Château de Castelnau-Bretenoux

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Château Le château de Castelnau-Bretenoux situé sur le territoire de la commune française de Prudhomat, dans le département du Lot, est la forteresse médiévale, qui n'a jamais été assiégée, la plus imposante du Quercy. Il appartient à l'État, est affecté au ministère de la Culture et est ouvert au public par le Centre des monuments nationaux.

Localisation

Le château se dresse à Modèle:Nobr à l'est de Prudhomat, dans le département français du département du Lot. À ses pieds s'est établi un bourg castral depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Historique

Fichier:Castelnau-Bretenoux - Ensemble -1.jpg
Vue d'ensemble.

La construction du château s’est déroulée sur plusieurs siècles, du {{#switch: au

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}}. Son origine remonte à Hugues de Castelnau, qui fait édifier une enceinte autour de son domaine. Il est l’ancêtre d’une lignée familiale très puissante, baronnie inféodée aux comtes de Toulouse et qui prospère dans une région riche en ressources agricoles.

De sa période médiévale, on retrouve le donjon carré et un logis seigneurial. Il fut ensuite réaménagé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour s’adapter à l’artillerie naissante. Il sera pris par Modèle:Souverain2 mais redeviendra propriété des barons de Castelnau à l’issue de la guerre de Cent Ans.

Famille de Castelnau

La tradition veut que le sire de Castelnau, écuyer de Modèle:Souverain2, ait rapporté d'Afrique une relique insigne du roi, le bras droit, conservé dans un reliquaire (une pièce sur âme de bois constituée d'une main en cuivre sur un bras d'argent)<ref>L'analyse au scanner du reliquaire par Philippe Charlier révèle qu'il contient un fémur gauche, ce qui traduit une méconnaissance de l'anatomie humaine des personnes qui ont confectionné des reliques. Modèle:Cf. documentaire Saint « Louis, le roi dispersé » de Dominique Adt, mars 2018, 12 min 30s.</ref>. En réalité, il s'agit plus probablement d'un cadeau apporté en dot en 1542 par Louise de Bretagne à son mari Modèle:Gui Ier, baron de Castelnau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Castelnau-Bretenoux - Tour de l'auditoire -1.jpg
Tour de l'auditoire.

La première mention d'un seigneur de Castelnau date de 860. La seigneurie de Castelnau est bordée par la vicomté de Turenne, le comté d'Auvergne, la baronnie de Gramat et la seigneurie de Saint-Céré.

Hugues de Castelnau est cité dans le cartulaire de Beaulieu en 1000-1108 comme présent à la donation faites pour l'église Saint-Gilles de Bonneviole. La charte Modèle:XXXIX permet de préciser à partir du don fait en 926 par Aytrude, veuve de Matfred et mère d'Étienne, père d'Hugues de Castelnau marié à Alpasie et père de Gerbert, Robert et Bernard<ref>Publié par Maximin Deloche, Cartulaire de Beaulieu (en Limousin) : charte Modèle:XXXIX, imprimerie impériale, Paris, 1859 (lire en ligne).</ref>. Pour Guillaume Lacoste, ce Hugues de Castelnau est le fondateur du château de Castelnau-Bretenoux<ref>Guillaume Lacoste, Histoire générale de la province de Quercy, tome 1, Modèle:P., J. Girma libraire-éditeur, Cahors, 1883 (lire en ligne).</ref>.

En 1031, le cartulaire de l'abbaye de Beaulieu signale Hugues de Castelnau qui est abbé laïc de Beaulieu et doit répondre des accusations des moines au concile provincial de Limoges. En 1076 il est question d'un autre Modèle:Hugues II de Castelnau, fils du précédent, qui fait des travaux de construction dans le château. Il semblerait que l'emplacement initial du château était plus proche de Bretenoux avant d'être construit sur le site actuel. En 1095, Modèle:Hugues II est excommunié par le pape Modèle:Souverain2.

En Modèle:Date-, départ pour la première croisade de l'armée du comte de Toulouse, Raymond de Saint-Gilles, à la tête d'un certain nombre de ses milites et clientes : le vicomte Modèle:Raymond Ier de Turenne, père de sa future belle-fille, Modèle:Souverain3, Raymond d'Espère et plusieurs chevaliers des maisons de Béduer, Cabrerets, Cardaillac, Castelnau-Bretenoux, Castelnau-Montratier, Montpezat, Luzech, Pestillac, Saint-Cirq-Lapopie et Thémines.

En 1108, Bertrand de Saint Gilles, après avoir remis le comté de Toulouse à Alphonse Jourdain, son frère alors âgé de cinq ans, part en Palestine. Il amène avec lui Modèle:Souverain- de Gourdon, Géraud de Cardaillac, évêque de Cahors, Dieudonné de Barasc, seigneur de Béduer et Hugues de Castelnau-Bretenoux. Ces croisés partent en 1109 par Pise.

En 1112, Modèle:Souverain- de Castelnau, fils de Modèle:Hugues II, reçoit Géraud de Cardaillac, évêque de Cahors.

Modèle:Souverain2 fait le siège du château qui dépend de Modèle:Souverain-, le fils de Modèle:Souverain-, et le force à capituler en 1159.

En 1178, la seigneurie de Saint-Céré est donnée à Modèle:Raymond II, vicomte de Turenne, par le comte d'Auvergne. Le vicomte de Turenne se trouve alors maître d'un territoire qui enserre la baronnie de Castelnau. La lutte entre les deux seigneuries va s'exacerber.

Le comte de Toulouse est le suzerain du baron de Castelnau, mais il transfère en 1184 à perpétuité au vicomte de Turenne l'hommage que lui doit le baron de Castelnau. Bernard de Castelnau cherche alors à se mettre sous la protection du roi de France Philippe II Auguste. Il lui rend hommage pour ses terres en 1211. La sœur de Bernard, Hélis, a épousé Modèle:Raymond II de Turenne.

Le conflit entre le vicomte de Turenne et le baron de Castelnau va conduire l'Église à intervenir. Le lien vassalique des Castelnau aux Turenne est confirmé le Modèle:Date- et accepté par le fils de Bernard, Modèle:Souverain-. Ce lien est confirmé en 1221 en présence des abbés de Tulle et de Martel. Le baron de Castelnau doit faire porter solennellement au vicomte de Turenne une redevance… d'un œuf.

En 1248, un baron de Castelnau prend la croix et accompagne Modèle:Souverain2 à la septième croisade.

En 1277, le village de Bretenoux obtient du baron Guérin une charte communale.

En 1280, le baron de Castelnau réussit à obtenir de rendre hommage au roi de France. Modèle:Souverain2 fait écrire dans un acte que « malgré les gens du roi d'Angleterre, les possessions des Castelnau ne pouvaient être mises hors la main du roi de France ».

Modèle:Souverain- de Castelnau épouse en 1293 Alasie de Calmont d'Olt.

Le roi Modèle:Souverain3 confirme en 1308 l'acte de Modèle:Philippe III au profit du baron de Castelnau. Le Quercy va jouer un rôle important à la limite entre les domaines du roi de France et du roi d'Angleterre.

Famille de Castelnau-Calmont

En 1315, Modèle:Souverain3 (1294-1356) hérite des biens des Calmont d'Olt qui comprend les villes d'Espalion et de Saint-Côme et des domaines dans les diocèses de Rodez et de Cahors.

Il obtient la confirmation de l'hommage au roi de France en 1318. Il se marie d'abord avec Aigline Duèze, nièce du pape Modèle:Souverain2. Après la mort de sa femme en 1323, il se remarie avec Maralde de Canillac, sœur de Raymond de Canillac, archevêque de Toulouse. Il est fait prisonnier par les Anglais d'Henri de Lancastre en 1345 au cours du siège de Bergerac. Puis libéré contre rançon. La même année, il accorde une charte communale dans laquelle il est écrit qu'il veut renforcer les défenses du château.

En 1329, Pierre de Castelnau-Bretenoux, frère de Modèle:Hugues III est évêque de Rodez. En 1370, Bégon de Castelnau-Calmont, fils de Modèle:Hugues III, est évêque de Cahors.

Après la bataille de Poitiers au cours de laquelle meurt Modèle:Hugues III, le traité de Brétigny fait passer le Quercy sous suzeraineté du roi d'Angleterre en 1360. Son fils doit alors rendre hommage au roi d'Angleterre et accompagner en 1367 le Prince Noir dans son expédition en Castille. Dès 1369, Modèle:Jean Ier de Castelnau-Calmont (1350-1395), fils de Modèle:Hugues III, est un fidèle du roi de France, Modèle:Souverain2. Il est successivement gouverneur de Guyenne et capitaine général en Languedoc.

Famille de Castelnau-Caylus

En 1395, à la mort de Modèle:Jean Ier de Castelnau-Calmont, les biens passent à son neveu, Modèle:Souverain- de Castelnau-Caylus (Modèle:Mort en1419) fils d'Hélène de Castelnau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, petit-fils d'Modèle:Hugues III et époux de Catherine de Roquefeuil (Modèle:Date-). Il rend hommage en 1396 au roi Modèle:Souverain2.

Lui succède Antoine de Castelnau-Caylus (1419-1465), nommé en 1442 lieutenant général du roi Modèle:Souverain2 en Quercy.

Jean de Castelnau-Calmont est évêque de Cahors entre 1438 et 1460. Il réunit plusieurs fois les États du Quercy au château de Castelnau. Il prend la tête des troupes qui chassent les Anglais du Quercy.

Puis vient Modèle:Jean II (1465-1505), fils d'Antoine, qui a été chambellan de Modèle:Souverain2 et l'a soutenu dans sa guerre contre Modèle:Souverain3. Il a souhaité la construction de l'église de Castelnau. Édifiée par son fils Jacques, elle est devenue une collégiale à la suite d'une bulle du pape Modèle:Souverain2.

En 1499, Jacques de Castelnau-Caylus a épousé Françoise de La Tour d'Auvergne, fille du vicomte de Turenne. La mariée amène en dot les seigneuries de Gagnac et Bétaille. Il rend hommage en 1505 au roi Modèle:Souverain2 pour l'ensemble de ses fiefs. Il l'accompagne en 1512-1513 pendant les guerres d'Italie. Il est de retour à Castelnau en 1514, peu avant sa mort. Modèle:Jean III de Castelnau-Caylus, second fils de Modèle:Jean II, succède à son frère, mais il meurt sans descendance.

Le troisième fils de Modèle:Souverain- de Castelnau-Caylus a épousé Antoinette Guilhem de Clermont-Lodève. Il recueille les biens de la maison de Clermont-Lodève dont il prend le nom.

Famille de Castelnau-Clermont-Lodève

Fichier:Castelnau-Bretenoux - Tour militaire -1.jpg
Tour de flanquement et courtine protégées par une fausse braie.

En 1530, à la mort de {{|Jean III}} de Castelnau-Caylus, conformément au testament de Modèle:Jean II, les biens et titres passent à Pierre Guilhem de Clermont-Lodève (Modèle:Mort en1537), descendant de Modèle:Souverain- de Castelnau-Caylus. Il a épousé Catherine, fille de Pierre d'Amboise. Puis, le Modèle:Date-, il épouse au château de Castelnau, en présence de Jacques de Castelnau-Caylus, Marguerite de La Tour d'Auvergne (Modèle:Morte en1572).

En 1502, François Guillaume de Castelnau de Clermont-Lodève (1480-1540), fils de Pierre Guilhem de Clermont-Lodève et de Catherine d'Amboise, sœur du cardinal Georges d'Amboise, devient archevêque de Narbonne. Il est le doyen du Sacré collège à sa mort en 1540.

En 1537, l'aîné des fils, Jacques, ayant abandonné son droit d'aînesse pour une vie ecclésiastique, c'est Modèle:Gui Ier de Castelnau-Clermont qui hérite des titres. Il épouse en 1542 Louise de Bretagne-Avaugour. Il meurt en 1544, laissant un fils posthume Modèle:Gui II. Après le décès de son mari, Louise de Bretagne-Avaugour, va être dame d'honneur d'Élisabeth de France, épouse du roi d'Espagne Modèle:Souverain2. Modèle:Gui II se marie en 1565 avec Marguerite de Bernuy, riche héritière toulousaine. Fidèle catholique, il meurt pendant la prise de Cahors par les troupes d'Modèle:Souverain3 en 1580. Louise de Bretagne a alors assuré l'éducation des quatre enfants de Modèle:Gui II. Elle resta très attachée au château jusqu'à sa mort en 1608.

La baronnie passe à Alexandre de Castelnau-Clermont (1590-1621) qui va modifier les appartements. Il se rallie à Modèle:Henri IV en 1593. Il a reçu avec son épouse, Charlotte de Caumont, le poète François de Maynard qui évoque les fêtes données au château de Castelnau.

Le fils d'Alexandre, Gabriel-Aldonce, passe l'essentiel de sa vie dans son hôtel parisien. Il laisse la baronnie à son propre fils Louis-François, à sa mort en 1657. À la mort de Louis-François, son frère Louis Guilhem abandonne l'habit ecclésiastique et épouse Jeanne-Thérèse d'Albert, fille du duc de Luynes, Louis-Charles d'Albert. De cette union naît un fils, Constance de Castelnau. Le baron Louis Guilhem meurt en 1705 et son fils en 1715.

En 1715 après la mort du dernier Castelnau, le château ne sera plus entretenu et se dégradera pendant presque deux siècles. La Baronne de Castelnau Jeanne Thérèse Pélagie d’Albert de Luynes (1675-1756), épouse de Louis Guilhem disparu en 1705, hérite des possessions de la famille de Castelnau-Clermont à la mort de son fils Constance mort en 1715.

En 1720 elle vend les titres et les terres de Clermont-Lodève.

En 1756 elle lègue la baronnie de Castelnau et certains domaines à la famille d’Albert dont apparaît par succession, pour le domaine de Castelnau (environ Modèle:Nobr et Modèle:Nobr) son neveu Charles Marie Paul André d'Albert de Luynes (1783-1839), {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:|  }} }} duc de Luynes et de Chevreuse.

Le Modèle:Date républicaine-, un commissaire de la République commande « au ci-devant duc » d'Albert de Luynes de démolir le pont-levis et les tours du château et de remblayer les fossés. L'été suivant, le conseil général du département du Lot demande la destruction publique des actes établissant les droits féodaux. La mémoire collective a gardé le récit de pillages et d'incendies des archives des châteaux.

Les quinze propriétaires du château de Castelnau-Bretenoux de 1830 à 1930

Fichier:Reliquaire bras Louis IX de France castelnau Prudhomat.jpg
Bras reliquaire de Saint Louis, conservé dans le musée lapidaire.
Fichier:Château de Castelnau-Bretenoux2.jpg
Levée du Christ, extrait du lapidaire.

En 1830, les Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref>Archives nationales – Caran Paris - cote MC/ET/XLIV 918, les 6 et 13 mars 1830 actes de vente passés chez Maîtres Jouquoy et Agasse notaires à Paris.</ref>, le duc de Luynes Charles Marie Paul André d'Albert de Luynes domicilié dans son hôtel particulier à Paris (Modèle:N° rue Saint-Dominique), vend la terre de Castelnau, comprenant le vieux château de Castelnau situé à Prudhomat et divers terrains sur les communes de Bretenoux, Gintrac, Cornac, Belmont, sur le canton de Bretenoux, arrondissement de Figeac, département du Lot à son ancien administrateur du domaine les cinq dernières années, Modèle:M., avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation de Paris, ancien avoué près de la cour royale, domicilié à Paris (Modèle:N° rue des Fossés Saint-Germain, actuelle rue de l'Ancienne Comédie), ancien mandataire du duc pour ses affaires. Achat fait pour un montant de Modèle:Unité, avec l’obligation de créer une Fondation religieuse, selon le testament de Modèle:Mme la comtesse Pauline Sophie d’Albert de Luynes pour faire dire des messes pour les fidèles trépassés de la paroisse de Castelnau, sinon en cas d’empêchement, l’obligation de verser la somme de 400 francs à la fabrique pour les pauvres de Castelnau.

En 1831 Jean-Baptiste Lacoste revendra rapidement en plusieurs parcelles les terres de cet ensemble, dont en Modèle:Date- le « vieux château et sa terre environnante de Peyrières » à son ami Modèle:M.<ref>AD du Lot - cote 11 J 22 - Fonds Molin de Teyssieu et Bulletin Société Études du Lot Tome CXXIV année 2003 Modèle:4e fascicule oct-déc Article de Modèle:Mlle.</ref>, habitant du manoir de Loulié à Bretenoux (Lot), maire du lieu puis conseiller général du Lot, qui tentera à plusieurs reprises d’obtenir des subventions pour sauvegarder le château sans toutefois y parvenir. Achat pour un montant de Modèle:Unité en six ans à 5 % l’an.

En Modèle:Date-, sous la Monarchie de Juillet, le préfet du Lot de 1837 à 1847 Étienne François Marie Boby de la Chapelle (1786-1867)<ref>France Archives.</ref> s'inquiète du bruit concernant la destruction du château pour en vendre les pierres, l'inspecteur Frédéric Calvet de la commission nationale des monuments historiques remet un rapport montrant l'état d'abandon du château.

En 1846, Prosper Mérimée (1803-1870) écrit que le château est digne d'être classé au titre des monuments historiques, mais que le coût des travaux étant important, il fallait savoir ce qu'il convenait d'en faire. Le préfet propose d'y établir un dépôt de mendicité pour y recevoir les indigents du Lot et des départements voisins. Le ministre de l'Intérieur donne un avis favorable le Modèle:Date-, mais demande un avant-projet. L'architecte diocésain Thégry fait un rapport et estime le coût des travaux de remise en état à Modèle:Unité plus Modèle:Unité. Le conseil départemental du Lot sollicita l’État dans le but d’aider le département à acquérir Castelnau. On ne s’entendit pas sur la part de sacrifices que chacun aurait à faire et la négociation en resta là<ref>Archives de la MAP (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine) 11 rue du Séminaire-de-Conflans, 94220, Charenton-le-Pont, cote 46228/4-001.</ref>.

Fichier:Castelnau bretenoux 19e.jpg
Le château après l'incendie

Modèle:M. en restera propriétaire durant vingt ans jusqu’à ce dramatique incendie qui débuta dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date- et qui durera trois jours d’après les journaux de l’époque et détruisant une grande partie de l'aile sud-ouest du château construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les Clermont-Lodève. Indemnisé rapidement pour cette catastrophe par la Compagnie d’Assurance L’Union, compagnie d'assurance française fondée en 1829, auprès de laquelle il avait signé un contrat d’assurance incendie deux ans auparavant<ref>AD du Lot - cote 11 J 22 – Fonds Molin de Teyssieu, après l’incendie du château 28 et 29 janvier 1851, contrat d’entente indemnisation de la part Compagnie d'assurances L’Union le 8 février 1851.</ref>.

Le Modèle:Date- (soit deux mois après cette catastrophe), Modèle:M. traitera la vente « des ruines de son château accompagnées de vignes et de sa terre avoisinante de Peyrières », avec Modèle:M., inspecteur à la dite Compagnie d’Assurance L’Union, domicilié à Paris (Modèle:N° rue de la Banque), dit propriétaire pour « son compte propre» et son épouse Mathilde Octavie Louise Macaire. Achat fait pour le montant de Modèle:Unité<ref>AD du Lot - cote 3E1779 art 4 – Acte de vente passé le 4 avril 1851.</ref>.

Un an après, en Modèle:Date-, Modèle:M. rencontrant quelques difficultés pour effectuer son règlement auprès de Modèle:M., essaye de trouver des solutions, dont un contact avec une communauté religieuse et en définitive vend par actes des Modèle:Date- et Modèle:Date- l’ensemble de ses biens c’est-à-dire « les restes du château et terres avoisinantes », à la Compagnie d’Assurances L’Union dont le siège social se trouve à Paris (Modèle:N° rue de la Banque) ; ce qui solde le non-paiement de l’achat fait par Modèle:M. à Modèle:M.<ref>Archives nationales, CARAN Archives notaires - Cote MC/ET/VIII/1649 - Paris Étude VIII acte du 5 et 6 janvier 1852 chez Maître Émile Fould et Maître Henri AGASSE.</ref>,<ref>AD du Lot - cote E 1179 art 5, Étude de Maître Bernard Basilide Trassy notaire à Bretenoux, quittance du 18 janvier 1852 de la Compagnie d'assurances L’Union à Antoine Molin de Teyssieu.</ref>.

Puis à son tour, en Modèle:Date-, la dite Compagnie d’assurances L’Union vend, selon « une entente verbale », à Modèle:M. Charles Eugène de Bousquet de Montanceix (Montrem Dordogne), administrateur de la Compagnie d’assurance « La Providence », domicilié à Paris (Modèle:N°17 rue d'Anjou), et à son épouse, Mathilde Octavie Louise Macaire, le même ensemble, après plusieurs tentatives de reventes et de transmission diverses qui échouent, ils deviennent définitivement propriétaires le Modèle:Date-, soldant enfin l’affaire « Bacle de Saint-Loup et Molin de Teyssieu »<ref>AD lot - cote 4 Q 26 art 188 – Transcription d’un acte passé le 21 juillet 1860 devant Maître Saint-Albin Billion du Rousset notaire à Paris entre La Compagnie d’Assurances l’Union et M. Charles Eugène de Bousquet de Montanceix, administrateur de la Compagnie d’assurances La Providence.</ref>. Modèle:M. de Bousquet de Montanceix eu, un moment, l'idée d'y installer un monastère. Il en restera propriétaire jusqu'en 1862.

En 1862 le château de Castelnau-Bretenoux est classé monument historique, en 1932 l'ensemble du site sera inscrit.

Enfin le Modèle:Date-, selon acte devant Maître Bernard Basilide Trassy notaire à Bretenoux, entre Modèle:M. Hyppolite Argueyroles, propriétaire du château de Miègemont à Altillac en Corrèze, mandataire pour le compte de Modèle:M. et Modèle:Mme de Bousquet de Montanceix restés en leur domicile parisien, traite la vente est enregistrée pour les « restes du château de Castelnau, de ses vignes et de sa terre avoisinante de Peyrières » avec Modèle:M. Marc Antoine Célestin Selves (1804-1875)<ref>Généalogie de Marc Antoine Célestin Selves sur Généanet.</ref> curé recteur depuis 1851 de l’église paroissiale de Castelnau ancienne collégiale du château<ref>Source Gilbert Foucaud, Bulletin de la Société des études du Lot, 2002, Modèle:3e.</ref>,<ref>AD du Lot - Cote 3 E 1739 art 5 - versement de l'Étude Neyrat notaire à Bretenoux le 3 avril 2012.</ref>. Curé dont le romancier Pierre Loti (1850-1923) parle entre 1862-1863 dans ses mémoires Le roman d’un enfant paru en 1890<ref name="Loti">Extrait : Modèle:Citation bloc</ref>.

Le Modèle:Date- après la disparition de l'abbé, son héritage, « dont les restes du château et terres avoisinantes » sera transmis à son héritier universel, son neveu Émile Auguste Selves (1862-1892), fils de son frère Augustin Selves (1813-1886), enfant mineur âgé de Modèle:Nobr ! qui sera accompagné de son tuteur Jules dit Félix Pégourié (gendre de la sœur de Marc Antoine Célestin Selves : Pétronille Delphine Selves) marié avec Euphrasie Chalvet, et du subrogé tuteur Basile Flamary<ref>AD du Lot - Cote 3 E 1732 art 182, le 9 juillet 1875, Acte d’enregistrement par Maître Jacques Alphonse Beaudemon de Lamaze notaire à Saint-Céré : du dépôt fait le Modèle:Date- de l’original du testament olographe écrit le Modèle:Date- par l’abbé Célestin Selves prêtre de Castelnau et remis par l’abbé Paul Isidore Barras de Saint-Céré son exécuteur testamentaire.</ref>.

Par acte en date du Modèle:Date-, Maître Bernard Basilide Trassy établit l'estimation des biens concernant : meubles, vaisselles, vêtements, bibliothèque, livres, tableaux, etc ; biens immobiliers ainsi que des titres et biens divers argent en prêt, rapportsModèle:Etc. Estimation de l’héritage Modèle:Unité<ref>AD du Lot - Cote 3 E 1739 art.32 - (versement de l'Étude Neyrat notaire à Bretenoux le 3 avril 2012).</ref>.

Fichier:Castelnau-Bretenoux 3.jpg
Castelnau-Bretenoux aujourd’hui.

Six années après, l'ensemble paraissant mal géré fin Modèle:Date- une vente aux enchères est annoncée pour « les restes du château et sa terre avoisinante de Peyrières » avec une mise à prix de Modèle:Unité ; l’ensemble sera acquis par adjudication fin Modèle:Date- par la seule personne présente : à Modèle:M. Pierre Paul Gustave de Bizal-Deldon de Pradelle (1839-1891), ancien préfet<ref>AD du Lot - Cote 3 E 1739 art 43 - (versement de l'Étude Neyrat notaire à Bretenoux le 3 avril 2012) Acte du 20 février 1881 – passé chez Me Jean-Paul Lestrade notaire Bretenoux successeur de Maître Bernard Basilide Trassy notaire décédé.</ref>, futur conseiller général du Lot (devenu en parallèle : poète et auteur dramatique reconnu à Paris), qui essayera à plusieurs reprises de sauvegarder ce château en demandant des subsides, souvent sans succès. Ce dernier demande dans une lettre, datée du Modèle:Date-, une aide de l'État pour la restauration des toitures. Malgré l'appui de la commission nationale des monuments historiques, cette aide est refusée<ref>Archives de la MAP (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine) 11 rue du Séminaire-de-Conflans, 94220, Charenton-le-Pont, cote 0081/046/0013</ref>.

Il restera propriétaire de cet ensemble durant onze ans avant de le transmettre par héritage à sa disparition en Modèle:Date- à son héritier universel, son frère Modèle:M. Nicolas Constantin Albert Bizal-Deldon de la Pradelle, et à son épouse Marie Armandine Bergougnoux ; malheureusement en Modèle:Date-, à la suite de mauvaises affaires et d'une procédure judiciaire qui suivra, ce couple sera contraint « à titre solidaire » de vendre leurs biens, dont « les restes du château et terre avoisinante PeyrièresModèle:Etc ».

Le vendredi Modèle:Date- est annoncée la première séance de cette vente aux enchères qui aura lieu lundi Modèle:Date- ; elle sera suivie les jours suivants par d’autres séances exceptionnelles avec l’apparition de propriétaires éphémères !… Les enchères ont démarré au tribunal de Figeac par une mise à prix de Modèle:Unité :

  • le Modèle:Date- enchère de M. Sylvain Lajugie liquoriste de Figeac à Modèle:Unité
  • le Modèle:Date- sur-enchère de Maître Henri Pérès avocat de Figeac à Modèle:Unité
  • le Modèle:Date- sur-sur-enchère de Madame Veuve Mielvacque de Paris à Modèle:Unité
  • le Modèle:Date- apparait la « folle enchère» de M. Adolphe Cussonat rentier de Paris à Modèle:Unité (folle enchère que l’on peut appeler « réitération des enchères » est la situation dans laquelle se trouve le dernier adjudicataire qui n’a pas été en mesure de respecter ses engagements en payant le prix ou les frais de l’adjudication.)<ref>Les quinze propriétaires du château de Castelnau-Bretenoux de 1830 à 1930. Article de Colette Gay, Paulette Hillairet et Françoise-Albertine Mas. Tome CXL (140), 2ème fascicule, avril - juin 2019. SEL (Société des Études du Lot). 38 rue de la Chantrerie. 46000. Cahors. https://www.societedesetudesdulot.org/index.php [archive] ; etudesdulot@orange.fr.</ref>.
Fichier:Castelnau Bretenoux 3.jpg
Le château au début du XXe siècle

Le samedi Modèle:Date-, à la suite de ces enchères mouvementées (quatre acheteurs en cinq jours !) après une reprise à Modèle:Unité, le château est finalement adjugé à Maître Loubet avoué de Figeac pour la somme de Modèle:Unité plus Modèle:Unité de frais soit Modèle:Unité pour le compte de M. Jean Mouliérat (1853-1932) chanteur de l'Opéra-Comique de Paris. Celui-ci entreprend la restauration du château en y consacrant trente ans de sa vie, le sauvant ainsi d'une ruine définitive. Grand collectionneur d'œuvres d'art : meubles, objets d’art religieux, peintures et sculptures, ses riches collections sont principalement réunies dans les pièces où il habitait, au premier étage de l'aile est<ref>On trouve ainsi dans une de ces pièces, « l'oratoire », l'original d'un vitrail de la cathédrale de Quimper [1].</ref>. Quelques jours avant sa mort, survenue le Modèle:Date-, le chanteur fait don du château à l'État, en demandant que l'aménagement de ces pièces soit conservé intact. Le Modèle:Date- lors de l’acceptation par l’État du bien transmis par Modèle:M. Jean Mouliérat, par acte enregistré chez Maître Courcier, notaire à Paris (17 rue de Presbourg), l’ensemble est estimé à environ Modèle:Unité soir environ aujourd’hui Modèle:Unité<ref>calculateur d'inflation.</ref>.

Description

Fichier:Castelnau-Bretenoux - Donjon et tour de l'auditoire -1.jpg
Donjon et tour de l'auditoire.
Fichier:Castelnau-Bretenoux - Logis -1.jpg
Les différents bâtiments autour de la cour.
Fichier:Castelnau-Bretenoux - Tour de l'auditoire et les logis du 14e siècle -1.jpg
Tour de l'auditoire et ce qu'il reste du logis construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Bâti sur une colline à l'intersection de plusieurs vallées, dont celle de la Dordogne, le château est visible de loin et reconnaissable à ses murs de pierre rouge. Sa forme est globalement triangulaire :

Sa conception impose le respect : triple enceinte, larges courtines, fossé profond, neuf tours rondes.

Il ne reste rien en élévation de ce qui a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les barons de Castelnau.

Le plus ancien bâtiment date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la « tour de l'auditoire ». Il est probable que le château ait été reconstruit après le siège de 1159. La tour de l'auditoire est un bâtiment rectangulaire mesurant Modèle:Dunité, d'une hauteur de Modèle:Unité. Il est construit sur deux niveaux de caves et comprend deux niveaux, aveugles à l'origine, avec au sommet une grande salle, une aula, ouverte par cinq baies remarquables (la construction des bâtiments du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a rendu aveugle l'ouverture sur un des côtés), trois côtés extérieurs et deux sur la cour du château avec une cheminée entre les deux ouvertures, lieu de vie et de réception où se sont réunis les États du Quercy. Cette salle a pu être aménagée par Bernard de Castelnau ou Modèle:Souverain-.

À côté se trouve le donjon de Modèle:Unité de côté et de Modèle:Unité de hauteur construit à la fin du {{#switch: et au début du

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}}. Les murs font Modèle:Unité d'épaisseur. Le donjon a été surélevé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il comporte trois niveaux. On voit encore des trous de boulin qui servaient à monter des Hourds avant que ce mode de défense devienne inutile quand des mâchicoulis ont été construits lors de la surélévation du donjon. En 1475, Modèle:Jean II fait une ouverture pour y placer une cloche. La salle du premier étage est voûtée sur croisée d'ogives.

Le reste du château est construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au moment où la famille s'impose dans la région dans une période très troublée. Le bâtiment de l'auditoire est prolongé par le corps de logis de même largeur. Il correspond peut-être à l'agrandissement du château prévu par la charte d'Modèle:Hugues III, en 1345. Ce corps de logis est remanié par les aménagements luxueux faits par Alexandre de Castelnau (1590-1621).

D'après une charte de 1329, la chapelle castrale de deux travées a été construite à la demande de l'évêque de Rodez Pierre de Castelnau, et non de l'évêque de Cahors Bégon de Castelnau, par un maître-maçon de Bretenoux, Jean d'Astorg. Cette nouvelle chapelle a été construite à l'emplacement d'une ancienne chapelle romane qui a été détruite<ref>Louis Marlavagne, Nouveaux documents sur Castelnau de Bretenoux (Lot), Modèle:P., Bulletin monumental, 1874, volume 40 (lire en ligne)..</ref>. Un blason sculpté en clé de voûte est attribué à l'évêque de Cahors, Jean de Castelnau-Calmont. La chapelle castrale était entièrement peinte, mais ses fresques, citées dans les rapports de visite du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont disparu sauf quelques traces.

Fichier:La tour militaire et l'enceinte nord.jpg
Tour militaire et front nord de l'enceinte.

Trois tours marquent les sommets du triangle de diamètres différents. Celle du sud a Modèle:Unité de diamètre, celle de l'ouest a Modèle:Unité et la « tour militaire », ou grosse tour, a un diamètre de Modèle:Unité.

La tour militaire est renforcée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour augmenter sa défense au moment où apparaît l'artillerie. On y fait des archères et des canonnières sur cinq étages. Les trois étages supérieurs ont un usage résidentiel.

Les bâtiments sont transformés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour améliorer le système défensif et les parties résidentielles.

On l’embellit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour en faire une demeure de plaisance en y ajoutant des salons richement décorés, des fenêtres plus fonctionnelles et un balcon d’honneur.

Abandonné par les ducs de Luynes, le château va progressivement tomber en ruine. L'incendie de 1851 a fait disparaître les appartements du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est Jean Mouliérat, à partir de 1896, qui va faire de la restauration l'œuvre de sa vie et lui donner son état actuel.

L'église du château, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été classée monument historique le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Héraldique

Fichier:Blason Castelnau-Bretenoux.svg

  • Blason de la famille de Castelnau-Bretenoux : « de gueules au château d'or. » ;
  • Le blasonnement de la commune de Castelnau-de-Bretenoux en est selon Malte-Brun : « D'or, à un château de quatre tours de gueules. »<ref name="Malte-Brun">Modèle:Ouvrage

</ref>.

Visite

Le château de Castelnau-Bretenoux a été légué à l’État à la mort de son dernier propriétaire en 1932. Pendant toute l'année, le Centre des monuments nationaux y organise des visites libres ou commentées dans les appartements, pour les individuels, les groupes ou les scolaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les appartements sont composés de sept pièces, situées au premier étage de l'aile est, restaurées et meublées par Jean Mouliérat.

Ce château est le plus visité du Lot avec Modèle:Unité pour l'année 2017 avec un record de Modèle:Unité en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Études

  • Notice historique et archéologique sur Castelnau-de-Bretenoux (Lot), Jean-Baptiste Poulbrière, Tulle, 1873
  • Modèle:Chapitre
  • Un joyau du Quercy. Castelnau-de-Bretenoux, Henri. Ramet, Toulouse, imprimerie régionale, 1932, 96 pages, in-8
  • Modèle:Article
  • Les 38 barons de Castelnau, Jacques Juillet, Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), imprimerie Fabrègue, 1971
  • « Les Castelnau-Bretenoux », Jacques Juillet, dans Monuments historiques, n° 106, décembre 1979, Modèle:P.
  • Modèle:Chapitre
  • Le Château de Castelnau-Bretenoux, Mireille Bénéjeam-Lère, s. l. n. d . [1990]
  • Châteaux, manoirs et logis : le Lot, Catherine Didon, Association Promotion Patrimoine, Éditions patrimoines & médias. 1996, Modèle:P. Modèle:ISBN
  • Le Château de Castelnau-Bretenoux, Pascale Thibault, Éditions du patrimoine (coll. « Itinéraires »), Paris, 2001 Modèle:ISBN
  • « Le château de Castelnau-Bretenoux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - destin d’un monument historique », article de Juliette Lobry. S.E.L. (Société des Études du Lot). 38 rue de la Chantrerie. 46000. Cahors : Tome Modèle:CXXIV (124) Modèle:4e fascicule, oct-déc 2003, aux Archives départementales du Lot sous la cote 3-PER-37 art. 124, dont pages 251 à 280, (synthèse d’un mémoire de maîtrise en histoire de l’art, de Juin 2001 à l’université Paris IV Sorbonne sous la direction de Modèle:Mme Françoise Hamon). Modèle:Commentaire
  • « Les 15 propriétaires du château de Castelnau-Bretenoux de 1830 à 1930 », article de Colette Gay, Paulette Hillairet et Françoise-Albertine Mas. S.E.L. (Société des Études du Lot). 38 rue de la Chantrerie. 46000. Cahors : Tome Modèle:CXL (140), Modèle:2e fascicule, avril - juin 2019
  • « Un curé de campagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Lot. La généalogie de l’abbé Célestin Selves (1804/1875) », article de Françoise-Albertine Mas. Bulletin n° 111, septembre 2019. ARHFA (Association de Recherches sur l’Histoire des Familles). 218 rue des Cadourques 46000 Cahors

Littérature

Articles connexes

Liens externes

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