Louis VI le Gros
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Personnalité politique Modèle:Noble-, dit « le Gros », « l’Éveillé (non dormiens) »<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ou « le Batailleur »<ref>Académie des inscriptions et belles-lettres Modèle:Google Livres, 1841 Modèle:P..</ref>, né le Modèle:Date à Paris et mort le Modèle:Date au château royal de Béthisy-Saint-Pierre<ref name="MdLndsLouis6Gros1137">Modèle:Harvsp.</ref>, est roi des Francs du Modèle:Date au Modèle:Date. Il est le cinquième roi de la dynastie dite des Capétiens directs.
Parents et fratrie
Il est le fils de Modèle:Noble (1052-1108), roi des Francs, et de sa première épouse Berthe de Hollande<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Après avoir répudié Berthe en 1092<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et malgré les protestations du clergé, son père se remarie la même année<ref>Alphonse Jouet, Modèle:Google Livres, 1924, Modèle:P.62.</ref> avec Bertrade de Montfort, comtesse d'Anjou. De cette deuxième union naissent quatre enfants, dont deux fils.
Biographie
Enfance
Louis, jeune prince issu du premier mariage de son père, est élevé avec Suger, futur abbé de Saint-Denis, qui devient son ami proche, puis son conseiller.
Au service de son père
En 1092, son père l'investit du comté de Vexin et des villes de Mantes et de Pontoise. Il vit éloigné de la cour, sa mère ayant été répudiée et son père remarié à Bertrade de Montfort.
En 1097, à la tête de l'armée royale, il prend part à la guerre, défendant le Vexin contre Guillaume le Roux, roi d'Angleterre.
Après avoir été adoubé chevalier le Modèle:Date à Abbeville, par Modèle:Noble, comte de Ponthieu (son cousin issu de germain au Modèle:1er), Louis est associé au trône puis combat le duc de Normandie et les sires châtelains du domaine royal qui se montrent souvent rebelles à l'autorité royale.
Enfin son père, devenu impotent, incapable de gouverner et de combattre, se réconcilie avec lui. Dans le courant de l'année 1101<ref name="MdLndsLouis6Gros1137"/> ou 1103<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, il lui confie le gouvernement effectif du royaume en qualité de « rex designatus » (roi désigné) ; entre 1101 et 1105 il l'investit aussi du comté de Vermandois<ref name="MdLndsLouis6Gros1137"/>.
Roi de France
Accession au trône
Le Modèle:Date, son père, Modèle:Noble, meurt à Melun et, suivant sa dernière volonté, est inhumé en l'église abbatiale de Saint-Benoît-sur-Loire. L'inhumation terminée, Louis, se doutant que son demi-frère, Philippe de Montlhéry, souhaite l'empêcher d'accéder à Reims, se hâte de rejoindre Orléans située à quelques kilomètres de Saint-Benoît-sur-Loire afin de se faire sacrer au plus vite. Une raison supplémentaire pour ne pas se rendre à Reims était que l'archevêque de Reims d'alors, Raoul le Vert, avait été soutenu par le pape Modèle:Noble mais n'avait pas été reconnu par son père, qui lui préférait Gervais de Rethel<ref>Nicolas Viton de Saint-Allais, Modèle:Google Livres Modèle:P..</ref>.
Le sacre a lieu le Modèle:Date dans la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, il reçoit « l’onction très sainte » de la main de Daimbert, l’archevêque de Sens. Raoul le Vert envoya des messagers pour contester la validité du sacre, mais il était trop tard.
Règne
Modèle:Noble- encourage les mouvements communaux, associations professionnelles sociales ou religieuses. Dès 1110, il octroie aux habitants des villes divers avantages fiscaux et le droit de s'administrer sous la direction d'un maire. Il lutte pendant plus de trente ans (1101-1135) contre le brigandage perpétré par certains seigneurs du nord du domaine royal, tels que Hugues du Puiset (1118), les seigneurs de Montmorency et de Beaumont (1101-1102) et Modèle:Noble. Il intervient aussi au sud de la Seine contre Gui le Rouge et son fils Hugues de Crécy de la famille de Montlhéry assurant aux capétiens la liberté de circuler entre Paris, Orléans et Melun<ref name="Luchaire328a330">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1108, il se rend à Saint-Julien-du-Sault et à l'abbaye des Écharlis près de Villefranche afin d'y prendre les eaux minérales de la source et fait de nombreuses donations à l'abbaye<ref>Modèle:Article.</ref>. Toujours en 1108<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, il intervient à Germigny-l'Exempt, fief situé en dehors du domaine royal, à la limite de la vicomté de Bourges acquise par son père en 1101, contre Modèle:Noble seigneur de Bourbon qui avait spolié son neveu Modèle:Noble<ref>André Leguai, Histoire du Bourbonnais (« Que sais-je ? », Modèle:N°), Paris, Presses universitaires de France, 1960 Modèle:P.16.</ref>.
Selon Orderic Vital, en mars 1113 lors de l'entrevue de l'Ormeteau-Ferré entre Modèle:Noble- le Gros et Modèle:Noble, le roi de France concède à son homologue « toute la Bretagne » c'est-à-dire la vassalité directe de la Bretagne. Alain Fergent princeps des Bretons devient « l'homme lige du roi des Anglais ». Conan le fils d'Alain Fergent est alors fiancé avec Mathilde une des filles illégitimes d'Modèle:Henri Ier<ref>Joëlle Quaghebeur et Bernard Merdrignac (dir.) Bretons et Normands au Moyen Âge. Rivalités, malentendus convergences, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2008 Modèle:ISBN Modèle:P..</ref>. Précisons qu'Orderic Vital est dans la mouvance du Roi d'Angleterre, ce qui rend son témoignage improbable. En effet, en 1124, face à la menace de l'Empereur germanique Modèle:Noble-, Modèle:Noble- de Bretagne répondra à l'appel à l'ost de Modèle:Noble- le batailleur.
Le dimanche des Rameaux 1115, il est présent à Amiens, pour soutenir l'évêque et les habitants de cette ville dans leur conflit contre Thomas de Marle, lequel est intervenu militairement à la demande de son père Enguerrand de Boves, comte d'Amiens et seigneur de Coucy. Ce dernier refuse de reconnaître l'octroi d'une charte accordant des privilèges aux habitants de la commune<ref>Histoire locale : Amiens et la Picardie - Les mouvements communaux.</ref>. Arrivé avec une armée pour aider les bourgeois à faire le siège du Castillon (forteresse dominant la ville d'Amiens, à partir de laquelle le père et le fils partaient en « expéditions punitives »), Modèle:Noble- reçoit une flèche dans son haubert, puis part sans vaincre les assiégés réfugiés dans la tour réputée imprenable qui ne tombe que deux années plus tard.
Le Modèle:Date, se déroule la bataille de Brémule entre les rois d'Angleterre, Modèle:Noble, et de France, Modèle:Noble-. Résultat d'une rencontre fortuite, la bataille se termine par une défaite du Roi de France. Modèle:Noble- est contraint de fuir, se réfugiant aux Andelys<ref>Jean Favier Dictionnaire de la France médiévale Fayard Paris 1993 Modèle:ISBN Modèle:P.588.</ref>.
Modèle:Noble- intervient ensuite en Auvergne en 1122 pour soutenir Aimeric, évêque de Clermont, contre le comte Modèle:Noble. L'armée du roi et de ses vassaux prend Pont-du-Château sur l'Allier et oblige l'armée du comte à abandonner la cité épiscopale. Le roi doit revenir en 1126 et incendie Montferrand malgré l'intervention de Modèle:Noble. Cette manifestation de l'autorité royale aussi loin dans le sud du royaume a un grand retentissement<ref name="Luchaire332">Modèle:Harvsp.</ref>.
C'est dans ce contexte qu'en août 1124, l’empereur germanique Modèle:Noble voulant aider son beau-père Modèle:Noble dans le conflit qui l'oppose à Modèle:Noble- pour la succession dans le duché de Normandie, envahit la France et avance avec une puissante armée jusqu'à Reims. Face à la menace germanique et pour la première fois en France, Modèle:Noble- fait appel à l’ost. Ses vassaux se rendent à sa convocation : son cousin, le comte de Vermandois Raoul « le Borgne », le duc Modèle:Noble, le duc Modèle:Noble, le comte Modèle:Noble, le duc Modèle:Noble, le comte Modèle:Noble, le comte de Champagne Hugues de Troyes, le comte Modèle:Noble et le comte de Blois, Modèle:Noble. Après avoir été chercher l'oriflamme à Saint-Denis, Modèle:Noble- se retrouve à la tête d’une immense armée mais l’affrontement, que tout le monde pensait pourtant inévitable, ne se fait pas. Modèle:Noble-, certainement impressionné par une telle mobilisation et prétextant des troubles dans sa capitale de Worms, se retire sur Metz le Modèle:Date sans combattre<ref>Dominique Barthélemy L'ordre seigneurial {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}, Éditions du Seuil, Points H203, Paris, 1990 Modèle:ISBN Modèle:P..</ref>.
L'assassinat du comte Modèle:Noble en 1127 donne encore au roi l'occasion d'intervenir dans ce grand fief. Appelé pour punir les meurtriers, il organise l'élection d'un nouveau comte à Arras. Après avoir écarté plusieurs prétendants, il impose Guillaume Cliton, le fils de Robert Courte-Heuse, qui résidait à sa cour et à qui il avait fait épouser la sœur de la reine Adelaïde. L'élection est confirmée par les bourgeois de Gand, Bruges, Lille, Saint-Omer, qui profitent toutefois des circonstances pour obtenir des franchises. En 1129, après la mort de Guillaume Cliton dans un combat contre ses vassaux révoltés, il intervient encore et intronise son concurrent Thierry d'Alsace comme comte de Flandre<ref name="Luchaire333">Modèle:Harvsp.</ref>
.A partir de 1131 : Il ne peut plus monter à cheval. Il souffre d'insomnies chroniques, de diarrhées, d'oedèmes et de problèmes hépatiques peut-etre consécutifs au poison de sa belle mère, Bertrade de Montfort.
Succession
La succession était destinée à son fils Philippe, couronné roi associé le Modèle:Date, mais la mort accidentelle de ce dernier en 1131 amène le cadet, Louis le Jeune, destiné à une carrière ecclésiastique et non éduqué à la fonction royale, à devenir l'héritier. Il est donc couronné roi associé à son tour le Modèle:Date et à partir de 1135 Modèle:Noble- règne désormais sans gouverner<ref>Jean Favier Modèle:Op. cit. Modèle:P.588.</ref>.
En Modèle:Date, la paix est conclue avec Étienne de Blois, roi d'Angleterre, et le roi reçoit l'hommage d'Eustache fils de ce dernier, pour la Normandie. Modèle:Noble- avait noué des rapports amicaux avec Modèle:Noble, duc d'Aquitaine ; celui-ci avant de mourir, donne sa fille et héritière Aliénor au fils aîné du roi et lui confie sa terre, recevant ses envoyés début Modèle:Date, permettant par là à la dynastie capétienne de reprendre de l'influence dans la France méridionale, par le contrôle de cet immense fief.
Mort
Alors qu'il rentre d'une expédition punitive contre le seigneur pillard de Saint-Brisson-sur-Loire, près de Gien, Louis le Gros tombe soudainement malade au château de Béthisy-Saint-Pierre situé dans la vallée de l'Automne, en forêt de Compiègne, entre Senlis et Compiègne. Modèle:Noble-, qui est devenu semi-impotent à l'approche de la cinquantaine et a dû renoncer aux plaisirs de la guerre et de la table, meurt le Modèle:Date des suites d'une dysenterie<ref>David Fiasson, Modèle:Noble- à la conquête de l'Île-de-France, Revue Guerres-Histoire n°68 d'août 2022, p. 35</ref>, fréquente lorsque les conditions sanitaires sont insuffisantes, en particulier lorsque les aliments et l'eau ne sont pas propres. Il est inhumé en l'église de l'abbaye royale de Saint-Denis. Son fils Louis, âgé de Modèle:Nobr et couronné depuis six ans, lui succède sans contestation.
Un moyen-relief en pierre calcaire représentant un roi en pied, en position repliée, portant la maquette d'une église qu'il offre à saint Vincent se trouve sur un autel liturgique roman, dans la petite église d'Avenas, commune du Haut-Beaujolais située dans le département du Rhône. Exécuté entre 1118 et 1124 par le « Maître d'Avenas », dont le nom est resté inconnu à ce jour, ce bas-relief montre un roi, couronné, déjà bedonnant. Une inscription latine, sur la même pierre, le qualifie de « REX LVDOVICVS PIVS » (Roi, Louis le Pieux). Certains disent que ce roi serait Modèle:Noble-, d'autres disent qu'il correspond plutôt à Louis le Pieux ou encore à Modèle:Noble<ref>Centre national de la recherche scientifique, Modèle:Google Livres, 1974, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>André Pelletier, Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône - Arrondissement de Villefranche, 1983, Modèle:P.187.</ref>.
Surnoms
Le roi eut divers surnoms de son vivant. Le plus fréquent est celui de « gros » (Grossus), ainsi que ceux de « gras » (Crassus) et « obèse » (Pinguis). Son obésité est due à celle héritée de ses parents et à l'alimentation excessive qui caractérise les guerriers chasseurs<ref>Eric Bournazel, Modèle:Noble- le Gros.</ref>. Les autres surnoms utilisés furent ceux d'« éveillé » (Non dormiens), en raison de ses insomnies, de « batailleur », en raison de ses incessantes campagnes guerrières, ou de « Thibaud », probablement en hommage à Modèle:Noble<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Généalogie
Ascendance
Unions et descendance
En 1104, Modèle:Noble- est fiancé à Lucienne de Rochefort<ref name="MdLndsLucienneRochefort1138">Modèle:Lien web.</ref>, fille de Modèle:Noble (mort en 1108), comte de Rochefort. Henri d'Arbois de Jubainville, célèbre archiviste paléographe, dit dans son livre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> que le mariage n'était pas encore consommé qu'il fut cassé par le pape lors du concile de Troyes le Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>. La femme « délaissée » se remaria d'ailleurs aussitôt avec Modèle:Noble- de Beaujeu.
Vraisemblablement entre le Modèle:Date et le Modèle:Date<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, Modèle:Noble- épouse à Paris, Adélaïde de Savoie (Modèle:V.1100-1154), fille d'Modèle:Noble (mort en 1103), comte de Maurienne, et de Gisèle de Bourgogne (Modèle:V.1070-apr. 1133), fille de Modèle:Noble, surnommé « le Grand » ou « Tête Hardie ». De cette seconde union sont issus sept fils et deux filles :
- Philippe (1116 - † 1131) (à ne pas confondre avec son frère cadet du même nom) ;
- Modèle:Noble (1120 - † 1180), roi de France ;
- Henri (vers 1122 - † 1175), évêque de Beauvais (vers 1149-1161) puis archevêque-duc de Reims (1162-1175) ;
- Hugues (vers 1122, mort jeune) ;
- Modèle:Noble (vers 1125 - † 1188), dit « Robert le Grand », comte de Dreux (1152-1184), comte du Perche ;
- Modèle:Noble (vers 1126 - † entre 1180 et 1183), marié vers 1152 avec Élisabeth de Courtenay (vers 1135 - † après 1205), dame de Courtenay ;
- Constance de France (vers 1128 - † 1176), épouse (1) en 1140 Modèle:Noble dit « Eustache de Blois », comte de Boulogne - sans postérité connue ; épouse (2) en 1154 Modèle:Noble (1134 - † 1194), comte de Toulouse ;
- Philippe (vers 1132/1133 - † 1161)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à ne pas confondre avec son frère aîné du même nom, mort des suites d'une chute de cheval. Sans alliance ni postérité. Nommé évêque de Paris, il refusa le poste et resta archidiacre. Il est inhumé à Notre-Dame de Paris. Son tombeau sera détruit lors de la rénovation du chœur, en 1699<ref>Voir "Eugène Viollet-le-Duc § Ferdinand de Guilhermy - Description de Notre-Dame, cathédrale de Paris", collection eupalinos - Parenthèses, année 2019 - ISSN 1279-7650, page 123.</ref> ;
- une fille morte jeune, inhumée à Saint-Victor de Paris.
Avec une certaine maîtresse prénommée Marie, fille de Renaud de Breuillet de Dourdan, Modèle:Noble- est le père d'une fille :
- Isabelle (vers 1101/1104 - † après 1175), dame de Liancourt-Saint-Pierre, épouse Modèle:Guillaume Ier de Chaumont (en Vexin)<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web. Guillaume de Chaumont : Modèle:P..</ref>, fils de Modèle:Noble- de Chaumont, seigneur de Chaumont-Quitry<ref>La Seigneurie de Chaumont–en–Vexin.</ref>.
Bilan du règne
Exerçant un pouvoir sans partage, il s'entoure de conseillers comme Yves de Chartres, plusieurs membres de la famille de Garlande et surtout Suger. Il Modèle:Citation, compléta l'œuvre paternelle d'accroissement du domaine royal en intégrant les terres des familles de Rochefort, de La Ferté-Alais, de Montlhéry et du comté de Corbeil, et légua à son fils Modèle:Noble un domaine à peu près pacifié. Comme roi et individu il se conduisit en chrétien, qualifié parfois de rex catholicus et christianissimus, se disant lui-même « propre fils de l'Église romaine<ref name="LuchaireRd1979p327">Modèle:Harvsp.</ref> ». Il fut le premier souverain à toucher les écrouelles de façon habituelle. Il résida à Paris beaucoup plus qu'aucun de ses prédécesseurs.
C'est à partir des règnes de Modèle:Noble- et de Modèle:Noble, tous deux conseillés par l'abbé Suger, que la royauté commence à exercer un rôle national, en répondant à l'appel de ses sujets. La justice du roi va se mettre à régler les conflits entre différents vassaux, confirmer des chartes communales aux bourgeois des villes et garantir des propriétés d’abbaye.
Modèle:Noble- le Gros au cinéma
- Modèle:Noble- a été dépeint, de manière caricaturale, dans quelques scènes du film Les Visiteurs (1993, de Jean-Marie Poiré), sous les traits de l'acteur Didier Pain et Les Visiteurs : La Révolution (2016, de Jean-Marie Poiré) par Patrick Descamps.
Voir aussi
Articles connexes
Sources primaires
- Suger, Vie de Modèle:Noble- le Gros, éditée et traduite par Henri Waquet, Paris, Les Belles Lettres, Modèle:Coll. « Classiques de l'histoire au Moyen Âge », Modèle:N°, 2007 (réédition) Modèle:ISBN, Modèle:Lire en ligne.
- Suger, La geste de Modèle:Noble- et autres œuvres, introduction de Michel Bur, Paris, Imprimerie nationale, Modèle:Coll. « Acteurs de l'histoire », 1994, 304Modèle:Nb p., Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage.
- Recueil des actes de Modèle:Noble-, roi de France (1108-1137), publiés sous la direction de Robert-Henri Bautier par Jean Dufour, Modèle:T.Modèle:Rom-maj : Actes antérieurs à l'avènement et 1108-1125, Modèle:T.Modèle:II : 1126-1137 et appendices, Modèle:T.Modèle:III : Introduction, Modèle:T.Modèle:IV : Tables, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Modèle:Coll. « Chartes et diplômes relatifs à l'histoire de France », diffusion De Boccard, 1992-1994.
- Modèle:Ouvrage.
Études historiques
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
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- Modèle:Article.
- Achille Luchaire, « Les Premiers Capétiens (987-1137) », dans Ernest Lavisse (dir.), Histoire de France des origines à la Révolution, Modèle:T.Modèle:II, seconde partie, Paris, Librairie Hachette et Cie, 1901, Modèle:Chap.Modèle:V : « Le réveil de la Royauté. Modèle:Noble- le Gros », Modèle:P.311-331, Modèle:Lire en ligne. Réédition : Paris, J. Tallandier, 1980, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.
- François Menant, « Modèle:Noble- et la reconquête du domaine royal », dans François Menant, Henri Martin, Bernard Merdrignac et Monique Chauvin, Les Capétiens. Histoire et dictionnaire (987-1328), Robert Laffont, Modèle:Coll. « Bouquins », 1999, Modèle:P. Modèle:ISBN.
Liens externes
Notes et références
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