Adolphe Pégoud

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Célestin Adolphe Pégoud, né à Montferrat (Isère) le Modèle:Date de naissance et mort à Petit-Croix (Territoire de Belfort) le Modèle:Date de décès, est un aviateur français de la Première Guerre mondiale.

Biographie

Fichier:Adolphe Pégoud Looping.jpg
Le « looping » d'Adolphe Pégoud.
Carte postale allemande de 1913.
Fichier:AvionPegoud.jpg
Reconstitution récente (2011) de l'avion de Pégoud.
Fichier:Pegoud croix de guerre.jpg
Adolphe Pégoud
recevant la croix de guerre.
Lectures pour tous, Modèle:Date-.

Troisième enfant d'une famille d'agriculteurs, ingénieux et intrépide, le jeune Célestin Adolphe Pégoud rêve d'aventure et délaisse le travail de la terre à 14 ans pour tenter sa chance à Paris. Il attend patiemment l'âge de ses 18 ans pour s'engager dans l'armée. Il commence sa carrière militaire le Modèle:Date- comme cavalier au [[5e régiment de chasseurs d'Afrique|Modèle:5e régiment de chasseurs d'Afrique]] en Algérie, puis au Maroc. De retour en métropole en Modèle:Date-, il est affecté au [[12e régiment de hussards|Modèle:12e régiment de hussards]] à Gray (Haute-Saône) puis, un an plus tard, au [[3e régiment d'artillerie de marine|Modèle:3e régiment d'artillerie coloniale]] de Toulon. C'est là qu'il fait une rencontre décisive avec le capitaine Louis Carlin, un officier passionné d'aviation. Se liant d'amitié, tous deux sont mutés au camp de Satory, près de Versailles où Pégoud fait son premier vol comme passager en Modèle:Date-.

De retour à la vie civile à la fin de son engagement de cinq ans en Modèle:Date-, il débute le pilotage et obtient son brevet le Modèle:Date-, il est ensuite engagé par Louis Blériot une semaine plus tard comme pilote d'essai pour tester toutes les nouvelles améliorations techniques et inventions, comme l'aéroplane à trolley devant permettre à un avion de s'arrimer à un câble tendu le long de la coque des navires.

Le Modèle:Date-, il est le tout premier à sauter en parachute <ref>Modèle:Lien web.</ref> : parti de l'aérodrome de Châteaufort dans les Yvelines, il abandonne au-dessus du domaine de la Geneste un vieux Blériot XI sacrifié pour l'occasion. Avec l'inventeur Frédéric Bonnet qui a mis au point ce système de parachute fixé sur le fuselage, ils démontrent ainsi l'efficacité d'un tel dispositif en cas d'avarie dans les airs. À noter que ce parachute Bonnet sera également testé en 1914 avec succès par Jean Bourhis<ref>Le 24 février 1914 dans le ciel : Bourhis saute avec un parachute signé Bonnet.</ref>.

Pendant que l’audacieux Pégoud descend Modèle:Citation (note-il dans ses propres carnets aujourd'hui disparusModèle:Refnec), son avion, alors livré à lui-même, forme dans le ciel de curieuses arabesques avant de s’écraser au sol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dès cet instant, Pégoud est convaincu qu’un avion peut effectuer des manœuvres jusqu’ici impensables qui permettraient, dans bien des cas, de sauver la vie de pilotes en situations jugées désespérées, et il va le prouver. Le Modèle:Date-, Pégoud exécute à Juvisy-sur-Orge (Essonne), en présence de Louis Blériot, le premier vol « tête en bas » de l’histoire, sur Modèle:Unité. C’est un nouvel exploit qu'il réitère le lendemain, à Buc (Yvelines) sur Modèle:Unité devant des représentants de l’aviation civile et militaire. Quelques semaines plus tard, toujours à Buc, il réalise le Modèle:Date- une série de figures acrobatiques et termine son programme en « bouclant la boucle », l'un des tout premiers loopings (avec celui de Piotr Nesterov)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé Dès lors, c’est la gloire. Toute la presse s’empare de l’événement. Il est acclamé, ovationné. Ses exhibitions sont plébiscitées partout en Europe jusqu’en Russie. Sa popularité est sans égale, y compris en Allemagne. Pourtant, sur le point de partir aux États-Unis faire ses démonstrations, il reçoit un ordre de mobilisation : la Première Guerre mondiale vient d’éclater<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est d'abord détaché à la défense de la ville de Paris (Camp retranché de Paris), et obtient sa première citation en Modèle:Date-<ref name="ReferenceA">Modèle:Article.</ref> pour une mission de renseignement à Maubeuge. Le mois suivant, son avion est touché et il doit planer sur plus de Modèle:Unité pour rejoindre les lignes françaises. Le Modèle:Date-, il descend deux avions ennemis et force le troisième à atterrir côté français. En Modèle:Date-, il est détaché à l'escadrille MS 49 à Belfort, dont il marquera à jamais de son empreinte l'histoire de l'unité. Le Modèle:Date-, il remporte sa sixième victoire aérienne<ref name="ReferenceA"/>, ce qui lui vaut une seconde citation à l'ordre de l'armée. Il devient ainsi le premier « as » de la guerre de 1914-1918Modèle:Sfn.

Fichier:Mascot of the aviator Adolphe Pégoud.jpg
Mascotte Pingouin du pilote Adolphe Pégoud. Musée de l'Armée, Paris.

Au matin du Modèle:Date-, le sous-lieutenant Célestin Adolphe Pégoud mène son dernier combat. Il est opposé seul au caporal Otto Kandulski<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> Modèle:Incise et au mitrailleur lieutenant Von Bilitz. Pégoud est abattu d'une balle à la tête à Modèle:Unité d'altitude au-dessus de Petit-Croix, à l'est de Belfort, à seulement l'âge de 26 ans. Il vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur et de se voir attribuer la croix de guerre avec palmes. Il ne le sut jamais. Après sa mort sa mascotte,un petit pingouin, qui ne le quittait jamais en vol, est retrouvée fixée sur le capot de l’avion<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, les pilote et mitrailleur allemands reviennent sur les lieux du combat et y lancent une couronne de laurier portant l'inscription Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, le pilote français Roger Ronserail abat lors d'un combat aérien l'Allemand Otto Kandulski et venge ainsi la mort d'Adolphe Pégoud. L'exploit de Roger Ronserail lui vaut l'appellation « du vengeur de Pégoud », bien qu'Otto Kandulski se soit marié par la suite et ait eu une fille, avant de disparaître sans laisser de trace, ce qui prouve que Roger Ronserail ne l'avait pas vraiment tué.

Enterré dans un premier temps au cimetière de Petit-Croix, Adolphe Pégoud repose au cimetière du Montparnasse à Paris où sa dépouille a été transférée en Modèle:Date- avec cérémonie à Notre-Dame.

Fichier:Tombe de Adolphe Pegoud.JPG
Tombe d'Adolphe Pégoud, Paris, cimetière du Montparnasse.

Un monument commémoratif est érigé le Modèle:Date- à l'emplacement exact où il s'est écrasé. Ce monument est transféré le Modèle:Date- au centre du village de Petit-Croix. Montferrat, son village natal, a également fait édifier un monument à sa mémoire et une stèle au milieu du monument aux morts le célèbre.

Affaire judiciaire

En Modèle:Date-, Pégoud doit répondre à des accusations de sabotage portées par un ancien mécanicien congédié, Adolf Freissmath, qui affirme que Pégoud a saboté le monoplan Blériot qu'il vient de vendre à l’aviateur italien Dalmistro. L'affaire est portée devant la justice qui conclut à une modification de l'appareil, qui n'est en fait qu'une remise en l'état de l'aéroplane comme il était à sa sortie d'usine Blériot<ref>« Le 26 février 1914 dans le ciel : Pégoud accusé de sabotage », sur air-journal.fr, 26 février 2013.</ref>.

Distinctions

Adolphe Pégoud, chevalier de la Légion d'honneur, titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre avec plusieurs citations à l'ordre de l'armée pour ses nombreuses victoires, est aussi décoré de la médaille commémorative du Maroc avec agrafe « Casablanca ».

Hommages

Fichier:Montferrat abc10 monum Pegoud.jpg
Monument à Adolphe Pégoud, Montferrat.
  • Une rue de Petit-Croix (Territoire de Belfort) porte son nom ;
  • Une rue de Grenoble (Isère) porte son nom ;
  • Une rue de Bretteville-sur-Odon (commune près de Caen, Calvados) porte son nom, dans le quartier Koenig, ancien quartier militaire jouxtant l'aérodrome caennais ;
  • une rue de Fontaine (Isère) porte son nom ;
  • une rue de Villard-Bonnot (Isère) porte son nom ;
  • une rue de Vélizy-Villacoublay porte son nom ;
  • une rue de Savigny-sur-Orge porte son nom ;
  • une rue de Fontaine porte son nom ;
  • une rue de Belfort porte son nom ;
  • une rue du Mans (Sarthe) porte le nom de « Célestin » Pegoud (cité des pins, créée à la fin des années 1930) ;
  • une rue de Séméac, en banlieue de Tarbes, porte également ce nom (même époque) ;
  • une rue de Valenciennes (Nord) quartier Nungesser porte son nom;
  • à Montferrat, le musée Adolphe Pégoud porte son nom et un monument commémoratif lui est dédié ;
  • la promotion 2014 de l'École de l'air a pour parrain Adolphe Pégoud.
  • L'association Cerap (Centre d’Etude et Réalisation Aérospaciale Pégoud) qui regroupe actuellement le planétarium et le club d’astronomie de Belfort, est nommée en son honneur.
  • Un hangar d'aviation porte son nom sur le terrain d'aviation de Chaux.

Notes et références

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Bibliographie

Liens externes

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