Phare du Petit Minou

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Phare Le phare du Petit Minou indique aux bateaux désirant se rendre à Brest, la route à suivre pour entrer dans la rade. Il forme un alignement avec le phare du Portzic.

Il comporte également un secteur rouge qui signale le plateau des Fillettes, l'une des roches immergées du goulet de Brest. Pour parer ce danger, certains marins utilisent ce moyen mnémotechnique : Modèle:Citation bloc

Il se trouve en avant du fort du Petit Minou, sur la commune de Plouzané.

Haut de 26 mètres, il se trouve à 34 mètres au-dessus du niveau de la mer. Allumé en 1848 il est automatisé depuis 1989 et commandé depuis Brest. Son nom viendrait de min (pointe, en breton), au pluriel.

Caractéristiques : Feu principal blanc et rouge à 2 éclats toutes les 6 secondes. Portée 19 milles marins dans le blanc et 15 milles marins dans le rouge.
Feu auxiliaire : Alignement avec le phare du Portzic. Portée 23 milles marins.

À côté du phare se trouve l'ancienne tour du sémaphore de la marine nationale ; il a été déplacé à la pointe du Portzic en 1984<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La plage du Minou<ref>Modèle:Lien web.</ref>, située à proximité, a été le lieu d'aboutissement, en 1869, de l'un des premiers câbles télégraphiques reliant l'Europe aux États-Unis<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (provenant de Brest, le câble était enterré le long de la route de Brest au Conquet). Cette plage ne se découvre qu'à marée basse et son sable a longtemps été utilisé pour amender les sols de la commune. Peu propice à la baignade, cette plage est surtout fréquentée par les surfeurs et les pratiquants du bodyboard<ref>Notice d'information touristique située à l'entrée du fort du Petit Minou.</ref>. Depuis 2021, le phare est ouvert au public pendant la saison estivale<ref>Modèle:Lien web</ref>.


Lieu d’expérimentation

Entre 1926 et 1929, André Coyne, ingénieur du service des phares et balises mena un projet avant-gardiste d’utilisation de l’énergie des vagues. Là où les côtes rocheuses et abruptes présentent des cavités naturelles dans lesquelles les vagues s’engouffrent et compriment l’air, l’idée fut d’aménager un de ces « trous du souffleur » pour installer une turbine à air attelée à une dynamo qui permettrait d’éclairer une maison. Ses articles dans la Revue générale de l’Hydraulique vont permettre de mieux faire connaître les potentialités de l’énergie de la houle. Il construisit au pied du phare du Minou, une sorte d’entonnoir artificiel, toujours en partie visible, dans lequel les vagues par effet de bélier comprimaient l’air. Il songeait à une utilisation de cet air comprimé lorsque l’installation fut détruite par une tempête. [1]

Notes

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Annexes

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Articles connexes

Liens externes

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