Affaire du duc d'Enghien
L'affaire du duc d'Enghien recouvre l'enlèvement sur le territoire de l'électorat de Bade de Louis Antoine de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, petit-fils du prince de Condé, lié aux émigrés royalistes et soupçonné d'implication dans la conspiration de Georges Cadoudal, à la suite d'une opération de la police secrète dirigée par Savary et menée par le général Ordener. Le prince est jugé sommairement et exécuté dans les fossés du château de Vincennes, le Modèle:Date.
Contexte
En 1803, alors que la guerre a repris avec l'Angleterre, le pouvoir de Napoléon Bonaparte reste aveugle aux menaces d'attentat depuis la suppression du ministère de la Police de Fouché en Modèle:Date-. Trompés par la liberté de la presse qui règne à Londres, les réseaux anglo-royalistes croient qu'il est possible de renverser le régime et de prendre le pouvoir en s'emparant de la personne du Premier consul. Dès Modèle:Date-, des conspirateurs retraversent la Manche et viennent se cacher à Paris. Ce n'est que le Modèle:Date-, après de nombreuses maladresses, qu'est découverte la conspiration contre le Premier consul ; l'émoi est vif dans la capitale, la presse se déchaîne contre la conjuration, Paris se trouve comme en état de siège, avec des troupes aux portes d'octroi pour intercepter les conjurés.
Talleyrand, dont le rôle exact dans l'affaire est discuté, suspect aux yeux de Bonaparte par son attitude équivoque dans les mois qui précèdent, utilise cette crise pour renforcer sa position. Dans ses mémoires, Bonaparte indique que Modèle:Citation, mais il revendique l'exécution comme sa décision personnelle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'exécution du jeune duc a pour objectif de démoraliser les royalistes, opposés au Consulat<ref>J. Tulard, Napoléon, p. 169.</ref>.
Projet
Le projet prend forme lors de l'enquête policière conduite sur la tentative d'enlèvement ou d'assassinat du Premier consul en Modèle:Date-, dite « conspiration de l'Modèle:Nobr rom ». L'attentat, organisé par Cadoudal et le général Pichegru, implique aussi le général Moreau. Interrogé par Pierre-François Réal, conseiller d'État chargé de la suite de cette affaire, Bouvet de Lozier avoue en outre que les comploteurs attendent l'arrivée d'un jeune prince de sang royal. Ce prince introuvable pourrait être un des fils du Comte d'Artois. Le Ridant, aide de camp de Cadoudal, avoue la présence d'un prince à Paris qui n'est vraisemblablement que Polignac. Or un policier a affirmé sur les dires de chouans qu'un prince d'Orléans est à Paris et que le duc d'Enghien va prochainement rentrer en France. Celui-ci est installé à Ettenheim, dans le margraviat de Bade à quelques lieues de la frontière française. Officier à la solde de l'Angleterre, il a plusieurs fois traversé la frontière pour tenter de soulever l'Alsace. Un rapport transmis au Premier consul par Talleyrand indique qu'il reçoit chez lui le « traître » Dumouriez et un des plus actifs agents anglais, le colonel Smith. Il est confirmé par un autre rapport du général Moncey. Bonaparte hésitant réunit Talleyrand, Cambacérès, Fouché et Murat. Seul Cambacérès plaide contre une arrestation et une exécution possible du duc. Mais conforté par Talleyrand et Fouché, Bonaparte ordonne de faire enlever les conjurés.
L'objectif est alors de saisir les conjurés, à savoir le duc d'Enghien, Modèle:Mme de Reich, Dumouriez et un colonel anglais, ainsi que les correspondances des personnes visées, en espérant y collecter des preuves de complot. Pour ce faire, deux missions sont lancées : l'une vers Ettenheim, commandée par le général Ordener, et l'autre vers Offenburg, commandée par le général Caulaincourt. Les deux commandants ont pour lieu de départ la ville de Strasbourg, où ils se concertent avec le général Leval, commandant de la cinquième division militaire, et le Conseiller Henri Shée, qui y a des fonctions de préfet.
Enlèvement du duc
Le Modèle:Date, un détachement d'un millier d'hommes<ref>Jean Tulard, « L'assassinat du Duc d'Enghien », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 11 septembre 2012.</ref> du [[22e régiment de dragons|Modèle:22e de]] dragons (dont son colonel, Jean Augustin Carrié de Boissy) franchit le Rhin à Rhinau, se dirige vers Ettenheim, à 10 km de la frontière, et enlève le duc. Celui-ci est enfermé à Strasbourg, puis transféré à Vincennes, où il arrive le Modèle:Date-.
Missions de Caulaincourt
Le général de Caulaincourt, aide de camp du Premier consul, reçoit de Berthier, ministre de la Guerre, l'ordre d'arrêter la baronne de Reich. Il reçoit également de la part de Talleyrand, ministre des Relations extérieures, une lettre pour le baron d'Edelsheim, ministre principal de l'électeur de Bade alors allié de la France. L'ensemble de l'affaire se déroule sur les terres de Modèle:Noble-. Il s'agit pour Caulaincourt d'une mission diplomatique.
Le policier Charles Popp sera chargé par Caulaincourt d'examiner les papiers du prince envers qui il se montrera très respectueux, lui rendant même une lettre de Modèle:Mlle de Rohan. Plus tard, le duc de Bourbon, père du duc d'Enghien, attestera de cela ce qui n'empêcha pas Popp d'être proscrit à la Restauration, comme le dit le général de Vaudoncourt dans ses Mémoires d'un proscrit.
Personnes arrêtées
Le citoyen Charlot, chef du Modèle:38e de gendarmerie, dans son rapport au général Moncey, premier inspecteur général de la gendarmerie, cite comme ayant été arrêtés :
- Louis-Antoine-Henri Bourbon, duc d'Enghien, le général marquis de Thumery, le colonel baron de Grunstein, le lieutenant Schmidt,
- L'abbé Wenborm, aide de l'ancien archevêque de Strasbourg et son secrétaire l'abbé Michel.
- Les domestiques du duc qui continuent à le servir : il s'agit de Jacques, son secrétaire, Simon Ferrand, son valet de chambre, et des domestiques Pierre Poulain et Joseph Canon, de même que son chien Mohiloff.
- Sont aussi arrêtées puis envoyées à Paris dans le cadre de cette affaire la fille, la femme et la maîtresse du général Lajolais, Thérèse Jacquet de Saint-Dié. Dans les papiers de cette dernière est trouvé le chiffre du général déjà sous les verrous pour sa complicité avec Pichegru. L'abbé Aymar, grand-vicaire du cardinal de Rohan, madame Kinglin d'Essert sont également appréhendés. M. Briançon, émigré rayé et contrôleur de la poste aux lettres de Strasbourg, et M. Boug d'Orschwiller, ex-capitaine de la Légion noire de Mirabeau, sont arrêtés à Colmar.
Tribunal militaire
Le 27 ventôse, le prince est tiré de sa prison de Strasbourg vers une heure du matin afin de partir en malle poste pour Paris. Il arrive à l'hôtel de Galiffet, 84 rue du Bac où se situait le ministère des affaires étrangères, mais n'a pas le loisir de descendre de voiture avant d'être conduit au château de Vincennes vers 17h30 le 28 ventôse.
Composition
Nommé par Murat, gouverneur de Paris, qui choisit parmi les unités présentes en ville des officiers supérieurs pour siéger. Sont nommés :
- le général Hulin, commandant des grenadiers à pied de la Garde des consuls, comme président ;
- le colonel Guiton du premier régiment de cuirassiers ;
- le colonel Bazancourt du [[4e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:4e d'infanterie de ligne]] ;
- le colonel Ravier du [[18e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:18e d'infanterie légère]] ;
- le colonel Barrois du [[96e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:96e d'infanterie de ligne]] ;
- le colonel Rabbe, commandant du Modèle:2e de garde municipale ;
- le major Dautancourt de la Gendarmerie d'élite, comme rapporteur
Il était prévu que le colonel Colbert, de la gendarmerie d'élite, soit nommé ; ce dernier n'ayant pu être joint, il fut remplacé selon les sources par Bazancourt<ref>Modèle:Michaud</ref> ou Dautancourt<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Les membres du tribunal ont été nommés sans connaître l'objet de leur affectation au château ; ils ne reçurent le texte de la mise en accusation qu'une fois sur place.
Protection du tribunal
Le général Savary, aide de camp du Premier consul, colonel de la Légion de gendarmerie d'élite, réunit celle-ci avec une brigade d'infanterie pour se rendre au château de Vincennes. Les gendarmes sont placés à l'intérieur de la forteresse pour en assurer la garde contre toute intrusion.
Jugement
Jugé le soir même par une commission militaire présidée par le général Hulin, sans témoin ni défenseur, sans que les papiers saisis fussent portés à la connaissance du tribunal. Selon le texte du jugement signé par les sept juges, le duc d’Enghien est condamné à mort pour faits d'armes contre la France et être soldé par l'Angleterre. Le texte publié dans Le Moniteur universel fait mention des chefs suivants :
- avoir porté les armes contre la République française ;
- avoir offert ses services au gouvernement anglais, ennemi du peuple français ;
- avoir reçu et accrédité près de lui des agents dudit gouvernement anglais, leur avoir procuré les moyens de pratiquer des intelligences en France, et avoir conspiré avec eux contre la sûreté intérieure et extérieure de l'État ;
- s'être mis à la tête d'un rassemblement d'émigrés français et autres, soldés par l'Angleterre, formés sur les frontières de la France dans les pays de Fribourg et de Baden ;
- avoir pratiqué des intelligences dans la place de Strasbourg, tendant à faire soulever les départements circonvoisins pour y opérer une diversion favorable à l'Angleterre ;
- être l'un des auteurs et complices de la conspiration tramée par les Anglais contre la vie du Premier consul, et devant, en cas de succès de cette conspiration, entrer en France<ref>Publication d'un texte deux jours après l'exécution du jugement.</ref>.
Application
Les jugements des tribunaux militaires n'étant susceptibles ni d'appel ni de cassation, les sentences sont immédiatement exécutoires. Le colonel Barrois est le seul membre du tribunal à demander un sursis à l'exécution. Vers trois heures du matin, le duc est conduit devant le peloton d'exécution, composé de huit hommes. Un officier de la gendarmerie d'élite lut l'acte d'accusation, le duc d'Enghien demanda à rencontrer Napoléon Bonaparte, l'officier lui répondit que cela ne pouvait se faire. Le duc insista et demanda à lui écrire, l'officier opposa le même refus. Enfin, le duc demanda à commander lui-même le feu mais essuya un ultime refus. Il dit : Modèle:Citation, à ces mots l'officier Savary cria Modèle:Citation, le duc ayant le temps de lancer au peloton d'exécution Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le duc s'écroula sous les huit coups de feu, son corps fut enterré dans la fosse fraîchement creusée derrière lui. On entendit ensuite les aboiements de Molihoff, le chien russe du duc, qui pleurait sur la tombe de son maître<ref>François Castané, Historia, « Les indiscrétions d'un préfet de police de Napoléon », p. 36.</ref>Modèle:Référence insuffisante.
Dans sa Vie de Napoléon (1818), Stendhal raconte que William Warden, qui avait la garde de Napoléon sur l'île Saint-Hélène et a eu de nombreuses conversations avec lui, a dit à celui-ci avoir vu de ses yeux une copie d'une lettre à Napoléon rédigée par le duc d'Enghien avant sa mort, où le duc affirme qu'il ne croit plus au retour des Bourbons et qu'il aspire seulement à servir la France. Napoléon, pour sa part, affirme n'avoir jamais reçu aucune lettre<ref>Flaubert, Vie de Napoléon, ch. 29.</ref>.
En 1816, Modèle:Noble fait exhumer le corps du duc d'Enghien, et le fait déposer dans la Sainte-Chapelle du château de Vincennes. La conception du tombeau est confiée à Pierre Louis Deseine, mais il ne sera achevé qu’en 1825. Placé tout d'abord contre le mur du chevet de la chapelle, le tombeau est déplacé dans un petit oratoire latéral ("l'oratoire du roi") en 1852 sur ordre de Modèle:Noble-.
Suites de l'affaire
Complot
Pichegru se suicida peu après, dans sa prison, tandis que Cadoudal fut guillotiné avec onze complices le Modèle:Date. Avant son exécution, ce dernier déclara : Modèle:Citation.
Politique
Faute de preuves de la participation du duc à l'attentat, les deux hommes envisageaient manifestement, selon l'historien Jacques Bainville, de faire un exemple : Modèle:Citation<ref>Jacques Bainville, Histoire de France, Modèle:Nobr rom, 1924.</ref>. Toujours pour Jacques Bainville, Modèle:Citation<ref>Jacques Bainville, Les Dictateurs, page 119, 1935.</ref>.
À la Restauration, en 1814, Talleyrand fait disparaître tous les documents se rapportant à cette affaire<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Justification des acteurs
Le duc de Vicence fit valoir que son rôle se restreignait à l'expédition vers Offenburg, il était beaucoup raillé par les pamphlets.
Le général Hulin a regretté ensuite qu'il ne lui ait pas été laissé le loisir de faire appel à la clémence du Premier consul.
Conséquences internationales
Le jeune tsar Modèle:Noble, monté sur le trône par l'assassinat de son père Modèle:Noble en 1801, avait inauguré son règne par une série de réformes libérales inabouties mais généreusesModèle:Sfn. Ne voulant pas s'engager dans les guerres européennes, il avait signé un traité avec la France le Modèle:Date tout en se réconciliant avec la Grande-Bretagne et l'Autriche. Cependant, son attitude envers le Premier Consul passe progressivement de l'admiration à une méfiance croissanteModèle:Sfn aggravée par leurs revendications contradictoires sur les îles IoniennesModèle:Sfn. Alexandre souhaite protéger la Prusse et les États allemands contre les ambitions françaises, d'autant plus qu'il est apparenté aux princes allemands par ses grands-parents, sa mère Marie Feodorovna (née Sophie-Dorothée de Wurtemberg) et son épouse Élisabeth Alexeïevna (née Louise Augusta de Bade) : lors du recès d'Empire de 1803, il veille à assurer de substantielles compensations à l'électeur de BadeModèle:Sfn. Aussi la violation de la souveraineté badoise et l'exécution sommaire du jeune prince provoquent-elles son indignation et celle de sa cour. Le Modèle:Date, il dicte à son ministre Adam Jerzy Czartoryski une vive protestation : Modèle:Citation. Cependant, il hésite à rompre ses relations avec la France et ses ministres le persuadent de ne publier qu'une protestation plus tempérée devant la Diète de Ratisbonne. Talleyrand envenime l'affaire par une lettre ironique où il rappelle que la France ne s'est jamais mêlée des affaires intérieures russes et que le Premier Consul a eu le droit de faire saisir un conspirateur à l'étranger comme la Russie aurait eu celui de punir les assassins de Modèle:Noble- en pareil cas, alors qu'Alexandre est soupçonné d'avoir incité au meurtre de Paul. Le tsar rappelle de France son ambassadeur Modèle:Lien et, sans aller jusqu'à la guerre dans l'immédiat, se rapproche des adversaires de la FranceModèle:Sfn.
Modèle:Noble, roi de Suède, qui était un ami personnel du duc d'Enghien, rompt aussi ses relations diplomatiques avec la France. Il négocie avec le Royaume-Uni et la Russie et rejoint la Troisième Coalition ; après une phase de négociations et de subsides, la Suède déclare la guerre à la France le Modèle:Date. Les relations entre les deux pays ne seront rétablies qu'en 1807 après les traités de Tilsit<ref>Thierry Lentz (dir.), Napoléon et l'Europe, Fayard, 2005, p. 349.</ref>.
Iconographie
L'exécution du duc d'Enghien a donné lieu à des tableaux :
- Le duc d'Enghien dans les fossés de Vincennes et La Mort du duc d'Enghien de Jean-Paul Laurens
- Le duc d’Enghien face au peloton d’exécution par Job
Cinéma
- La Mort du duc d'Enghien en 1804, film muet d'Albert Capellani, sorti en 1909, avec Georges Grand dans le rôle du duc d'Enghien.
Télévision
- L'Exécution du duc d'Enghien, épisode de la série La Caméra explore le temps de Stellio Lorenzi, diffusé en 1958, avec Georges Descrières dans le rôle du duc d'Enghien.
Notes et références
Bibliographie
Voir aussi : Louis-Antoine de Bourbon-Condé (bibliographie)
Publications les plus récentes
- Modèle:Chapitre. — Deuxième édition augmentée ; la première a paru en 2007 chez le même éditeur.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. — Bibliogr. p. 195-201.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage. — Suivi de : La Vie de Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé.
- Modèle:Ouvrage. — Discours prononcé le 16 septembre 1972, lors de l'audience solennelle de rentrée.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage. — Bibliogr. p. 335-340.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Avec un choix de documents.
- Modèle:Article. — Anonyme.
Publications numériques
- Modèle:Chapitre. — Il s'agit du colonel Jean-Baptiste-Claude Charlot (cf. notice biographique Modèle:Lire en ligne).
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article. — « Note écrite par un officier de l'ancienne armée française... au moment même où venait de s'accomplir le drame de Vincennes ».
- Modèle:Article.
- Modèle:Article. — Modèle:1re partie, p. 129-144 Modèle:Lire en ligne ; Modèle:2e partie, p. 193-198 Modèle:Lire en ligne ; Modèle:3e partie, p. 257-270 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage. — Contient un portrait.
- Alfred Boulay de la Meurthe, Correspondance du duc d'Enghien. Voir la notice ci-dessous.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre. — A donné lieu à la publication suivante : Nicolas Massias, Lettre à M. de Bourrienne sur quelques passages de ses Mémoires relatifs à la mort du duc d'Enghien, Paris, A. Firmin-Didot,1829, 16 p. Modèle:Lire en ligne. Cette Lettre a été rééditée avec un post-scriptum dans : Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article. — Modèle:1er article Modèle:Lire en ligne ; Modèle:2e article Modèle:Lire en ligne ; Modèle:3e article (intitulé Au rédacteur de La Presse) Modèle:Lire en ligne. — A donné lieu aux publications suivantes :
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article. — Caulaincourt publia ce justificatif pour protester contre le rôle qu'on lui prêtait dans l'affaire du duc d'Enghien. Son article provoqua de vives réactions, notamment :
- Modèle:Ouvrage. — Troisième édition corrigée et augmentée parue sous l'anonymat. On y trouve, p. 38-45, la reproduction d'une brochure imprimée en 1804 et saisie par la police consulaire avant sa diffusion : Anecdotes sur l'arrestation et la mort de M. le duc d'Enghien.
- Modèle:Ouvrage.
- Voir aussi, plus bas : Jean Hanoteau.
- Modèle:Chapitre. — Anonyme.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Chavard, Réponse à M. le duc de Rovigo... — Voir plus bas : Anne Jean Marie René Savary (duc de Rovigo).
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre. — Paru initialement en 1939.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage. — Pièces précédées d'une Discussion des actes de la commission militaire instituée en l'an II [...] pour juger le duc d'Enghien. — La première édition a paru à Londres (Colburn et CModèle:O., 1823) sous le titre : Mémoire de M. Dupin : discussion des actes de la commission militaire instituée en l'an II [...] pour juger le duc d'Enghien Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Chapitre. — Paru sous l'anonymat.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Jean d'Elbée, La Mort du duc d'Enghien. — Voir plus bas : André de Maricourt.
- Modèle:Chapitre. — Texte du Procès-verbal de l'exhumation du corps du duc d'Enghien.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre. — Édition illustrée.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article. — Voir aussi, plus haut : Armand de Caulaincourt
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre. — Paru sous l'anonymat.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre. — Réédition : Modèle:Ouvrage. Voir aussi, plus bas : Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Antoine-François-Nicolas Maquart, Réfutation de l'écrit publié par M. le duc de Rovigo... — Voir plus bas : Anne Jean Marie René Savary (duc de Rovigo).
- N.-Guillaume de Marguerit-Montmeslin, De l'assassinat de Mgr le duc d'Enghien... — Voir plus haut : Armand de Caulaincourt.
- Modèle:Ouvrage. — Ouvrage analysé par Modèle:Article.
- Nicolas Massias, Lettre à M. de Bourrienne sur quelques passages de ses Mémoires. — Voir plus haut : Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne.
- Jean Claude Hippolyte Méhée de La Touche, Mémoire à consulter... contre les auteurs de libelles... qui le mêlent à l’affaire... relative à l’arrestation de Mgr le duc d’Enghien. — Voir plus haut : Armand de Caulaincourt.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Jean-François Mielle, Un Français, sur l'Extrait des Mémoires de M. Savary... — Voir plus bas : Anne Jean Marie René Savary (duc de Rovigo).
- Modèle:Ouvrage. — Anonyme.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. — Anonyme. Parfois attribué au comte Armand-Charles-Daniel de Firmas-Périés.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage — Tome Modèle:1er Modèle:Lire en ligne ; tome 2 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage — Signé « N. L. P*** ». Autre édition, la même année, sous le titre : Le Mea culpa de Napoléon Bonaparte... (Paris, chez Aubry, au Palais de justice, n° 37) Modèle:Lire en ligne.
- Armand de Pontmartin, Le Duc d'Enghien (1772-1804). Voir plus bas : Henri Welschinger.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage. — Autre édition, en 1818 (Paris, L.-A. Pitou), avec une dédicace de Louis Ange Pitou.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage. — Anonyme.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre. — On trouve dans les Pièces justificatives : Journal du duc d'Enghien écrit par lui-même, et dont l'original a été remis au Premier consul, le Modèle:1er germinal an Modèle:XII (le jeudi 22 mars 1804) (p. 336-338) ; Procès-verbal d'enquête concernant l'exhumation du corps du duc d'Enghien, en exécution des ordres du roi (p. 338-345).
- Modèle:Chapitre. — Voir aussi le début du chapitre suivant.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage — Les Mémoires du duc de Rovigo, dont ce texte est extrait, n'ont été publiés intégralement qu'en 1828 (voir ci-après). Une nouvelle édition de cet Extrait a paru l'année suivante sous un titre différent : Modèle:Ouvrage. Cette édition est enrichie de plusieurs documents. Dès sa parution, l'Extrait avait été contesté par différents auteurs, entre autres :
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — « Deuxième édition, augmentée de pièces justificatives importantes. »
- Modèle:Ouvrage. — Signé : « M. D. »
- Modèle:Ouvrage — Voir les chapitres V et VI, p. 47-75 Modèle:Lire en ligne, et surtout le Chapitre complémentaire sur la catastrophe du duc d'Enghien, p. 335-479 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Voir les chapitres V et VI, p. 104-157 Modèle:Lire en ligne, et la partie intitulée Autres particularités concernant l'arrestation, le procès et la mort du duc d'Enghien, p. 463-501 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre. — Texte apocryphe dû à Charles Joliet.
- Modèle:Ouvrage — Voir dans le volume Consulat, t. 3, le chapitre Modèle:XLI, p. 516-575 Modèle:Lire en ligne, et dans le volume Empire, t. 1, le chapitre Modèle:III, p. 97-133 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage. — Fait suite à : Monseigneur le duc de Bourbon : notice historique sur la vie et la mort de Son Altesse Royale, du même auteur (Paris, P. Devarenne, 1852).
- Modèle:Ouvrage. — Par le premier valet de chambre de Napoléon.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage. — Nouvelle édition revue et augmentée. La première a paru en 1888 et a été analysée par Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait de la Revue de la Société des études historiques, vol. 8 de la Modèle:4e série, 1890.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
Lien externe
- L’affaire du duc d’Enghien, une machination contre Napoléon Thèse opposée à la responsabilité de Napoléon dans cette affaire.