se remet à peindre<ref>Martine et Bertrand Willot, Gazi le Tatar, fils imaginaire et ami véritable de Suzanne Valadon, Vie D'artiste Awd, 2007 Modèle:ISBN.</ref>. Elle participe alors aux expositions de groupe organisées par la Société des femmes artistes modernes (FAM), créée en 1931.

Elle meurt le Modèle:Date à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>, entourée de ses amis peintres André Derain, Pablo Picasso, Georges Braque et Georges Kars, lequel dessine son ultime portrait ce jour-là<ref>Georges Kars, Suzanne Valadon sur son lit de mort, Paris, musée national d'Art moderne.</ref>. Elle est inhumée, le Modèle:Date-, au cimetière parisien de Saint-Ouen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Cimetière parisien de Saint-Ouen, division 13.

Œuvres dans les collections publiques

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Le modèle

Suzanne Valadon a posé pour des peintres comme Auguste Renoir, Pierre Puvis de Chavannes, Henri de Toulouse-Lautrec (Gueule de bois), Edmond Heuzé (Portrait de Suzanne Valadon), Jean-Eugène Clary (Suzanne Valadon à vingt ans, vers 1887, huile sur toile, Paris, musée d'Orsay). Modèle:Saut

Expositions monographiques

Hommages

  • Un lycée de Limoges porte son nom<ref>

Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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