Ploubazlanec

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Modèle:Infobox Commune de France

Ploubazlanec {{#ifeq:1|0|[plubazlanɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, Plaeraneg en breton, est une commune située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Ploubazlanec appartient au pays historique du Goëlo.

Les habitants de Ploubazlanec sont appelés les Ploubazlanecains et les Ploubazlanecaines. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Encadré texte Ploubazlanec est une ville au nord du département des Côtes-d'Armor. La commune de Ploubazlanec est bordée par la Manche, sur environ 19 kilomètres de côtes et s'étend sur Modèle:Unité soit Modèle:Unité. Elle est située sur la côte du Goëlo au Nord-Ouest de la baie de Saint-Brieuc<ref name="Ploubazlanecgeoportail">Ploubazlanec et les communes voisines, carte IGN. Couches « Cartes IGN » et « Limites administratives » activées. Sur geoportail.gouv.fr.</ref> et de la réserve naturelle nationale de la baie de Saint-Brieuc.

Son altitude varie de 0 à 72 m et est en moyenne de 36 m.

Elle est longée par le Trieux, petit fleuve côtier dont l'embouchure est encadrée d'amont en aval par Pleudaniel puis Lézardrieux à l'ouest, et Plourivo puis Paimpol puis Ploubazlanec à l'est<ref name="Trieuxgeoportail">Le Trieux et les communes voisines, carte IGN. Couches « Cartes IGN » et « Limites administratives » activées. Sur geoportail.gouv.fr.</ref>.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

La commune est bordée au nord-ouest par l'entrée de l'estuaire du Trieux, avec Lézardrieux de l'autre côté de l'estuaire. Or l'estuaire qui les sépare est considéré comme un bras de mer et donc "hors territoire" à proprement parler. Techniquement, l'estuaire du Trieux commence vers le moulin à marée près de Porz Lec'h sur Pleudaniel, avec en face Toull ar Huiled sur Plourivo<ref name="Trieuxgeoportail"/>. Il en va de même pour la contigüité avec l'île de Bréhat, qui est une commune hors intercommunalité séparée de Ploubazlanec par une étendue de mer. La seule commune effectivement contigüe à Ploubazlanec est Paimpol au sud.

Cadre géologique

Fichier:Batholite mancellien.svg
Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de Modèle:Unité (d'Alençon à la Rance) sur Modèle:Unité (de Vitré à Vire)<ref>Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5</ref>.

Modèle:Article connexe Située à l'extrémité orientale du plateau du Trégor, Ploubazlanec est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Ploubazlanec se situe plus précisément dans le batholite du Trégor, pluton qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien<ref group=Note>De Modèle:Langue, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'histoire géologique du plateau du Trégor est marquée par le cycle icartien (de ca. -2 200 Ma à -1 800 Ma) dont la géodynamique est mal connue, et le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême<ref>E. ÉGAL et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, p. 5</ref>. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique<ref>La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique CF. Modèle:Ouvrage.</ref> vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens issus de l’érosion rapide de la chaîne cadomienne sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassin ordovicien de Plouézec-Plourivo, hémi-graben limité au nord par la faille de Trégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l’action du vent (lœss, limons sur les coteaux)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La région de Ploubazlanec est ainsi formée d'un plateau granitique (750-650 Ma) recoupé par un champ filonien extrêmement dense de dolérite du Trieux, roche massive noire, à cristallisation très fine, ayant une composition de basalte tholéïtique<ref>B. Auvray, J.P. Lefort et J.L. Monnier, Carte géologique à 1 : 50 000 Tréguier, éditions du BRGM, 1976, p. 2</ref>. Elle correspond à la subduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous la marge nord du Gondwana, entraînant un métamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant un bassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pétrographiquement, le granite représente une microgranite monzonitique de Launay (hameau de Ploubazlanec). Modèle:Citation.

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie dans cette région peuvent être abordés au cours de balades naturalistes et géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…). La pointe de l'Arcouest permet notamment d'observer les filons de dolérite et de microgranites de Loguivy-de-la-Mer (réseau dense à orientation générale N 60°) qui recoupent le batholite du Trégor<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanleff », sur la commune de Lanleff, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voies de communication et transports

Ploubazlanec est reliée à Paimpol grâce à la ligne 24 du réseau de bus Axéobus.

Des vedettes sont également disponibles à la Pointe de l'Arcouest pour aller sur l'île de Bréhat.

Ploubazlanec est traversée par la route départementale 789. La petite D15 mène de Kerpalud à Loguivy.

Hameaux et lieux-dits

Fichier:Sain-Riom 1.JPG
L'île Saint-Riom.

L'île Saint-Riom fait partie du territoire de Ploubazlanec - mais non l'île de Bréhat qui est une commune à part entière.
Ploubazlanec inclut de nombreux lieux-dits et écarts, dont certains remarquables<ref name="lieuxdits">Les écarts sur la commune de Ploubazlanec, sur patrimoine.region-bretagne.fr.</ref>.

Pors-Even

Fichier:Vedette de pêche Pors-Even.JPG
Vue de Pors-Even depuis la « cale » de mise à l'eau de la jetée. Au premier plan, une vedette rapide de pêche.

Pors-Even ([pɔʁzevɛn]) est le second port de pêche de la commune, qui donne sur l'anse de Paimpol. Il est renommé pour ses viviers accessibles à tous. On peut y acheter des coquillages (coquilles Saint-Jacques, praires...) et des crustacés (homards, crabes...). C'est cet endroit qui, avec la ville voisine de Paimpol, a inspiré Pierre Loti pour son roman Pêcheur d'Islande.

Fichier:La Croix des Veuves Ploubazlanec 08 2001.jpg
La Croix des Veuves.

La Croix des Veuves (à la Pointe de la Trinité, début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et le Pilier de la Vierge, sont deux endroits remarquables. Les femmes de pêcheurs se rendaient à la Croix des Veuves pour guetter le retour des navires, partis en longues et difficiles campagnes de pèche sur les bancs de Terre Neuve.

Loguivy-de-la-Mer

Fichier:Sant Ivy.JPG
Le Sant Ivy, canot de sauvetage de la SNSM basé à Loguivy, en carénage à Paimpol

Le port de pêche de Loguivy se situe à l'entrée du Trieux. Ce port est réputé pour ses coquilles Saint-Jacques qui font l'objet d'une fête annuelle en alternance avec Saint-Quay-Portrieux et Erquy. Le port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor.

Le port de Loguivy est également réputé pour son championnat du monde de Loguivy-de-la-Mer des bateaux à moteur pop-pop dont le premier champion fut Louis Valier<ref>Bateaux pop-pop : Louis Valier champion du monde. Sur letelegramme.fr, 6 avril 1999.</ref>.

À noter la présence d'un poisson et non d'un coq sur le clocher de l'église. Le village est majoritairement constitué de maisons de pêcheurs transformées en coquettes résidences secondaires. Lénine séjourna à Loguivy durant l'été 1902. Tristan Bernard y établit sa maison secondaire au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Une chanson célèbre de François Budet (Loguivy-de-la-Mer) évoque ce petit port.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Loguivy-de-la-Mer n'abrite plus qu'une vingtaine de bateaux et la plupart de ses commerces ont fermé. La réhabilitation amorcée en 2020 des anciens viviers Saint-Suliac, inutilisés depuis une douzaine d'années, en le transformant en 26 petits viviers à vocation ikejime, vise à insuffler à Loguivy un nouveau dynamisme<ref>https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/paimpol/viviers-et-ikejime-sur-le-port-de-loguivy-en-2021-29-01-2020-12490244.php</ref>

L'Arcouest

Fichier:Arcouest 22 Brume d'été 2010.jpg
La pointe de l'Arcouest, vue depuis la pointe de Gouern. Derrière la pointe de l'Arcouest, l'île Saint-Riom dans l'anse de Paimpol.
Fichier:Baie de Launay 2.JPG
L'anse (dite "baie") de Launay et la pointe de l'Arcouest, vues depuis la Croix des Veuves au sud.

L'Arcouest est une pointe fermant au nord-ouest l'anse de Launay. Elle abrite le port d'embarquement pour l'île de Bréhat, desservi depuis Paimpol par la ligne 24 du Axéobus, le service de transports en commun de Guingamp-Paimpol Agglomération.

L'Arcouest a aussi servi à baptiser l'un des premiers et plus grands prototypes d'hydrolienne construit et testé en France par OpenHydro<ref>OpenHydro a été racheté par DCNS en mars 2014.</ref>. Une hydrolienne sera d'ailleurs testée au large de l’île de Bréhat, sur le plateau de la Horaine.

Sur la façade de cette pointe donnant sur l'anse, se trouvent un certain nombre de maisons appartenant (ou ayant appartenu) à des scientifiques ou intellectuels français qui s'y installèrent à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tels que Louis Lapicque, Charles Seignobos, Jean Perrin<ref>Jean Perrin fait construire sa maison Ty Yann avec l'argent de son Prix Nobel de physique 1926.</ref>,<ref>Michel Pinault, Portrait de groupe d’universitaires parisiens en leur villégiature bretonne: L’Arcouest dans la première moitié du XXe siècle, p. 8, L’Arcouest, H&S, 2013.</ref>,<ref>« Sur la plage bretonne, c'était la Sorbonne…», Ouest-France.</ref>, Marie Curie, Irène Joliot-Curie, Jean Zay<ref>Perrono, Thomas, « Jean Zay : de l’Arcouest au Panthéon », En Envor (consulté le 23 février 2014).</ref>, Victor Auger, Pierre Auger ou Georges Pagès<ref name=frontMerLaunay>Front de mer de la baie de Launay et de l'Arcouëst, sur patrimoine.region-bretagne.fr.</ref>. Dans un reportage de Paris Match en 1939, les journalistes baptisèrent le lieu du nom ironique de « Sorbonne-Plage »<ref>Exposition Sorbonne-Plage, Bibliothèque nationale, 2008.</ref> car plusieurs de ces personnalités étaient professeurs à la Sorbonne<ref>Hélène Langevin-Joliot, « L'Arcouëst ou « Sorbonne-plage », conférence du 13 janvier 2009 à l'Espace des sciences.</ref>.

Cette vague d'installations commence en 1901, sur l'initiative de Louis Lapicque, Charles Seignobos et d'Anatole Le Braz, qui souhaite quitter Port-Blanc après la disparition de plusieurs membres de sa famille noyés lors d'un naufrage dans l'estuaire du Jaudy (dont sa sœur, mariée à Léon Marillier, professeur de Religion des peuples primitifs, dont Lapicque suivait les cours à l’École pratique des hautes études et dont la mère était l’épouse de Seignobos), Il "découvrent" la pointe de l'Arcouest ; il n'y a à l'époque qu'une chaumière en ruine sur le plateau. En 1904 le physiologiste Louis Lapicque est le premier à faire bâtir sa maison, Roc'h Ar Had, sur un large terrain dont il revend progressivement des parcelles à ses amis. Charles Seignobos, dit le Capitaine, le suit avec sa maison Taschen Bihan construite en 1910<ref name=frontMerLaunay/>. Cette maison sera entièrement détruite par les Allemands, à la fin de la guerre, et reconstruite quasiment à l'identique. Finalement, une trentaine de familles de scientifiques et d'intellectuels s'installent dans le secteur ; certaines des demeures qu'ils s'y firent construire appartiennent encore aux descendants<ref>Hervé Queillé, L'Arcouest. Les héritiers de Sorbonne-Plage, 16 août 2013, sur Le Télégramme (consulté le 9 février 2015).</ref>. De nombreux noms de rue et chemins témoignent de leur présence<ref>Ouest-France du mercredi 19 mars 2008, dernière page, avec une photo prise en été 1930 chez Jean Perrin (maison « haut perchée au-dessus de la grève »), et qui montre également Nine Choucroun, Georges Gricouroff, Ève Curie, Irène et Frédéric Joliot-Curie, Charles Seignobos.</ref>.

En 1923, une pétition de 26 marins pêcheurs de Launay amène la construction d'une cale de 50 mètres de long ; elle permet de débarquer la pêche d'une dizaine de bateaux<ref name=frontMerLaunay/>.

Assistant-préparateur du professeur Victor Auger à la Sorbonne, Eugène Schueller s'installe à l'Arcouest en 1926, le premier à faire poser une clôture - qui coupe le chemin du GR36 ou chemin des douaniers, obligeant celui-ci à quitter le haut des falaises. Dans sa maison à colonnades<ref name=frontMerLaunay/> à la pointe de la baie, sa fille et son gendre Liliane et André Bettencourt reçoivent le président Georges Pompidou et son épouse lors du voyage de ces derniers en Bretagne en Modèle:Date-.

De nos jours, les abords du port de l'Arcouest sont très urbanisés, en contraste avec le reste de la commune dont l'habitat est resté en majorité traditionnel dans son aspect ; dans les zones rurales les maisons restent plutôt discrètes<ref name=frontMerLaunay/>.

En 1973, une sculpture de granite pour Frédéric et Irène Joliot-Curie, sur le thème de l'énergie nucléaire est installée à la pointe de l'Arcouest.

Launay

Fichier:Launay Ploubazlanec.JPG
Launay, le village et sa plage de galets.

Launay (dit Launay - mal nommé, pour le différencier de Launay, village voisin sur la presqu’île de Pleubian, au pieds du sillon de Talbert) est un ancien village de pêcheurs devenu un lieu de villégiature recherché. C'est dans son anse que « Sorbonne-Plage » est née et s'est développée<ref name=frontMerLaunay/>. L'anse contient des réservoirs de pêcheries, datant d'avant que cette pratique soit interdite<ref>Réservoirs : pêcheries de la baie de Launay, sur patrimoine.region-bretagne.fr.</ref>. On y trouve une plage et un petit port de plaisance.

La réserve Paule Lapicque borde la baie de Launay. En 2003, Paule Lapicque (1909-2001), militante dès les années 1970 de l'agriculture biologique, lègue à l'association Bretagne vivante Modèle:Unité de milieux naturels variés et trois bâtiments. L'association a mis en place trois sentiers de découverte, la maison « Notéric » (villa datant de 1904) devenue la maison d'accueil du public, et un écolo-gîte<ref>Modèle:Site officiel.</ref> géré par des bénévoles<ref>Modèle:Article.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Ploubazlanec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paimpol, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paimpol, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,5 %), zones urbanisées (25,2 %), forêts (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones humides côtières (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Son nom vient de l’ancien breton ploe qui signifie paroisse et, semble-t-il, de banadl qui désigne le genêt. Le toponyme associe au breton balan (en vieux breton banadl et en moyen breton banazl) le suffixe ek. Bannalec signifie « l'endroit où pousse le genêt ». Le lieu doit probablement son nom du fait que le genêt à balais y poussait en abondanceModèle:Référence souhaitée. Le z est muet dans le nom complet ([plubalanɛk]) mais se prononce dans le raccourci familier Ploubaz ([plubaz]).

La commune de Ploubazlanec a été nommée de différentes façons au cours du temps : Ploibanazlech (en 1224), Ploibanazlec (en 1230), Ploubanelec (en 1232), Plobanalec (en 1239, en 1250, en 1255), Plobalanech (en 1252), Ploebanalec (en 1267), Plebanalec (en 1274), Ploebalannec (en 1421), Ploubalaneuc (en 1427), Pleubalneuc (en 1428), Pleublannec ou Pleubalannec (en 1480), Ploeballanec (en 1514), Ploebazlannec (en 1543), Ploubalanec (en 1569), 'Ploubazlannec (1627) et Ploubazlanec dès 1684.

Histoire

Fichier:Promontoire Roch'an Evned 1.JPG
Promontoire préhistorique surplombant le Trieux. En bordure d'estran, Roc'h ar Hon. Commune de Lézardrieux en arrière-plan.

Néolithique

Des vestiges préhistoriques sont présents sur Ploubazlanec, notamment l'allée couverte de Mélus qui date du Néolithique récent (-3000/-2500 B.C.) et le promontoire préhistorique barré de Roch'an Evned (rive droite du Trieux).

Moyen Âge

Entre 685 et 687, saint Ivy, venant d'Outre-Manche aurait débarqué à Ploubazlanec avant de fonder un ermitage (loc en breton) en un lieu qui a pris par la suite le nom de Loguivy-de-la-Mer.

Ploubazlanec est mentionnée pour la première fois en 1224 (Ploibanazlech) lors d'une donation faite à l'abbaye de Beauport, et est désignée comme une paroisse dès 1232. Les villages de Lannévez et de Perros-Hamon, annexés plus tard par Ploubazlanec, étaient avec Bréhat une enclave du diocèse de Dol.

Renaissance

Durant les guerres de la ligue, la commune de Ploubazlanec est occupée par un corps d'armée anglais envoyé par Elisabeth Modèle:1re d'Angleterre en 1591 et débarqué à Paimpol pour soutenir Henri IV contre la menace espagnole en Bretagne et la Ligue.

L'ancienne paroisse de Ploubazlanec ressortissait avant la Révolution à Saint-Brieuc, son évêché, et avait pour subdélégation et pour siège de sa haute justice, Paimpol. Elle faisait partie de l'ancien comté de Goëlo.

Époque Moderne

Fichier:Plan de Ploubazlanec Lannévez Perros-Hamon 1824.jpg
Limites territoriales de Ploubazlanec, Lannévez et Perros-Hamon avant leur fusion en 1824

Ploubazanec élit sa première municipalité au début de 1790. Le Modèle:Date-, Ploubazlanec annexe les communes de Lannévez et Perros-Hamon par décret royal. Cette annexion a pour effet de réunir à Ploubazlanec ses deux exclaves, dont l'une comprend notamment l'Arcouest.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'activité économique est centrée sur la pêche, notamment en Islande à partir du Second Empire.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }} siècle

Au cours de la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, amenés par le biologiste Louis Lapicque et l'historien Charles Seignobos, la commune devient le lieu de villégiature de nombreux scientifiques : Les Curie (Marie Curie, puis Frédéric et Irène Joliot-Curie), les Perrin, les Langevin, l'historien Georges Pagès, Marcel Cachin, ou le fondateur de L'Oréal, Eugène Schueller.

Première Guerre mondiale

Le Monument aux Morts fait état de 113 soldats Morts pour la France. Parmi eux, 10 ont péri en mer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Seconde Guerre mondiale

56 soldats sont Morts pour la France, dont 9 qui ont péri en mer.

Restructuration communale

L'actuel territoire de la commune de Loguivy-de-la-Mer est créé en 1945 au détriment de celui de la commune de Ploubazlanec. Par une ordonnance épiscopale du Modèle:Date- est fondée la paroisse de Loguivy, devenue d'abord Loguivy-Ploubazlanec puis Loguivy-de-la-Mer en 1949.

Politique et administration

Ploubazlanec fait partie de Guingamp Paimpol Armor Argoat Agglomération, du canton de Paimpol, de la cinquième circonscription des Côtes-d'Armor et de l'arrondissement de Saint-Brieuc.

Élections municipales

Le maire élu en 2020 est Jean-Pierre Le Normand, premier adjoint sortant. Décédé en octobre 2021, il est remplacé par Richard Vibert.

Résultats des élections municipales de 2020 à Ploubazlanec
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs rowspan=2 | Jean-Pierre Le Normand<ref>Modèle:Article.</ref> DVG 788 55,84 18 2
Modèle:Petites capitales
rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs rowspan=2 | Marcel Brézellec<ref>Modèle:Article.</ref> DVG 623 44,15 5 1
Modèle:Petites capitales
Inscrits 2 824
Abstentions 1 336 47,31
Votants 1 488 52,69
Blancs et nuls 77 5,17
Exprimés 1 411 94,83

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Administration municipale et politique environnementale

Ploubazlanec est dotée d'un Plan d'Occupation des Sols (POS) approuvé en 1994. La commune a prescrit la révision de son document d'urbanisme en 2008 afin d'en adapter le contenu aux objectifs de développement qu'elle se fixe, notamment en faveur de l'accueil d'une population nouvelle, mais également afin d'en assurer une protection plus efficace de son patrimoine naturel.

L'urbanisation de la commune était autrefois liée à l'agriculture et à la pêche mais est actuellement due à la pression touristique.

Certains sites de la commune présentent un intérêt écologique et paysager si bien que des sites ont été classés et inscrits et il y a une délimitation d'Espaces Naturels Sensibles (ENS). Le littoral de la commune intercepte les périmètres de protection de deux sites d'intérêt communautaire (réseau Natura 2000) :

Jumelages

La commune de Ploubazlanec est jumelée avec la commune de Bischoffsheim (Bas-Rhin) depuis le Modèle:Date-. Le choix d'un jumelage avec une autre commune a été fait en 1990 car à cette époque, l'Europe était au centre des intérêts. Le fait que ce soit une commune alsacienne qui ait été choisie vient de ce que certaines villes alsaciennes souhaitaient un jumelage avec une commune bretonne<ref>Jumelage entre Ploubazlanec et Bischoffsheim, Monique Philippe raconte l’histoire, dans Ouest-France, 8 février 2013.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 21,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 46,1 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,43 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,7 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Santé

On trouve à Ploubazlanec plusieurs spécialistes à savoir : (la commune recherche, actuellement un médecin) Modèle:Colonnes

Établissements scolaires

Plubazlanec est située dans l'académie de Rennes. Elle compte deux écoles primaires : l'école du Bourg (public) et l'école Sainte-Anne / Saint-Denis (privé), et le lycée Sainte Élisabeth – KERSA (privé)<ref>Écoles à Ploubazlanec sur ploubazlanec.fr.</ref>.

Sports

Équipements sportifs<ref>Équipements sportifs à Ploubazlanec sur commune-mairie.fr.</ref>

Fichier:Paimpol Rudloff 78.JPG
La tour de Kerroc'h et Ploubazlanec vus du port de Paimpol

Modèle:Colonnes

Les clubs

Modèle:Colonnes

Tourisme

Capacité d'hébergement touristique

La commune comprend 6 hôtels (611 chambres au total) dont 1 à trois étoiles (21 chambres) et 5 à deux étoiles; ainsi que deux campings, dont 1 à deux étoiles (65 emplacements) et 1 à une étoile (35 emplacements)<ref name="communeMairiePloubzlnc">Ploubazlanec sur commune-mairie.fr.</ref>.

Fichier:Calvaire Cornic, Ploubazlanec.jpg
Calvaire Cornic près de Kerroc'h

Économie

Modèle:Colonnes

Chiffres clés

Endettement

Le bilan 2014 de la commune montre une dette de 1,566 millions d'euros, soit 469 €/habitant - nettement en dessous des 710 €/an de moyenne pour les communes de la même strate<ref name="alize2Dette">Les comptes des communes - Ploubazlanec - Endettement sur alize2.finances.gouv.fr.</ref>.

Fiscalité

En 2014 la moyenne de la taxe d'habitation est de 1 431 euros, soit une augmentation de euros sur la moyenne pour les communes de la même strate (1 183 euros).

La même année, la commune collecte 750 000 euros en taxe d'habitation (soit 225 €/habitant ; la taxe d'habitation moyenne pour cette strate en 2014 est 152 €), 585 000 euros en impôt sur le foncier bâti (taux voté à 18,14% ; le taux moyen pour cette strate est 17,64%) et 67 000 euros en impôt sur le foncier non bâti (taux voté à 70,41% ; le taux moyen pour cette strate est 50,92%)<ref name="alize2Fisc">Les comptes des communes - Ploubazlanec - Fiscalité sur alize2.finances.gouv.fr.</ref>.

Logement<ref>RP2011 exploitation principale, Insee.</ref>

Le nombre total de logements à Ploubazlanec augmente de façon régulière depuis 1975.

Moins des deux tiers des maisons sont des résidences principales alors que le tiers est composé de résidences secondaires en 2011.

Près de 80 % des ménages étaient propriétaires de leur résidence principale en 2011.

Emploi - Chômage<ref>RP2006 et RP2011 exploitations principales, Insee.</ref>

En 2011 le taux de chômage était de 7,8 % à Ploubazlanec contre 7,6 % en Cotes-d'Armor et le taux d'activité était de 66,4 %.

Le taux de chômage est actuellement de 9,6 % à Ploubazlanec.

Établissements<ref>Connaissance locale de l'appareil productif (CLAP), Insee.</ref>

Part des établissements par secteur à Ploubazlanec : Modèle:Colonnes

Culture locale et patrimoine

Fichier:Chapelle de Perros-Hamon Ploubazlanec.JPG
La chapelle de Perros-Hamon.
Fichier:Ploubazlenec 9489.jpg
L'église Sainte-Anne.
Fichier:Ploubazlanec 2.jpg
Le Mur des disparus en mer (dessin, revue L'Illustration, 1891).
Fichier:Ploubaznalec 1.jpg
Femmes se recueillant devant le monument des péris en mer dans le cimetière de Ploubazlanec (Le Petit journal illustré du Modèle:Date-).

Lieux et monuments

La Croix des Veuves

Croix catholique de granite édifiée en 1714 d'où les femmes de pêcheurs d'Islande attendaient le retour des marins. Les goélettes étaient visibles à plus de dix milles par temps clair, depuis cet observatoire situé à 60 mètres au-dessus de la mer. Ce calvaire est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

La tour de Kerroc'h

([kɛʁɔx] ou [kɛʁɔʁ]) Cette tour de granite est érigée en 1873 au sommet d'une butte que l'on appelle alors Krech'Mazé (Mathieu en breton) par les demoiselles Janoly. Elle est surmontée de la statue de la Vierge et de saint Joseph avec l'Enfant Jésus. On peut admirer dans ce quartier un calvaire construit par Yves Cornic. Il est remarquable pour sa forme triangulaire (symbole de la Trinité). L'endroit offre un beau panorama sur la baie de Paimpol.

La chapelle de Perros-Hamon

La chapelle de Perros-Hamon a été construite en 1683, dédiée à Notre-Dame de Perros et remaniée en 1728 et en 1770. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle était une enclave de l'ancien diocèse de Dol en l'évêché de Saint-Brieuc À l'origine, la célébration des « péris en mer » avait lieu dans la chapelle de Perros-Hamon. Des ex-votos et plaques des marins morts à la Grande pêche ornent toujours le porche sud de la chapelle. Le "mur des disparus" du cimetière de Ploubazlanec s'y est substitué ensuite.

Voir aussi : Maître-autel de la chapelle de Perros-Hamon

L'église Sainte-Anne

L'église Sainte-Anne est construite de 1906 à 1908, en remplacement de l'ancienne église et était dédiée autrefois à saint Pierre. De style roman, avec alternance des piles, elle est due aux plans d'Ernest Le Guerranic et fut exécutée par M. Canivet, de Coray. La première pierre fut bénite le Modèle:Date- et la bénédiction de l’église eut lieu le Modèle:Date-.

Le Mur des Disparus

Le mur Ouest du cimetière, qui jouxte l'ancien presbytère, est surnommé « Mur des disparus » : des plaques commémoratrices en bois et en marbre y sont fixées qui rappellent la mémoire des disparus en mer (notamment depuis le début de la pêche "à Islande")<ref>Ensemble cultuel dit le « Mur des Disparus ».</ref> (on estime à près de 150 le nombre des goélettes naufragées, dont 70 perdues corps et biens) ; entre 1852 et 1935, plus de Modèle:Nobr marins du Goëlo ont péri en mer au cours des campagnes morutières<ref>Bernard Rio, "Voyage dans l'au-delà. Les Bretons et la mort", éditions Ouest-France, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1952 à l'occasion du centenaire du premier départ d'une goélette pour l'Islande (celui de l' Occasion), la commune fit refaire les plaques commémoratives (les nouvelles étant de couleur noire) dans l'ordre chronologique des naufrages.

L'Allée couverte de Mélus

Fichier:Allée couverte de Mélus 2.jpg
Allée couverte de Mélus.

L'Allée couverte de Mélus est située au lieu-dit Parc-ar-Rhamb et date du néolithique récent (-3000/-2500 av J.C.).

Des fouilles sont opérées en 1933 par un certain Fournier. Il y découvre de grandes lames de silex, dont deux sont attestées comme provenant du Grand-Pressigny. Il a également découvert des haches de pierres et des poteries, parfois en excellent état, qui démontrent les échanges européens de marchandises de cette époque.

Elle est classée aux monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="PA00089461">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le Promontoire préhistorique

Au lieu-dit Roc'h an Evned se trouve un promontoire préhistorique barré, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. C'est la « Roche aux Oiseaux » près de l'impasse de la Moisie, à environ 500 m au nord de l'allée couverte de Mélus<ref>Promontoire préhistorique barré de Roch'an Evned à Ploubazlanec sur monumentum.fr.</ref>.

La Chapelle et calvaire de Lancerf

La chapelle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le calvaire placé au sommet de l’arche de la chapelle de Lancerf est inscrit au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> par arrêté du Modèle:Date-.

Patrimoine naturel

La commune comprend un nombre assez important de zones protégées ou remarquables<ref>Ploubazlanec, fiche sur inpn.mnhn.fr.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)

La commune est concernée par une seule zone de ce type : la ZNIEFF continentale de type 2 des « Estuaires du Trieux et du Jaudy »<ref name="znEstTrxJdy">« Estuaires du Trieux et du Jaudy » - 530014726. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, soit 12 387,76 hectares sur huit communes : Kerbors, Lanmodez, Lézardrieux, Paimpol, Ploubazlanec, Plougrescant, Plouguiel et Trédarzec. Le Jaudy est lui aussi un petit fleuve côtier à environ Modèle:Unité à l'ouest du Trieux. Les terrains visés sur l'ensemble de la zone sont avant tout les salines ; une surface importante de vasières côtières et bancs de sable dépourvus de végétation est également incluse, ainsi que des prés salés, quelques points d'eau douce stagnantes et des eaux courantes, et des prairies humides. Le tout est une réserve de chasse et de faune sauvage du domaine public maritime. Sur Ploubazlanec cette ZNIEFF inclut tout le littoral depuis le Trieux jusqu'à la pointe de l'Arcouest (elle s'arrête environ 180 m à l'Est du débarcadère du port de l'Arcouest), avec des incursions sur la terre comme la pointe de Gouern qui est entièrement incluse dans la zone, et une partie des falaises ouvrant sur le Trieux et sur le nord.

Zone de protection spéciale (ZPS, directive Oiseaux)

Toutes les côtes de la commune sont incluses dans la grande zone de protection spéciale (ZPS) de « Tregor Goëlo »<ref name="zpsTrevor">« Tregor Goëlo » - FR5310070. Fiche et cartographie Zone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000.</ref>, un site Natura 2000 selon la directive Oiseaux qui couvre 91 228 hectares répartis sur 27 communes des Côtes-d'Armor<ref group=Note name="CommunesZPStrevor">Les 27 communes de la ZPS de « Tregor Goëlo » sont :
Île-de-Bréhat, Kerbors, Kerfot, Kérity, Langoat, Lanmodez, Lézardrieux, Minihy-Tréguier, Paimpol, Penvénan, Pleubian, Pleudaniel, Ploëzal, Ploubazlanec, Plouézec, Plougrescant, Plouguiel, Plounez, Plourivo, Pommerit-Jaudy, Pouldouran, Quemper-Guézennec, La Roche-Derrien, Trédarzec, Tréguier, Trévou-Tréguignec et Troguéry.</ref>.

Zone spéciale de conservation (ZSC, directive Habitat)

Les mêmes zones de la commune sont également incluses dans la Zone spéciale de conservation (ZSC) de « Tregor Goëlo »<ref name="ZSCtrevor">« Tregor Goëlo » - FR5300010, Fiche et cartographie Zone spéciale de conservation (ZSC) Natura 2000.</ref>, un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat qui couvre 91 438 hectares au total.

Espaces protégés et gérés

L'espace protégé et géré de l'« Anse de Gouern »<ref name="epgAnseGouern">« Anse de Gouern » - FR1100951. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000. Modèle:Coord.</ref> est fait de deux petits terrains totalisant 0,211 hectare, acquis par le Conservatoire du Littoral et soumis à un arrêté de protection de biotope passé le Modèle:Date-. Ils sont situés en bordure sud-ouest du parking ouest (entrée par l'impasse Gardenn an Inizi).

Personnalités liées à la commune

Fichier:Granite rose l'Arcouest.JPG
Mémorial en granite rose, hommage à Irène et Frédéric Joliot-Curie.

Modèle:Colonnes

Ploubazlanec dans la littérature et la fiction

Le port de Loguivy est le sujet de la chanson de François Budet nommée Loguivy-de-la-Mer. Celle-ci a rendu son auteur et ce lieu populaires. Elle est considérée comme l'un des grands chants de marins contemporains.

Pierre Loti parle de Ploubazlanec dans son roman Pêcheur d'Islande.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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