Saint-Briac-sur-Mer

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Briac-sur-Mer est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.

Géographie

La commune est bordée au nord par la Manche et à l'ouest par le Frémur et son estuaire qui marque la limite occidentale du département d'Ille-et-Vilaine. Un pont la relie à Lancieux (département des Côtes-d'Armor).

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Botanique

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Briac est à la septième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 611 pour une moyenne communale de Modèle:Unité et un total départemental de Modèle:Unité (Modèle:Unité). On compte notamment Modèle:Unité à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; Modèle:Unité protégés et 35 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)<ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte Modèle:P..</ref>.

Plusieurs plantes de littoral comme l'armérie maritime se rencontrent sur la commune, notamment à la pointe de la Garde-Guérin avec sa pelouse littorale à silène maritime (Silene uniflora) et les orchidées des marais du Dinard Golf « espace d'une exceptionnelle richesse floristique » (Ophioglossum vulgatum)<ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005. Modèle:P..</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Briac-sur-Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinard, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon le baromètre de l'immobilier, Saint-Briac-sur-Mer était, après La Trinité-sur-Mer , en 2021 la commune de Bretagne où le prix médian des maisons était le plus élevé (Modèle:Nobr euros)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,7 %), zones urbanisées (35,9 %), terres arables (8,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), zones humides côtières (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Briaci en 1271, Saint Bria en 1277, Sancti Briaci en 1371, S. Briac en 1654, S. Briach en 1709<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Son nom vient d'un saint nommé Briac. La tradition dit qu'il était irlandais. En fait Briac est un nom d'origine brittonique. C'est la version haute bretonne de Brioc/Brieuc, ce qui ne veut pas dire que saint Briac et saint Brieux sont les mêmes saints. Ils portent le même nom.Modèle:Référence nécessaire

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Port-Briac<ref name="Cassini" />.

La dénomination bretonne de la commune est Modèle:Langue et la gallèse est Saent-BeriacModèle:Référence nécessaire.

Le gentilé est Briacin.

Histoire

Préhistoire

La commune comportait plusieurs sites mégalithiques signalés dans les recensements du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} mais désormais détruits ou introuvables : un menhir et un dolmen près de la Garde Guérin, un alignement dénommé les Roches-Hues<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen Âge

Selon l'hagiographe breton Albert Le Grand, Briac débarque en Bretagne avec saint Tugdual sur la côte du Léon vers 548. Une nouvelle version de l'histoire de Briac le voit vivre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La paroisse est créée vers 1150 et le choix du nom est sans doute effectué par l'évêque Jean de Chatillon, ancien prieur à Guingamp et familier du Briac de Bourbriac.

Ancien Régime

Le premier briacin connu est Guillaume de St Briac qui en 1220 est prieur à Combourg. La paroisse est mentionnée pour la première fois en 1271. Il s’agit d’un démembrement de la paroisse primitive de Pleurtuit et elle dépendait de l'évêché de Saint-Malo.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'à la Révolution, les Du Breil de Pontbriand étaient les seuls seigneurs de Saint-Briac-sur-Mer.

Bataille de Saint-Cast

Modèle:Article détaillé Les 4 et Modèle:Date, une flotte britannique, forte de plus de Modèle:Nobr et commandée par l'amiral Richard Howe, débarque dans l'anse de la Fosse, à l'est de la Garde Guérin, un corps de plus de Modèle:Unité (voire 13 000) sous les ordres du général Thomas Bligh qu'accompagnait le duc d'York, le futur roi [[George III du Royaume-Uni|Georges Modèle:III]]. Elle établit un camp au village de la Plate-Roche (Saint-Lunaire), après avoir pillé Saint-Briac et ses environs : à Saint-Briac, elle incendia les villages de la Fosse, du Mesnil, du Chemin et de la Ville-au-Coq. Après avoir constaté qu'elle ne pourra pas passer à St Malo, elle se déplace et réembarque à St Cast sous le feu des troupes françaises qui sont arrivées.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les peintres et la villégiature

Comme le montrent les tableaux des grands peintres de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les photographies d'époque, la côte, avant l'implantation des villégiatures, était dépourvue d'arbres : ce sont les nouveaux résidents estivaux qui ont planté toutes sortes d'espèces et ainsi agrémenté le site.

Quelques dates

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1901 ouvre la ligne de tramway de Saint-Briac à Dinard. C’était une ligne de tramway à vapeur à voie métrique qui reliait les villes de Saint-Briac et Dinard en passant par Saint-Lunaire. Elle a été ouverte entre 1901 et 1902. En 1929, la ligne ferma pour être remplacée par un service d'autocar.

La Première Guerre mondiale

En 1914, l'hopital militaire complémentaire n°43 est ouvert à St Briac devant l'afflux des blessés. Il sera fermé en 1916.

L'Entre-deux-guerres

1920 est l'année de la création des tennis à la Houle.

Au début de la décennie 1920, le grand-duc Cyrille Vladimirovitch (cousin du tsar Nicolas II) s'installe à Saint-Briac avec sa femme et ses enfants.

En 1927 ouvre le deuxième club-house du "Dinard Golf Club", construit par l'architecte Marcel Oudin<ref name="Glad|IA35006424"/>.

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:Saint-Briac-MonumUS-by-Rundvald.JPG
Le monument aux morts américain érigé en l'honneur du Captain Wilner, du First Class Roy O'Posey et du First Class J. MacDaniel, tombés le Modèle:Date à Saint-Briac.

Saint-Briac est le flanc ouest de la « Festung » de Saint-Malo. De nombreux blockhaus<ref>Les corps de garde et blockhaus sur la commune de Saint-Briac-sur-Mer, Modèle:Glad.</ref> y sont construits, dont l'ensemble de la pointe de la Garde-Guérin<ref>La Garde Guérin : Ensemble de blockhaus en réseau, Modèle:Glad.</ref>.

La commune est libérée par les Américains le Modèle:Date-, au prix de la vie de trois soldats américains. Tony Vaccaro y réalise les photographies de guerre.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'opposition de certains riverains à l'ouverture du sentier littoral GR 34 au droit de leurs propriétés suscite de nombreuses polémiques<ref>https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/saint-malo/sentier-cotier-saint-briac-ministere-transition-ecologique-se-pourvoit-cassation-1712511.html et https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-briac-sur-mer-35800/pres-de-dinard-le-sentier-cotier-de-saint-briac-de-nouveau-ferme-6653415</ref>.

Héraldique

Fichier:Blason ville fr Saint-Briac-sur-Mer 35.svg
Le blason de Saint-Briac.

Modèle:Blason commune Armes de la famille de Pontbriand : d'azur à un pont de trois arches d'argent maçonné de sable)

Politique et administration

La commune a eu pour maire de Modèle:Date- à Modèle:Date-, Brice Lalonde, ancien ministre de l'Environnement, fondateur de Génération écologie et bénéficiaire, par sa mère, du manoir de la fondation Forbes des Essarts.

De mars 2008 à 2014, le maire est Auguste Senghor, un neveu de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), l'ancien président de la république sénégalaise. Auguste Senghor avait été auparavant maire du May-sur-Èvre (en Maine-et-Loire, à côté de Cholet) de 1977 à 1989 et de 1995 à 2008<ref>Source : Le Télégramme</ref>. Vétérinaire de profession, il a été le président du conseil régional de l'Ordre des vétérinaires pour les Pays de la Loire<ref>Source : Conseil régional de l'Ordre des vétérinaires des Pays de la Loire</ref>.

À partir de mars 2014, le maire est Vincent Denby-Wilkes, franco-américain, ingénieur agronome de formation, coordonnateur EDF régional de profession, il est également président de Sciences Po Rennes et de France énergies marines<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-briac-sur-mer-35800/vincent-denby-wilkes-prepare-son-premier-mandat-de-maire-2081845</ref>. À la suite de la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal, une élection partielle est organisée les 26 mars et 2 avril 2023<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 19,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 50,3 % la même année, alors qu'il est de 23,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,18 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Saint-Briac-sur-Mer est une station balnéaire réputée de la Côte d’Émeraude.

Une économie tournée vers le tourisme

En 2004, Saint-Briac comportait Modèle:Unité principales et Modèle:Unité secondaires. Les retraités représentaient alors 35 % de la population.

Les services de proximité sont le secteur offrant le plus d'emplois (83), suivis par la distribution (60), le Modèle:Abréviation discrète (44), l'administration (40) et l'entretien/réparation (37).

Monuments et lieux particuliers

Monuments historiques

La commune compte plusieurs monuments historiques :

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}. Cette reconstruction a été en partie financée par les marins de Saint-Briac ayant en échange reçu une autorisation de pêcher le dimanche<ref name="PM">"Un clocher à redécouvrir", Le Pays Malouin, Modèle:N°, du 8 au 14 mai 2008.</ref> (des maquereaux sculptés ornent d'ailleurs l'extérieur de l'édifice). L'ancienne église, qui datait de 1671, se composait d'une nef avec deux collatéraux, d'un transept, d'une abside à pans coupés, et d'un clocher daté de 1671. La chapelle prohibitive des seigneurs de Pontbriand, comme seigneurs de la Garde, était du côté nord. Une litre aux armes des seigneurs de Pontbriand entourait l'église au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le chœur de l'église renfermait jadis un tombeau élevé appartenant aux seigneurs de la Houlle. Un reliquaire ou charnier, avec une inscription en quatre vers, se voyait autrefois en face de la porte d'entrée. L'ancienne église a été démolie en 1870 ; seule la tour carrée à l'ouest, surmontée d'un clocher, a été conservée. Entièrement en granit, il est orné de deux galeries à balustres et coiffé d'un dôme octogonal. Ce genre de construction unique en Ille-et-Vilaine, rappelle certains autres clochers bretons du Trégor ou du Finistère<ref name="PM"/>. Il abrite une cloche de 1690 donnée par le seigneur de Pontbriand. Ce clocher a été classé monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Église Saint-Briac, Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>église paroissiale Saint-Briac, Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

Autres sites et monuments de la commune

  • La chapelle de l'Épine-Notre-Dame ou chapelle Saint-Adam, mentionnée sous ce nom dès 1628<ref>Chapelle frairienne Notre-Dame de L'Epine, Modèle:Glad.</ref>. Elle est déclarée en ruine en 1682 et reconstruite en 1688 sous le nom de Notre-Dame de l'Épine. Ancienne chapelle frairienne, elle est réédifiée en 1833. Son campanile porte les dates de 1565, 1688 et 1833. La tradition prétend qu'elle est construite sur l'emplacement d'une épine où l'on trouva une statue de la Vierge. On y conserve l'ancienne cloche de la chapelle Saint-Adam et la statue de la Vierge.
  • L'ancienne chapelle du Vieux-Couvent (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) des sœurs de la Sagesse (1700-1800)
  • Le calvaire des marins (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), située au bourg de Saint-Briac<ref>Croix monumentale dite Croix des Marins, Modèle:Glad.</ref>. Il se trouve à l'emplacement d'un ancien dolmen détruit vers 1850.
  • La croix située au village de la Chapelle<ref>Croix de chemin dite de Saint-Pabu, Modèle:Glad.</ref>. Cette croix remplace l'ancienne chapelle Saint-Pabu ou Saint-Tugdual.
  • Le château du Nessay ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }}-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Le Nessay, château, Modèle:Glad.</ref>. Le château de Saint-Briac qui était situé au lieu-dit la Houle a été détruit vers 1650. La seigneurie de La Houle est annexée par le roi en 1650 à la seigneurie de la famille Breil-de-Pontbriand. Le château actuel a été érigé en 1886, par le comte Maurice de Villebresme, maire (1892-1899) de la commune. Il appartient à la commune qui le fait fonctionner en centre de vacances. Le parc contient une chapelle<ref name="Mérimée|IA35005827">Chapelle du Nessay, Modèle:Base Mérimée.</ref> reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec réemploi d'une porte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • L'ancien château fort de la Houle, mentionné dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Roman d'Aquin. Il possédait jadis une chapelle privée<ref name="Mérimée|IA35005827"/>. C'était le château seigneurial de la paroisse. Propriété de la famille d'Elbiest en 1460 et en 1520<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est annexé en 1656 à la seigneurie de Pontbriand,
  • L'ancienne faïencerie (1898-1899)<ref>Faïencerie Baudin, actuellement maison, Modèle:Glad.</ref>
  • L'hôtel de La Houle (1880-1885)<ref>Hôtel de voyageurs dit hôtel de la Houle, Modèle:Glad.</ref>
  • La maison (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), située au Modèle:N°, rue du Nord<ref>Maison de marin, 1 rue du Nord, Modèle:Glad.</ref>
  • La rue pavée Emile-Bernard<ref>Maison, rue de la Croix des Marins ; rue Émile-Bernard, Modèle:Glad.</ref>
  • Le lavoir (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle),
  • Le boulevard de la Mer<ref>Quartier du boulevard de la Mer, Modèle:Glad.</ref> et le balcon d'Émeraude<ref>Route dite Balcon d'Émeraude, Modèle:Glad.</ref>
  • Quatre moulins dont les moulins à vent de la Houle<ref>Moulin à vent dit le Vieux Moulin, Modèle:Glad.</ref> (encore surnommé Moulin de Pierre Allée) (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de la Marche<ref>Moulin de la MarcheModèle:Glad.</ref>, de la Tourelle, et le moulin à eau de Rochegoude<ref>moulin à marée, puis minoterie de Rochegoude, actuellement maison, Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Moulin à marée, puis minoterie de Rochegoude, actuellement maisonModèle:Glad.</ref> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
  • Plusieurs monuments mégalithiques
  • Le Tertre-Girault<ref>Le Tertre Girault, Croix de chemin, Modèle:Glad.</ref> et la « pierre du diable »
  • L'ancien manoir de la Garde<ref>La Garde, ferme, Modèle:Glad.</ref>. Propriété de la famille Boutier, puis de la famille du Breil en 1682
  • L'ancien manoir de la Ville-aux-Provôts, situé route de Pleurtuit. Propriété de la famille du Breil en 1682<ref name=":0" />.
  • Le bureau de poste<ref>Poste, Modèle:Glad.</ref> construit sur les plans de Pierre-Jack Laloy en 1936 est un bon exemple de l'architecture régionaliste de l'entre-deux-guerres. Il comporte des bas-reliefs de Armel Beaufils et des mosaïques d'Odorico

Sites naturels

  • Pointe de la Garde-Guérin

La Garde Guérin est un promontoire rocheux culminant à Modèle:Nobr au nord de la commune. De son sommet, la vue s'étend du cap Fréhel à Saint-Malo et au-delà. Cet espace naturel départemental abrite deux espèces de chauves-souris inscrites au livre rouge des espèces menacées en France : le grand murin et le grand rhinolophe. Modèle:Article détaillé

Jumelages

Personnalités liées à la commune

Résidents célèbres

Famille impériale russe

Après la Révolution bolchévique, Saint-Briac servit de résidence aux membres exilés de la famille impériale russe. Le grand-duc Cyrille Vladimirovitch de Russie et son épouse, la grande-duchesse Victoria Mélita, y vécurent avec leurs enfants, le grand-duc Vladimir Kirillovitch, la grande-duchesse Maria Kirillovna, princesse de Linange et la grande-duchesse Kira Kirillovna, princesse royale de Prusse, transformant la station en véritable « capitale » de l'émigration des Russes blancs.

Famille Forbes

Une branche de la famille Forbes, une riche et ancienne famille américaine de Boston d'origine écossaise qui a fait fortune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le commerce de l'opium avec la Chine et le chemin de fer, possède un domaine sur la commune, aux Essarts. James Grant Forbes (1879-1955), né à Shangaï et ayant fait ses études en Angleterre et à Harvard, à côté de Boston, conforta la fortune familiale en commerçant en Chine dans le commerce de l'opium. Il fit l'acquisition du domaine des Essarts qui allait devenir le lieu de réunion familiale. James Grant Forbes était le grand-père de Brice Lalonde, candidat écologiste à l'élection présidentielle française de 1981, ancien ministre de l'Environnement et ancien maire de la commune et de John Forbes Kerry, sénateur démocrate du Massachusetts, Secrétaire d'État, candidat à l'élection présidentielle américaine de 2004. La commune et le domaine des Essarts connurent alors une certaine notoriété médiatique.

De nombreux membres de la famille Forbes ont passé les vacances d'été en Bretagne dans ce domaine familial. Durant l'Occupation, Les Essarts furent réquisitionnés et employés comme siège d’une société allemande. À leur départ, les occupants bombardèrent et brûlèrent la propriété. Le domaine fut reconstruit en 1954. Cousins germains, Brice Lalonde et John Kerry ont souvent passé, avec leurs parents, les vacances d'été dans la maison familiale de Saint-Briac-sur-Mer, "Les Essarts".

Brice Lalonde s’oppose à la construction par l'État d’un sentier de randonnée en application de la loi dite du Littoral, sentier qui passerait le long de sa propriété<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités politiques françaises

  • Brice Lalonde (1946), ancien maire de Saint-Briac-sur-Mer, ancien ministre de l'Environnement,
  • Yvon Bourges (1921-2009), maire de Dinard, conseiller général d'Ille-et-Vilaine, président du conseil régional de Bretagne, ministre de la Défense, y a beaucoup séjourné.
  • Valérie Fourneyron (1959), ancienne ministre et maire de Rouen, y possède une maison de villégiature. Son mari Philippe est le maire de Saint-Briac depuis Modèle:Date-.

Artistes et œuvres inspirées par Saint-Briac

Modèle:Section à sourcer

  • Jean Ajalbert (1863-1947) séjourne à Saint-Briac en 1886
  • Eugène Baudin (1853-1918) céramiste, ouvre une faïencerie à Saint-Briac en 1897, en laisse la direction à son fils adoptif, Paul Baudin, en 1906
  • Armel Beaufils, (1882-1952) sculpteur, a résidé à Saint-Briac-sur-Mer de 1929 à 1952
  • Émile Bernard (1868-1941), peintre et écrivain, a décoré, au cours des deux mois passés à Saint-Briac-sur-Mer, sa chambre de l'auberge de Modèle:Mme Lemasson située dans la rue qui porte aujourd'hui son nom. Il séjourna à Saint-Briac en 1886, 1887, 1888, 1889, 1891

Cinéma

Autres personnalités

  • Pierre-Louis Thoreux (1890 - 1971), commandant, notamment, du paquebot Normandie, est né et est enterré à Saint-Briac

Galerie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Trop d'ouvrages

Roman historique qui relate les débuts du tourisme sur la Côte d'Emeraude et notamment la période de résidence des peintres à Saint-Briac. Prix Jackie-Bouquin « la Femme dans l'histoire ».
  • Martha Kean, A transplanted Nursery, The Century Co. New York 1904
  • Modèle:Ouvrage

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail