Henning von Tresckow

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Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire Henning von Tresckow est un GeneralmajorModèle:Note allemand, né le Modèle:Date de naissance- à Magdebourg et mort le Modèle:Date de décès- à Ostrow, près de Białystok en Pologne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient un opposant à Adolf Hitler et est l’un des principaux organisateurs de l’[[complot du 20 juillet 1944|attentat du Modèle:Date-]] qui a failli coûter la vie au dictateur.

Biographie

Origine et jeunesse

Henning Modèle:Lien a grandi dans une fratrie composée de deux frères et de deux sœurs, dans une famille protestante de stricte observance : ce facteur va sans doute jouer un rôle dans son opposition aux nazisModèle:Refnec. Par ailleurs, il est issu d'une lignée de vieille noblesse prussienne. Son père était général de cavalerie et son grand-père maternel, le comte Robert von Zedlitz-Trützschler, ministre de l'Instruction en Prusse. Il est aussi le gendre du général von Falkenhayn, chef de l’État-Major général de l'Armée allemande de 1914 à 1916.

Première Guerre mondiale

Engagé le Modèle:Date-, en tant que Fahnenjunker, Tresckow est affecté au [[1er régiment à pied de la Garde|Modèle:1er à pied de la Garde]]<ref name="lex">Notice sur lexikon-der-wehrmacht.de</ref>. Devenu l’un des plus jeunes sous-lieutenants de l'Armée prussienne en Modèle:Date-, Henning von Tresckow reçoit la croix de fer Modèle:1re, pendant la seconde bataille de la Marne.

Entre-deux-guerres

Après la Grande Guerre, Tresckow participe à la répression des spartakistes, puis il démissionne de la Reichswehr en 1920 pour se consacrer à des études de droit et d'économie qu'il ne mène pas à leur terme.

Pour des raisons familiales, il réintègre rapidement l'armée, où il fait une carrière rapide. Il sert dans le Modèle:Lien<ref name="lex"/>. Sur le plan militaire, Tresckow a notamment élaboré avec le général von Manstein le plan victorieux d'invasion de la France par les Ardennes en 1940.

Partisan du rattachement du corridor de Dantzig à l'Allemagne, Tresckow s'oppose à l’Anschluss et à l'invasion de la Tchécoslovaquie.

Seconde Guerre mondiale

Henning von Tresckow a surtout laissé son nom dans l'histoire pour avoir été l'un des organisateurs de plusieurs attentats contre Adolf Hitler, dont [[complot du 20 juillet 1944|celui du Modèle:Date-]] avec Claus von Stauffenberg. D'abord affecté dans la [[21e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:21e d'infanterie]], où il commande une compagnie, Tresckow est affecté fin 1939 dans la [[21e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:228e]]<ref name="lex"/>. Il est affecté en Modèle:Date- dans le groupe d'armées B, puis sur le front de l'Est dans le groupe d'armées Centre en Modèle:Date-. Là, il s'insurge contre le traitement que les SS réservent aux civils, mais aussi contre le fonctionnement des camps de concentration. Il prend dès lors contact avec Ludwig Beck, Carl Friedrich Goerdeler et Hans Oster. Le Modèle:Date-, Tresckow est promu Oberst à l'état-major du groupe d'armées Centre<ref name="lex"/>. Le Modèle:Date-, il y reçoit la Deutsches Kreuz en or<ref name="lex"/>. En Modèle:Date-, alors qu'il est commandant d'un bataillon sur le front de l'Est, Tresckow participe notamment au complot visant à éliminer Hitler à Smolensk<ref name="geh">Claude Paul Pajard :La bouteille de Cognac qui faillit tuer Hitler, dans Les grandes énigmes de la Seconde Guerre mondiale, éd. de Saint-Clair, Paris, 1965 (Modèle:P.).</ref>. L'explosif, dissimulé dans deux bouteilles de cognac, devait se déclencher dans l’avion ramenant Hitler à Berlin. Le complot échoua, la bombe n'ayant pas explosé en raison, probablement, de la trop basse température de la soute<ref>Bodo Scheurig: Henning von Tresckow. Biographie. Oldenburg 1973, Modèle:P..</ref>. Cette explication n'est pas partagée par Fabian von Schlabrendorff qui a récupéré les bouteilles à Berlin.

Il accepte quelques jours plus tard de faire visiter à Hitler une exposition de prise de guerre dont il est le commissaire et de se faire sauter avec lui (le 23 mars 1943). Mais Hitler quitte l'exposition plus tôt que prévu.

Henning von Tresckow participe l'année suivante à l'[[Complot du 20 juillet 1944|attentat du Modèle:Date-]], avec Claus von Stauffenberg. Après l'échec de l'attentat, il se suicide. Il se fait sauter avec une grenade pour faire croire à une attaque de partisans soviétiques et dissimuler son implication, afin de mettre sa famille à l'abri des représailles. Cependant, la Gestapo l'a nommé « la tête de la conspiration » (dit en latin : « Modèle:Langue »)<ref>Bodo Scheurig, Henning von Tresckow. Biographie. Oldenburg 1973, Modèle:P..</ref>. Après la découverte de son rôle dans l'attentat, son corps est exhumé et brûlé dans le crématorium du camp de concentration à Sachsenhausen.

Son épouse, Erika Modèle:Lien, et ses enfants survivent néanmoins à la guerre.

Décorations

Fichier:Inschrift am Haupttor der Henning-von-Tresckow-Kaserne in Oldenburg.JPG
Plaque à l'entrée principale de la caserne Henning-von-TresckowModèle:Note à Oldenbourg (Basse-Saxe).
Fichier:Berlin GTafel Offiziere.jpg
Plaque commémorative en l'honneur des généraux Hoepner et Tresckow dans le Modèle:Lien à Berlin.

Filmographie

Le film Walkyrie, sorti en France le Modèle:Date-, retrace les événements de l'[[Complot du 20 juillet 1944|attentat du Modèle:Date-]]. Stauffenberg y est incarné par Tom Cruise et Tresckow par l'acteur britannique Kenneth Branagh.

Bibliographie

  • Barbara Koehn, La Résistance allemande à Hitler, PUF 2003
  • Modèle:Lien: Henning von Tresckow. Ein Preuße gegen Hitler. Biographie. Unveränderte, mit einem Vorwort versehene Neuausgabe, Propyläen, Berlin 2004 Modèle:ISBN.
  • Modèle:Lien: Henning von Tresckow. In: Modèle:Lien, Modèle:Lien (Hrsg.): 20. Juli – Porträts des Widerstands (= Econ. 26148). Aktualisierte und überarbeitete Neuausgabe, 2. Auflage. Econ Verlag, Düsseldorf 1995 Modèle:ISBN, S. 423–437.
  • Gerd R. Ueberschär: Generalmajor Henning von Tresckow. In: Ders. (Hrsg.): Hitlers militärische Elite. 68 Lebensläufe. 3. Auflage. Theiss, Darmstadt 2015 Modèle:ISBN, S. 527–533.
  • Modèle:Lien: Henning von Tresckow. In: Modèle:Lien, Andreas Kurschat (Hrsg.): "Ihr Ende schaut an…". Evangelische Märtyrer des 20. Jahrhunderts. 2. Auflage. Evangelische Verlagsanstalt, Leipzig 2008 Modèle:ISBN, S. 493–494 („Biographisch-dokumentarischer Teil“).
  • Joachim Fest: Staatsstreich. Der lange Weg zum 20. Juli. 5. Auflage. Siedler, Berlin 2004 Modèle:ISBN, 399–400 (Kurzbiographie).
  • Modèle:Lien, Johannes Tuchel (Hrsg.): Lexikon des Widerstandes 1933–1945 (= Beck'sche Reihe. 1061). 2., überarbeitete und erweiterte Auflage. Beck, München 1998 Modèle:ISBN, S. 203–204 (Lexikoneintrag).

Voir aussi

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Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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