Lans-en-Vercors
Modèle:Voir homonymes Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France
Lans-en-Vercors Modèle:MSAPI, nommée Lans Modèle:MSAPI avant 1947, est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce bourg de moyenne montagne est le passage obligé du Vercors septentrional à Grenoble. Il fait de cette situation un privilège. Elle lui permet de s'approprier chaque progrès du val de Lans, dont fait également partie Villard-de-Lans. Il est inclus parmi les quatre paroisses des montagnes de Sassenage.
Sa population, de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, globalement jeune, est en pleine croissance. Elle connaît un taux de chômage deux fois et demie moindre que la moyenne nationale. Natifs comme nouveaux venus descendent pour la plupart travailler à Grenoble. La commune souhaite concilier son activité agricole et d'élevage, qui préserve son cadre de vie, ainsi que le tourisme avec le développement d'activités durant les intersaisons.
Initialement, cette commune isolée dépend des seigneurs de Sassenage qui s'installent parfois sur une motte castrale dont il ne reste qu'une ruine. Lors de la Révolution, cette terre de tradition rurale s'avère peu républicaine et perd son statut de centre administratif. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le premier réseau routier qui désenclave le massif du Vercors passe par Lans ce qui permet à l'économie agricole et forestière de s'ouvrir vers l'extérieur et la venue de touristes. Dans le même temps, le chef-lieu communal se développe autour des axes de communication aux dépens du Peuil qui devient un simple hameau. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lans-en-Vercors se transforme en petite station climatique qui s'attache ensuite à développer les sports d'hiver.
Lans-en-Vercors est une des entrées du parc naturel régional du Vercors, aux paysages et à la biodiversité remarquables. L'architecture de son habitat est caractérisée par des maisons aux pignons à redents qui entourent l'église Saint-Barthélemy dont une partie, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est classée au patrimoine.
Géographie
Localisation
Lans-en-Vercors est située au sud-ouest de Grenoble. Entre les deux villes, la route la plus directe, de Modèle:Unité, serpente pour une partie dans les gorges d'un cours d'eau Modèle:Incise et franchit un dénivelé de Modèle:Unité. L'agglomération s'avère alors la première du val de Lans située sur la partie nord-est du plateau du Vercors. Les deux lieux peuvent être joints en Modèle:Heure environ<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ceci ne représente que Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit Modèle:Heure d'hélicoptèreModèle:Note.
Villard-de-Lans est au sud de Lans-en-Vercors. Les deux agglomérations appartiennent à la même vallée. Ceci en fait un bourg de référence malgré des ressources bien moindres que celles de Grenoble. Une route de Modèle:Unité, soit Modèle:Heure environ, réunit les deux chefs-lieux de communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire de cette commune de moyenne montagne appartient aux Modèle:NobrModèle:Note qui est l'étendue la plus au nord du massif du Vercors. Au pays des Quatre Montagnes, la partie à l'est abrite un val Modèle:Incise tel qu'il s'observe dans un relief jurassien. Le bourg se trouve à son extrémité nord<ref>Modèle:Géoportail.</ref>. Du côté oriental du val de Lans se trouve le prolongement de l'ensemble du Moucherotte avec vers le sud la Croix des Ramées, le Grand-Cheval, le pic Saint-Michel et enfin le col de l'Arc, dernier élément de l'ensemble sur le territoire. Ces éléments d'une partie des massifs subalpins le séparent de la cuvette grenobloiseModèle:Sfn,Modèle:Note. Du côté occidental, le val de Lans est bordé par le mont boisé de la forêt de Guiney, qui s'abaisse au sud pour former le col de la Croix-Perrin, dernier élément de la commune. Ceci le sépare du val d'Autrans dans lequel se trouve la commune d'Autrans-Méaudre en VercorsModèle:Sfn.
Au nord la limite du territoire se fait avec deux communes. À l'ouest, le ruisseau de Chasau Modèle:Incise dans la forêt de Guiney marque une limite avec Engins. À l'est, le torrent du Bruyant Modèle:Incise en parcourant le plateau de Saint-Nizier-du-Moucherotte, dominé par Le Moucherotte, le sépare de la commune du même nomModèle:Sfn. Au sud, le val de Lans se poursuit avec le val de Villard-de-Lans et sa communeModèle:Sfn.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La géologie de Lans-en-Vercors est bien expliquée car Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À l'ère tertiaire lors de l'érection du massif alpin, au Miocène Modèle:Incise, les plissements créent une succession d'anticlinaux et de synclinaux. Le val de Lans, ainsi créé, est alors une large dépression allongée nord-sud. Il résulte de l'intersection du synclinal de Villard-de-Lans, presque nord-sud, qui est le pli majeur de ce val, avec un pli oblique, le trans-synclinal de Saint-Nizier, Modèle:Nobr, de superposition plus tardive. Les axes de ces deux plis, très ouverts l'un par rapport à l'autre, se recoupent aux abords sud de Lans-en-VercorsModèle:Sfn.
À l'ère quaternaire, deux entités se distinguent. Une petite partie nord de la commune est comprise dans la vallée du Furon et le vallon du Bruyant, par ailleurs tout le reste de la commune se situe sur le val de Lans.
Au nord du val de Lans, le vallon du Bruyant résulte d'un glacier local (G). Ainsi, les pentes du Moucherotte qui le dominent présentent la forme caractéristique d'un cirque glaciaire avec des pentes raides au-dessus d'un fond de cirque en pentes plus douces. À la glaciation de Riss Modèle:Incise, ce glacier rejoint celui qui remonte la vallée du Furon. À la décrue des glaciers rissiens, ils se séparent. À la glaciation de Würm Modèle:Incise, les glaces provenant de l'Isère ne remontent pas assez loin dans la vallée du Furon et laissent isolé le glacier de cirque du Moucherotte. Modèle:CitationModèle:Sfn
Pour le val de Lans, lors du Riss existe probablement un vallumModèle:Sfn terminal ainsi qu'en témoigne la crête rectiligne d'est en ouest qui barre complètement la vallée. Cette crête forme le barrage qui retient le lac du val de LansModèle:Sfn. Lors du Würm, le glacier de l'Isère, moins étendu que lors du Riss, envoie une langue qui ne remonte la vallée du Furon que jusqu'aux environs d'EnginsModèle:Sfn. Ainsi, le val de Lans est le fond d'un lac et non pas issu Modèle:Citation. Progressivement s'installe un vaste marécage qui donne les terres humides actuelles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sur la crête rectiligne qui barre la vallée au niveau de l'Olette s'est construit Lans-en-Vercors.
Le fond du val de Lans est donc une prairie garnie d'alluvions fluviatiles et glaciaires (Fy-z). Sous les alluvions fluviatiles se trouve, presque horizontale, une dalle de calcaires à silex du Sénonien supérieur. La gorge du Furon entaille cette dalle au nord de Lans-en-Vercors. À l'est de cette gorge se trouve de la molasse miocène (E), riche en couches de conglomérats. Son épaisseur augmente vers Saint-Nizier-du-MoucherotteModèle:Sfn.
Sur le côté oriental du val se trouve la Combe-Claire où le Furon prend sa source. Elle se forme entre deux lignes de relief parallèles orientées nord-sud. La plus à l'est comprend des dalles structurales d'Urgonien (n4 5U) inférieur qui vont des falaises de la Croix-des-Ramées et du stade de neige, jusqu'à la crête du rebord subalpin. Celle-ci commence au Moucherotte et sur la commune comprend le sommet du Grand-Cheval (Modèle:Unité) et le pic Saint-Michel (Modèle:Unité) Modèle:InciseModèle:Note. Le col de l'Arc (Modèle:Unité) marque la limite sud du territoire lantier. Visible du val de Lans comme de la cuvette grenobloise, la crête est souvent enneigée. La ligne de reliefs plus à l'ouest, avec un maximum de Modèle:Unité, reste émoussée et boisée. Elle est formée d'une succession de couches du Sénonien (c6)Modèle:Sfn.
Sur le côté occidental du val, le mont boisé de la forêt de Guiney orienté nord-sud est constitué de calcaires à silex du Sénonien supérieur (c7). Sur la commune, le point culminant est à Modèle:Unité mais, un peu plus au nord, le Charande atteint Modèle:Unité. L'abaissement au sud se fait progressivement vers le col de la Croix-Perrin à Modèle:Unité, dernier élément du territoireModèle:Sfn.
- Le pic Saint-Michel et son secteur
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Croix du pic Saint-Michel. Villard-de-Lans au loin.
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Vue du pic Saint-Michel vers le nord-est.
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Le pic Saint-Michel depuis Le Moucherotte.
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Le pic Saint-Michel depuis le sentier de la Sierre.
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Le pic Saint-Michel depuis la ligne de crête.
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Le val de Lans et son versant oriental depuis son versant occidental (route du col de la Croix-Perrin).
Hydrographie
La Bourne et le Furon, tous deux affluents de la rive gauche de l'Isère, prennent leur source à Lans-en-Vercors, mais s'écoulent au départ dans des directions opposées : la Bourne vers le sud et le Furon vers le nord ; leurs bassins versants sont séparés schématiquement par le versant ouest de la Combe-Claire puis la Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, plus précisément l'axe Modèle:Nobr du bourg de Lans-en-Vercors qui joue ainsi le rôle de ligne de séparation des eaux<ref name="ign">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. Ces cours d'eau résultent d'un écoulement rapide des précipitations au travers d'un sol karstique donc peu filtrant. Le faible pourcentage de pente, particulier en montagne, Modèle:Incise aboutit notamment à la constitution de zones marécageuses de rôle particulièrement important sur le territoire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sur la commune, tant la Bourne que le Furon et son affluent le Bruyant sont classés en réservoirs biologiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La Bourne
Bourne, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Borna et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Burna, signifie « frontière ». Cette rivière sépare de nombreuses entités administratives Modèle:Incise<ref>Modèle:Article.</ref>.
La source de la Bourne est aux Jailleux, à l'est du village, à Modèle:Unité d'altitudeModèle:Note. En effet, ce lieu est le plus éloigné du confluent avec l'Isère<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Elle s'écoule dans le val de Lans selon une direction Modèle:Nobr en effectuant de nombreux méandres. Sur la rive gauche, elle reçoit le torrent du PeuilModèle:Note. Au hameau du Bouilly, la source de Bouilly, sur la rive droite, est la première exsurgence qui donne un affluent d'origine souterraineModèle:Note. Située à Modèle:Unité d'altitude, son débit est de Modèle:Unité environ. Il n'est pas possible de l'explorer<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle draine probablement la zone de la Croix-Perrin Modèle:Incise. Pour la commune, le bassin versant de la Bourne est d'environ Modèle:UnitéModèle:Sfn. Puis, elle quitte son territoire pour celui de Villard-de-Lans au pont des Aniers avec un débit moyen de Modèle:Unité/sModèle:Sfn,Modèle:Note.
Le Furon
Furon vient de foron et signifie « torrent<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».
La source du Furon est dans la Combe-Claire, en contrebas du gite des Allières, au sud-est de Lans-en-Vercors à une altitude de Modèle:UnitéModèle:Note. Sur le territoire de la commune, les limites de son bassin versant sont ouest Modèle:Incise. Initialement de quelques litres par seconde, son débit augmente progressivement avec les contributions du ruisseau des JailleuxModèle:Note puis du ruisseau « source de la Lutinière » à proximité de la grotte de l'Olette Modèle:Incise<ref>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Note. Son débit moyen est de Modèle:Unité juste avant la confluence du Bruyant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Celle-ci se situe à Modèle:Nobr d’altitude, sous le bec de l'Aigle peu après la limite communale<ref name="ign"/>,Modèle:Note. Elle permet un apport important.
Le Furon s'écoule du sud au nord ce qui s'oppose aux directions ouest des autres cours d'eau qui suivent ainsi la pente générale du massif du Vercors. Après un cheminement au pied des hameaux des Bernards et des Geymonds dans un fond de vallée peu encaissé<ref name="ign"/>, il parcourt des zones de pâturage. Puis à l'Olette, il emprunte des gorges assez larges jusqu'au barrage d'Engins.
Le Bruyant
Le Bruyant est un torrent, affluent de la rive droite du Furon, qui forme une frontière entre les communes de Lans-en-Vercors et de Saint-Nizier-du-Moucherotte pour cheminer ensuite sur la commune d'Engins. Sans désignation dans les années 1860, il ne semble nommé que vers 1880<ref name="CP7115">Modèle:Chapitre.</ref>.
La sourceModèle:Note est à Modèle:Unité d'altitudeModèle:Note. Cette source est alimentée par un bassin versant compris entre Le Moucherotte et le pic Saint-Michel Modèle:InciseModèle:Note. Cette étendue d'environ Modèle:Unité de large sur Modèle:Unité de long est limitée à l'est par une ligne de crête Modèle:Incise légèrement orientée vers le sud-sud-ouest. Puis apparaît une exsurgence karstique froide dont le débit moyen est de Modèle:Unité/s<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Initialement les eaux coulent dans une gorge étroite puis le lit s'élargit en passant de Modèle:Unité. Ainsi, après un parcours est-ouest de Modèle:Unité, le cours d'eau se jette, sur le territoire de la commune d'Engins, dans le Furon à Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Note.
Un sentier de randonnée le suit et des travaux sont régulièrement entrepris pour le rendre accessible malgré de fréquentes crues. À la source un moulin, dont des restes sont encore visibles Modèle:Incise, fonctionne avant 1552<ref group="CP(2)">Modèle:Harvsp.</ref> jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="CP7115"/>. Tout le vallon du Bruyant est classé depuis le Modèle:Date- pour son intérêt pittoresque<ref name="Arrêté22081977">Modèle:Légifrance sur le Journal officiel de la République française.</ref>.
Climat
Les relevésModèle:Note de températures et de pluviométrie donnent à Lans-en-Vercors, selon la classification de Köppen, le code Cfb. Les lettres C indiquent une zone tempérée, f l'absence de saison sèche et b des étés dont le mois le plus chaud n'excède pas Modèle:Tmp. À cette donnée s'adjoint un climat montagnard avec des variations thermiques importantes au cours d'une même journée et de l'année<ref name="Lacave">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs Lans-en-Vercors est reconnu comme un trou à froid identique par exemple à ceux du Jura. Les températures peuvent chuter à Modèle:Unité/2 au cœur de l'hiver, alors qu'à quelques kilomètres de là, et à la même altitude, environ Modèle:Unité, la température est largement supérieure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les précipitations, de type nivo-pluviale, sont soumises à des effets locaux dont l'altitude<ref name="Lacave"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le vent résulte également de la situation de la commune<ref name="Lacave"/>. La lombarde est un vent régional de secteur sud-est à nord-est qui balaie le val de Lans. Son nom tient au fait qu'il vient de la frontière italienne. La violence de ses rafales, qui peuvent dépasser Modèle:Unité, le classe parmi les vents violents<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lorsqu'il s'associe à la bise, il est nord-est et froid et sec. Lorsqu'il est de sud-est, il est tiède et sec. Sa sécheresse est due à l'effet de foehn qu'il subit sur le versant occidental des Alpes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Relevés annuels
2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Maximale extrême (°C) | 29 | 32 | 31 | 31,7 | 33,6 | 29,6 | 29,7 | 34,7 | 31,9 | 31,3 | 31,5 | 34,7 | 34,3 | 31,5 | 33 |
Maximale moyenne (°C) | 13,1 | 14,1 | 12,1 | 14,9 | 13,5 | 12,2 | 13,8 | 13,9 | 14,2 | 14,3 | 14,8 | 14,4 | 15,5 | 13,6 | 16 |
Moyenne moyenne (°C) | 7,5 | 8 | 6,5 | 8,4 | 7,7 | 6,8 | 8,4 | 7,9 | 7,8 | 7,3 | 8,5 | 7,7 | 8,3 | 7,1 | 8,6 |
Minimale moyenne (°C) | 1,9 | 1,9 | 0,9 | 1,9 | 1,9 | 1,4 | 2,9 | 1,9 | 1,3 | 0,3 | 2,2 | 1 | 1,2 | 0,5 | 1,2 |
Minimale extrême (°C) | -14 | -21,5 | -23 | -14 | -23,1 | -18,1 | -15 | -16,4 | -19,6 | -19,8 | -20,8 | -19,9 | -17,4 | -19,6 | -18,3 |
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vitesse maximale rafales (km/h)Modèle:Note | 75,6 | 88 | 70,8 | 138,4 | 114 | 91,7 | 125 | 106,6 | 105 | 50 |
Jours à vitesse supérieure à Modèle:Unité | 3 | 8 | 1 | 28 | 27 | 32 | 27 | 17 | 23 |
2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de jours de chute | 33 | 41 | 40 | 50 | 45 | 39 | 25 | 28 |
Relevés de l'année 2022
Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Maximale extrême (°C) | 12,4 | 15,1 | 17,7 | 20,1 | 29,8 | 30,1 | 33 | 32,8 | 26,1 | 24,9 | 17,2 | 17,2 |
Maximale moyenne (°C) | 3,8 | 7,2 | 11,8 | 13,4 | 20,5 | 25,1 | 27,8 | 26,3 | 18,8 | 20 | 10,3 | 7,2 |
Moyenne moyenne (°C) | -3,5 | 0,9 | 4 | 5,8 | 12,2 | 16,9 | 17,6 | 17,2 | 11,9 | 12,6 | 5,2 | 2,2 |
Minimale moyenne (°C) | -10,8 | -5,4 | -3,8 | -1,7 | 4 | 8,7 | 7,3 | 8,1 | 5,1 | 5,3 | 0 | -2,9 |
Minimale extrême (°C) | -18,3 | -11,6 | -9,9 | -12,4 | -2,4 | 1,2 | 1,6 | 3,6 | -3,7 | -0,3 | -6,4 | -11,2 |
Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vitesse maximale rafales (km/h) | 50 | 48 | 47 |
Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Maxima au sol sur Modèle:Unité (cm) | 45 | 37 | 12 |
Voies de communication
Chemins puis routes
Initialement, une voie de communication joint Modèle:Citation.
En 1820 ou 1830, Modèle:Citation.
Le développement routier du Vercors est intimement lié à celui de la commune. Du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, trois routes sont construites et se croisent à Lans au carrefour de JaumeModèle:Note.
Villard-de-Lans−Sassenage
En 1818, le chemin de Villard-de-Lans à Sassenage − proche de Grenoble − subit des dégradations particulièrement importantes. Les communes des Quatre Montagnes demandent au préfet de l'Isère Modèle:Citation. Bien que Lans refuse initialement de participer financièrement, toutes les communes instaurent un impôt pour la réalisation du projet. Celui-ci aboutit en 1827 à une route allant de Villard-de-Lans à Sassenage via Lans. Des modifications ont lieu jusqu'en 1845. Ce chemin de grande communication Modèle:N° a Modèle:Citation. Son succès pour le commerce forestier et agricole avec Grenoble est indéniable<ref name="Jorré236">Modèle:Article.</ref>.
Lors de la construction de la [[Route nationale 531|route Modèle:Nobr]] Modèle:Incise elle prend le nom de « vieille route de Villard-de-Lans ». Ainsi, depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Lans-en-Vercors elle se superpose à la Modèle:Nobr depuis l'Olette jusqu'au carrefour de Jaume puis, après sa traversée du bourg, elle longe la partie est du val de Lans pour rejoindre Villard-de-Lans.
Seyssinet-Pariset−Méaudre
Le Modèle:Date- est déposé, à la mairie de Pariset Modèle:Incise, un projet de route pour développer le chemin préexistant entre Grenoble et le val de Lans via Pariset. Après des péripéties tenant aux débats intéressants à son utilité et à son financement, le Modèle:Date-, un arrêté préfectoral décide sa construction. Les travaux vont de cette date à 1875. Ainsi le chemin d'intérêt commun Modèle:N° joint Pariset, Saint-Nizier et atteint Lans<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1892, est envisagé un chemin de Jaume à Autrans. Sa réalisation se fait de 1895 à 1896. Il joint Lans à Autrans puis à Méaudre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ces deux voies réunies constituent, selon un axe est-ouest, la route Modèle:Nobr Modèle:Incise de Seyssinet-Pariset à Méaudre.
Bourg-de-Péage−Grenoble
En 1933, est créée la route de Bourg-de-Péage Modèle:Incise à Grenoble par Villard-de-Lans. La [[route nationale 531|route Modèle:Nobr]] Modèle:Incise assure ainsi la traversée du Vercors. En 1972, elle est déclassée sur une partie de son parcours, dont celui qui traverse Lans-en-Vercors, en route Modèle:Nobr Modèle:Incise. Pratiquement parallèle à la vieille route, elle parcourt le côté ouest du val de Lans en venant de Villard-de-Lans suivant un axe sud-nord. L'intersection avec la Modèle:Nobr se fait au carrefour de Jaume. Il s'agit d'un axe important du Vercors<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rail
En 1891, le premier projet de liaison ferrée entre Grenoble et Villard-de-Lans est avancé.
Le tramway Grenoble–Villard-de-Lans est retenu le Modèle:Date-. Après dix-huit mois de travaux, le Modèle:Date-, le tronçon entre Grenoble et Pariset est inauguré. Sa construction atteint Saint-Nizier le Modèle:Date-. Lors de la Première Guerre mondiale, le chantier est tout d'abord arrêté. puis il reprend et malgré les restrictions la voie est posée sans ballast jusqu'à Villard-de-Lans son terminus en passant par Lans. Puis en 1919, les travaux sont menés avec l'aide de prisonniers de guerre allemands. Dix ans après le début du chantier, le Modèle:Date-, la ligne est inaugurée. Il s'agit d'une voie unique sans section à crémaillère. Mais le Modèle:Date- la Société grenobloise de tramways électriques ramène le terminus à Saint-Nizier et Lans n'est plus desservie. Le tramway cesse progressivement toute activité le Modèle:Date-. La voie ferrée ne montre ici pas d'avantage<ref name="Guirimand">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En ce début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une partie de cette voie Modèle:Incise joint Lans-en-Vercors à Villard-de-Lans sur Modèle:Unité. Le tracé rectiligne et en terrain plat, au milieu du val de Lans, y est bien reconnaissable avec son remblai mais les traverses et les rails manquent. Sa fréquentation est interdite aux véhicules motorisés et à l'entrainement des chiens de traineaux.
Transport par câble
Début Modèle:Date-, les élus de Grenoble-Alpes Métropole Modèle:Incise votent le lancement d'un projet de transport par câble. L'infrastructure pour un téléphérique est envisagée de Fontaine Modèle:Incise à Lans-en-Vercors via Saint-Nizier-du-Moucherotte – Modèle:Unité puis Modèle:Unité. Il doit réduire le trafic automobile et ses aspects nocifs sans augmenter le temps de transport. Par ailleurs, sa participation au développement du plateau du Vercors est avancée. Tous conviennent que la pression de l'urbanisme doit être contenue. L'impact visuel et plus généralement environnemental est difficile à apprécier. Reste l'aspect économique pour le financement immédiat, estimé dans l'hypothèse la plus optimiste à soixante millions d’euros, puis la subvention nécessaire lors de l'exploitation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les avis recueillis sont Modèle:Nobr majoritairement favorables au projet, puis, Modèle:Nobr, alors que les résultats de l'enquête de concertation ne sont pas encore connus, les avis se sont inversés. Le projet est abandonné en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modes de transport
Diligence
En 1858, une voiture à deux places part de Grenoble et gagne Villard-de-Lans deux fois par semaine pour la somme de deux francs. Elle suit les gorges du Furon avant de passer par Lans.
Puis en 1865, une patache Modèle:Incise assure quotidiennement le même trajet<ref group="Lans">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle transporte douze passagers qui peuvent être deux à côté du cocher, quatre sur des sièges en haut et six à l'intérieur. Avant la montée jusqu'à Sassenage, seuls deux chevaux sont attelés, puis six chevaux sont nécessaires. Des relais permettent le changement d'attelages et les voyageurs peuvent descendre. À Lans le relais de Jaume se trouve à l'intersection des routes d'Autrans et de Villard-de-Lans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note. Le parcours dure six heures. Il est dit que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Tramway
Le Modèle:Date-, le tramway Grenoble–Villard-de-Lans atteint Lans en deux heures quinze minutes et son terminus en deux heures trente-cinq minutes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La motricité est électrique. Dans les wagons-voyageurs, les sièges sont des bancs en bois et il n'existe pas de vitres aux fenêtres. En hiver, trois rames quotidiennes circulent, auxquelles l'une s'adjoint les dimanches et jours de fête. En période estivale, il en existe quatre. Mais, le Modèle:Date-, Lans n'est plus desservie car l'autocar plus rapide rend l'exploitation déficitaire<ref name="Guirimand" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autocar
Le Modèle:Date-, les autocars des établissements Repellin et Traffort assurent un service régulier entre Villard-de-Lans et Grenoble qui fait halte à Lans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Puis, en 1925, Émile et Victor Huillier s'installent sur cette ligne avec leur premier autocar<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le nombre de véhicules croit rapidement et le service rendu supplante celui du tramway.
En 2019, trois lignes quotidiennes d'autocars Transisère desservent Lans-en-Vercors. L'arrêt à l'office de tourisme est systématique. Ainsi le lieu, proche de l'ancien relais de pataches et antérieurement gare de tramway, reste névralgique sur la route de Villard-de-Lans à Grenoble. L'une des lignes relie Villard-de-Lans à Grenoble via Engins et effectue six à neuf allers-retours. L'autre va de Lans-en-Vercors à Grenoble via Saint-Nizier-du-Moucherotte et réalise deux à quatre allers-retours. La dernière reste sur le plateau et joint Villard-de-Lans à Lans-en-Vercors en passant par Autrans-Méaudre en Vercors moyennant cinq à sept allers-retours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le temps de liaison est comparable à celui d'une automobile pour un même trajet. Le réseau interurbain de l'Isère qui appartient au conseil général de l'Isère est largement à la charge de la collectivité. L'usager peut aussi bénéficier d'une prise en charge de l'employeur. L'ensemble le rend financièrement très compétitif vis à vis d'un véhicule individuel dans ces conditions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hélicoptère
L'hélicoptère, utilisé par les secours d'urgence, s'affranchit des aléas du réseau routier et permet une évacuation rapide vers Grenoble. Ceci est important en montagne. Il n'existe pas d'hélisurface à Lans-en-Vercors. Au pied du domaine de l'Aigle, situé presque en plein bourg, se trouvent des terrains plats desservis par une route goudronnée. Ceci permet aussi l'accès aux véhicules de secours. Une manche à air s'y trouve en permanence puisqu'il s'agit d'une aire d'atterrissage de parapentes. L'ensemble réunit de bonnes conditions pour le transfert d'un véhicule terrestre vers un hélicoptère posé en sécurité même en hiverModèle:Note.
Urbanisme
Typologie
Lans-en-Vercors est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lans-en-Vercors, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), prairies (28,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,9 %), zones urbanisées (6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Le chef-lieu communal s'étend, selon un axe est-ouest, le long de la Modèle:Nobr au niveau de la ligne de partage des eaux entre le Furon au nord et la Bourne au sudModèle:Sfn.
Pourcentage | Superficie Modèle:Petit | |
---|---|---|
Zone urbaine | 4,63 % | 179 |
Zone naturelle | 66,10 % | 2558 |
Zone agricole | 29,27 % | 1133 |
Modèle:Petit |
En 2013, le conseil municipal approuve le plan local d'urbanisme (PLU) et réduit ainsi de Modèle:Unité la zone urbaine. La capacité d'urbanisation résiduelle est ramenée à Modèle:Unité. Ceci correspond à une réduction par deux de son objectif de 1999. En contenant ainsi l'urbanisation, il souhaite recentrer l'habitat sur le bourg et les hameaux ainsi que préserver le patrimoine architecturalModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
À la même date, il cède donc Modèle:Unité à l'activité agricole et pastorale qui constitue un élément économique essentiel en elle-même Modèle:Incise et avec le tourisme induitModèle:Sfn.
Hameaux
La répartition des Modèle:Unité de la communeModèle:Sfn, d'importance sensiblement égale, est homogène. Situés le long de deux axes routiers Modèle:Incise ils bordent le val de Lans. Donc, au milieu du territoire, ils occupent schématiquement les côtés d'un parallélogramme de Modèle:Unité sur Modèle:Unité soit environ un tiers de la surface communale. Les forêts n'occupent pas le val ce qui permet l'exploitation agricoleModèle:Sfn,<ref>Modèle:Coord sur Google Earth.</ref>.
Le Peuil est particulier car jusqu'à la Révolution il est le centre administratif des Quatre Montagnes. Il se trouve sur un promontoire, or la toponymie du Peuil Modèle:Incise désigne selon André Pégorier dans les Alpes un Modèle:Citation
Les dénominations marquent quelques particularités. Deux noms rappellent que les lieux sont marécageux ainsi les Jailleux tiennent leur nom de la Jaille qui est un marécage où divaguent les sources de la Bourne<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref> et Jaume est issu de Marais de Jomme maintenant bâti<ref name="Rémond 12" group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Les Bernards témoignent de l'Ancien régime ainsi la carte de Cassini Modèle:Incise mentionne le Mas Bernard sur cet emplacement. Or Mas provient du mot manse propriété agricole du seigneur exploitée en partie pour son compte par des paysans<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Les Hérauds, hameau de l'extrême sud de la commune, est particulier du fait de l'installation très précoce d'une classe, cependant son orthographe les Hérauts, plus martiale, est fautive. En souvenir de la famille Eyraud de Saint-Marcel, jadis riche propriétaire des terres, on aurait pu écrire les Eyrauds. Il est également lu sur un parcellaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les Héros<ref name="CP245" group="CP(2)">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour mémoire les Petits-Geymonds ne doivent pas être confondus avec les Geymonds, hameau de la commune voisine Villard-de-Lans<ref name="CP245" group="CP(2)"/>.
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune est de 2 069, alors qu'il est de 427 en 1968<ref group="Insee">LOG T1 - Évolution du nombre de logements par catégorie en historique depuis 1968.</ref>.
Parmi ces logements, 55,5 % sont des résidences principales, 40,6 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements sont pour 57,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,2 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants est de 73,8 %, assez identique par rapport à 2007 (71,2 %). La part de logements loués est de 23,7 % contre 25,9 %, leur nombre étant en légère hausse 272 contre 252<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Projets d'aménagement
Depuis le Modèle:Date- la communauté de communes du Massif du Vercors est compétente pour la Modèle:Citation. Dans ce cadre, le Modèle:Date-, elle envisage de créer la zone d'activités économiques des Jaumes située sur la commune proche du carrefour de Jaume le long de la Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. L'objet est d'associer à la zone artisanale un pole également économique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Le val de Lans est un ancien lac d'où sont issus les cours de la Bourne et du Furon. Il est constitué par endroits de zones marécageuses. Le plan de prévention du risque inondation tient compte du risque de crue de ces rivières sur ce sol marécageuxModèle:Sfn,<ref name="Samuel">Modèle:Lien web.</ref>.
Pour le risque sismique, Lans-en-Vercors est classée en Modèle:Nobr, c'est-à-dire de sismicité moyenne sur une échelle dont le maximum est la Modèle:Nobr ou sismicité forte. Ceci est dû à sa situation dans les Alpes<ref name="Samuel"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lancium, Lanz au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lantz et Lanche au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis Lamps au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, enfin Lans jusqu'en 1947<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=Suter>Modèle:Lien web.</ref>.
Albert Dauzat considère qu'il s'agit d'un nom de personne latin Lancius, Lantius utilisé absolument<ref name=Dauzat>Modèle:Ouvrage.</ref>. Hypothèse reprise par la suite, formulant de surcroît le caractère sous-entendu du mot latin fundus « ferme, pièce de terre, propriété »<ref name=Suter/>, d'où le sens global de « propriété de Lantius » ou « de Lancius ».
L'adjonction du déterminant complémentaire en-Vercors date de 1947.
Le Vercors est mentionné sous la forme Vercorium et parfois Vercosium dans les actes médiévaux des {{#switch: XIII
| e | er | = {{#switch: XIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} ce qui correspond probablement à l'ethnonyme gaulois Vertamocorii. Selon Xavier Delamarre, le nom se décompose en Uertamo-cori, sur uertamos (vertamos) « sommet » ou « excellent, supérieur » et attesté comme nom commun à l'accusatif in uertamon dans l'inscription sur tesson en langue gauloise de Cajarc (Modèle:Langue, Modèle:Citation). Vertamo est en fait un superlatif en -tamo-, sur uer- (ver-) « sur, dessus ». Le second élément -corii représente le mot corio « troupe, armée » que l'on rencontre dans divers noms de peuples gaulois, comme les Tricorii ou les Petrocorii<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le sens global de Vertamocori est donc celui de « troupes du sommet » ou « excellentes troupes ».
Le Vercors est désigné dans les écrits du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Modèle:Citation. Celle-ci est comprise au sens de protection du mode de vie ancestral des montagnards et s'applique aux communes du Vercors drômois. Lors de la Seconde Guerre mondiale le maquis du Vercors l'érige comme une Modèle:Citation. Lans revendique après-guerre les valeurs nationales Modèle:Incise. Prudemment l'Institut géographique national Modèle:Incise propose d'adjoindre le qualificatif sous Vercors à deux communes de l'Isère (Lans et Saint-Nizier)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, ce d'autant que ses travaux géographiques étendent les limites du Vercors<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, est accordé par décret à Lans le nom de Lans-en-Vercors<ref>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Note,Modèle:Note.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Il y a plus de Modèle:Unité, entre les périodes glaciaires du Riss et du Würm, durant le Paléolithique moyen, des Néandertaliens exploitent les affleurements siliceux du val de Lans. Probablement le couvert végétal, plus discret en altitude, permet plus facilement la mise en évidence et l'exploitation des filons de silex. Si des ateliers de taille ont été découverts Modèle:Incise, on ne dispose d'aucune trace d'une occupation installée. Celle-ci est saisonnière et de courte durée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Durant l'Antiquité, un peuple celte Modèle:Incise, s'installe sur les pentes qui dominent les vallées de l'Isère et du Drac. Probablement s'aventure-t-il sur les hautes terres. Lors de l'occupation romaine de la Gaule, il existe un chemin qui va de Sassenage à Die en passant par Lans<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Mais aucune trace d'une installation durable ne s'observe dans le secteur de Lans. Il n'existe pas de témoignage des invasions successives par les Burgondes puis par les Francs dans le pays des Quatre Montagnes. L'implantation sédentaire semble acquise au début de l'optimum climatique médiéval<ref name="Rémond 12" group="Rém"/>.
Moyen Âge
Après l'affaiblissement du pouvoir central détenu par les successeurs de Charlemagne naît la féodalité. Les hommes de guerre gardent pour eux ce que le pouvoir royal n'est plus en mesure de leur réclamer.
Sur ordre d'un seigneur, une motte castrale est érigée au Peuil par les habitants asservis. Le premier seigneur connu est, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chevalier Rainald Modèle:Incise… Il devient le vassal des puissants seigneurs de Sassenage. La tour en bois fait alors place à une tour en pierre. En 1339, une enquête portant sur la valeur des biens du DauphinModèle:Note décrit une Modèle:Citation. La motte castrale est actuellement visible d'une très large partie du val de Lans sous forme d'une surélévation de terre appuyée sur un affleurement rocheux de Modèle:Unité qui reçoit une plateforme de Modèle:Unité sur Modèle:UnitéModèle:Note.
Les vestiges d'une maison forte ou d'un pigeonnier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle témoignent au hameau des Falcons de l'époque : il s'agit d'une plate-forme entourée de son fossé, quelques pans de mur et une tour ronde, de Modèle:Unité de diamètre avec une élévation maximum de Modèle:Unité. La ruine des Falcons est portée comme un château sur la carte de Cassini<ref group="Lans">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Autour de la motte du Peuil se construit le village de Lans. Le mandement de LansModèle:Note est aussi peuplé qu'aujourd'hui et neuf nobles y sont connus qui se partagent les tenures et les manses. Ils obtiennent ainsi des céréales, du seigle, de l'orge, de l'avoine et un peu de froment. Le sort des manants est légèrement amélioré par une charte signée par Albert de Sassenage en 1338. Elle s'avère peu généreuse avec persistance des impôts, des corvées, l'obligation de se servir du moulin du seigneur ou de mettre à sa disposition les bêtes. Les relations avec la vallée se font par le chemin de Sassenage mais aussi le col de la Berche Modèle:Incise (col de l'Arc)<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
Initialement une chapelle castrale puis une église Modèle:Incise existent à Lans. Enfin Notre-Dame-de-Lanceio est érigée au nord du Peuil. Le site est excentré mais probablement proche d'un cimetière. Après avoir pensé, selon une croyance païenne, que les morts nuisent aux vivants, l'idée est de Modèle:Citation Cet édifice roman comporte deux chapelles dont on ne peut pas présumer de la date de construction. L'une dédiée à saint Barthélemy est la propriété de la famille Garcin de Lans, l'autre dédiée à la Sainte-Croix est la propriété du prieuré. Quelques restes construits vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont encore visibles dans l'église<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:Date-, Modèle:Nobr, roi de France, achète le Dauphiné dont fait partie Lans au dauphin Modèle:Nobr<ref name="Faure"/>.
La peste noire atteint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les Quatre Montagnes et instaure des temps de misère. En soixante ans, Lans perd trois-quarts de ses Modèle:Unité<ref name="Rémond28" group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
Temps modernes
Les guerres de religion n'épargnent pas l'histoire locale. Ainsi le Modèle:Date-, Pierre de Theys dit le capitaine La Coche, lieutenant protestant du baron Adrets se saisit du baron de Sassenage réfugié Modèle:Incise dans son château de Lans au Peuil sans rencontrer la moindre résistance<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Aucun dommage n'est fait à l'église lors du passage de la troupe. Les Lantiers las d'entretenir le château le démolissent en partie et obtiennent de leur seigneur de ne pas le reconstruire. Les huguenots réhabilitent la tour et l'occupent mais un lieutenant du baron de Gordes la reprend par surprise en 1576 aux hérétiques. Certes, Laurent de Sassenage se convertit au calvinisme et tente d'établir la religion réformée mais un siècle plus tard seul un Lantier semble l'avoir suivi dans cette démarche<ref group="Lans">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1710, Guillaume de l'Isle, premier cartographe du roi Modèle:Incise ignore dans la levée de la carte du Dauphiné les paroisses des Quatre Montagnes et donc Lans. Ces terres paraissent inconnues des géographes qui les représentent sous la forme de montagnes inhabitées. Cinquante ans plus tard, la carte Modèle:N°, levée entre 1765 et 1777 sous la direction de César-François Cassini, démontre l'existence de l'agglomération<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note.
Révolution française et Empire
La communauté de Lans est la première rencontrée en arrivant sur le plateau du Vercors et à ce titre elle se trouve la première confrontée aux évènements de Grenoble qui annoncent la Révolution.
Le Modèle:Date- la Grande Peur gagne le pays des Quatre Montagnes et conduit Lans à envoyer un piquet important à Villard-de-Lans<ref group="CP(2)">Modèle:Harvsp.</ref>.
Puis les privilèges sont abolis et les biens du clergé nationalisés. Le Modèle:Date- l'Assemblée nationale constituante crée les mairies et par décret du Modèle:Date- les cantons. D'emblée la commune de Lans est également chef-lieu de canton. Les modalités de la création de la commune de Lans Modèle:Incise restent inconnues en raison de la disparition des archives communales<ref name="Rémond52-53" group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
Les habitants s'organisent pour racheter au département les terres confisquées<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Si cette restitution est appréciée, il est des mesures auxquelles les Lantiers sont plus hostiles. Tel est le cas des subversions religieuses. Ainsi l'église n'est ni dégradée ni utilisée pour un usage profane. Avec la protection de la population, Jean-Baptiste Perrin, curé de Lans, bien que prêtre réfractaire, demeure. De façon singulière, il est même chargé de tenir le registre d'état civil en tant qu'officier de la municipalité et signe Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Après son absence, en Modèle:Date-, des insermentés cachés dans d'autres communes, viennent clandestinement exercer leur apostolat<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. De même, toute forme de conscription est bannie dans ce milieu rural où tous les bras sont bienvenus pour les travaux des champs. La gendarmerie, molestée, ne fait donc plus de patrouille pour chercher les déserteurs et ne paraît pas aux fêtes nationales. L'adhésion aux valeurs révolutionnaires n'est pas totale. Il n'est pas possible de trouver d'agent communal. Un adjoint rit et provoque les rires en lisant les textes de loi. En 1797, un premier arbre de la liberté est planté au Peuil mais la garde nationale est absente. De surcroit il est scié. À quelques semaines d'intervalle une nouvelle plantation est suivie des mêmes effets<ref name="CP257" group="CP(2)">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1795, le Directoire crée les municipalités des cantons<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lans, chef-lieu de canton, devient alors municipalité cantonale. L'assemblée des conseillers communaux, formée par les représentants des communes avoisinantes, y délibère. Cependant après un réquisitoire en quinze points, Jean-Gabriel Jullien, commissaire de la République et représentant de Villard-de-Lans, soumet à l'assemblée le 30 brumaire An VIII (Modèle:Date-) le transfert du chef-lieu au profit de sa commune, de surcroît plus importante. L'ensemble est résumé ainsi par le commissaire : Modèle:Citation Le vote favorable est entériné par Grenoble, et Lans n'est plus chef-lieu<ref name="CP257" group="CP(2)"/>,Modèle:Note.
Les rapports de la commune avec le monde extérieur sont aussi marqués par les conflits armés de 1792 à 1815. Aucune archive semble répertorier les conscrits lantiers de cette période. Pourtant des documents attestent du caractère impopulaire de cette conscription en raison de son importance. À terme il est distribué dix médailles de Sainte-Hélène à des Lantiers sachant qu’elles sont 1 236 pour le département de l’Isère<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Époque contemporaine
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par la construction d'une voie de communication Modèle:Citation vers Grenoble. Celle-ci passe par Lans. Elle est la première Modèle:Incise du Vercors. Elle le sort de son isolement. L'agriculture et l'élevage se développent avec l'acheminement des engrais et le commerce du bétail. L'exportation du bois de marine pour l'État, et du bois de construction pour Grenoble s'amplifie<ref name="Jorré236"/>. Ainsi, les grumes Modèle:Incise amenées aux scieries par des vaches Modèle:Incise peuvent ensuite être chargées sur les chars par des chèvres Modèle:Incise. Le bois est alors vendu notamment dans la vallée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le conseil municipal décide de faire payer une location aux utilisateurs de certains terrains qui servent surtout à la pâture Modèle:Incise. Mais quelques habitants estiment que ce sont des propriétés privées selon des actes d'albergement établis depuis la fin du Moyen Âge et reconduits. Ce problème cause à Lans Modèle:Citation. Les procédures dressent Modèle:Citation contre les autres pendant les deux premiers tiers du siècle avant que le conflit cesse<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="CP(1)">Modèle:Harvsp.</ref>.
Au pays des Quatre Montagnes l'importance des revenus forestiers est majeure<ref group="Lans">Modèle:Harvsp.</ref>. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les forêts, propriété du seigneur, servent comme bois de chauffage ou de construction. La Révolution les confisquent aux nobles, elles deviennent alors communales et sont exploitées de façon désordonnée. Avec l'ordonnance royale du Modèle:Date- Modèle:Citation. Or, depuis au moins Modèle:Date-, il existe un différend entre Lans et Méaudre à propos des limites de la forêt de Guiney. Ce n'est qu'en 1839 que la justice décide définitivement que les Modèle:Nombre de bois sont la propriété privée de la commune de Méaudre. Depuis elle paye des impôts fonciers à Lans mais elle garde le revenu des coupes<ref group="CP(2)">Modèle:Harvsp.</ref>.
Six moulins à eauModèle:Note fonctionnent sur le territoire de Lans au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Note. Leurs fonctions de scierie et d'écrasement indiquent que l'industrie du bois devient aussi florissante que l'agriculture et l'élevage. Au Peuil, le rif de Freydéris Modèle:Incise s'écoule sous les deux moulins connus dès 1559 qui existent toujours<ref group="CP(1)">Modèle:Harvsp.</ref>. L'eau du Moulin à grande roue Modèle:Incise est conduite en aval, sous la route, par un caniveau à ciel ouvert en bois au Moulin blanc Modèle:Incise. Le premier permet de fabriquer de la farine pour les animaux. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'énergie de l'eau est aussi utilisée pour adjoindre une scierie. Celle-ci est en fonction jusqu'à la dernière guerre. Le second est réservé à la fabrication de farine pour l'homme. En 1962, ils sont arrêtés notamment parce que la culture cède le pas à l'élevage laitier<ref group="Lans">Modèle:Harvsp.</ref>. Dans les années à venir une centrale hydroélectrique personnelle est envisagée avec le Moulin d'en bas<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref group="CP(2)">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le centre de vie des Lantiers se déplace. Sur le cadastre dit napoléonien, Modèle:Citation, Modèle:Citation ne comporte qu'une dizaine d'habitations. Le développement des voies de communication, qui associe les routes et le rail, rend le Peuil lointain. Alors la dizaine d'habitations décuple à deux kilomètres du bourg ancestral et abandonne l'ancien centre administratif de tout le val de Lans. L'agglomération actuelle croît autour de la mairie et de l'église<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Sfn.
Durant les Modèle:Nobr, Lans devient un centre de climatisme pour les enfants non tuberculeux. Pierre Chabert, industriel introduit dans le monde politique national<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, est maire de Lans. Il édicte un arrêté municipal qui stipule que toute personne voulant séjourner dans la commune doit produire un certificat de non contagion<ref name="Boyer">Modèle:Ouvrage.</ref>. À défaut, les hôteliers ou les hébergeurs peuvent voir leur eau coupée<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Puis la commune se spécialise vers le climatisme préventif Modèle:Incise. Ceci contribue au développement du tourisme avec notamment la visite des familles<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1937, elle abrite huit hôtels et sept pensions d'enfants<ref group="Lans">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date- un arrêté l'érige en station climatique<ref>Modèle:Légifrance sur le Journal officiel de la République française.</ref>.
Cet important propriétaire terrien, à l'occasion d'un déplacement, étudie le tourisme de luxe aux États-Unis. Il en importe à Lans un plan de lotissement en damier. De surcroit, chaque maison doit comprendre un terrain entretenu entre la chaussée et l'habitat avec une clôture qui n'excède pas deux mètres de hauteur. Aucun hôtel n'excède plus de cinq étages. Tout établissement industriel ou de soins est écarté. Cette politique, encore visible, dessine le plan du bourg<ref name="Boyer"/>.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le maquis du Vercors se constitue. La répression du Modèle:Date- au Modèle:Date- y met fin. La commune de Lans, occupée le Modèle:Date-, est relativement épargnée grâce à son maire et au secrétaire de mairie. Cependant, sur le territoire, elle recense à la suite de ces évènements quinze victimes Modèle:Incise ainsi qu'une dizaine de maisons brulées<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1953, la commune développe le tourisme hivernal et crée des pistes de ski au sein du domaine de l'Aigle contigu du bourg. Puis en 1975, elle développe cette offre en construisant à distance de l'agglomération un stade de neige. Par sa conception non urbanisée il prévoit la charte du parc naturel régional du Vercors en cours d'élaboration<ref name="M@xi">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Services
L'ordonnance royale du Modèle:Date- indique que chaque commune doit disposer d'une maison communale et d'une maison d'école avant 1844<ref group="CP(1)">Modèle:Harvsp.</ref>. Mais, à Lans, ce n'est qu'en 1865 que le principe de construction est voté<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Initialement un seul bâtiment, face à l'église, réunit les deux. Au centre se trouve au rez-de-chaussée une remise pour la pompe à incendie et à l'étage la salle de mairie et le cabinet du maire. De chaque côté est disposée une classe pour les filles et les garçons. Une réception officieuse a lieu le Modèle:Date-. En 1903, les ailes sont prolongées pour l'école. À la même date, en face, une fontaine est construite et des arbres sont plantés<ref group="Rém" name="Rémond98">Modèle:Harvsp.</ref>.
La commune dispose d'entités qui témoignent de son autonomie. Il est possible de citer un centre communal d'action sociale, une police municipale, un bureau de posteModèle:Etc.
Tel un clin d'œil au passé, l'office de tourisme fondé en Modèle:Date-, qui se situe initialement dans les locaux de la mairie, est transféré en 2004 dans l'ancienne gare du tramway<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que la promotion du tourisme est de la compétence de chaque commune, en Modèle:Date-, est créé l'office de tourisme intercommunal du Vercors regroupant celui d’Autrans-Méaudre en Vercors, de Lans-en-Vercors, de Saint-Nizier du Moucherotte et d'Engins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ancien hall de marchandises, contigu, sert à des expositions
La bibliothèque municipale a une portée géographique plus étendue. Elle est initialement créée en 1995 par des bénévoles issus du monde associatifModèle:Note. Puis le Modèle:Date- est inauguré le Centre culturel et sportif de Lans-en-Vercors Modèle:Incise qu'elle intègre. Elle devient alors la médiathèque intercommunale Modèle:Incise de la communauté de communes du Massif du Vercors. Les bibliothèques avoisinantes gardent leurs fonds mais chaque acquisition devient concertée. Enfin les livres circulent par le réseau. À terme les communes qui ne disposent pas de bibliothèque intègrent le réseau. Le financement revient à chaque commune et à une subvention du conseil général<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Cairn dispose également d'un amphithéâtre servant essentiellement de salle de cinéma où les projections sont pluri hebdomadaires. D'autres salles sont dévolues aux associations.
Sur la commune se trouve la maison du parc naturel régional du Vercors dont elle est le siège. Sa médiathèque, d'importance régionale, est accessible au public.
Politique environnementale
Tri des déchets
En 1980 est initié le tri du verre et depuis 2000, au sein de la communauté de communes du Massif du Vercors, Lans-en-Vercors applique le tri des ordures ménagères. En 2010-2011, des conteneurs semi-enterrés sont disposés à certains carrefours et remplacent les bacs roulants. Ceci participe Modèle:Citation. Il n'existe plus de collecte aux domiciles. Après un ramassage vers Villard-de-Lans le traitement définitif se fait à Penol. La pratique du compostage individuel est encouragée ainsi qu'en témoignent les conteneurs dans les jardins<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau et assainissement
Lans-en-Vercors, pour traiter les eaux usées, bénéficie depuis le Modèle:Date- d'une station d'épuration qui emploie un procédé par méthanisation. Celle-ci est située à Villard-de-Lans. Le dispositif est tel que la Bourne garde une Modèle:Citation. Cette installation est complétée par une usine de compostage. Le partage de ces usines par cinq communes de la communauté de communes du Massif du Vercors veut témoigner d'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Actuellement 75 % des habitations sont reliées au réseau collectif et 18 % des foyers fonctionnant avec des fosses septiques doivent également être raccordés d'ici 2020Modèle:Sfn.
Finances locales
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Lans-en-Vercors, sur une période de dix ans<ref name="Finances">Modèle:Lien web.</ref>.
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Lans-en-Vercors | 291 | 257 | 246 | 299 | 224 | 140 | 85 | 55 | 146 | 181 | 240 |
Moyenne de la strate | 210 | 215 | 210 | 201 | 167 | 166 | 166 | 172 | 181 | 188 | 188 |
Modèle:Graphique polygonal
Modèle:Petit |
Au cours des dix dernières années, la capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note décroît progressivement et passe au-dessous de la valeur moyenne de la strate jusqu'à l'année 2016, puis elle croît progressivement pour passer au-dessus de la valeur de la strate en 2021Modèle:Note. Le fonds de roulementModèle:Note peut être inférieur à la moyenne de la strate certaines années<ref name="Finances"/>.
À titre indicatif 50 % du chiffre d'affaires de la commune se fait lors de la saison hivernale dont 70 % est attribué à la fréquentation du domaine de L'Aigle qui regroupe les pistes de ski alpin attenantes à l'agglomération<ref name=Jolly>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Après de premiers contacts en 1988, Lans-en-Vercors est jumelée avec la commune québécoise de Saint-Donat depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, en 1991, Armand Destroismaisons, artiste canadien, sculpte pour la commune un bloc gnomonique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La réalisation en pierre comporte quatre cadrans solaires surmontés d'un globe terrestre. À la partie supérieure se trouve un cadran polaire, dont la table est gravée mais dont le style est absent. En dessous, toujours au sud, se trouve un scaphé demi-cylindrique concave gravé de lignes d'heure en heure et dont les bords servent de styles. À l'est et à l'ouest, des lignes sont gravées sur deux surfaces planes qui créent deux tables pour un cadran vertical oriental et un cadran vertical occidental. Là encore les bords de la sculpture servent de styles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
En 2015 commencent des échanges avec la commune française des Côtes-d'Armor Trévou-Tréguignec. Le Modèle:Date- le jumelage est officialisé par la signature d'une convention. À cette occasion sont échangées des plaques de jumelage. L'une, destinée à la commune maritime, est fixée sur une dalle de lauze calcaire du massif du Vercors, et l'autre, destiné à la commune montagnarde est fixée sur une plaque de granit<ref>Modèle:Lien web. </ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Ancien Régime
Le recensement général des populations se trouve indirectement dans les procès-verbaux des révisions de feux. Ces documents fiscaux, périodiquement révisés, permettent de répartir la charge fiscale déterminée par le prince. Un feu peut correspondre à plusieurs foyers. Pour le Dauphiné l'estimation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est de cinq habitants pour un feu.
{{#invoke:Démographie|demographie}}
En 1339, Lans a une population comparable à celle de 2012. Villard-de-Lans est considéré comme un hameau selon les cartulaires de saint Hugues, qui ne comptent que Modèle:Unité. Mais une soixantaine d'années plus tard, trois-quarts de la population de Lans disparaît, probablement décimés par la peste noire. Elle perd sa première place qui revient à Villard-de-Lans avec Modèle:Unité<ref name="Rémond28" group="Rém"/>.
Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par la crise démographique suivi à sa moitié d'une reprise. À cette date la population représente 25 % des habitants des Quatre Montagnes. Elle vient après celle de Villard-de-Lans qui en possède 36 %.
Cette population est miséreuse puisque seuls 38 % des feux sont solvables c'est-à-dire possèdent pour Modèle:Nobr de biens. De nombreuses raisons sont avancées quant à la diminution des feux et à la pauvreté. Parmi celles-ci figurent des conditions climatiques arides rendant les récoltes parfois stériles, une oppression par les hommes du seigneur de Sassenage, une imposition écrasante par les nobles locaux et les épidémies. L'ensemble se résume ainsi : Modèle:Citation<ref name="Ménard69" group="CP(1)"/>
Après la Révolution
Modèle:Population de France/section L'accroissement du nombre d'habitants, de 4 % par an entre 1990 et 2014, est important. Il témoigne de la recherche d'un cadre de vie agréable. Il ne prend pas en compte les Modèle:Unité qui peuvent séjourner pendant les saisons d'hiver et d'étéModèle:Sfn.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 23,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,9 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,99 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Il se fait avant la Révolution dans le prieuré. Après cette dernière, il continue à être dispensé l'hiver dans un local de la cure par un enseignant itinérant. Celui-ci, lorsqu'il ne se trouve pas dans une autre commune, est logé dans le presbytère<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
À la Modèle:Nobr deux salles d'école, de part et d'autre de la salle communale, prévues chacune pour Modèle:Unité et filles, accueillent les enfants. Les deux premiers enseignants logent au-dessus des classes. Ils sont ensuite aidés par deux adjoints quand l'effectif augmente. Puis à la Modèle:Nobr se présentent Modèle:Unité et Modèle:Unité ce qui nécessite trois classes dont l'une aux Hérauds. En 1903, les bâtiments sont agrandis pour les élèves et le logement des instituteurs adjoints<ref group="Rém" name="Rémond98"/>.
Puis l'école communale se trouve dans un bâtiment propre. À la fin de l'année scolaire 2010-2011 l'école élémentaire des Hérauds, qui comporte alors une classe unique de cinq niveaux, est fermée après Modèle:Unité de fonctionnement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. En 2016 les classes sont au nombre de quatre pour l'école maternelle et neuf pour l'école élémentaire Modèle:Incise. Ultérieurement collégiens et lycéens vont à Villard-de-Lans. L'enseignement se fait sous la tutelle de l'académie de Grenoble<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis Modèle:Date- l'accueil est possible jusqu'à l'âge de trois ans dans une crèche parentale Modèle:Incise indépendante de l'école<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations sportives et culturelles
Manifestations sportives
Saut à ski
Le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, a lieu à la Chènevarie l'épreuve de saut du [[Championnat de France de ski|Modèle:Nobr international de ski]]. Cette année, l'organisation est confiée à la Fédération de ski du Dauphiné qui choisit Villard-de-Lans pour la réalisation. Le tremplin alors construit à Lans sert le dernier des quatre jours<ref>Modèle:Article.</ref>. Le vainqueur est le Suisse Lasueur avec un saut de Modèle:Unité. Hors-concours le Norvégien Simonsen réalise un saut de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Note. L'exposition aux vents fait dévier les trajectoires, ce tremplin de Modèle:Unité à ossature bois est donc abandonné quelques années plus tard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le chemin du Tremplin existe toujours<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
Cyclisme
Le Tour de France lors de sa [[Tour de France 1985|Modèle:Ordinal]] va pour la Modèle:Ordinal, le Modèle:Date-, de Morzine à Lans-en-Vercors. L'arrivée, après un dénivelé de Modèle:Unité à 7,4 % environ, se situe au stade de neige des Montagnes de Lans à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette étape de montagne de Modèle:Unité voit la victoire du Colombien Fabio Parra devant son compatriote Luis Herrera qui le laisse gagner. Bernard Hinault, en contrôlant la course, conserve le maillot jaune. Il le garde jusqu'à l'arrivée finale<ref>Modèle:DVDBibliographie.</ref>.
Puis le Modèle:Date- cette même épreuve connait sa [[Tour de France 2020|Modèle:Ordinal]]. La Modèle:Ordinal va alors de La Tour-du-Pin à Villard-de-Lans, soit Modèle:Unité. Après avoir franchi la montée de Saint-Nizier-du-Moucherotte donc une ascension Modèle:Nobr Modèle:Incise, l'Allemand Lennard Kämna passe l'avant-dernière commune, Lans-en-Vercors, en solitaire et s'adjuge l'étape. Le maillot jaune demeure provisoirement sur les épaules du Slovène Primož Roglič<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais son compatriote, Tadej Pogačar, remporte en définitive l'épreuve<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Critérium du Dauphiné lors de sa [[Critérium du Dauphiné 2018|Modèle:Ordinal]] va pour la Modèle:Ordinal, le Modèle:Date-, de Chazey-sur-Ain à Lans-en-Vercors. Cette étape de montagne de Modèle:Unité est la plus longue de la course. Elle est marquée par l'ascension du col du Mont-Noir classé hors-catégorie. La montée finale atteint le stade de neige des Montagnes de Lans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Français Julian Alaphilippe, déjà consacré en 2016 meilleur jeune de cette compétition<ref>Modèle:Lien web.</ref>, triomphe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette édition est remportée par l'Anglais Geraint Thomas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des courses régionales sont organisées plusieurs fois par an au départ ou passant par Lans-en-Vercors.
e-Trophée Andros
Le e-Trophée Andros est une compétition française de courses de véhicules sur glace. Il est créé en 1990 par Frédéric Gervoson, président de l'entreprise Andros, et Max Mamers ancien champion de France de rallycross. Depuis sa création Lans-en-Vercors en est l'une des étapesModèle:Note. Le principe est celui de courses de cote, donc en milieu naturel, sur moins de dix sites pendant les week-ends. Plusieurs éléments concourent au côté spectaculaire ; l'accès aux paddocks où sont vus véhicules, pilotes et notoriétés invitées est libre, le circuit en boucle fermée est court Modèle:Incise et parcouru de nombreuses fois et au cours de plusieurs manches enfin le sprint est toujours de mise. Les véhicules engagés, sachant que la motorisation électrique arrivée en 2010 devient exclusive en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sont répartis suivant leur type Modèle:Incise, les performances antérieures des pilotes lors du Trophée et la composition des équipages. Le plateau rassemble des pilotes prestigieux qui pendant l'intersaison ne sont pas accaparés par le Rallye automobile Monte-Carlo ou Le Dakar.
À Lans-en-Vercors le circuit est situé à la Sierre, lieu-dit au pied du stade de neige des Montagnes de Lans. Il se trouve à une altitude de Modèle:Unité et a une longueur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Vid">Modèle:YouTube.</ref>. En 2003, on y note la première participation d'Alain Prost<ref>Modèle:Lien web.</ref>, d'autres années s'y trouvent des pilotes de Formule 1 (Olivier Panis, Jacques VilleneuveModèle:Etc.), ou des champions de rallyes (Ari Vatanen, Toomas HeikkinenModèle:Etc.). La couverture médiatique de l'événement est appréciable pour la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Courses à pied
En 2004 est créé le Trail du pic Saint-Michel. D'une longueur de Modèle:Unité, il forme une boucle sur les reliefs est de Lans-en-Vercors avec un dénivelé de Modèle:Unité. Du départ du bourg, il atteint le pic Saint-Michel avant d'y revenir. Le meilleur réalise l'épreuve en deux heures environ<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2011, l'Ultra-trail du Vercors est créé. D'une longueur moyenne de Modèle:Unité, le parcours traverse les villages des Quatre Montagnes avec un dénivelé d'environ Modèle:Unité. Cette course à pied est réalisée en Modèle:Unité environ par le meilleur. L'épreuve, qui dévoile des points de vue remarquables, est limitée début septembre à mille participants qui viennent de plus de vingt régions françaises et d'un peu moins de dix pays étrangers. Elle se court seul, à deux ou en relai de quatre coureurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2013, est créé l'Ultratour des 4 massifs (Ut4M). Cette course se déroule au-dessus de Grenoble à travers les massifs du Vercors, du Taillefer, de Belledonne et de la Chartreuse. Chacun des massifs permet une épreuve sur quatre jours consécutifs. Pas moins de Modèle:Unité représentent plus de quinze nations. Le défi maître cumule Modèle:Unité par le même concurrent avec Modèle:Unité de dénivelé positif Modèle:Nobr. Ceci se réalise pour les meilleurs en Modèle:Unité environ. L'étape du Modèle:Nobr qui passe sur les sommets est de Lans-en-Vercors Modèle:Incise appartient à l'épreuve. Elle peut en soi constituer une course. Il existe de nombreuses autres formules<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Le premier médecin généraliste s'installe en 1943<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Plus tard maire, il donne son nom à la principale artère de Lans-en-Vercors. Actuellement plusieurs médecins généralistes dispensent leurs soins au sein d'une maison médicale. L'offre se complète avec des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, des professions paramédicales et une pharmacie. Le centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes ainsi que d'autres structures grenobloises sont les établissements les plus proches de la commune.
Sports
Sports d'hiver
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la pratique du ski alpin, de type familial, se fait sur deux domaines. Il s'y répartit quinze remontées mécaniques, dont deux tapis roulants et treize téléskis, qui desservent vingt-quatre pistes pour Modèle:Unité de glisse. Les chaines de télévisions régionales et nationales prennent parfois en exemple la station pour illustrer l'ouverture d'une saison précoce<ref group="Vid">[replay TV] Modèle:Extrait vidéo.</ref>,<ref group="Vid">[replay TV] Modèle:Extrait vidéo.</ref>. Très dépendante de l'enneigement, cette activité subventionnée met parfois en déséquilibre le budget de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le domaine de l'AigleModèle:Note au cœur du village, à Modèle:Unité d'altitude, est le plus ancien. Créé en 1953, il comprend initialement un téléski de Modèle:Unité qui dessert une altitude de Modèle:Unité d'où partent deux pistesModèle:Note. Vers le milieu des Modèle:Nobr il comprend quatre téléskis pour cinq pistesModèle:Note. Mais en 2001-2002 les installations sont démontées<ref name=RC>Modèle:Ouvrage.</ref>. Seul un téléski, dont l'orientation est modifiée, subsiste et un tapis roulant est installé. En effet du fait de la basse altitude l'enneigement est précaire et en 2011 cinq canons à neige mobiles sont utilisés<ref name=Jolly/>.
En 1975, pour pallier les Modèle:Langue météorologiques, le stade de neige des Montagnes de LansModèle:Note, est ouvert sur les flancs de la ligne de crêtes à l'est de la commune entre Modèle:Unité et Modèle:Unité. Il est distant de Modèle:Unité du bourg. Le concept de stade de neige, c'est-à-dire sans logement au pied des pistes, est nouveau en FranceModèle:Note. Initialement l'aménagement est de cinq téléskis, il se termine en 1987Modèle:Note,Modèle:Note. Un téléski est doublé en 2000<ref name="M@xi"/>,<ref name="IA">Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la saison 2018-2019, Lans-en-Vercors est la première commune à bénéficier du plan neige stations du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes. Celui-ci finance l’enneigement artificiel des pistes de certaines stations<ref>Modèle:Article.</ref>. Ainsi elle crée une retenue collinaire à la combe OursièreModèle:Note par captage de la source FayollatModèle:Note inaugurée après une première saison hivernale le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette retenue alimente les canons produisant de la neige de culture lorsque l’enneigement des pistes de débutants est déficitaire au stade de neige des Montagnes de Lans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour le fréquenter, un parking se trouve aux pieds des pistes ou des navettes joignent le lieu au bourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le ski de fond se pratique sur deux domaines. Le domaine de Val de Lans, au départ du village, à une altitude de Modèle:Unité offre une vingtaine de kilomètres de pistes. Le domaine des Allières, qui suivant les conditions d'enneigement peut être joint par le précédent, se trouve à Modèle:Unité d'altitude avec environ Modèle:Unité de pistes<ref name="IA"/>.
D'autres activités telles que le snowboard, le snowkite, l'escalade glaciaire ou la randonnée en raquettes sont possibles<ref name="IA"/>.
Randonnée pédestre
Le Modèle:Nobr (Modèle:Nobr), qui joint Saint-Nizier-du-Moucherotte à Fontaine-de-Vaucluse, traverse la commune. La première étape en parcourt toute la limite est du nord au sud. Elle reste sur le versant oriental des reliefs montagneux qui joignent Le Moucherotte au pic Saint-Michel. Ce sentier pénètre à Modèle:Unité dans la commune en suivant la grande roche Saint-Michel puis il redescend progressivement et se trouve à mi-parcours sur les flancs du Grand-Cheval à Modèle:Unité enfin il quitte les pentes du pic Saint-Michel à Modèle:Unité. Sur les flancs de ce dernier, l'auberge des Allières est le premier gîte d'étape. Cette portion donne notamment une vue sur le val de Lans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Tour des Quatre-Montagnes Modèle:Incise est un parcours en boucle qui passe par les quatre villages historiques : Lans-en-Vercors, Villard-de-Lans, Méaudre et Autrans. Dans la portion de Lans-en-Vercors, il a une orientation nord-sud. Après une voie commune avec le Modèle:Nobr il quitte la grande roche Saint-Michel en pénétrant sur le territoire communal et descend vers le bourg qu'il touche avant de rejoindre le gîte des Allières sur les flancs du pic Saint-Michel puis il poursuit momentanément le tracé du sentier de grande Modèle:Nobr. Ainsi, il dessine un arc de cercle sur l'est de la commune dont la convexité touche Lans-en-Vercors<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs il existe de très nombreuses randonnées, de la plus simple à la moins facile, sur ce terrain alliant un relief plat ou modérément escarpé.
Vol libre
Les parapentes sont présents par dizaines dans le ciel dès que la neige disparaît. Cette activité s'adresse alors aussi bien aux élèves qu'aux pilotes assurant des vols de distance. Modèle:Citation.
L'école de parapente Alto existe depuis 1990. Elle gère les sites du Massif de l'Aigle, du Belvédère et de la Dent-Percée. L'atterrissage du premier est accolé au bourg, alors que celui des deux derniers, aux Blancs, est commun.
Des décollages montagnesModèle:Note peuvent être le point de départ de très beaux vols : Le Moucherotte, la Sept (haut des pistes des Montagnes de Lans), le pic Saint-Michel, le Rocher-de-l'Ours.
D'autres décollages comme les Virets ou les Sagnes, non entretenus, sont moins utilisés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Bellet"/>.
Spéléologie
La grande variété et densité des sites Modèle:Incise expliquent que le Massif du Vercors se prête particulièrement à la spéléologie<ref name=Spéléo>Modèle:Lien web.</ref>. L’exploration souterraine organisée de ce massif commence en 1937 avec une équipe parisienne puis en 1950 avec des lyonnais. Le Modèle:Date- se constitue l’association Spéléo-Vercors (ASV). On peut estimer de nombreuses associations du Vercors qui lui sont postérieures en sont issues, même si elle disparait en 1978<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Dans ce contexte parait récemment, le Modèle:Date-, l'Association spéléologique du Vercors, club spéléologique Villard-de-Lans (ASV) dont le siège social est domicilié sur la commune de Lans-en-Vercors<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le territoire même de la commune se trouvent de nombreuses cavités. Parmi elles, à l'ouest, la grotte des Eymards<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="Vid">Modèle:Vidéo Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note Modèle:Incise est considérée comme une cavité école par excellence<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les plus importantes cavités se trouvent à l'est sous la grande roche Saint-Michel. Le scialet des ChoucasModèle:Note déroule ses puits et ses méandres jusqu'à la couche hauterivienne à Modèle:Unité de profondeur par ailleurs le scialet de la combe OursièreModèle:Note plus étroit s'arrête sur une vasque impénétrable à Modèle:UnitéModèle:Note. Mais le gouffre le plus important est le scialet du TonnerreModèle:Note. Après une série de puits le collecteurModèle:Note est atteint à la profondeur de Modèle:Unité. Les eaux souterraines peuvent être suivies jusqu'à Modèle:Unité et elles continuent leur trajet en direction de la source du Bruyant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note. Ces cavités résultent de l’action de l’eau de pluie sur le calcaire. Schématiquement, l'eau au contact du sol (humus, terre, végétaux…) devient légèrement acide. Puis, elle s’infiltre à l’intérieur du massif et les carbonates de la roche sont dissous. Ce grignotage creuse les grottes. Par ailleurs l’eau transporte les carbonates et goutte dans les grottes. Ces gouttes répétées aboutissent à la formation de stalactites et de stalagmites. Les explorations donnent prétexte du 23 au Modèle:Date- au Modèle:Ordinal européen de spéléologie qui se tient à Lans-en-Vercors<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Escalade
L'escalade en milieu naturel Modèle:Incise peut être pratiquée sur trois sites équipés de la commune.
Le plus important est celui du rocher du Furon, près du village, avec plus de Modèle:Unité ; une partie du site n'est pas classée en escalade sportive compte tenu de ses caractéristiques (grandes parois, équipement non normalisé, risque de chutes de pierre). Les deux autres sont des sites sportifs situés respectivement aux Allières (Modèle:Unité) et au col de l'Arc (Modèle:Unité). Le site des Allières, très bien adapté à l'initiation, est souvent utilisé par des groupes encadrés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cultes
Dès l'origine, en 1080, les chanoines du prieuré de Saint-Martin-de-Miséré Modèle:Incise choisissent un prieur qui est désigné comme curé de la paroisse de Lans par l'évêque de Grenoble<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Puis après la Révolution, ces prieurs disparaissent et le curé est nommé par le seul évêque<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. En 2000, la paroisse de Lans-en-Vercors fait place à la paroisse de La Croix de Valchevrière qui réunit huit clochers ou relais. Son curé, qui réside à Villard-de-Lans, est nommé par l'évêque de Grenoble. Il vient célébrer, chaque semaine, une messe catholique romaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, ce qui place Lans-en-Vercors au Modèle:Ordinal parmi les Modèle:Unité de plus de Modèle:Unité en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2016, 37 % des foyers fiscaux ne sont pas imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.
Emploi
En 2017, la population âgée de Modèle:Unité/2 s'élève à Modèle:Unité, parmi lesquelles on compte 81 % d'actifs dont 75,4 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à Modèle:Nombre par type d'activité.</ref>.
En 2017, on compte Modèle:Unité dans la zone d'emploi, contre 535 en 2012. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 294, l'indicateur de concentration d'emploi est de 43,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi pour trois habitants actifs<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
La confrontation entre le taux de chômage et l'indicateur de concentration d'emploi indiquent qu'une grande partie de la population ne travaille pas sur le territoire communal. Elle effectue des déplacements pendulaires vers GrenobleModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il existe cependant quelques emplois locaux, indépendants du secteur agricole. Ceux-ci sont essentiellement liés au tourisme notamment hivernal. Ainsi, en 2017, lors de la décision de créer une retenue collinaire des réserves tenant surtout au possible réchauffement climatique à venir avec le parti vain de maintenir un enneigement sont émises. Néanmoins leur est opposé un aspect économique. Les emplois fixent la population d’autant qu'elle ne doit pas aller aux alentours où de telles installations sont partout présentes. De même, la diversification des usages, notamment en période estivale Modèle:Incise est avancée<ref name=RC/>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Lans-en-Vercors compte Modèle:Unité : 20 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 19 dans l'industrie, 28 dans la construction, 229 dans le commerce-transports-services divers et 111 sont relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.</ref>. Ainsi la population bénéficie de l'importante place de l'agriculture et de l'élevage Modèle:Incise ainsi que du tourisme. Ceci se retrouve lors de l’aménagement de la retenue collinaire finie en 2018. Celle-ci permet d’abreuver les Modèle:Unité ou bovins qui, lors de l'estive, ne bénéficient pas de point d’eau aux Montagnes de Lans mêmes<ref name=RC/>.
En 2018, Modèle:Unité sont créées à Lans-en-Vercors, dont 24 par des auto-entrepreneurs<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2018.</ref>.
Tourisme
Le tourisme, pour cette commune, est une entreprise en soi ainsi qu'en témoigne la part importante qu'il tient dans l'animation et dans l'économie. La construction de routes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a pour effet inattendu l'arrivée des touristes. L'accueil est secondairement favorisé par la création d'une station climatique dans un cadre attrayant, puis par la possibilité de skier. Actuellement, il soutient les nombreux commerces de proximité et l'offre d'hébergementModèle:Sfn. Ainsi se trouvent trois hôtels dont deux au centre du bourg Modèle:Incise, un camping équipé pour réaliser du caravaneige, une aire de camping-car, des maisons de vacances qui accueillent d'une quinzaine à cent-vingt hôtes et des locations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En résumé la commune compte Modèle:Unité dont 393 en meublés de tourisme et 326 en centre de vacances<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En période touristique Modèle:Unité peuvent être présentent soit une augmentation de 35% par rapport à la population habituelle de 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’office de tourisme intercommunal du Vercors propose, parmi les activités familiales, Le parcours du patrimoine Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Vertige des cimes Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>, La magie des automates Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux autres points d’intérêt ou activités sont partagés avec les communes avoisinantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Le patrimoine local est pour une part protégé. Ainsi les sites du parc naturel régional du Vercors<ref name="Décret16101970">Modèle:Légifrance sur le Journal officiel de la République française.</ref> et le vallon du Bruyant<ref name="Arrêté22081977"/> sont reconnus par l'État. Celui-ci reconnaît également une partie du clocher de l'église<ref name="PA00117209">Modèle:Base Mérimée.</ref> et une cloche<ref name="PM38000472">Modèle:Base Palissy.</ref> toutes les deux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le département de l'Isère porte attention à un cadran solaire au Peuil<ref name="Yeretzian">Modèle:Lien web.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Lieux et monuments
Église Saint-Barthélemy
En 1080, une église est simplement située à Lans : Modèle:Citation Modèle:Incise. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'édifice est remplacé par une église romane<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Les documents de 1497, en décrivant Modèle:Citation, rapportent l'existence de deux chapelles dans l'église sans indiquer si elles sont construites à la même époque que l'édifice roman. L'une d'elles est sous le vocable de Saint-Barthélemy. Cet apôtre est appelé à devenir le patron de l'église, mais en 1513 la paroisse est toujours sous le vocable de Modèle:Citation. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une reconstruction concerne l'abside et renforce le clocher<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Une transformation importante de la nef a lieu à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Actuellement, les reliques du saint sont exposées fin août lors de sa fête<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le clocher, du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est placé latéralement et s'appuie au chœur. Avec une forme de tour carrée, il est à la fois trapu et élancé. Il comprend deux niveaux de baies. Aux sommets de ses quatre angles se trouvent quatre pyramidons. La flèche en pierre forme une pyramide octogonale plutôt courte. Il est partiellement inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref name="PA00117209"/>.
Probablement lors de sa construction, une cloche est placée qui porte pour inscription : Modèle:Citation Modèle:Incise. Cette cloche, qui est la plus ancienne de trois, sonne un do dièse. Elle est classée au titre des monuments historiques<ref name="PM38000472"/>.
Le chevet d'inspiration gothique, soutenu par des contreforts extérieurs, est pentagonal. À l'intérieur, l'abside est voutée en ogive. Le mur nord du chœur est celui de la nef romane. En face, il est renforcé par un mur intérieur de ciment. Ainsi il ne reste que la partie extérieure et mutilée d'une porte romane Modèle:Incise. La voute du chœur en croisée d'ogives est dans le style néogothique. Ce reste de nef romane, devenu chœur, s'ouvre sur la nef actuelle par un arc triomphal imposant. Il reçoit un maître-autel en marbre<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
La nef est entièrement néo-gothique avec des murs flanqués de contreforts. La façade est encadrée de deux tourelles. Un perron accède au porche au-dessus duquel se trouve la même fenêtre voûtée que les six de chaque côté. De part et d'autre de cette fenêtre se trouve une niche et au-dessus une horloge qui provient du clocher. Au sommet domine une croix grecque. Le toit très pentu est couvert d'ardoises. Les vitraux réalisés par Jean-Baptiste JandetModèle:Note portent la dédicace des paroissiens. Le mobilier est en chêne<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
Une des deux fenêtres de la sacristie, avec son arc brisé, est de même date que le clocher<ref name="Rémond38" group="Rém"/>.
Le prieuré-presbytère attenant possède sur le côté une tourelle déjà présente au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle signifie la noblesse du propriétaire sous l'ancien régime et même au-delà. Il en est de même du pigeonnier qui témoigne d'un privilège<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>. Depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le toit sans ses sauts de moineau est couvert d'ardoises<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 2001, deux séquences du film Une hirondelle a fait le printemps de Christian Carion avec Michel Serrault et Mathilde Seigner y sont tournées. Les Lantiers sont nombreux dans la dernière séquence<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
Habitat traditionnel
La ferme des Quatre MontagnesModèle:Note, typiquement montagnarde, est de type élémentaire puisqu'elle abrite sous un même toit l'habitation et les activités agro-pastoralesModèle:Note. Ce grand volume est de plan rectangulaire massif. L'orientation est telle que le faîtage est très souvent perpendiculaire aux courbes de niveaux, et la longue façade orientée au sud protège le devant de la maison des vents froids.
Les façades sont de très faible hauteur. Les deux murs pignons sont presque triangulaires. Les belles pierres taillées servent aux chaînes d'angle et à l'encadrement des ouvertures. Celles-ci sont plus hautes que larges, disposées sans ordonnancement et peu nombreuses au nord. Les autres pierres, plus grossières, sont recouvertes d'un enduit gris beige.
Le toit est à deux pans très inclinés en raison de l'utilisation ancienne du chaume Modèle:Incise. Utilisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chaume disparaît et dans les années 1930 il est progressivement remplacé par l'ardoise, la tôle ou le fibrociment<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour protéger la toiture du vent, des pignons à redents Modèle:Incise sont prolongés au-dessus de la couverture. Ainsi le toit un peu en contrebas ne les recouvre pas et donc ne les protège pas de la pluie ou de la neige. Pour ce faire, ils sont coiffés de lauzes calcaires, extraites des carrières voisines, et plus larges que le rampant du pignon lui-même : l'eau ruisselle sans s'infiltrer dans la maçonnerieModèle:Note. Modèle:Citation car l'utilité de tels pignons avec leurs lauzes disparaît avec les techniques modernes. Ils sont conservés au titre du patrimoineModèle:Note. La dernière lauze du sommet d'un pignon, posée à plat, reçoit parfois une lourde pierre nommée couve. Celle-ci sert, dit-on, à protéger la maison et constitue un symbole de fécondité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note. Des lauzes posées légèrement inclinées et en saillie font office de corniche sur les façades.
Le terrain oblige parfois, pour accéder aux granges, à bâtir un appentis généralement en bois. Le faîtage, greffé sur la toiture principale, est perpendiculaire à celui du bâtiment. L'accès se fait par le pignon de cet appentis<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cadran solaire
Un cadran solaire portant la date de 1781 est peint et gravé au Peuil sur la façade d'une ancienne aubergeModèle:Note.
Les dix cordes d'une lyre représentent les heures de ce cadran déclinant de l'après-midi. Elles joignent la table d'harmonie qui porte leurs numéros en chiffres romains. Le style est en T. Une ligne d'équinoxe est reportée, elle correspond à l'ombre de l'intersection du jambage et du style. En décor, deux fleurs de lys persistent à chaque coins inférieurs malgré la Révolution. Les paysans, de petite condition, qui fréquentent le lieu ne peuvent que rendre hommage au dieu Bacchus qui trône sur un tonneau tenant d'une main un pichet et de l'autre une timbale. Celui-ci est donc représenté tel un noble. Il porte une perruque en ailes de pigeonModèle:Note et revêt une veste de brocart avec une culotte qui s'arrête aux genoux suivie de bas de chausse.
La devise est : Modèle:Citation ; un jeu de mots s'impose avec le surnom du tenancier Modèle:Incise volontiers porté sur la bouteille dit-on<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon la graphie Modèle:Nobr final de sur qui ne se prononce pas est toutefois signalé en petit caractère par le peintre, tonneau ne comporte Modèle:Nobr en raison d'une orthographe non fixée et Modèle:Nobr garde la forme Modèle:Nobr dont il dérive<ref group="Rém">Modèle:Harvsp.</ref>.
Ce cadran solaire, inscrit au patrimoine de l'Isère<ref name="Yeretzian"/>, est restauré en 2000 par l'Atelier Tournesol<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note.
Patrimoine culturel
Dialecte
La limite entre l'occitan et le francoprovençal, encore parlé par quelques rares lantiers, se fait au sud de Lans-en-Vercors. Ainsi, dans les années 1990, un patoisant villardien affirme : Modèle:Citation Ceci établit qu'il existe deux dialectes Modèle:Incise différentsModèle:Note. Les linguistes établissent la limite entre les deux langues dialectales entre Lans-en-Vercors et Villard-de-Lans<ref name="Tuaillon"/>,Modèle:Note,Modèle:Note. Ceci est remarquable puisque les deux vaux ne forment qu'une seule et même vallée, longue de six kilomètres seulement, sans relief géographique ou autre élément qui puisse expliquer cette frontière linguistique. Pour certains, ceci est à rapprocher de la frontière entre les terres du seigneur de Sassenage et celles de l'évêque de Die dont l’influence remonte très loin dans le nord du massif du Vercors<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette frontière, discutée et objet de conflits armés, est encore marquée lors de la moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des bornes depuis disparues<ref group="CP(2)">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Bonnet347" group="Lans"/>.
Le patois de Lans-en-Vercors est proche de celui de Grenoble. Ainsi, dans sa définition, Gaston Tuaillon cité par Dominique Stich indique que Modèle:Citation.
Patrimoine naturel
Le paysage très typique offre un contraste marqué. Deux lignes montagneuses, faites de falaises de calcaire blanc, enserrent une plaine marécageuse.
Sur ce territoire communal, se trouvent onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et quatorze zones humides et tourbièresModèle:Sfn. Par ailleurs l’extrémité nord-ouest de la commune appartient au plateau de la Molière et du Sornin. Celui-ci est inscrit au réseau des espaces naturels sensibles depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Toutefois la superficie communale est limitée à quarante hectares<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, alors que celle de l'espace est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Parc naturel régional du Vercors
Lans-en-Vercors est une entrée du parc naturel régional du Vercors. Dès la Belle Époque le Vercors est l'objet d'attention de nombreux touristes auxquels s'associent spéléologues, archéologues, botanistes, alpinistes<ref>Modèle:Chapitre.</ref>… Vers les années 1930 des voix plaident pour protéger les Hauts-Plateaux. Cette région est ressentie comme un Modèle:Citation Cependant les mentalités évoluent et il est admis que la nature peut être belle, riche et diverse en ressources. De surcroit elle offre un paysage réellement identitaire tel que les toits en pignons recouverts de lauzes observés notamment à Lans-en-Vercors<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Le Modèle:Date-, un décret institue le parc naturel régional du Vercors<ref name="Décret16101970"/>. Comme tout parc régional sa vocation première est la protection de la nature avec une dimension touristique alors que les réserves naturelles ne joignent qu'une dimension scientifique<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Ce classement s'oppose parfois à une exploitation économique ancestrale et peut poser des problèmes<ref>Modèle:Article.</ref>.
La biodiversité du parc naturel régional du Vercors est remarquable. Celle-ci s'applique à la commune. Les deux emblèmes du parc peuvent être mentionnées. Le Tétras lyre (Tetrao tetrix) Modèle:Incise est un oiseau qui appartient à une espèce nordique relique de l'époque glaciaire. La Tulipe sauvage (Tulipa sylvestris), considérée comme rare, est une espèce protégée<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. Parmi les ongulés sauvages, en hiver la neige pousse le Cerf élaphe (Cervus elaphus) a s'approcher des habitations. Cette richesse comprend Modèle:Unité nicheurs et Modèle:Unité de mammifères. Le fait d'être abrités dans le parc en font autant d'espèces protégées. Il en est ainsi des loups qui parfois attaquent le bétail<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Stendhal, baptisé Marie-Henry Beyle puis dit Henri Beyle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, aurait des aïeuls paternels originaires de Lans. L'incertitude est réelle car les actes disponibles ne sont pas filiatifs. Des recherches généalogiques citent les travaux de 1925 de Paul Ballaguy. Celui-ci ne peut pas faire appel aux registres paroissiaux car Modèle:Citation Il part donc d'un acte notarié de mariage, établi à Sassenage. Celui-ci indique que l'époux Jean Modèle:Incise est installé comme drapier à LansModèle:Note, et que son père Ambroise Beyle demeure à Autrans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Alors, sans preuve, il affirme qu'un certain Ambroise Beyle d'Autrans est l'ancêtre recherché<ref name="Ballaguy"/>. Puis deux filles de ce personnage se marient à des paroissiens de Lans. Il considère donc qu'un fils Jean s'est aussi installé à Lans et fait de cette personne l'époux de l'acte de mariage<ref>Modèle:Article.</ref> Modèle:Incise. Les registres de catholicité de LansModèle:Note apportent un complément au patronyme Beyle dans la paroisse<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="CP(1)">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'artiste Niki de Saint Phalle s'installe au Peuil en 1958, où elle vit avec sa famille et y installe son atelier pendant trois ans ; selon sa fille Laura Duke CondominasModèle:Note Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi elle y réalise ses premiers assemblages avec des objets trouvés dans les années 1960<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Logotype
Le logo de la commune de Lans-en-Vercors est créé vers 1985 par Jacques-Antoine Biboud dont certaines œuvres sont agréées par le Comité d'organisation des [[Jeux olympiques d'hiver de 1968|Modèle:Nobr d'hiver]]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note. Il représente un tétras lyre, oiseau appartenant à la faune du plateau.
Sans renier son label Famille Plus, et pour traduire l'évolution de Lans-en-Vercors un nouveau logotype créé par Guillaume Véfour est adopté par le conseil municipal le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Citation
Avant 2015 | Depuis 2015 |
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Fichier:Logo Lans-en-Vercors.gif | Fichier:Logo Lans en Vercors.svg |
Pour approfondir
Bibliographie
Autres sources
Plan local d'urbanisme de Lans-en-Vercors, Modèle:S.n., 2013
Les paysages glaciaires : les traces des glaciers dans nos paysages, Modèle:S.n., 2015
Géo-Alp : un atlas géologique des Alpes françaises, Modèle:S.n., 2016
Vidéos
Articles connexes
- Liste des communes de l'Isère
- Liste des anciennes communes de l'Isère
- Massif du Vercors
- Église Saint-Barthélemy de Lans-en-Vercors
- Trophée Andros
Liens externes
- Modèle:GeoGroup
- Site de l'office de tourisme
- Espace de documentation du parc naturel régional du Vercors
Coordonnées
Notes et références
Rappels
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
« Le canton de Villard-de-Lans » dans Histoire des communes de l'Isère, Horvath, 1988
Jadis au pays des Quatre Montagnes : Lans-en-Vercors, Généalogie et histoire locale, 1994
Jadis au pays des Quatre Montagnes : Villard-de-Lans, Généalogie et histoire locale, 1995
Lans-en-Vercors depuis Modèle:Nobr autour de son église et de son prieuré, Modèle:S.n., 2010
Commune de Lans-en-Vercors, Insee, 2017
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne
Autres sources
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