La dénomination officielle est « Meroux », mais on rencontre souvent, bien qu'elle n'ait qu'un caractère d'usage, la graphie « Méroux », conforme à la prononciation locale. Cet accent apparaît également sur la façade du fort de Méroux.
En allemand : Mörlingen<ref>Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)</ref>.
Histoire
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Des armes datées de l'âge du bronze et de l'âge du fer découvertes sur le territoire du village attestent la présence d'une activité humaine à l'endroit où allait se développer bien plus tard Merodurum. Ce nom est celui donné à Méroux dans un titre rédigé en latin et datant de 1166. C'est la plus ancienne citation du village que l'on rencontre dans les archives. Dans les actes rédigés en allemand on trouve l'orthographe de Moerlingen. En 1442, après les ravages perpétrés dans la région par les Armagnacs, le prieuré bénédictin Saint-Nicolas de Méroux, qui existait déjà en 1210, est rattaché au chapitre de Belfort.
Comme bien d'autres villages de la région, Meroux fut ravagée par les troupes suédoises pendant la guerre de Trente Ans, vers 1632. La chapelle du prieuré, dédiée à saint Nicolas, sert de lieu de culte dépendant de la paroisse de Vézelois, reconstruite vers 1682, restaurée en 1768, elle est remplacée en 1824 par une église qui sera reconstruite à son tour vers 1885. Méroux devient une paroisse autonome en 1803 rassemblant les fidèles de Moval et du hameau de Leupe. En 1803 la population du village était de Modèle:Unité.
De 1908 à 1913 a été construit (en béton armé) le fort de Méroux, un des maillons de la ceinture fortifiée entourant la place forte de Belfort selon les recommandations du général Séré de Rivières.
Le Modèle:Date-, Meroux a absorbé la commune voisine de Moval pour former la nouvelle commune de Meroux-Moval. Le Modèle:Date-, les deux communes ont retrouvé leur autonomie.
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Avant la guerre de Trente Ans existait tout près de Méroux un village qui fut détruit par les troupes suédoises. La population était à ce point décimée pendant cette période de grande misère que tous les villages et hameaux ne purent être reconstruits (Oye) ou survécurent à l'état de lieux-dits.