Vaccinium

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Vaccinium, les myrtilles et airelles, est un genre de plantes à fleurs dicotylédones de la famille des Ericaceae, sous-famille des Vaccinioideae, à répartition quasi-cosmopolite, qui compte environ 450 espèces acceptées.

Dans les régions tempérées, ce sont des sous-arbrisseaux montagnards. Les myrtilles et airelles (du provençal aire, du latin atra : « noire ») sont des petits arbustes de 20 à Modèle:Unité de haut, phylogénétiquement apparentés aux bruyères, aux rhododendrons et aux azalées, à l'arbousier et à la busserole. Le nom vernaculaire « airelle » désigne aussi bien la plante que son fruit. Le nom airellier pour désigner l'arbrisseau est peu usité.

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Noms communs : airelle rouge, canneberge, aradeck, atrès, macéret, mourlie, quéquénier, myrtille, raisin de bruyère ou raisin des bois.

Caractéristiques générales

Les plantes du genre Vaccinium sont de petits arbres ou des arbustes et arbrisseaux, à feuilles persistantes ou caduques. Les feuilles sont alternes, lancéolées, elliptiques, ovales ou arrondies, entières ou dentéesModèle:Bioref.

Les fleurs éclosent au printemps et en été, solitaires, à l'aisselle des feuilles, ou en grappes axillaires ou terminales. Ce sont des fleurs actinomorphes à symétrie tétra- ou pentamère, épigynes. Les lobes du calice, au nombre de cinq, sont petits et persistent sur les fruits. La corolle gamopétale, est arrondie à urcéolée-globuleuse, à cinq lobes minuscules à presque libres. Les étamines, au nombre de 8 à 10, ont des anthères qui présentent une corne tubulaire s'ouvrant par un pore terminal. Le pistil comprend un ovaire infère, à 4–5 loges, contenant des ovules peu nombreux, et un style uniqueModèle:Bioref.

Les fruits sont des baies charnues (ou plus précisément des pseudo baies) souvent sphériques, rougesModèle:Bioref.

Distribution et habitat

Le genre contient environ 450 espèces<ref name ="Nusrat Sultana">Modèle:Article.</ref>, distribuées dans le monde entier à l'exception de l'Australie et de l'Antarctique. Elle se rencontrent majoritairement sur les pentes montagneuses ouvertes des tropiques, zones où le genre Vaccinium est le plus diversifié. L'Asie du Sud-Est (archipel malais , Nouvelle-Guinée, Inde, Chine et Japon) est à l'origine de près de 40 % des espèces de Vaccinium. Environ 35 % des espèces sont originaires d'Amérique, dont 25 % en Amérique du Nord et 10 % en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Le reste, environ 25 %, est largement dispersé dans le monde<ref name ="Guo-Qing Song"/>, notamment dans les zones les plus froides de l'hémisphère nord, des régions tempérées jusqu'aux zones circumboréales, mais aussi dans des régions aussi éloignées que Madagascar et Hawaï<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. De nouvelles espèces sont encore découvertes dans les Andes<ref>Modèle:Article.</ref>. Le genre compte environ 130 espèces endémiques en Nouvelle-Guinée<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'espèce de Vaccinium la plus largement distribuée est probablement Vaccinium uliginosum<ref name ="Guo-Qing Song">Modèle:Chapitre.</ref>, présente dans toutes les régions tempérées et froides de l'hémisphère nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les plantes de ce groupe ont généralement besoin de sols acides (plantes acidophiles) et, à l'état sauvage, elles vivent dans des habitats tels que landes à bruyère, tourbières et forêts acides (par exemple, myrtilles sous chênes ou pins). Les plants de myrtilles et bleuets se trouvent couramment dans les chênaies à bruyères de l'Est de l'Amérique du Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les plantes du genre Vaccinium se trouvent à la fois dans les sites perturbés (soumis à une succession écologique) et stables, et sont adaptées au feu dans de nombreuses régions, résistant aux incendies de faible intensité et repoussant à partir des rhizomes lorsque les tissus aériens sont brûlés<ref name=":0" />.

Espèces courantes

Fichier:Vaccinium oxycoccos Ypey28.jpg
Vaccinium oxycoccos, une des canneberges.

Le genre Vaccinium regroupe plus de 400 espèces, dont Modèle:Refnec sont :

* L'airelle en corymbe donne les baies les plus grosses, ayant facilement Modèle:Unité de diamètre. C'est l'espèce la plus cultivée en Amérique du Nord, particulièrement dans l'est des États-Unis et du Canada.

** L'airelle fausse-myrtille est un arbuste de Modèle:Unité fréquentant les milieux secs au sol grossier ou les lieux humides, tels les tourbières. Elle partage souvent les mêmes habitats avec l'airelle à feuille étroite (Vaccinium angustifolium), avec laquelle elle est souvent confondue. Les fleurs, campanulées, sont blanches ou rosées.

Taxinomie

Étymologie

Synonymes

Selon Modèle:Bioref : Modèle:Colonnes

Liste d'espèces

Selon Modèle:Bioref : Modèle:Colonnes

Utilisation

Les baies étant comestibles, quelques espèces (notamment Vaccinium angustifolium, Vaccinium corymbosum, Vaccinium macrocarpon, Vaccinium oxycoccos et Vaccinium myrtillus, la myrtille) sont cultivées pour leurs fruits. Les petits fruits produits par ces espèces contiennent de nombreux métabolites végétaux secondaires ayant des activités antioxydantes, anticancéreuses et antidiabétiques, procurant des effets bénéfiques sur la santé<ref name ="Nusrat Sultana"/>.

De nombreuses espèces de Vaccinium sont des plantes ornementales très appréciées pour leurs feuilles, fleurs et fruits colorés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Production

Fichier:Cranberrys beim Ernten.jpeg
Récolte des canneberges, New Jersey, États-Unis
Production en tonnes. Chiffres 2003-2004
Données de FAOSTAT (FAO)
États-Unis 280 503 80 % 270 000 78 %
Canada 52 651 15 % 53 400 16 %
Biélorussie 8 000 2 % 10 000 3 %
Lettonie 8 000 2 % 8 000 2 %
Azerbaïdjan 2 000 1 % 1 500 0 %
Ukraine 1 000 0 % 1 000 0 %
Tunisie 50 0 % 50 0 %
Turquie 50 0 % 50 0 %
Total 352 254 100 % 344 000 100 %

Bioaccumulation, radioactivité

On a montré en Ukraine, notamment après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, que les airelles et myrtilles et d'autres baies, et leurs feuilles, utilisées en médecine traditionnelle se sont montrées capables de bioaccumulation de certains radionucléides<ref>Orlov, A. A. (2001). Accumulation of technogenic radionuclides by wild forest berries and medicinal plants. Chernobyl Digest 1998–2000, 6 (Minsk) (//www.biobel.bas-net.by/igc /ChD/ChD_r.htm) (in Russian)</ref>,<ref>Orlov, A. A. & Krasnov, V. P. (1997). Cs-137 accumulation intensity under soil cover in quercus and pinequercus forests sugrudoks of Ukrainian Poles’e. In: Problems of Forest Ecology and Forestry in Ukrainian Poles’e. Collection of Scientific Papers (Poles’e Forest Station, Zhytomir) 4: Modèle:P. (in Ukrainian). </ref>,<ref>Orlov, A. A., Kalish, A. B., Korotkova, E. Z. & Kubers, T. V. (1998). Quantitative estimation of soil characters and intensity of Cs-137 migration in “soil–plant” and “soil–mushroom” chains based on a phytoecological approach. In: Agrochemistry and Pedology (Collection of Papers, Kharkov) 4: Modèle:P. (in Russian). </ref>,<ref>Orlov, A. A., Krasnov, V. P., Grodzinsky, D. M., Khomlyak, M. N. & Korotkova, E. Z. (1999). Radioecological aspects of using wild medicinal plants: Cs-137 transition from raw materials to watersoluble drugs. In: Problems of Forest and Forestry Ecology in Ukrainian Poles’e (Collection of Scientific Papers, Poles’e Forest Station, Volyn) 6: Modèle:P. (in Russian)</ref>,<ref>}Orlov, A. A., Krasnov, V. P., Irklienko, S. P. & Turko, V. N. (1996). Investigation of radioactive contaminationof medicinal plants of Ukrainian Poles’e forests.In: Problems of Forest and Forestry Ecology in UkrainianPoles’e. Collection of Papers (Polessk Forest Station, Zhytomir) 3: Modèle:P. (in Ukrainian).</ref>, avec toutefois de fortes variations intraspécifiques (ex : de 2-3 à Modèle:Unité pour l'activité du strontium 90 (Sr-90) dans les myrtilles fraiches (Vaccinium myrtillus) collectées dans les pinèdes à myrtilles (Orlov et al., 1996)<ref>Grodzinsky, D. M. (1999). General situation of the radiologicalconsequences of the Chernobyl accident inUkraine. In: Imanaka, T. (Ed.), Recent Research Activitieson the Chernobyl NPP Accident in Belarus, Ukraine andRussia, KURRI-KR-7 (Kyoto University, Kyoto): Modèle:P.</ref>. Dans les zones contaminées, en juillet, au moment de la formation, des mesures ont montré que 31 % de l'activité radioactive due au césium 137 (Cs-137) était concentrée dans les feuilles, 26 % dans les fruits, 25 % dans les pétioles, et 18 % dans les racines (Korotkova and Orlov, 1999).
Remarque : des contaminations plus élevées, atteignant Modèle:Unité de Cs-137) sont signalées chez la canneberge des marais (Oxycoccus palustris<ref>Orlov, A. A. & Krasnov, V. P. (1997). Cs-137 accumulation intensity under soil cover in quercus and pinequercus forests sugrudoks of Ukrainian Poles’e. In: Problems of Forest Ecology and Forestry in Ukrainian Poles’e. Collection of Scientific Papers (Poles’e Forest Station, Zhytomir) 4: Modèle:P. (in Ukrainian).</ref>,<ref>Krasnov, V. P. & Orlov, A. A. (2006). Actual problems of rehabilitation of radioactively contaminated forests. International Scientific Conference. Twenty Years after Chernobyl Accident: Future Outlook. April 24–26, 2006, Kiev, Ukraine (Contributed Papers, Kiev) 3: Modèle:P. (in Russian).</ref>), avec des taux plus élevés dans les racines.
C'est un motif de préoccupation pour les toxicologues (toxicologie nucléaire<ref name=YablokofAcScNY>Nesterenko & Nesterenko: Protective Measures for Activities, Chap 14.2. Radiation Protection Measures for Forestry, Hunting, and Fisheries, Modèle:P. in Alexei Yablokov, Vassili et Alexei Nesterenko ; Chernobyl ; Consequences of the Catastrophe for People and the Environment ; Annals of the New york Academy of sciences ; Vol. 1181, Consulting editor J.D. sherman-Nevinger ; en anglais, Modèle:ISSN [impression]; Modèle:ISSN [en ligne], 349 pages, PDF, 4,3Mo) et Index des mots clé (39 pages, 165 Ko)</ref>), car les airelles et myrtilles sont une source traditionnelle et importante dans l'alimentation des pays de l'Est et d'Europe centrale ou du nord les plus touchés par le retombées de Tchernobyl. Ceci préoccupe aussi les écotoxicologues et écologues car de nombreux animaux sauvages s'en nourrissent, pouvant contribuer à une contamination de la chaine alimentaire (réseau trophique) et du gibier de ces régions, avec des conséquences encore mal cernées (rien que pour l'activité du Cs-137, des radioactivités dépassant Modèle:Unité dans les baies forestières et les champignons, jusqu'à plus de Modèle:Unité dans les champignons secs et Modèle:Unité dans le gibier et Modèle:Unité ont été relevées chez des poissons prédateurs <ref name=YablokofAcScNY/>).

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets

Références taxonomiques

Autres

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