Dordogne (fleuve français)

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Rivière ou fleuve ?

La Dordogne conflue avec la Garonne, ce qui forme l'estuaire de la Gironde. Pour cette raison, elle est qualifiée de rivière dans les dictionnaires et encyclopédies ainsi que par le Sandre<ref name="sandre">Modèle:Sandre.</ref>. Toutefois, quelques organismes régionaux<ref>Exemples : le Comité de Bassin Adour-Garonne ([1]) ou l'Établissement public territorial du bassin de la Dordogne (Épidor) ([2]).</ref> la qualifient de fleuve, considérant que la Gironde est un estuaire commun à la Garonne et à la Dordogne, ce qui ferait de la Dordogne le cinquième plus long fleuve de la France métropolitaine.

La divergence de dénomination (alors que ses caractéristiques hydrologiques ne sont pas en cause) renvoie au problème de la définition d'un estuaire : la Gironde est-elle un estuaire commun entre la Dordogne et la Garonne, ou bien la Dordogne est-elle un affluent du fleuve Garonne ? Si le choix reste anodin pour l'appellation du cours d'eau, il implique toutefois une hiérarchisation différente du ou des bassins versants.

Un argument notable qui fait de la Dordogne un fleuve est la présence d'un mascaret puissant résultant de la pénétration du domaine maritime dans le cours d'eau lors des hautes marées. Le mascaret de la Dordogne est très connu et constitue une attraction. Pour la Dordogne, la vague remonte jusqu'à Fronsac aux abords de Libourne, soit à une trentaine de kilomètres à l'intérieur. La vague est particulièrement puissante au port de Saint-Pardon sur la commune de Vayres<ref>Le Mascaret sur le site de la mairie de Vayres, consulté le 23 août 2013.</ref>. L'influence maritime sur la Dordogne ne se limite pas au seul mascaret : le niveau du cours d'eau est soumis à l'action des marées jusqu'à Castillon-la-Bataille, allant même jusqu'à Pessac-sur-Dordogne lors des marées de vives-eaux<ref>Annie Paule et Christian Félix, La navigation sur la Dordogne et ses affluents, collection Parcours et Labeurs, Éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, février 2002 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Ces flux et reflux quotidiens peuvent être aisément visualisés sur le relevé des hauteurs d'eau mesurées à la station hydrologique de Libourne<ref>Station Libourne sur Vigicrues, site du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, consulté le 22 janvier 2016.</ref>.

La Dordogne aurait fort bien pu être classée affluent du Chavanon, près de la commune corrézienne de Confolent-Port-Dieu, qui se situe au début de la retenue d'eau du barrage de Bort-les-Orgues<ref>Armelle Faure et René Gouvéia, Mémoires de la vallée de la Dordogne, revue Arkheia, n^o 21, Montauban, 2009.</ref>. Le Chavanon Modèle:Incise rejoint la Dordogne après un cours de Modèle:Unité. À cette confluence, la Dordogne n'en a seulement parcouru que 39, soit une quinzaine de moins mais, a contrario, elle déverse un volume d'eau supérieur.

Géographie

Fichier:Cascade de la Dore.jpg

Cascade de la Dore (11 mai 2016).

La Dordogne se forme dans le Puy-de-Dôme, sur les flancs du puy de Sancy, la plus haute montagne du Massif central, par la réunion de deux torrents : la Dore<ref> Le torrent Dore, qui prend sa source dans les monts Dore, sur les flancs du puy de Sancy, et se rattache au bassin versant de la Dordogne, est un simple homonyme de la rivière Dore, dont la source se trouve dans les monts du Livradois (également dans le département du Puy-de-Dôme) mais qui, comme affluent de l'Allier, se rattache au bassin versant de la Loire. </ref> dont la source se trouvait à 1 694 mètres d'altitude en 1864, et qui reçoit à 1 366 mètres d'altitude la Dogne, sur la commune de Mont-Dore au pied du puy de Sancy<ref>« La source de la Dordogne, reconnue réserve mondiale de biosphère, se situe au Mont-Dore », La Montagne.fr du 27/07/12.</ref>.

Au bec d'Ambès, dans le département de la Gironde, sur la commune de Bayon-sur-Gironde, elle se jette avec la Garonne dans un estuaire commun, la Gironde.

D'une longueur de Modèle:Unité<ref name="sandre" />, la Dordogne est navigable en aval de Castillon-la-Bataille<ref>Les arrêtés de police de navigation sur Dordogne, l'Isle et la Vézère, Domaine public fluvial Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>, lieu jusqu'auquel la marée se fait sentir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Si la Dordogne elle-même arrose six départements (le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Corrèze, le Lot, la Dordogne et la Gironde, d'amont en aval), son bassin versant s'étend à cinq autres : la Creuse, la Haute-Vienne, le Lot-et-Garonne, la Charente et la Charente-Maritime<ref name="epidor">Épidor, Dordogne, Contexte physique. Consulté le 26 juin 2010.</ref>.

Étymologie

Contrairement aux apparences, le nom de la Dordogne n'est pas un assemblage récent des noms de la Dore et la DogneModèle:Note. Son nom vient d'un ancien DurāniusModèle:Note.

Les formes médiévales ont adopté un suffixe redoublé -ononiaModèle:Note : Dorononia fluviusModèle:Note (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Dornonia (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) qui évolue en Dordonia<ref>Marcel Villoutreix, Noms de lieux du Limousin, Christine Bonneton éditeur, 1995 Modèle:ISBN.</ref> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) par un phénomène de dissimilation donnant ainsi l'impression d'une étymologie Dore-Dogne. Aimoin de Fleury est le premier auteur connu à utiliser le nom dordonia<ref name="greppo">Études archéologiques des eaux thermales ou minérales de la Gaule à l'époque romaine. J. G. H. Greppo. année illisible, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. p. 105.</ref>.

En occitan, le cours d'eau porte le nom de Dordonha<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Hydrologie

Comme la plupart des autres cours d'eau français de la façade atlantique, la Dordogne est un fleuve abondant, bénéficiant du climat humide et des fortes précipitations qui règnent sur la plus grande partie de son bassin. Son débit a été observé sur une période de Modèle:Unité (1958 – 2011), à Bergerac, localité située à une distance importante de son confluent avec la Garonne<ref name="hydro">Modèle:Hydro.</ref>. La surface étudiée y est de Modèle:Unité, soit à peine 59 % de la totalité du bassin versant du fleuve, et à Modèle:Unité. Les chiffres suivants excluent notamment l'important débit de l'Isle.

Le module du fleuve à Bergerac est de Modèle:Unité/s.

La Dordogne présente des fluctuations saisonnières de débit, avec une période de hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre Modèle:Unité/s, de décembre à avril inclus (avec un maximum en janvier-février). Dès fin mars, le débit diminue progressivement pour aboutir à la période des basses eaux qui se déroule de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à Modèle:Unité/s au mois d'août, ce qui reste considérable comparé à bien des fleuves français. Cependant, les fluctuations de débit peuvent être plus importantes d'après les années et sur des périodes plus courtes.

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque Modèle:Unité/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui est relativement sévère, surtout comparé à la Garonne sa voisine, dont les débits d'étiage sont partiellement soutenus par les neiges et pluies des Pyrénées.

Les crues peuvent être importantes, à l'instar de celles des autres cours d'eau du bassin aquitain. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement Modèle:Unité/s. Le QIX 10 est de Modèle:Unité/s, le QIX 20 de Modèle:Unité/s, tandis que le QIX 50 se monte à pas moins de Modèle:Unité/s.

Le débit journalier maximal enregistré à Bergerac a été de Modèle:Unité/s le 15 janvier 1962. En comparant cette valeur à l'échelle des QIX du fleuve, il apparaît que cette crue était d'ordre vicennal, et donc destinée à se reproduire assez fréquemment, tous les Modèle:Unité en moyenne. Le débit instantané maximal a été de Modèle:Unité/s le 8 janvier 1994 et ce même jour, la hauteur maximale instantanée a été de Modèle:Unité soit Modèle:Unité.

Au total, la Dordogne est un fleuve très abondant. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de Modèle:Unité annuellement, ce qui est près de deux fois supérieur à la moyenne française, tous bassins confondus (environ Modèle:Unité), et aussi largement supérieur au bassin de la Garonne (Modèle:Unité au Mas-d'Agenais). Le débit spécifique (ou Qsp) du fleuve atteint Modèle:Unité par seconde et par kilomètre carré de bassin.

La navigation fut longtemps active sur la Dordogne, avec un trafic intense de marchandises de toutes sortes. En dépit de ses dangers et de ses irrégularités, elle fait vivre jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle tout un peuple de mariniers. Le flottage de bois était une activité importante à Souillac. Les argentats étaient des bateaux éphémères construits à Argentat dans le même style que les rambertes pour la Loire. Ils transportaient du bois à brûler et du charbon de bois<ref name="dels26">La France industrielle aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVI^e{{#if:|  }} }}, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVII^e{{#if:|  }} }}, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIII^e{{#if:|  }} }} siècles, par Paul Delsalle. Éd. Orphrys, Gap, 1993, p. 26 Modèle:ISBN.</ref>. Aujourd'hui, seule la Dordogne maritime a conservé un trafic notable. La Dordogne entre l'aval de Bergerac (barrage de Grand-Salvette) et l'estuaire est toujours classée « voie navigable » sous la responsabilité de Voies navigables de France (VNF) et permet une navigation de loisir de qualité (bateaux promenade et bateaux motorisés) en tenant compte du tirant d'eau suivant les débits. L'amont ne porte plus que les barques des pêcheurs et les canoës.

Risque inondation

Département de la Dordogne

À l'intérieur du département de la Dordogne, plusieurs plans de prévention du risque inondation (PPRI) ont été approuvés :

• en 2011 pour la Dordogne amont concernant Modèle:Nombre, depuis Cazoulès jusqu'à Coux-et-Bigaroque en rive droite et de Saint-Julien-de-Lampon à Siorac-en-Périgord en rive gauche<ref>PPR inondation - 24DDT20090002 - Dordogne Amont, DREAL Aquitaine, consulté le 14 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf Dordogne amont - Plan de prévention du risque inondation (31 pages), DREAL Aquitaine, consulté le 14 février 2019.</ref> ;
• en 2008 pour la Dordogne centre concernant Modèle:Nombre, de Saint-Chamassy jusqu'à Creysse en rive droite et du Buisson-de-Cadouin à Cours-de-Pile en rive gauche<ref>PPR inondation - 24DDT20070002 - Dordogne Centre, DREAL Aquitaine, consulté le 14 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf Dordogne centre - Plan de prévention du risque inondation (20 pages), DREAL Aquitaine, consulté le 14 février 2019.</ref>.

  Pour les cinq communes où passe le canal de Lalinde, ce plan aborde également le risque de mouvements de terrain aux abords du canal<ref>Modèle:Pdf Dordogne centre - Plan de prévention du risque inondation (pages 11, 9, 3, 16 et 12), DREAL Aquitaine, consulté le 14 février 2019.</ref> (d'amont vers l'aval : Mauzac-et-Grand-Castang, Lalinde, Baneuil, Saint-Capraise-de-Lalinde et Mouleydier). À la date d'approbation de ce plan, aucun mouvement de terrain n'avait été constaté pour les communes des deux extrémités du canal, Mauzac-et-Grand-Castang et Mouleydier ;

• en 2006 pour Modèle:Nombre du Bergeracois, depuis Bergerac sur les deux rives jusqu'à La Force en rive droite et Lamonzie-Saint-Martin en rive gauche<ref>PPR inondation - 24DDT20050012 - Bergeracois, DREAL Aquitaine, consulté le 18 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf Bergeracois - Plan de prévention du risque inondation (5 pages), DREAL Aquitaine, consulté le 18 février 2019.</ref> ;
• en 2002 pour les zones basses de chacune des sept autres communes riveraines de la Dordogne :
  • Gardonne, y compris la partie de la Gardonnette en aval de la route départementale 936 (les Modèle:Unité mètres)<ref>PPR inondation - 24DDT20000011 - Gardonne, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf - Plan de prévention du risque inondation - Gardonne, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref> ;
  • Lamothe-Montravel, y compris la partie de la Lidoire en aval de la ligne ferroviaire (les trois derniers kilomètres)<ref>PPR inondation - 24DDT20000012 - Lamothe-Montravel, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf - Plan de prévention du risque inondation - Lamothe-Montravel, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref> ;
  • Le Fleix, y compris le ruisseau de Peytavit, la partie de la Vieille Gouyne en aval de la route menant de Barrat à la Raufie (les deux derniers kilomètres), et la Gane en aval de Gava (les trois derniers kilomètres)<ref>PPR inondation - 24DDT20000010 - Le Fleix, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf - Plan de prévention du risque inondation - Le Fleix, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref> ;
  • Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt<ref>PPR inondation - 24DDT20000019 - Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf - Plan de prévention du risque inondation - Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref> ;
  • Saint-Antoine-de-Breuilh<ref>PPR inondation - 24DDT20000020 - Saint-Antoine-de-Breuilh, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf - Plan de prévention du risque inondation - Saint-Antoine-de-Breuilh, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref> ;
  • Saint-Pierre-d'Eyraud, y compris l'Eyraud en aval de la route départementale 32 (les deux derniers kilomètres), ainsi que le Barailler (les trois derniers kilomètres, depuis le sud des Gaillardoux) et ses affluents la Gouyne (les Modèle:Unité mètres, depuis le sud de la Raufie) et la Vieille Gouyne (les deux derniers kilomètres, en aval de la route menant de Barrat à la Raufie)<ref>PPR inondation - 24DDT20000024 - Saint-Pierre-d'Eyraud, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf - Plan de prévention du risque inondation - Saint-Pierre-d'Eyraud, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref> ;
  • Saint-Seurin-de-Prats dont la quasi-totalité du territoire se trouve en zone rouge<ref>PPR inondation - 24DDT20000025 - Saint-Seurin-de-Prats, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf - Plan de prévention du risque inondation - Saint-Seurin-de-Prats, DREAL Aquitaine, consulté le 21 février 2019.</ref> ;
• ainsi que pour deux communes non baignées par la Dordogne mais dont la partie sud est concernée : à Montcaret autour du ruisseau du Grand Rieu<ref>PPR inondation - 24DDT20000015 - Montcaret - Dordogne, DREAL Aquitaine, consulté le 25 avril 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf - Plan de prévention du risque inondation - Montcaret, DREAL Aquitaine, consulté le 25 avril 2019.</ref> et à Vélines<ref>PPR inondation - 24DDT20000031 - Vélines - Dordogne, DREAL Aquitaine, consulté le 4 mai 2019.</ref><ref>Modèle:Pdf - Plan de prévention du risque inondation (Vélines), DREAL Aquitaine, consulté le 4 mai 2019.</ref>.

De plus, en décembre 2014, le préfet de la région Midi-Pyrénées, responsable du bassin Adour-Garonne, a signé un arrêté concernant entre autres le territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac reprenant une partie des communes déjà concernées par un PPRI précédent, depuis Saint-Germain-et-Mons jusqu'à Gardonne en rive gauche et depuis Mouleydier jusqu'à Saint-Seurin-de-Prats en rive droite, en y associant sept communes du département de la Gironde<ref name=TRI-Bergerac>Modèle:Pdf Arrêté Modèle:N° portant approbation des cartes des surfaces inondables et des cartes des risques d'inondation pour les territoires à risque important d'inondation du bassin Adour-Garonne, DREAL Aquitaine, consulté le 10 mars 2019.</ref><ref name=TRI-Bergerac-carte>Plan de zonage du TRI de Bergerac, DREAL Aquitaine, consulté le 10 mars 2019.</ref>.

Département de la Gironde

En rive gauche de la Dordogne, de Saint-Avit-Saint-Nazaire jusqu'à Pessac-sur-Dordogne, sept communes de la Gironde sont affectées par le territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac<ref name=TRI-Bergerac/><ref name=TRI-Bergerac-carte/>.

Départements et communes traversés

La Dordogne traverse six départements et 173 communes<ref name="sandre" /> dont les principales traversées sont :

• Puy-de-Dôme : Le Mont-Dore (source), La Bourboule, Saint-Sauves-d'Auvergne, Avèze, Singles, Larodde, Labessette ;
• Cantal : Beaulieu, Lanobre, Madic, Saint-Pierre, Champagnac, Veyrières, Arches, Chalvignac ;
• Corrèze : Bort-les-Orgues, Sarroux - Saint Julien, Liginiac, Neuvic, Soursac, Argentat, Beaulieu-sur-Dordogne ;
• Lot : Carennac, Bétaille, Vayrac, Martel, Souillac ;
• Dordogne : Carlux, Domme, La Roque-Gageac, Beynac-et-Cazenac, Saint-Cyprien, Le Buisson-de-Cadouin, Limeuil, Mauzac-et-Grand-Castang, Lalinde, Mouleydier, Creysse, Bergerac, Prigonrieux, Gardonne ;
• Gironde : Sainte-Foy-la-Grande, Castillon-la-Bataille, Libourne, Fronsac, Saint-André-de-Cubzac, Bourg, Cubzac-les-Ponts.

Principaux affluents

Fichier:Bassin de la Dordogne.png

Carte de la Dordogne et de ses affluents de plus de Modèle:Unité.

Fichier:Dordogne amont mont dore.jpg

La Dordogne un peu en amont de Mont-Dore.

Fichier:Argentat, La cité d'Argentat se situe aux confins de trois régions, le Limousin, l'Auvergne et le Quercy - panoramio (2).jpg

La Dordogne à Argentat.

Fichier:Beaulieu-sur-Dordogne cropped.jpg

Vue depuis la rive d'Altillac de la Dordogne et de Beaulieu-sur-Dordogne.

Fichier:La Dordogne à Vayrac (département du Lot) devant le hameau de Mézels.jpg

La Dordogne à Vayrac (département du Lot) devant le hameau de Mézels.

Fichier:Dordogne.jpg

La Dordogne dans le Périgord noir.

Fichier:Dordogne 2006.jpg

La Dordogne à Cénac-et-Saint-Julien.

Fichier:Vieux pont à Bergerac 2010 13.jpg

La Dordogne à Bergerac.

Fichier:Quais de Sainte-Foy-la-Grande, Gironde 15.jpg

La Dordogne à Sainte-Foy-la-Grande en Gironde.

D'amont vers l'aval :

• Puy-de-Dôme
  • (G) la Mortagne
  • (D) le Chavanon (ou Chavanou : 1864) (ou la Ramade dans sa partie amont)
  • (G) la Burande (ou la Jarrige)

• Corrèze et Cantal
  • (G) le Rigaud
  • (D) le Dognon
  • (G) la Tialle (ou l’Étoile)
  • (D) le Lys
  • (G) la Rhue (Rue en 1864)
  • (D) la Diège
  • (D) le ruisseau de l'Artaude (ou l'Artaude)
  • (G) la Sumène
  • (D) la Triouzoune
  • (G) le Labiou
  • (D) le Pont-Aubert
  • (G) l'Auze
  • (D) la Luzège
  • (D) la Sombre (ou le Gaumont)
  • (G) la Glane (ou la Glane de Servières ou le Glanet)
  • (D) le Doustre
  • (D) la Souvigne
  • (G) la Maronne
  • (D) le ruisseau de la Gane
  • (D) la Ménoire

• Lot
  • (G) la Cère
  • (G) le Mamoul
  • (G) la Bave
  • (D) le ruisseau de Palsou
  • (D) la Sourdoire
  • (D) la Tourmente
  • (D) le Cacrey (ruisseau)
  • (G) l'Ouysse
  • (D) la Borrèze

• Dordogne
  • (G) le Tournefeuille
  • (G) la Germaine (ou la Marcillande)
  • (D) l'Énéa
  • (G) le Céou
  • (G) la Nauze
  • (D) la Vézère
  • (G) la Couze
  • (G) le Couzeau
  • (G) la Conne
  • (D) le Caudeau
  • (D) la Gouyne
  • (G) la Gardonnette
  • (D) l'Eyraud
  • (D) le Barailler
  • (D) l'Estrop

• Gironde
  • (G) le Seignal
  • (G) la Gravouse
  • (G) la Soulège
  • (G) la Durèze
  • (D) la Lidoire
  • (G) l'Escouach
  • (G) la Gamage
  • (G) l'Engranne
  • (G) le Canaudonne (ou la Rouille)
  • (D) l'Isle
  • (G) le Gestas
  • (G) la Laurence
  • (D) la Virvée
  • (D) le Moron

N.B. : (D) = affluent rive droite ; (G) = affluent rive gauche ; (1864) = Dictionnaire des communes de France, Adolphe Joanne, Hachette, 1864

Barrages

Dix ouvrages de retenue barrent le cours de la Dordogne, soit d'amont vers l'aval :

• le barrage de La Bourboule,
• le barrage de Saint-Sauves-d'Auvergne,
• le barrage de Bort-les-Orgues,
• le barrage de Marèges, construit entre 1932 et 1935,
• le barrage de l'Aigle,
• le barrage du Chastang,
• le barrage d'Argentat,
• le barrage de Mauzac,
• le barrage de Tuilières,
• le barrage de Bergerac (ou de Salvette, ou de Grand-Salvette).

Le 16 mars 2009, une convention a été signée entre EDF qui exploite les barrages, l'Agence de l'eau Adour-Garonne et l'établissement public interdépartemental de la Dordogne (Épidor)<ref>Site de la région Limousin.</ref> concernant l'encadrement des lâchers d'eau pour les trois années à venir, de façon à améliorer à la fois la sécurité, l'environnement et la qualité de l'eau<ref>Journal Sud Ouest, édition Périgueux du 17 mars 2009.</ref>.

Le 13 février 2015, un lâcher du barrage de la Bourboule entraîne d'un seul coup une énorme quantité de boue-vase dans la Dordogne entre La Bourboule et le barrage de Bort-les-Orgues, anéantissant une partie de la faune et de la flore du cours d'eau sur une vingtaine de kilomètres (asphyxie des frayères et des micro-organismes, colmatage des caches des poissons…)<ref>Modèle:Lien web.</ref><ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Environnement

Natura 2000

« La Dordogne » est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, depuis son entrée en Périgord à Cazoulès jusqu'à sa confluence avec la Garonne entre Ambès et Saint-Seurin-de-Bourg, pour former l'estuaire de la Gironde<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref><ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

En amont se situe un autre site Natura 2000 « vallée de la Dordogne quercynoise », qui s'étend sur Modèle:Unité et concerne uniquement les vingt communes du département du Lot riveraines de la Dordogne<ref>FR7300898 - Vallée de la Dordogne quercynoise, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref><ref>Carte du site Natura 2000 « Vallée de la Dordogne quercynoise », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Quatorze espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

ZNIEFF

« La Dordogne » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr qui concerne Modèle:Nobr, essentiellement en Dordogne et en Gironde, et avec une commune du Lot<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref><ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Immédiatement en amont de cette ZNIEFF, depuis Astaillac et Gagnac-sur-Cère à l'est, se situent deux ZNIEFF :

• la « Vallée de la Dordogne quercynoise » de Modèle:Nobr, concernant Modèle:Nobr de Corrèze, de Dordogne et du Lot, et comprenant de nombreuses espèces déterminantes, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne quercynoise (Identifiant national 730011020), Antoine Chapuis, Bureau d'études Biotope, agence régionale Midi-Pyrénées, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref><ref name="carte">Carte de la ZNIEFF « Vallée de la Dordogne quercynoise», INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref> ;
• « la Dordogne quercynoise » de Modèle:Nobr, entièrement incluse dans le territoire de la précédente mais avec quatre communes de moins dans le Lot<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne quercynoise (Identifiant national 730014505), Antoine Chapuis, Bureau d'études Biotope, agence régionale Midi-Pyrénées, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref><ref>Carte de la ZNIEFF « La Dordogne quercynoise», INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>.

Activités touristiques

Canoë-kayak Paddleboard Rafting Hydrospeed

Pêche sportive ou de détente Baignade Voile

Aviron Motonautisme et ski nautique Navigation fluviale de plaisance avec des Gabares

Histoire

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quand les Vikings ravagent la Dordogne, les habitants de la vallée délaissent leurs villages, réinvestissent les abris de leurs lointains ancêtres. Ils en grattent les parois, ouvrent salles et corridors, pour installer leurs demeures dans ces cavernes qu'ils appellent des cluzeaux. Haut perchés, pourvus de guetteurs, ce sont d'excellents refuges pour résister aux envahisseurs.

Jumelage

Fichier:Bergerac barrage Dordogne plaque.JPG

Plaque du jumelage, sur le site du barrage de Bergerac.

La Dordogne est jumelée avec la rivière Jacques-Cartier, au Québec<ref>Liste_des_jumelages, sur le site de l'association France Québec, consulté le 25 avril 2014.</ref>, depuis 1985.

La Dordogne dans les arts

Fichier:Frits Thaulow-La Dordogne.jpg

Peinture de Frits Thaulow en 1903 représentant la Dordogne.

• La Rivière Espérance est une série de trois romans de Christian Signol écrits de 1990 à 1993 décrivant l'âge d'or de la batellerie sur la Dordogne au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle puis son déclin avec l'arrivée du chemin de fer.

• La mini-série télévisée réalisée par Josée Dayan La Rivière Espérance est une adaptation de l'œuvre de Christian Signol, diffusée en neuf épisodes en 1995.

• Le Modèle:Date-, La Poste a émis un bloc collector de Modèle:Nobr à validité permanente pour lettre verte sur le thème « Limousin - Périgord - Terres de rivières » dont deux des timbres représentent la Dordogne : d'une part la confluence de la Dordogne et de la Sumène vue depuis le belvédère de Gratte-Bruyère à Sérandon, illustrant les « gorges de la Dordogne en Corrèze », et d'autre part Modèle:Citation<ref>Collector 8 timbres - Limousin - Périgord - Terre de rivières - Lettre Verte, La Poste, consulté le Modèle:Date-.</ref>. Ce bloc se présente sous deux visuels différents dont l'un représente l'église Notre-Dame de Beaulieu-sur-Dordogne, au bord de la Dordogne, en Corrèze.

Voir aussi

Bibliographie

• Romain Bondonneau et Roland Thielleke, Sédiments 15 - Rivière Dordogne, trésor écologique, Éditions du Ruisseau, Vitrac, 2023, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
• Anne-Marie Cocula, « L'activité d'un maître de bateau sur la Dordogne au milieu du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVII^e{{#if:|  }} }} siècle », dans Annales du Midi, 1970, tome 82, Modèle:N°, Modèle:P. (lire en ligne)
• Anne-Marie Cocula-Vaillières, Un fleuve et des hommes, les gens de la Dordogne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Éditions Tallandier, Paris, 1981 (réédité en 1996 avec un titre différent : La Dordogne des bateliers).
• Claudine Hébrard (dir.), Dordonha… L’épopée de la Rivière sauvage et mythique, éditions Coneissença, 2012.
• Annie Paule et Christian Félix, La navigation sur la Dordogne et ses affluents, collection Parcours et Labeurs, Éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, février 2002, Modèle:ISBN.
• Jacques Reix, La Dordogne du temps des bateliers, Fanlac, 1990.
• Jacques Reix, Gabariers et bateliers de la Dordogne, Fanlac, 2003.
• Jacques Reix, La Dordogne batelière. Images au fil de l'Onde, Les Dossiers d'Aquitaine, 2010.
• Jean Secret, La Dordogne, de l'Auvergne au Bordelais, Horizons de France, 1962.
• Les Caprices du Temps dans le Sud-Ouest, numéro spécial de la revue d'histoire Arkheia, Montauban, 2009.

Articles connexes

• Liste des fleuves de France
• Liste des cours d'eau du Cantal
• Liste des cours d'eau de la Corrèze
• Liste des cours d'eau de la Dordogne
• Liste des cours d'eau du Lot
• Débits des cours d'eau du bassin de la Dordogne
• Bassin versant de la Dordogne
• Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne
• Gorges de la Dordogne
• Canal de Lalinde
• Liste des communes de France portant la mention rajoutée des grands fleuves français

Liens externes

• Dictionnaire des Rivières et Canaux dans le Projet Babel : La Dordogne
• Syndicat Mixte d'Etudes et de Travaux pour l'Aménagement et la Protection de la rivière Dordogne