Pau
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Pau (prononcé Modèle:MSAPI en français et Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} en béarnais) est une commune du sud-ouest de la France, préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
La ville se situe au cœur de l'ancienne principauté souveraine de Béarn, dont elle est la capitale depuis 1464. La cité occupe une position d'interface entre plaine et montagne, un carrefour où se rejoignent la vallée du gave de Pau, la plaine du Pont-Long et les chemins transpyrénéens. Jusqu'à la période romaine, cette zone conserve une fonction de lande exploitée extensivement par des occupants transhumants. C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les plus anciennes traces de la cité paloise apparaissent, les seigneurs de Béarn faisant construire un château pour surveiller un gué stratégique sur le gave. Déterminés à contrôler une terre vitale pour leurs activités pastorales, les premiers Palois sont en grande partie originaires d'Ossau.
La ville et son château prennent une nouvelle dimension comme siège des souverains de Navarre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, devenant un centre politique et intellectuel de premier plan. L'histoire de Pau est durablement marquée par la naissance du futur Modèle:Souverain2 en 1553 dans le château royal. Avec la fin de l'indépendance béarnaise en 1620, Pau perd de son influence mais reste à la tête d'une province largement autonome jusqu'à la Révolution. C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que naît le palois Jean-Baptiste Bernadotte, roi de Suède et de Norvège de 1818 à 1844. La Belle Époque marque un nouvel essor pour Pau avec l'afflux de riches touristes étrangers (dont britanniques), venant y passer l'hiver, notamment pour les bienfaits du climat palois décrits par Alexander Taylor. Pau se transforme avec la construction de villas, palaces et équipements publics (bains, casino, funiculaire). À cette période, Pau devient l'une des capitales mondiales de l'aéronautique naissante sous l'influence des frères Wright.
Avec la fin du tourisme de villégiature au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'économie paloise Modèle:Incise s'oriente peu à peu vers les industries aéronautique et pétrochimique, avec la découverte du gisement de gaz de Lacq en 1951. Pau est en 2017 une commune d'environ Modèle:Nombre, ville-centre d'une agglomération de près de Modèle:Nombre. Principale commune de l'aire urbaine de Pau et de la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées, Pau joue un rôle moteur pour le Béarn mais également pour une grande partie du bassin de l'Adour, dont fait partie le gave de Pau. Capitale administrative, elle bénéficie d'un tissu économique dense en matière d'activités de services. Pau joue également le rôle de capitale culturelle avec de nombreux événements, notamment sportifs. Ville d'art et d'histoire depuis 2011, le panorama remarquable sur la chaîne des Pyrénées Modèle:Incise est protégé par l'appellation des Horizons palois. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Pau se situe sur l'axe Atlantique - Toulouse - Méditerranée, à Modèle:Unité des premiers contreforts des PyrénéesModèle:Note. Elle est éloignée de plus de Modèle:Nobr de Bayonne et de l'océan Atlantique (la plage de Capbreton se situe à Modèle:Nobr par la route et l'autoroute<ref group="Note" name="Ortho1">L’orthodromie considérée, séparant Pau de Capbreton, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref>) ; au nord, elle est à Modèle:Nobr de Bordeaux et, à l'est, dans la région voisine d'Occitanie, elle est distante de Modèle:Nobr de Tarbes, Modèle:Nobr de Lourdes et Modèle:Nobr de Toulouse. L'Espagne Modèle:Incise est accessible via Gan puis Oloron-Sainte-Marie, par le col du Somport (Modèle:Unité), et via Gan puis Laruns, par le col du Pourtalet (Modèle:Unité). Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un vaste panorama sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le boulevard des Pyrénées. Ce panorama unique a fait dire à Alphonse de Lamartine : Modèle:Citation<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix autres communes dont l'une par un quadripoint : Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Relief et géologie
La capitale béarnaise se situe au cœur de la vallée du gave de Pau ; celle-ci est encadrée par de puissantes collines sur environ Modèle:Unité, de Montaut à l'est jusqu'à Orthez à l'ouest. Entre le gave de Pau et le gave d'Oloron plus au sud, les collines qui forment l'entre deux gaves n'excèdent pas Modèle:Nobr d'altitude<ref group="M" name="ZPPAUP RP01"> Modèle:Lien web.</ref>. Au sud de Pau, l'orientation nord-sud est imposée par les vallées étroites et profondes des différents affluents du gave de Pau (le Soust, le Neez, les Hiès, la Juscle, etc.). Au nord de la commune, les collines des landes du Pont-Long sont plus douces et tournées vers la Gascogne avec plusieurs affluents directs ou indirects de l'Adour (l'Ayguelongue, le Luy de Béarn, le Luy de France, le Gabas, etc.). À l'approche de Pau par l'est, la vallée du gave se resserre progressivement entre le Pont-Long et les coteaux de JurançonModèle:Note. L'agriculture cède également sa place à l'urbanisation de l'agglomération paloise.
Pau occupe la position d'un gué au-dessus du gave, celui-ci étant un torrent pyrénéen qui peut s'avérer être difficile à traverser lors de ses nombreuses crues violentes. Ces dernières sont l'occasion de l'accumulation sur ses berges de galets ainsi que de la création d'îlots temporaires couverts d'une végétation fournie. Au-dessus de la plaine alluviale se dresse un abrupt presque vertical, le rebord de ce plateau prend la forme d'un éperon à l'ouest car la rivière du Hédas découpe une lanière en pointe avant de se jeter dans le gave. Le rebord méridional est lui creusé par un étroit ravin appelé bie cabe (« la rue en creux » en béarnais).
Le lit actuel du gave de Pau s’inscrit dans le vaste synclinal dit de « Morlaàs »<ref group="M" name="ZPPAUP RP05"> Modèle:Lien web.</ref>. Les formations rencontrées sous les dépôts quaternaires sont constituées de couches sédimentaires de la période tertiaire : molasse et flysch<ref group="M" name="ZPPAUP RP05" />. Ces terrains ont été recouverts au quaternaire par des formations alluviales provenant de la divagation des différents glaciers et cours d’eau de la chaîne pyrénéenne. La ville de Pau s’est installée sur les terrasses du gave qui a établi son cours actuel au cours des périodes quaternaires, en taillant son lit dans les dépôts continentaux du tertiaire supérieur<ref group="M" name="ZPPAUP RP05" />. Le gave et les anciens glaciers qui lui ont donné naissance ont déposé plusieurs séries sédimentaires formant un système de terrasses. La terrasse alluviale sur laquelle se situe Pau (dite nappe de Pont Long<ref group="M" name="ZPPAUP RP05" />) est l’une des plus importantes du piémont béarnais. Elle est constituée de galets altérés entourés d’une gangue argileuse ocre.
La superficie de la commune est de Modèle:Unité d'après l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN)<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>, son altitude varie entre Modèle:Unité/2.
Bassin du Luy de Béarn
Au nord de l'A64, le bassin du Luy de Béarn est représenté par le réseau hydrographique du Luy de Béarn constitué par le cours d'eau du Luy de Béam et de ses affluents : le Larlas, l'Ayguelongue et ses affluents (le Bruscos et le Lata) et l'UzanModèle:Sfn. Le Luy de Béarn est un ruisseau de plaine à pente faible et peu encaissé qui prend sa source à Andoins à Modèle:Unité d'altitude, à environ Modèle:Nobr de Pau, parcourt Modèle:Unité avant de confluer avec le Luy. Il constitue la limite communale nordModèle:Sfn. Le Larlas, quant à lui, traverse la partie extrême nord de la commune avant de confluer avec le Luy de Béarn dans la commune limitrophe Serres-Castet. Ce cours d'eau, comme les autres affluents du Luy de Béarn, à savoir l'Ayguelongue (Modèle:Unité à Pau), le Lata (Modèle:Unité à Pau), le Bruscos (Modèle:Unité) et l'Uzan (Modèle:Unité), traversent principalement des parcelles agricoles destinées à la culture du maïs et des zones boiséesModèle:Sfn.
Bassin du gave de Pau
Au sud de l'A64, le bassin du gave de Pau comprend trois réseaux : l'Ousse des Bois et ses affluents (la Garle, le Labedaa et le Perlic), le Lescourre et ses affluents Modèle:Incise et le réseau du gave de Pau et de ses affluents directs (le Soust, le Laherrère, l'Ousse et le canal Heïd).
L'Ousse des Bois traverse le nord du territoire de la commune d'est en ouest, entre la rocade est en amont et la RD 834 à l'aval. Sur l'ensemble de ce tronçon, ce cours d'eau est à ciel ouvert et comporte Modèle:Unité de franchissement des voies routières. Il recueille les eaux des terrains compris globalement entre le chemin Cami Salié au nord et le boulevard de la Paix au sudModèle:Sfn. Concernant le réseau du Lescourre, le Laü est situé, en aval de la RD 943, entièrement en zone urbanisée. Il présente deux tronçons distincts : à l'amont de l'avenue des Lilas, il est en grande partie à ciel ouvert, puis il est entièrement busé jusqu'à l'aval de PauModèle:Sfn.
Le gave de Pau<ref name=gave>Modèle:Sandre.</ref> Modèle:Incise prend sa source au cirque de Gavarnie (Hautes-Pyrénées) et est le principal affluent de l'Adour, dans lequel il se jette après avoir parcouru Modèle:Nombre. Il traverse la commune au sud de la zone urbanisée. Le Laherrère, qui prend sa source au niveau de l'avenue des Lilas sur la commune de Pau à environ Modèle:Unité d'altitude et se jette dans le gave de Pau à Lons, est busé sur la commune de Pau dans sa quasi-totalité. L'Ousse, affluent rive droite du gave de Pau qui prend sa source sur la commune de Bartrès à Modèle:Unité d'altitude, au pied de l'agglomération lourdaise, et conflue avec le gave de Pau sur la commune de Pau à Modèle:Unité d'altitude, traverse une zone entièrement urbanisée de la commune, comme d'ailleurs le canal Heïd et le SoustModèle:Sfn.
Hydrographie
La commune est drainée par le gave de Pau, le Luy de Béarn, l'Ousse des Bois, le ruisseau de l'Ousse, l'Aïgue Longue, le Soust, le Lata, le Lau, le ruisseau Merdé, la Herrère, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
Le gave de Pau, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Luy de Béarn, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Andoins et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy à Gaujacq, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
L'Ousse des Bois, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Limendous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Denguin, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
L’Ousse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Bartrès et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Gelos, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
L'Aïgue Longue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pau et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy de Béarn à Momas, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Soust, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sévignacq-Meyracq et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Pau, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Sa situation géographique, non loin des Pyrénées, confère à la ville un climat contrasté, de type océanique. Les températures inférieures à Modèle:Tmp sont très rares et celles inférieures à Modèle:Tmp exceptionnelles ; il faut constater tout de même Modèle:Tmp en Modèle:Date- et Modèle:Tmp en Modèle:Date-. La température moyenne par an est de Modèle:Tmp (minimale moyenne : Modèle:Tmp ; maximale moyenne : Modèle:Tmp). En été, les maximales sont de l'ordre de Modèle:Tmp à Modèle:Tmp, et atteignent très rarement des températures supérieures à Modèle:Tmp. Certains jours d'hiver, le foehn Modèle:Incise peut faire monter la température à plus de Modèle:Tmp, et ce pendant plusieurs jours. La pluviométrie est forte mais sur un nombre de jours moyens (125), de l'ordre de Modèle:Unité de pluie par an, tandis que l'ensoleillement tourne autour de Modèle:Nombre par anModèle:Sfn. C'est surtout la faible présence de vent qui caractérise le climat de la région : les vents très forts sont très rares ; en général, ils sont nuls ou très faibles<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>. Sur une année, la commune compte en moyenne Modèle:Unité avec rafales de ventModèle:Note. Il neige entre 6 et 12 jours par an.
Ce climat permet à Pau de devenir, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un lieu de villégiature hivernale prisé par la bourgeoisie britannique, américaine et russe. En 1842, le médecin écossais Alexander Taylor attribue, en effet, des vertus curatives « sédatives » au climat palois<ref name="Taylor">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Paysages
Entités paysagères
Quatre entités paysagères peuvent être distinguées sur la commune<ref name="ZPPAUP4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref> : le gave et sa vallée visible depuis les différents ponts menant à Pau ; la zone urbaine au sud et au nord du gave ; le plateau agricole au nord de l’autoroute A64, rural et forestier ; les coteaux de Morlaàs et des communes voisines. Pour protéger le patrimoine architectural, urbain et paysager de Pau, la ville s'est dotée d'une Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) le Modèle:Date-<ref group="M" name="ZPPAUP2">Modèle:Lien web.</ref>. Cette ZPPAUP introduit, entre autres, des prescriptions relatives au paysage en prenant en compte la loi paysage du Modèle:Date-<ref group="M" name="ZPPAUP3">Modèle:Lien web.</ref>.
Sites classés
L’ensemble du boulevard des Pyrénées Modèle:Incise est classé en 1924 par le Ministère de l’instruction publique et des Beaux arts « parmi les sites et monuments naturels de caractère artistique ». Plusieurs fois étendu, le site paysager aujourd'hui classé comprend la terrasse sud du château de Pau, prolongée par le boulevard des Pyrénées<ref name="Site-Classé-Terrasse">Modèle:Lien web.</ref>. La notion d'Horizons palois fait elle référence à la volonté de protection des éléments majeurs qui structurent la vue si particulière depuis Pau sur son environnement naturel. La vue depuis les hauteurs de Pau englobe les saligues<ref group="Note">Vastes forêts alluviales en perpétuelle évolution.</ref> du gave de Pau, puis les coteaux de Jurançon et enfin la chaîne des Pyrénées. Dix-sept sites sont ainsi inscrits en 1944 au titre des Horizons palois, afin de les protéger de toute construction ou altération pouvant détériorer le panorama qui est notamment visible depuis le boulevard des Pyrénées et le château<ref name="Horizons">Modèle:Lien web.</ref>.
Huit autres sites et paysages sont eux inscrits, il s'agit de la promenade publique autour de la place de Verdun depuis 1942, des immeubles bordant le boulevard des Pyrénées, du jardin du château, des jardins de la gare et belvédère (square d'Aragon), du parc du lycée ainsi qu'une partie du parc Beaumont depuis 1944, des allées de Morlaàs depuis 1945, de la place Gramont depuis 1958 et enfin l'espace appelé « Zones urbaines à Pau » depuis 1974. Cette dernière zone est voulue par le nouveau maire de l'époque, André Labarrère, pour protéger des zones situées entre des parties classées ou inscrites pouvant évoluer anarchiquement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Zonages réglementaires
Le territoire communal de Pau compte deux sites Natura 2000 : le gave de Pau, classé Site d'importance communautaire (SIC) en 2003 et Zones Spéciales de Conservation (ZSC) en 2014, et le parc boisé du château de Pau, classé SIC en 2004 et ZSC en 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'une superficie de Modèle:Unité, le site Natura 2000 du gave de Pau s'étend sur Modèle:Unité dont Pau, il est constitué à 60 % d'eaux douces intérieures (eaux stagnantes, eaux courantes), 20 % de marais, bas-marais et tourbières et 10 % de landes, broussailles, maquis et garrigues, phrygana. Il est de qualité du fait du vaste réseau hydrographique qui le constitue avec un système de saligues encore vivace, des boisements humides où abondent les saules<ref name="INPN-gave de Pau">Modèle:Lien web.</ref>. La faune aquatique est caractérisée par la mulette (Margaritifera margaritifera), la cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la lamproie de Planer (Lampetra planeri), le saumon atlantique (Salmo salar) et le chabot commun (Cottus gobio)<ref name="Natura 2000">Modèle:Lien web.</ref>. Le site du parc boisé du château de Pau est plus petit puisqu'il concerne Modèle:Unité et s'étend sur deux communes dont Pau. Il est de qualité du fait de la présence d'un grand nombre de vieux arbres. Il s'agit en outre du seul site du scarabée pique-prune (Osmoderma eremita) connu en Pyrénées-Atlantiques, une espèce en régression, menacée et protégée<ref name="INPN-Parc-Château">Modèle:Lien web.</ref>.
Le réseau hydrographique du gave de Pau est également inscrit à l’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)<ref name="INPN-Znieff">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'une ZNIEFF de Modèle:NobrModèle:Note d'une surface de Modèle:Nobr. Son territoire est en partie couvert par la zone Natura 2000 du gave de Pau. Aussi, le corridor de l'Ousse-des-Bois est un espace acquis par le conservatoire régional d'espaces naturels d'Aquitaine à des fins de protection<ref name="INPN-Ousse">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis une forte pollution en 2010, le site est sous étroite surveillance<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>.
Parcs et jardins
Pau est une ville particulièrement verdoyante avec plus de Modèle:Nobr d'espaces verts communaux<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Grâce à un climat doux et plutôt humide, les jardins sont agrémentés de plantes provenant de régions plus exotiques comme les palmiers de Chine, mais aussi des séquoias géants et des magnolias à grandes fleurs lauriers-tulipiers d'origine américaine. Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Différents parcs et jardins sont aménagés dans la cité, avec notamment le parc Beaumont qui compte un lac, une rivière et une cascade, de nombreux massifs de fleurs et une roseraie. Les Modèle:Nobr du parc abritent Modèle:Nobr d'arbres. Certains sujets sont « remarquables » par leur taille, leur âge ou leur rareté : cyprès chauve de Louisiane, plaqueminier de Virginie ou Séquoia géant<ref group="M" name="JardinsM">Modèle:Lien web.</ref>. Le parc Lawrence, parc aux arbres centenaires, abrite lui une des nombreuses villas anglaises du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Pau. Le domaine national du château de Pau est composé d'un jardin Renaissance avec plantes médicinales et d'un parc. Il est le lointain héritier des vastes jardins du château développés au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret, des jardins vus comme Modèle:Citation par des visiteurs contemporains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Pau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UUPauPop">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (72 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,6 %), terres arables (10,5 %), forêts (10,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Développement urbain
La mairie de Pau distingue vingt-six quartiers et six secteurs dans la commune<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref> : Foirail - Triangle/Les Anglais - Hypercentre ; Haute-Plante/Trianon - Basse-Plante/Etigny/Quartier du Hédas - XIV-Juillet - Rives du Gave ; Lartigue/Hippodrome - Lilas - Université - Saragosse - Saint-Joseph/Fouchet ; Pouguet/Hôpital - Copernic - Hameau ; Peyroulet - Allées de Morlaas - Peboue - Indusnort/Stade du Hameau ; Trespoey - Le Buisson. Le centre-ville de Pau est notamment délimité par le boulevard d'Alsace-Lorraine au nord, par l'avenue Édouard-VII à l'est, l'Ousse et le gave au sud, puis l'avenue Gaston-Phœbus à l'ouest.
Centre-ville
Le développement du castelnau
- Le borg vielh (sélection).
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Rue du château.
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Immeuble du borg vielh.
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Une porte du borg vielh.
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Rue du Moulin.
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Hôtel de Peyré face au château.
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Maison à colombages.
Modèle:Message galerie 2 L'urbanisation du centre-ville de Pau s'étend principalement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; ce mouvement est façonné par des contraintes topographiques très caractéristiques de la commune qui ont largement affecté, voire freiné, son développement au cours des siècles. Le château est implanté à l'angle sud-ouest d'un éperon rocheux délimité en contrebas par le gave (au sud) et par le Hédas (au nord). Cet éperon s'élargit ensuite vers l'est au sein d'un plateau, permettant l'implantation d'un village protégé par le château et ces frontières naturelles. Cette configuration explique que le développement urbain de la ville se soit dans un premier temps déroulé vers l'est, puis vers le nord lorsque le Hédas est franchi avec la construction de différents ponts au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le castelnau médiéval s'installe au sein d'un triangle dont la base atteint Modèle:Nobr<ref group="M" name="ZPPAUP RP02"> Modèle:Lien web.</ref> à l'endroit où est implanté le premier mur de protection du faubourg à l'est à partir de 1384<ref name="Saupiquet 18" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Les lourds travaux entrepris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Fébus pour renforcer les défenses du château permettent un large essor du castelnau primitif qui est désormais nommé borg major puis borg vielh. Deux portes sont aménagées au sein du mur d'enceinte : la porte du Moulin (toujours existante) en contrebas côté gave et la porte deu MieyModèle:Note (« du milieu » en béarnais) qui est détruite en 1793 mais qui est déjà insérée dans le tissu urbain en 1468<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" />. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la future capitale béarnaise est composée de quatre rues<ref group="Note">La bie Cabe (actuelle rue du Moulin), la rue Longue (actuelle rue du Château), la Rue (actuelle rue du Parlement), la rue de Castegmedo (en partie l'actuelle rue Sully).</ref> et de Modèle:Nobr. Le bourg nau (bourg neuf<ref name="BG 21" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> ou borguet<ref name="Saupiquet 23" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>) se développe ensuite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puisque le mur d'enceinte est déplacé plus à l'est, la porte d'Arribère<ref group="Note">Actuellement située à la bordure est de la place Reine-Marguerite.</ref> remplaçant dans sa fonction la porte deu Miey comme extrémité est de la cité.
La résidence royale
À partir du début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le mouvement de croissance de la cité vers l'est s'accentue. Désormais capitale du Béarn, la ville fait construire un hôpital à l'est de la jonction de la porte d' Arribère et de la côte de la Fontaine<ref group="Note">Actuellement rue René-Fournets.</ref> et fait déplacer les boucheries ainsi que le cimetière à l'est des murs<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" />. Un faubourg se constitue également au sud de la porte de la Monnaie, à la place du camp Batalher célèbre pour la pratique des duels judiciaires. Ce même Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle offre à Pau le titre de résidence royale, les souverains de Navarre achèvent la transformation du château forteresse en un palais Renaissance avec de grands parcs et des jardins. La présence de la cour entraîne également des transformations dans l'aspect de la ville avec les constructions successives d'un nouveau pont<ref group="Note">En remplacement d'une passerelle reposant sur des piles de bois, qui était régulièrement détruite par les crues du gave. Dès 1524 une solution technique fut proposée, mais la réalisation n'arriva totalement qu'entre 1592 et 1593 avec le financement de Catherine de Bourbon.</ref> sur le gave, d'un hôtel de ville<ref group="Note">Donnant sur l'actuelle place des États.</ref> et d'un palais de justice<ref group="Note">Actuel Parlement de Navarre.</ref>. L'hygiène devient une nouvelle préoccupation pour les jurats palois, avec la rédaction d'un premier règlement visant à imposer le nettoyage des rues, l'arrêt du déversement des latrines dans la rue et l'interdiction de l'élevage d'animaux à l'intérieur de l'enceinte<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" />. En 1568, Jeanne d'Albret tente également d'imposer le remplacement du chaume par des couvertures en ardoise ainsi que le pavage des rues mais les guerres de religion retardent le projet.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité paloise est toujours entièrement contenue dans les mêmes bornes que celles qui prévalaient deux siècles auparavant. Quatre portes<ref name="Saupiquet 23" group="B"/> existent alors : la toujours porte du Moulin ainsi que la porte de Gassion en contrebas côté sud, la porte du Portalet au niveau de l'actuel hôtel de Gassion et la porte d'Arribère. La place Reine-Marguerite est aménagée au niveau de cette dernière porte en 1590 pour accueillir les premières halles de la ville, il s'agit de la plus ancienne place paloise. De nouvelles fortifications plus légères sont édifiées entre 1632 et 1646<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" /> pour protéger les faubourgs construits progressivement à l'est du borguet, la porte-Neuve<ref group="Note">Située vers l'actuel bâtiment de la banque de France.</ref> verrouille alors Pau en direction de Tarbes.
L'ouverture de la ville
L'ouverture totale de la ville vers l'est, avec la fin de la ville fortifiée, coïncide avec le franchissement du ravin du Hédas au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">Le pont de la rue Samonzet est terminé en 1640 par exemple.</ref>. La cité paloise va dès lors se désenclaver à l'est et au nord avec l'installation de nombreux ordres religieux notamment. Ces derniers profitent du rétablissement du culte catholique en Béarn à partir de 1620 pour investir la cité. La ville éclate alors en plusieurs pôles d'urbanisation, la vieille ville originelle (borg vielh et borguet) est séparée de ces extensions par des coupures végétales et agricoles<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" />. Les jésuites, les cordeliers, les ursulines ou encore les orphelines<ref group="Note">Emplacements correspondant respectivement au lycée Louis-Barthou, à l'église Saint-Jacques et à la place Clemenceau pour les deux derniers ordres.</ref> établissent de nouvelles bornes de croissance pour la ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'ouverture de la ville marque une nouvelle étape avec la construction du pont Royal vers l'actuel quartier du XIV-Juillet. Ce pont est pour la première fois entièrement réalisé en maçonnerie et d'une largeur suffisante pour supporter le trafic et permettre un réel développement vers le sud de la ville. Ce Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est également marqué par l'ouverture du pont Bordenave d'Abère en 1786, il permet de relier la vieille ville à la route de Bordeaux au nord par-dessus le Hédas. Néanmoins, il n'existe pas encore de liaison directe entre le nouveau pont Royal et la route de Bordeaux sans passer par la vieille ville (par la côte du Moulin). Un projet urbain particulièrement complexe est mis en place par l'ingénieur Louis Pollart afin de créer un axe entre les deux voies. L'actuelle rue Marca n'est ouverte qu'à la Révolution par une décision du Modèle:Date-<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" />.
La ville climatique
- La ville climatique (sélection).
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La ville s'ouvre peu à peu aux Pyrénées.
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Arcades de la Place Gramont.
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L'hôtel de France en 1912.
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Centre-ville de Pau en 1885.
Au lendemain de la Révolution, la vente des biens nationaux entraîne des changements profonds dans la physionomie de la ville. Les parcs du château sont ainsi utilisés pour divers projets urbanistiques, la basse-plante permet en partie la réalisation de la place Gramont de 1817 à 1840 tandis que la haute-plante voit s'installer la caserne Bernadotte à partir de 1830 ainsi que le nouveau cimetière de la ville. Certains édifices religieux changent également de fonction, le couvent de la Foy est transformé en hôtel de préfecture, le couvent Notre-Dame<ref group="Note">Détruit en 1838 pour la construction de la nouvelle halle, sur l'actuelle place Clemenceau.</ref> reçoit la mairie jusqu'en 1808 et le collège royal des jésuites est transformé en école centrale puis en lycée à partir de cette même année 1808. Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la capitale béarnaise poursuit également son expansion vers le nord avec la création de la rue Serviez qui enjambe le Hédas par un nouveau pont construit en 1802. Par la suite, cette rue est prolongée pour être reliée à la route de Bordeaux dès 1840 à la demande d'un groupe d'habitants du quartier des Cultivateurs<ref group="Note">De la rue des Cultivateurs, actuelle rue Carnot.</ref>. Cette nouvelle liaison prend le nom de Montpensier en la mémoire du prince Antoine d'Orléans, fils de Louis-Philippe et duc de Montpensier, qui vînt inaugurer la statue d'Modèle:Nobr place Royale en 1843<ref group="Note">Cette visite donna également son nom au quartier de la Croix du Prince, rive gauche du gave.</ref>.
C'est au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que la capitale béarnaise commence à accueillir un nombre croissant<ref group="Note">Modèle:Unité/2 vers 1830, 1 000 vers 1850.</ref> de touristes étrangers qui viennent profiter du climat prétendument sédatif de Pau en hiver. Ce tourisme climatique s'accompagne de plusieurs aménagements dans la ville : système de numérotation des maisons, réseau d'éclairage à l'huile puis au gaz dès 1840, des trottoirs sont aménagés et multiplication du nombre des fontaines décidée dès 1835<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" />. Le boulevard du Nord (nommé Alsace-Lorraine désormais) est créé autour de 1870<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" /> pour densifier le tissu urbain sur son côté intérieur, il occupe ce rôle jusque vers 1925. L'axe constitué par la rue Serviez et la nouvelle rue Montpensier profite de cette volonté, le premier quartier anglais voit le jour autour de l'actuelle église Saint-Andrew's et de l'ancien Grand Hôtel. Pau devient alors une station de séjour de renommée mondiale avec près de Modèle:Nombre dans les Modèle:Nobr<ref name="Mirat 34" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> (l'équivalent de 20 % de la population à l'époque). C'est sous cette influence que plusieurs décisions importantes sont prises à cette époque concernant l'aménagement urbain de la cité, la première d'entre elles est la création du boulevard du Midi de 1854 à 1871 et l'achat du domaine de Beaumont en 1878. Le boulevard du MidiModèle:Note constitue l'amorce du futur boulevard des Pyrénées construit de 1893 à 1899 pour relier la vieille ville à la ville neuve, il fait également de Pau une véritable ville belvédère.
Les dernières grandes modifications
Le centre-ville de Pau prend sa forme actuelle dès la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la réalisation de plusieurs projets d'envergure, dont la création du palais des Pyrénées et sa jonction au boulevard du même nom par le boulevard d'Aragon. À l'orée des Modèle:Nobr, le maire Alfred de Lassence souhaite recentrer la ville autour de la place Clemenceau<ref name="Le Festin 61" /> en remplacement de la place Royale. L'équipe municipale répond ainsi favorablement à la proposition de l'entrepreneur Henri Lillaz, il souhaite bâtir sur cette place un édifice précurseur des centres commerciaux modernes pour y installer des commerces de luxe. Un accord est trouvé dès Modèle:Date-<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" /> pour une ouverture l'année suivante, le tout nouveau palais des Pyrénées prend la place de l'ancien couvent des Ursulines et de la nouvelle halle<ref group="Note">Ce qui fit des halles de la place de la République le seul marché central de Pau.</ref>. Cette construction entraîne d'autres changements dans le centre-ville palois puisque l'accord entre le maire et Henri Lillaz prévoit en contrepartie que ce dernier doit édifier une bibliothèque et un musée à ses frais. C'est chose faite dès 1930, avec la construction de deux bâtiments de style Art déco au nordModèle:Note du lycée Louis-Barthou.
La construction du palais des Pyrénées entraîne également le percement du boulevard d'Aragon pour relier ce nouveau centre de la ville au boulevard des Pyrénées. Dès 1928 le boulevard d'Aragon est achevé, permettant la construction successive de plusieurs immeubles, dont le palais d'Aragon et le palais d'Ossau. Par la suite, le centre-ville est traversé par diverses opérations d'urbanisme mais qui visent à renouveler plutôt qu'à bouleverser les équilibres obtenus dans les années 1930. La cité Paul-Doumer<ref group="Note">Premier grand ensemble palois.</ref> est construite dès 1932, l'« opération taudis »<ref group="Note">Notamment dans le quartier du Hédas.</ref> se tient de 1953 à 1962, tandis que plusieurs équipements voient le jour comme le théâtre de verdure en 1952 ou le Foirail en 1964.
Modèle:XIV-Juillet
Cette zone de Pau est composée par la partie de la ville située rive gauche du gave (également nommée quartier de la Croix du Prince). L'urbanisation de la rive gauche du gave débute à partir de 1740 avec la fin de la construction du pont Royal (actuel pont du Modèle:Nobr), cet espace étant jusqu'alors compris dans les frontières de la commune de Jurançon. Dès 1794, la municipalité paloise envisage d'annexer ce quartier, mais ce n'est que le Modèle:Date-<ref name="Le Festin 92">Modèle:Ouvrage.</ref> que la zone est transférée à Pau malgré les protestations jurançonnaises. Le quartier du XIV-Juillet (nom donné depuis 1881) est alors composé de Modèle:Nobr, sur Modèle:Nobr. Avec la proximité du gave, de la ligne ferroviaire et de la route vers les vallées béarnaises et l'Espagne qui le traverse, le quartier se développe rapidement au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De petites industries<ref name="Le Festin 92"/> s'installent telles que des moulins et des scieries hydrauliques, des tanneries, des abattoirs et des savonneriesModèle:Note. Depuis les Modèle:Nobr, le quartier a subi de nombreuses mutations avec la fermeture des usines, une certaine paupérisation des habitants et la fermeture de plusieurs commerces à cause de la concurrence des grandes surfaces de périphéries<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>. L'emblème du quartier Modèle:Incise attend toujours un nouveau souffle après le départ des rugbymen de la Section paloise au début des Modèle:Nobr<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>.
Dufau-Tourasse
La zone Dufau-Tourasse Modèle:Incise comprend plusieurs grands ensembles de logements, dont les résidences Carlitos et le quartier Saragosse, ainsi que la cité administrative de Pau. Le nord-est de Pau n'a présenté aucun obstacle naturel à son urbanisation, ainsi un plan d'urbanisme est défini dès 1928 par Léon Jaussely. Ce plan visait notamment à prolonger la rue Carnot afin de créer un nouvel axe vecteur de développement d'une ville verte. Si le plan Jaussely est abandonné en 1933<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" />, l'idée d'une voie prolongeant la rue Carnot vers la forêt de Bastard est maintenue. Ce nouvel axe prend la forme de la coulée verte qui distribue l'ensemble de la zone Dufau-Tourasse puis toute la partie septentrionale de la ville jusqu'à la rocade nord construite à partir de 1968.
La limite nord de la ville de Pau était le boulevard d'Alsace-Lorraine jusque dans les années 1950. Au nord de cet axe, l'exploitation agricole occupait la majorité des parcelles, alors reliées au centre de la ville par la rue des Cultivateurs, devenue la rue Carnot. Le tissu urbain est le témoin de cette histoire puisqu'il reprend l’aligné du ruisseau et chemin « La Herrère», actuelle avenue Saragosse et celui du ruisseau de « La Coudères», aujourd’hui rue Honoré-Baradat. Le chemin Tourasse est devenu le boulevard Tourasse et Jean Sarrailh, anciennement domaine de nombreux maraîchers qui approvisionnaient la ville.
L'ensemble Dufau-Tourasse est le plus important plan de logements collectifs construits dans la ville dans le cadre des ZUP des Modèle:Nobr. Cette opération concerne Modèle:Unité de terrains achetés par la ville, dont Modèle:Nobr à la construction de Modèle:Nombre<ref group="M" name="Grands ensembles Pau"> Modèle:Lien web.</ref>. André Remondet, lauréat du grand-prix de Rome en 1936, est chargé de la conception du plan-masse par le ministère de la Construction. Il organise celui-ci autour de l'axe nord-sud constitué par l'avenue Dufau<ref group="Note">Qu'il double avec le cours Lyautey pour créer un espace boisé au centre de la nouvelle artère.</ref> et par plusieurs axes est-ouest : avenue de Saragosse, boulevard Tourasse, boulevard Jean-Sarrailh. Remondet combine des barres linéaires avec d'autres en zigzag afin de rompre la monotonie des îlots<ref name="Le Festin 108">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'axe principal nord-sud est composé de bâtiments de cinq niveaux, tandis que les quatre points cardinaux de la zone sont équipés des bâtiments les plus élevés<ref group="Note">Trois barres de quinze niveaux au sud, à l'est et à l'ouest. Une tour de vingt niveaux était prévue au nord, elle fut finalement remplacée par l'actuelle maison de l'Agriculture.</ref>. Les équipements publics du quartier (église Saint-Pierre, école Jean-Sarrailh notamment) sont en grande partie situés sur l'ancienne pépinière de la ville<ref name="Le Festin 108" />. La cité administrative est, quant à elle, réalisée progressivement entre les Modèle:Nobr, les terrains ont longtemps été convoités pour la réalisation d'un grand hôpital<ref name="Le Festin 108" /> qui sera finalement construit plus au nord de la ville.
Pau Sud
La zone Pau Sud Modèle:Incise est composée des quartiers du Trespoey et du Buisson<ref group="SO" name="sudouest 1091032"> Modèle:Lien web.</ref> en limite de Bizanos et par le quartier Saint-Cricq. Cette zone est marquée par la présence de villas suburbaines construites à la grande période du tourisme climatique palois. L'avenue Trespoey ainsi que les allées de Morlàas sont toujours imprégnées de cet urbanisme guidé par les théories de l'hygiénisme urbain<ref group="SO"> Modèle:Lien web.</ref>. Cette mode issue de la Belle Époque voulait que les rues et avenues soient aérées et que les espaces bâtis soient en retrait des voies dans de grandes parcelles<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" />. Appliquée, notamment sous le mandat du maire Patrice O'Quin, la ville gagne son surnom d'« Hygiapolis »<ref name="Mirat 28" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Outre les réserves foncières indispensables à ce concept, la géographie du quartier Trespoey est alors particulièrement appréciée des riches hivernants. Le quartier est traversé par une ligne de crête surplombant le gave, qui offre une vue directe sur la chaîne des Pyrénées.
Le Hameau
Il s'agit d'une vaste zone composée par les quartiers du Laü, Berlioz et de l'Ousse des Bois et délimitée par l'allée Condorcet puis l'avenue de Buros à l'ouest ainsi que par le boulevard Tourasse puis le boulevard de la Paix au sud. Le quartier Berlioz est marqué par la présence de logements issus du mouvement des Castors, celui-ci s'est déroulé de 1953 à 1956 sous le nom « Les Chalets Pyrénées »<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Outre des espaces résidentiels, la zone du Hameau se caractérise par un important tissu économique<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>, avec en tête le centre scientifique et technique Jean-Féger du groupe Total. La plaine du Hameau constitue un point central pour le monde sportif palois avec de nombreux terrains disponibles et le stade du Hameau pour les événements rugbystiques notamment.
Le quartier de l'Ousse des Bois est l'un des grands ensembles de la ville de Pau construit dans les Modèle:Nobr, ce dernier étant à l'origine composé de Modèle:Nobr pouvant accueillir jusqu'à Modèle:Nombre. Il est prévu pour accueillir les ouvriers recrutés après la découverte du gisement de Lacq, mais à partir des Modèle:Nobr il devient l'un des quartiers utilisés pour l'accueil des immigrés : Pieds-noirs, Portugais, Espagnols puis Maghrébins. En proie à des difficultés sociales puis à plusieurs émeutes dans les Modèle:Nobr, un vaste projet de rénovation est lancé à partir de 1999 pour transformer le quartier. L'idée est notamment de casser l'effet « barre » et de mieux intégrer le quartier dans la ville<ref group="SO" name="sudouest 1091032" />. Près de Modèle:Nobr d'euros sont ainsi engagés lorsque survient le dispositif ANRU en 2006 qui donne un second souffle au projet avec Modèle:Nobr d'euros supplémentaires. Au total, Modèle:Nobr sont démolis tandis que Modèle:Nobr sont construits en type pavillonnaire<ref group="SO"> Modèle:Lien web.</ref>.
Pau Nord
La zone Pau Nord Modèle:Incise est composée des quartiers résidentiels Lartigue, des Lilas, Barincou, Touquet et Trianon. Cette zone comprend également de nombreux grands équipements palois comme l'hippodrome (1842, rénové entre 1969 et 1971), le campus (1962-1977), le centre hospitalier (1975-1988), le palais des Sports (1991), le Zénith (1992) et le complexe de pelote (2006). La partie de cette zone située au nord de l'Modèle:Nobr n'est que très peu urbanisée, elle est occupée par le domaine hippique de Sers ainsi que par la forêt de Bastard. Cette dernière est une ancienne forêt royale de Modèle:Nombre<ref group="SO"> Modèle:Lien web.</ref> située sur la lande du Pont-Long. La plaine des Sports est traversée par un antiqueModèle:Note axe est-ouest nommé le Cami Salié (« chemin du sel » en béarnais), il s'agit du chemin historique allant du plateau de Ger vers Salies-de-Béarn et sa production de sel.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 53 029, alors qu'il était de 51 025 en 2013 et de 49 630 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 80,5 % étaient des résidences principales, 2,8 % des résidences secondaires et 16,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 17,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 81,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pau en 2018 en comparaison avec celle des Pyrénées-Atlantiques et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,8 %) inférieure à celle du département (13,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (39,8 % en 2013), contre 61,3 % pour les Pyrénées-Atlantiques et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Pau<ref name="LogT2" group="I"/> | Pyrénées-Atlantiques<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 80,5 | 78,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,8 | 13,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 16,8 | 8,1 | 8,2 |
Voies de communication et transports
Routes et ponts
Pau se trouve à l'intersection de deux autoroutes. L'autoroute A64 - E80 (sous son appellation européenne) dite la Pyrénéenne, rejoint, à l'est, Tarbes, en Modèle:Nobr, et Toulouse, en Modèle:Nobr<ref name="Source">Source des temps de parcours : moteur de recherche d'itinéraires de Google, moyenne du temps aller et du temps retour.</ref>. À l'ouest, elle rejoint Bayonne et la côte basque en un peu plus d'une heure (Modèle:Heure<ref name="Source" />). L'autoroute A65 - E7 (sous son appellation européenne) dite A'Liénor - autoroute de Gascogne, relie Pau à Bordeaux en plus de deux heures (Modèle:Heure<ref name="Source" />) via l'autoroute A62 entre Bordeaux et Langon, point de raccordement des deux autoroutes. Son inauguration a lieu le Modèle:Date-<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>. Pau est également traversée par plusieurs routes nationales déclassées par la suite : la Modèle:Nobr (Bayonne - Tarbes - Toulouse) devenue Modèle:Nobr, la Modèle:Nobr (Pau -Montgaillard) devenue Modèle:Nobr, la Modèle:Nobr (Pau - Auch) devenue Modèle:Nobr et la Modèle:Nobr (Pau - Sault-de-Navailles) devenue Modèle:Nobr. La Modèle:Nobr existe toujours pour relier le sud de Pau au col du Somport.
Construite à la confluence du gave de Pau, de l'Ousse et de l'ancien ruisseau du Hédas, Pau dispose d'un réseau de ponts ayant permis son développement urbain progressif. Une fragile passerelle de bois permet initialement de traverser le gave au niveau de l'actuelle tour de la Monnaie<ref group="RP" name="Ponts"> Modèle:Lien web.</ref>. Cette passerelle étant régulièrement emportée par des crues, elle est remplacée par un pont en bois reposant sur des piles en maçonnerie en 1592<ref name="Essor urbain 347">Modèle:Ouvrage.</ref>. Finalement, un pont entièrement maçonné (pierres de taille, briques, galets) est réalisé à côté de l'ancien pont vers 1740. Il prend tout d'abord le nom de pont Royal puis de pont du Modèle:Nobr jusqu'à aujourd'hui, il est élargi plusieurs fois en 1840 puis 1872<ref group="RP" name="Ponts"/>. Depuis 1969<ref> Modèle:Lien web.</ref>, il est aussi possible de franchir le gave par le biais du pont d'Espagne. Le ravin creusé par l'ancien ruisseau du Hédas offre une protection naturelle à la vieille-ville de Pau, mais empêche également son développement. La réalisation de plusieurs ponts permet progressivement à la ville de s'étendre vers le nord du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sont successivement créés, la porte Corisande (rue Lassansaa) sous la régence de Catherine de Bourbon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, le pont des Cordeliers en 1678<ref group="RP" name="Ponts Hédas"> Modèle:Lien web.</ref>, le pont Neuf (rue Bordenave d'Abère) en 1786<ref group="M" name="ZPPAUP RP02" />, le pont Samonzet en 1840<ref group="RP" name="Ponts Hédas"/> et enfin le pont Serviez en 1902<ref group="RP" name="Ponts Hédas"/>. La réalisation du boulevard des Pyrénées entraîne également la construction du pont de la côte du Moulin en 1867<ref group="RP" name="Ponts"/> et du pont Oscar en 1897<ref group="RP" name="Ponts"/>.
Transports collectifs
Le réseau Idelis, exploité par la Société des transports de l'agglomération paloise (STAP) sous la responsabilité de la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées, dessert Pau et son agglomération. Plus de Modèle:Unité de déplacements sont effectués chaque année sur ce réseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>, composé de Modèle:Nobr urbaines et de Modèle:Nobr scolaires en 2023. La commune est desservie par une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS). Cette ligne part de la gare de Pau pour rejoindre l'hôpital François-Mitterrand. Les travaux démarrent à la fin de 2014, la ligne est mise en service le Modèle:Date- tandis que le premier Fébus circule le Modèle:Date-<ref group="SO"> Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs catégories de trains relient la gare de Pau à d'autres centres urbains français ou européens. Il s'agit des TGV, qui relient Paris-Montparnasse à Tarbes ; des Intercités, qui relient Hendaye à Toulouse-Matabiau ; des TER, qui relient notamment Bordeaux-Saint-Jean à Tarbes. Deux projets de construction ferroviaire sont à l'étude depuis le début des années 2000<ref> Modèle:Lien web.</ref> : une ligne à grande vitesse depuis Bordeaux vers l'Espagne via l'est des Landes dont les travaux devraient être achevés en 2032<ref> Modèle:Lien web.</ref>, et la réouverture de la liaison transfrontalière Pau-Canfranc (Espagne) qui relierait Pau à Saragosse<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le funiculaire de Pau, inauguré en 1908<ref name="Mirat 64" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, assure, à titre gratuit, la liaison entre le quartier de la gare et le boulevard des Pyrénées. Il passe près d'un arrêt définitif en 1970, étant considéré comme vétuste et « ringard »<ref group="SO"> Modèle:Lien web.</ref>. Il est finalement conservé après une lourde rénovation qui aboutit en 1978. En 2017, il transporte en moyenne Modèle:Nombre par an, et fonctionne tous les jours. Jusqu'en 1931, la ville de Pau est desservie également par le chemin de fer de Pau-Oloron-Mauléon (POM), dont la gare principale se trouve place de la République.
L'aéroport de Pau-Pyrénées, situé à Modèle:Unité sur la commune d'Uzein, est relié directement aux aéroports Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly (Modèle:Nobr par jour), à Lyon (Modèle:Nobr par jour), Marseille et Nantes (Modèle:Nobr par semaine), Marrakech (1 à Modèle:Nobr par semaine), ainsi que Strasbourg, Lille, Brest, Quimper, Metz, Nice ou Ajaccio dans des liaisons saisonnières<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, il enregistre Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Planification de l'aménagement
Le schéma de cohérence territoriale (ou SCOT) du pays du Grand Pau est approuvé par le comité syndical le Modèle:Date-. Lors de son élaboration, il concerne Modèle:Nombre et Modèle:Nombre qui regroupaient Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre en 2010<ref name="SCOT2 Pau"> Modèle:Lien web.</ref>. Dans son diagnostic territorial, le SCOT prévoit une population de Modèle:Nombre à l'Modèle:Nobr<ref name="SCOT3 Pau"> Modèle:Lien web.</ref>, soit une augmentation de Modèle:Nombre en Modèle:Nombre. Afin de satisfaire cette évolution, le besoin de production annuelle de logements est estimé à Modèle:Nombre. Les élus font pour cela le choix d'un modèle de développement en « archipel », organisé autour d'un espace central renforcé Modèle:Incise, de polarités structurantes et de communes supports. Le SCOT prévoit de renforcer l'attractivité du « Cœur de Pays » en y concentrant 60 % de la production annuelle de logement du Grand Pau Modèle:Incise contre Modèle:Nombre annuels (53 %) sur la période 1999-2009.
Autre document, le plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) est approuvé par le conseil communautaire de l'agglomération Pau Béarn Pyrénées le Modèle:Date-<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>, il remplace pour Pau son PLU communal adopté en 2006. Les objectifs de ce plan sont de mettre en œuvre un document unique sur l'intégralité du périmètre de l'agglomération, afin Modèle:Citation. Le PLUi se donne notamment pour objectif de diminuer de 50% la consommation foncière due à l’habitat et à l’activité économique par rapport à la période 2005-2015<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La commune de Pau dispose également de l'outil site patrimonial remarquable afin de protéger et mettre en valeur le patrimoine architectural, urbain et paysager de son centre historique<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques
La commune est soumise aux risques majeurs suivants : inondation, risques climatiques, séisme et transport de matières dangereuses<ref name="GeoRisq"> Modèle:Lien web.</ref>. Afin d'informer la population sur ces risques majeurs, la commune élabore en 2008 un dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM)Modèle:Sfn. Elle a élaboré également en 2012 un plan communal de sauvegarde qui fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte, précise des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Les inondations qui peuvent se produire à Pau sont de deux typesModèle:Sfn : par débordement direct lors de crues rapides submergeant les berges des cours d'eauModèle:Note et par débordement indirect dû soit aux eaux de ruissellement, soit aux remontées des eaux du réseau d'assainissement. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention du risque inondation (PPRI) de Pau qui est approuvé le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le PPRI s'impose au PLUi qui doit conditionner les autorisations de construire selon les risques et intégrer la gestion de l’eau dans ces projets (création de bassin de rétention, préservation d’espaces perméables, etc.)Modèle:Sfn. Parallèlement, la commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI)Modèle:Note de Pau<ref name="TRI-Pau"> Modèle:Lien web.</ref>. Au total, onze arrêtés reconnaissant l'état de catastrophe naturelle ont été pris pour la commune de Pau à la suite d'inondations entre 1988 et 2014<ref name="GeoRisq"/>.
Parmi les autres risques pouvant impacter la commune, les aléas climatiques pouvant affecter la ville de Pau sont des épisodes de tempêtes venteuses (vents dépassant Modèle:Unité), d’orages de grêle, de fortes chutes de neige, de grand froid ou inversement de caniculeModèle:Sfn,Modèle:Note. Du fait de sa proximité de la chaîne pyrénéenneModèle:Note, Pau est située dans une zone de sismicité de Modèle:Nobr, qualifié de « moyen », sur une échelle qui en Modèle:NobrModèle:Sfn, ce qui implique des contraintes constructives pour de nombreuses habitations. Enfin Pau est soumise au risque de transport de matières dangereuses (TMD), consécutif à un accident se produisant lors du transport de telles matières par voies routières, ferroviaires, voies d’eau ou canalisations. La rocade, l’autoroute A64, mais aussi les voies secondaires constituent des zones à risquesModèle:Sfn.
Qualité de l'environnement
La commune de Pau est située dans le bassin hydrographique Adour-Garonne. Chaque bassin élabore un document de planification dans le domaine de l’eau, le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), faisant un état des lieux et visant à atteindre un objectif de qualité des eaux à un horizon donné. 31,7 % du territoire communal est classé en zone sensible à l'eutrophisation et donc particulièrement sensibles aux pollutions et la totalité de la commune est en zone vulnérable, c'est-à-dire sensible aux nitrates d'origine agricole<ref name="SIE-Pau">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les mesures visant à améliorer la qualité des eaux et concernant la commune figure le plan de gestion des étiages Luys Louts, couvrant les bassins-versants du Louts et des Luys (Luy de France et Luy de Béarn)<ref name="PGE1">Modèle:Lien web.</ref>.
Concernant les sols, le Ministère de la transition écologique et solidaire (MEDDE) met à disposition du public la base de données BASOL sur les sites et sols pollués<ref name="BASOL">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le territoire de la commune de Pau aucune pollution n'est recenséeModèle:Note. Le plans de protection de l'atmosphère (PPA), de l'agglomération de Pau, est approuvé par arrêté préfectoral le Modèle:Date-<ref name="PPA-2">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Il définit les objectifs et les mesures dans les thématiques du transport, de l’habitat, du tertiaire et des comportements individuels et enfin de l’industrie permettant de ramener les concentrations en polluants atmosphériques à un niveau inférieur aux valeurs limites réglementaires<ref name="PPA-5">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="PPA-52">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
L'autoroute A64 est classée comme ayant un impact sonore sur une bande de Modèle:Unité de part et d'autre de l'infrastructureModèle:Note.
Toponymie
Le toponyme Pau est retrouvé dans la charte de Barcelone de 1154<ref name="Raymond 132">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, il apparaît sous les formes Castrum de Pado<ref name="Raymond 132"/> (cartulaire de Sainte-Foi de Morlaàs, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Castellum de Pal<ref name="Raymond 132"/> (cartulaire de Lescar, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Palum<ref name="Raymond 132"/> (registres de Bordeaux), Lo pont de Pau<ref name="Raymond 132"/> et Sant-Martii de Pau<ref name="Raymond 132"/> (notaires de Pau, respectivement en 1484 et 1488). Son nom béarnais est Pau (prononcé paw).
Plusieurs hypothèses viennent expliquer le nom de la commune. La première tient son origine dans la traduction du mot béarnais pau, qui signifie « pieu » ou « palissade »<ref name="Palay">Modèle:Ouvrage.</ref>. La légende raconte que les Ossalois Modèle:Incise auraient accordé l'emplacement de l'éperon rocheux surplombant le gave aux vicomtes de Béarn pour y bâtir une forteresse. Pour délimiter l'étendue du domaine accordé, trois pieux auraient été plantés<ref name="Saupiquet 14" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, ce qui aurait donc donné le nom à la ville. Paul Raymond souligne que Modèle:Citation. Vastin Lespy plaide donc pour la signification au singulier « palissade » de pau<ref name="Lespy">Modèle:Ouvrage.</ref>, à l'image de l'ancien français plessis<ref name="Lespy"/> qui a donné de nombreux toponymes dans la moitié nord de la France. Plus récemment, d'autres auteurs Modèle:Incise plaident pour une origine pré-indoeuropéenne du terme pau, renvoyant à la racine *pal, indiquant un rocher escarpé, comme c'est le cas pour d'autres toponymes pyrénéens (col de Pau, pic Palas, etc.). Enfin, Simin Palay mentionne l'hypothèse d'un lien avec le latin palus, qui signifie « marécageux »<ref name="Palay"/>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au carrefour entre la vallée fluviale est-ouest du gave Modèle:Incise et les chemins nord-sud transpyrénéens, la zone paloise se caractérise du Paléolithique inférieur jusqu'à la Protohistoire par des traces d'occupation laissées par des groupes humains mobiles<ref name="Atlas1 69" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Des traces de chasseurs cueilleurs mobiles sont décelées autour de Pau, à l'interface entre plaine et montagne<ref name="Atlas1 74" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Néolithique permet d'identifier le développement de l'élevage sur le site, avec la découverte d'un grattoir à silex au pied du donjon du château<ref name="Atlas1 76" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Le territoire palois confirme son rôle de relais entre la plaine et les vallées de montagne, et notamment l'Ossau<ref name="Atlas1 76" group="B"/>. Aucune trace d'habitat bâti n'est découvert pour cette période néolithique, seuls des sites à pierres chauffées sont présents dans la région paloise, indiquant des occupations légères, répétitives, de courte durée, de populations dont l'économie est marquée par la mobilité<ref name="Atlas1 79" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. De nombreux tumuli sont érigés au Bronze ancien et moyen sur la plaine du Pont-Long, dont plusieurs tertres situés sur la commune de Pau<ref name="Atlas1 82" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, tandis que les données vont dans le sens d'une activité pastorale entre la vallée d'Ossau et la zone du Pont-Long<ref name="Atlas1 83" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>.
Pau est l'un des rares chefs-lieux de département français à ne pouvoir revendiquer une quelconque racine antique<ref name="Atlas1 87" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Publiée en 1994, la Carte archéologique de la Gaule ne recense sur le territoire de Pau que trois ou quatre découvertes archéologiques pouvant être rapportées à l'époque romaine, ces dernières étant toutes anciennes ou douteuses<ref name="Atlas1 87" group="B"/>. Il faut sortir des limites de la commune pour trouver des traces d'occupation, notamment au sud avec la villa du Pont d'Oly à Jurançon, et surtout à l'ouest avec Lescar-Beneharnum<ref name="Atlas1 90" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette agglomération urbaine se développe dès la fin du règne d'Auguste, avec des infrastructures de grande qualité et un profil semi-rural de quelques centaines d'habitants<ref name="Atlas1 90" group="B"/>. L'absence d'établissement permanent sur le Pont-Long durant cette période permet d'estimer que le territoire palois conserve alors un rôle de lande exploitée extensivement, sous le contrôle de Lescar-Beneharnum<ref name="Atlas1 93" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. La cité paloise prend sa naissance au Moyen Âge sous l'impulsion des vicomtes de Béarn, telle l'héritière de la proche Lescar<ref name="Atlas1 42" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> et comme une quasi-colonie ossaloiseModèle:Note.
Moyen Âge
La ville médiévale est construite sur un emplacement aux qualités très particulières. Le gave de Pau Modèle:Incise est une rivière assez difficile à franchir, et sur une distance d'environ Modèle:Unité, seuls trois gués existent : Nay à l'est, Orthez à l'ouest et Pau entre les deux. Il sert notamment au passage des bergers en transhumance entre les montagnes d'Ossau et les pâturages de la plaine du Pont-Long, via le camin ossalés (chemin ossalois<ref name="BG 20" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>). L'extrémité nord d'un éperon rocheux, en forme de pointe, surplombe ce gué de presque Modèle:Unité. C'est donc un emplacement naturel idéal pour contrôler le passage et les arrivants des Pyrénées, et un petit poste de surveillance y est construit vers l'an milleModèle:Note, simple fort entouré d'une palissade. Il possède alors la caractéristique d'être situé à égale distance de Lescar, siège des évêques, et de Morlaàs, capitale des vicomtes de Béarn. Bien après Oloron, mais aussi Morlaàs, Lescar, Orthez ou Sauveterre-de-Béarn, l'évocation de la cité paloise dans les écrits fait d'elle l'une des dernières-nées des cités du Béarn<ref name="Saupiquet 13" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. La plus ancienne mention de Pau provient de la charte primitive du for de Morlaàs, concédée entre 1090 et 1131, celle concernant le château de Pau est issue du cartulaire de Lescar sous l’épiscopat de Guy de Lons dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Saupiquet 13" group="B"/>. Ces documents mentionnent l'importance qu'a déjà pris le château et la petite localité l'entourant pour la vie du pays béarnais.
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château est consolidé et quelques maisons s'y sont accolées, le tout constituant un petit hameau. Il n'est cependant pas possible de savoir si le château précède la constitution du village, ou inversement<ref name="Atlas1 109" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Les seigneurs de Béarn accordent alors le statut de viguerieModèle:Note à ce nouveau village qui continue lentement de s'étendre. En 1188, Modèle:Souverain3 y réunit sa cour majour afin de rénover le for général devant tous les barons de Béarn. Ce document est particulièrement important dans l'histoire du pays et réaffirme l'attachement des seigneurs béarnais à leurs traditionnelles libertés, tout en lançant un avertissement à quiconque serait tenté de les violerModèle:Note. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pau devient un castelnau<ref group="B" name="BG 21" /> Modèle:Incise avec un bailli nommé par les vicomtes béarnais. Affirmant l'indépendance du Béarn en 1347, Gaston Fébus reste très attaché à l'indépendance de son petit pays durant son règne. Il entame de grands travaux pour renforcer les places fortes du Béarn, notamment le château de Pau dans lequel il réside occasionnellement. De 1370 à 1378, il y fait ajouter un donjon en briques ainsi qu'une enceinte fortifiée extérieure avec la tour de la Monnaie. Le château de Pau complète la puissante barrière de défense que Fébus érige pour faire respecter l'indépendance du Béarn, face aux Anglais installés à Bayonne, Dax, en Soule et à Lourdes<ref group="B" name="Saupiquet 18" />, ainsi que vis-à-vis du comté d'Armagnac. En 1385, Pau est alors une cité de Modèle:Nobr répartis le long de quatre rues et autour d'une modeste église paroissiale à l'est du château<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
C'est au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que Pau prend toute son importance au sein de l'organisation béarnaise. Les vicomtes ont alors abandonné ce titre pour se présenter comme seigneurs du pays souverain de Béarn, Modèle:Souverain3 respecte cette l'indépendance du pays de Béarn en ordonnant à son grand écuyer de descendre l'épée royale en pénétrant dans le territoire béarnais<ref>Catherine de Navarre, Instruction donnée par la Reine de Navarre, pour soutenir l'indépendance du Béarn devant le Roy de France datée du 29 mars 1509 (ou 1510, en raison d'une date avant Pâques), publiée par Adolphe Mazure à Pau en 1839 Modèle:Lire en ligne</ref>,<ref name="Saupiquet 21" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Béarn, encore indépendant, peut échapper l'intention de l'annexion de ce roi, grâce au mariage, conclu en 1462, de sa sœur Madeleine de France avec le fils aîné de Gaston IV, Gaston de Foix, qui symbolise l'alliance entre le royaume de France et le Béarn. Le Modèle:Date-<ref name="BG 28" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, Modèle:Souverain3 Modèle:Incise transfère sa cour d'Orthez à Pau. Pau devient ainsi la quatrième capitale historique du Béarn, après Lescar, Morlaàs et Orthez. L'objectif de Modèle:Nobr est notamment de construire un appareil judiciaire moderne<ref name="BG 28" group="B"/> autour d'un pouvoir centralModèle:Note, chose difficile à Orthez, ville excentrée par rapport au reste du pays. Pau est dotée d'une charte communale ; un marché hebdomadaire ainsi que trois foires annuelles s'y déroulent, tout comme les États du Béarn et la cour de son sénéchal (tribunal). Modèle:Souverain- transforme le château-fort de Fébus en résidence princière sous l'influence des châteaux français de la Touraine, de l'Anjou et du Berry.
Renaissance et époque moderne
Une cité royale
Le petit-fils de Modèle:Souverain- et d'Éléonore de Navarre, François Fébus, est couronné roi de Navarre en 1479 à Pampelune. Les seigneurs de Béarn récupèrent dès lors la couronne du royaume de Navarre créant de fait un État Béarn-Navarre à cheval sur les deux versants de la chaîne pyrénéenne<ref name="TC24">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette position se révèle particulièrement inconfortable pour les seigneurs béarnaisModèle:Note. Afin de garder la neutralité du pays de Béarn, l'éclatement de ce nouvel État pyrénéen devient inévitable. Le mariage de la sœur, et héritière, de François Fébus scelle définitivement l'avenir du Béarn et de sa capitale. Ainsi, les États de Béarn réunis à Pau en 1483 se prononcent pour que Catherine de Foix épouse Jean d'Albret sous les conseils du roi de France, au lieu du fils des rois catholiques ibériques<ref name="TC25">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les seigneurs béarnais deviennent donc alliés du roi de France, sans perdre l'indépendance de leur pays. Ce choix provoque en 1512 la prise de Pampelune par les troupes de Ferdinand le Catholique, qui ne pouvaient laisser les troupes françaises s'installer durablement au sud des Pyrénées. Pau devient donc à partir cette date la capitale des rois de Navarre, bien que les seigneurs du Béarn perdent de fait une grande partie du territoire de la Navarre, ne conservant que la basse-Navarre au prix d'une contre-attaque franco-béarnaise menée en 1513.
Désormais cité royale, Pau se dote au cours de ce Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de plusieurs institutions qui renforcent son rôle central pour le Béarn. À côté de la cour du sénéchal (compétence civile), Henri d'Albret (fils de Catherine et Jean), instaure en 1519 le conseil souverain (compétence criminelle). Puis en 1525, c'est au tour d'une Chambre des comptes d'être implantée dans la cité, avant que l'atelier de la monnaie soit transféré de Morlaàs vers PauModèle:Note. La monnaie béarnaise est frappée jusqu'à la Révolution française dans la tour de la Monnaie. Après avoir combattu et été fait prisonnier aux côtés du roi de France Modèle:François Ier à la bataille de Pavie, Henri d'Albret épouse Marguerite d'Angoulême, la sœur de son compagnon d'armes. Ensemble ils transforment le château dans le style Renaissance<ref name="Saupiquet 32" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. La cour de Navarre voit alors défiler une cohorte d'esprits brillants et de personnages illustres accompagnés d'une suite nombreuse, la vie de la cité paloise est animée par cette activité qui place Pau comme une capitale intellectuelle de premier plan en Europe. L'œuvre d'embellissement du château voulue par Henri et Marguerite est poursuivie par leur fille Jeanne d'Albret et son époux Antoine de Bourbon, qui participent à la création de magnifiques jardins, décrits alors par des visiteurs comme étant « les plus beaux d'Europe ».
Au cœur des guerres de religion
Cette même Jeanne d'Albret donne naissance au plus illustre des Palois ; le Modèle:Date-, elle accouche du futur Modèle:Souverain3 dans le château de son pèreModèle:Note. Bien que n'ayant vécu que peu de temps dans son château natal, le Modèle:Citation garde cher à son cœur ce lieu où il est né prince de Béarn<ref name="Saupiquet 43" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Henri fait également en sorte de fournir à la ville le palais de justice dont elle a besoin (siège du futur Parlement de Navarre), il affranchit les Palois de certaines taxes et confirme le titre de ville à la cité. La deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est une période trouble pour Pau et le Béarn. Jeanne d'Albret suit l'exemple de sa mère Marguerite en introduisant la réforme protestante au sein de la cour de Navarre et de ses possessions. Jeanne d'Albret montre une rigueur morale et une intransigeance religieuse particulièrement fortes face au catholicismeModèle:Note. En 1563, cette dernière fait enlever de l'église Saint-Martin les emblèmes de la religion catholique, elle fait aussi brûler devant le château les retables et les ornements du culte. Ce geste provoque un profond émoi au sein de la cour de France comme des États de Béarn qui protestent<ref name="Saupiquet 36" group="B"/>. En 1569, Pau est prise par les troupes catholiques de [[Charles IX (roi de France)|Modèle:Nobr de France]] mais avec des dégâts bien moindres que pour les villes voisinesModèle:Note. Quatre mois plus tard, la ville est reprise par Jeanne d'Albret grâce aux troupes du comte de Montgommery. Jeanne d'Albret fait massacrer à Pau les chefs catholiques rendus prisonniers à Orthez. Le nombre de victimes de cette période n'est pas élevé pour la ville de Pau, mais la liberté religieuse est pour longtemps abolie avec, en point d'orgue, l'ordonnance de 1571 qui édicte les peines des plus sévères contre ceux qui s'efforcent d'Modèle:Citation.
Le Modèle:Date-, Modèle:Souverain- étend sa politique d'apaisement à son pays de Béarn natal. Un an après celui de Nantes pour les Français, il proclame l'édit de Fontainebleau pour les catholiques du Béarn. Ce libre exercice du culte est progressivement étendu aux localités béarnaisesModèle:Note. Avec la mort d'Modèle:Nobr en 1610, l'agitation religieuse repart de plus belleModèle:Note. En 1617, le jeune roi Modèle:Souverain2 (fils d'Modèle:Souverain-) promulgue l'arrêt de Fontainebleau qui rétablit dans tout le Béarn la religion catholique et impose la restitution des biens aux catholiques<ref name="Saupiquet 46" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, la révolte gronde peu à peu vis-à-vis du roi de FranceModèle:Note. Après l'échec des essais de conciliation, le roi Modèle:Souverain- prend finalement la décision de marcher sur le Béarn à la tête d'une importante armée<ref name="Saupiquet 48" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Il fait son entrée à Pau le Modèle:Date- devant une population hostile face à cette démonstration guerrière. Après s'être assuré de la soumission de la place forte béarnaise de Navarrenx, le souverain retourne dans la capitale béarnaise le Modèle:Date- dans une ambiance plus amicaleModèle:Note. Dès le lendemain, le Modèle:Date-, le culte catholique est rétabli en Béarn par une solennelle procession suivie par Modèle:Souverain-Modèle:Note. Ce même jour Modèle:Souverain- publie un édit pour porter union et incorporation du Béarn et de la Navarre à la couronne de France. Bien que très attachés à leur indépendance, et très mécontents lorsque les États généraux avaient demandé l'incorporation du Béarn en 1614, la réaction des Béarnais se fait globalementModèle:Note sans excès. Le roi assure les Béarnais de conserver Modèle:Citation, garantissant une large autonomie à la nouvelle province française. Modèle:Souverain- transforme le conseil souverain de Béarn en Parlement de Navarre, y intégrant la cour de Saint-Palais (Basse-Navarre). La ville de Pau passe du statut de cité royale à celui de cité parlementaireModèle:Note.
Le Parlement de Navarre reste pendant près de Modèle:Nobr le principal élément de l'activité sociale de Pau, une aristocratie provinciale s'y développeModèle:Note. Aussi, Modèle:Souverain- influe considérablement sur la reconstruction catholique de la cité<ref name="Saupiquet 56" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Il dote la ville de deux nouvelles institutions, le couvent des Capucins et le collège des Jésuites (actuel lycée Louis-Barthou), afin de répandre la religion catholique auprès des habitants et notamment de la jeunesse. De nombreuses autres fondations éducatives ou charitables s'installent par la suite à Pau pour compléter la volonté royale, à l'image des Cordeliers, des Orphelines ou encore des Ursulines. Toutes ces institutions imprègnent alors peu à peu la cité paloise d'une profonde atmosphère catholique, elles bouleversent également la physionomie de la ville avec de vastes établissements qui structurent encore aujourd'hui la capitale béarnaise. En parallèle, la première université de Pau est établie à partir de 1722Modèle:Note, elle est l'héritière du collège de Béarn et de l'académie protestante du Béarn fondés en 1549 et 1583 à Lescar et Orthez mais fermés en 1620 par Modèle:Souverain-.
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Modèle:Souverain- rétablit le culte catholique et annexe le Béarn en 1620.
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Le drapeau béarnais devant les Pyrénées.
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Le lycée Louis-Barthou, ancien couvent des Jésuites.
Révolution française et Empire
Soucieux de conserver sa liberté, le Parlement de Navarre connaît une première grave crise entre 1760 et 1764 qui conduit à l'exil de la plus grande partie des présidents et des conseillersModèle:Note. L'ordre revientModèle:Note en 1775 avec le retour des exilés accompagné d'une explosion de joie populaire<ref name="Saupiquet 109" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Une nouvelle crise Modèle:Incise se joue en 1788 avec la volonté du roi d'obliger les provinces à faire enregistrer des édits augmentant les impôts malgré le refus des différents parlements, dont le parlement de Navarre. Les parlementaires béarnais, soutenus par la population, protestent et se révoltent contre ce passage en force. Le roi Modèle:Souverain2 ordonne alors que le parlement cesse immédiatement ses fonctions et que ses troupes marchent sur le Béarn<ref name="Saupiquet 113" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Il recule finalement face au soulèvement général provoqué dans toute la France pour convoquer les États généraux, qui se révèlent bien tardifs. La Révolution française entraîne la fin des vieux privilèges, et c'est dans ce mouvement que les Béarnais acceptent de sacrifier leur antique constitution pour la nouvelle constitution française<ref name="Saupiquet 114" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>.
La période révolutionnaire se déroule à Pau avec moins de noirceur que dans bien d'autres cités. La ville jouit d'un long passé d'attachement à l'aristocratie parlementaire, elle est fortement imprégnée par le christianisme et le tempérament béarnais exècre toute forme d'extrémisme. Les troubles proviennent essentiellement de l'extérieurModèle:Note tandis que dix-neuf personnes sont condamnées et exécutées entre Modèle:Date- et Modèle:Date- à Pau<ref name="Saupiquet 117" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Le château des rois de Navarre est lui épargné, démontrant encore une fois l'attachement des Palois pour ce lieu de mémoire. Le changement institutionnel que provoque la Révolution est, lui, beaucoup plus profond pour la ville, puisque le Modèle:Date-, elle est déclarée, après Navarrenx, nouveau chef-lieu du département des Basses-Pyrénées, constitué du Béarn, de la Basse-Navarre, de la Soule, du Labourd et de quelques communes gasconnesModèle:Note. Pau devient également le siège de l'un des vingt-neuf tribunaux d'appel français, avec pour ressort les départements des Basses-Pyrénées, des Hautes-Pyrénées et des Landes.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pau est une « modeste bourgade »<ref name="Mirat 18" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> d'environ Modèle:Nombre, vivant principalement de son activité juridique et administrative (avec les fonctionnaires, ou gratte-papès). [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] visite Pau et ses environs le Modèle:Date- en compagnie de Joséphine, il déclare : Modèle:Citation<ref name="Saupiquet 118" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Mirat 18" group="B"/>. L'Empereur contribue, par la suite, à remettre la cité en valeur<ref group="Note">Par un décret du Modèle:Date-, il décide d'agrandir la place qui porte son nom (actuelle place Royale) pour que celle-ci s'étende jusqu'à la rivière et dévoile ainsi son panorama face aux Pyrénées.</ref>. Il montre également son intérêt pour le château en participant à sa sauvegarde, tout comme Louis-Philippe et Modèle:Napoléon III après lui. L'un des compagnons d'armes de Napoléon entre dans la postérité en devenant roi de Suède et de Norvège en 1818 : le maréchal d'Empire palois Jean-Baptiste Bernadotte initie une dynastie qui règne toujours sur la Suède en ce Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Époque contemporaine
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Après la chute de Modèle:Souverain-, l'Europe se pacifie et permet aux Britanniques de voyager sur le continent. Pau devient alors une des stations climatiques et sportives les plus réputées d'Europe occidentale. Dès 1819, Lord Selkirk fait un passage remarqué dans la cité et bénéficie d'une rémission qualifiée de « miraculeuse »<ref name="Mirat 12" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. C'est à partir de 1842 que l'engouement pour la ville se développe réellement auprès des Britanniques, le médecin écossais Alexander Taylor y préconise la cure hivernale dans un ouvrage à succès<ref name="Taylor"/>, tandis que l'écrivaine Sarah Ellis publie des notes sur le même sujet dans Summer and Winter in the Pyrenees<ref name="Mirat 14" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Le succès de ces écrits est important et Pau devient un lieu de villégiature prisé des Britanniques<ref group="Note">Un des fonds les plus riches de la bibliothèque de Pau est le Fonds anglais (Modèle:Unité), hérité de l’ancienne English Library de Pau. De nombreuses éditions du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux cartonnages et illustrations remarquables. Ce fonds doit faire l’objet d’un catalogue complet et d’une mise en valeur par le biais de publications et d’expositions.</ref>. Les Anglais s'y installent et profitent du premier Golf Club du continent, de la chasse au renard (Pau fox hunt<ref name="Mirat 204" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>) et des courses tenues sur l'hippodrome du Pont-Long. Le peintre paysagiste Paul Huet, après avoir été soigné à Eaux-Bonnes séjourne à Pau où naît sa fille Edmée le Modèle:Date- 1846.
À partir des Modèle:Nobr le boulevard du Midi est progressivement prolongé vers l'ouest et vers l'est pour constituer l'actuel boulevard des Pyrénées, le palais d'hiver et des hôtels de renommée internationale Modèle:Incise offrent un cadre luxueux aux concerts et réceptions qui s'y déroulent. La physionomie de Pau est bouleversée en quelques dizaines d'années seulement, les mœurs des Palois auparavant très simples sont directement impactées par toute cette modernité et ce luxe ambiant<ref name="Saupiquet 132" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>.
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Retour du Marché de Pau, par Pierre Gorse.
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Grisette et servantes à Pau, par Alfred Dartiguenave.
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La chasse au renard (fox hunt).
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Le boulevard des Pyrénées à la Belle Époque.
Pau est relié à la ligne de chemin de fer Toulouse-Tarbes-Bayonne en 1863 puis à partir de 1894, la ville est desservie par un réseau de tramways qui disparaît en 1931. En même temps que la ville-haute prospère du fait de la venue des riches touristes européens, la ville-basse se spécialise dans l'industrie. De nombreuses petites structures se développent progressivement aux pieds du château, la production se concentre sur le textile et l'agro-alimentaire. Plusieurs d'entre elles ont marqué ce tissu industriel, comme les teintures Courriades<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>, la minoterie Heïd ou encore l'usine des tramways. Néanmoins, ce tissu industriel reste isolé de la cité et Pau laisse à d'autres villes voisines (comme Tarbes) le soin d'entretenir cette activité. La capitale béarnaise se contente de développer son commerce, notamment lié au luxe afin de satisfaire ses hôtes étrangers nombreux (environ Modèle:Nombre dans les Modèle:Nobr<ref group="B" name="Mirat 34" />).
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Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pau est toujours un lieu de villégiature couru par la noblesse européenne pour y passer la saison hivernale. Après le pic de fréquentation des années 1880, la ville connaît une seconde apogée dans les Modèle:Nobr<ref name="BG 78" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> avec la réalisation du boulevard des Pyrénées. La bonne société anglaise, américaine, russe, espagnole ou prussienne se côtoie au sein de la cité béarnaise. De nombreux équipements publics sont issus de cette période, dont le funiculaire de Pau pour relier la gare à la ville haute. À côté de ces aménagements publics, les visiteurs étrangers fortunés font construire des villas pour améliorer les conditions de leurs séjours. Tout d'abord réalisées au centre-ville, ces demeures s'écartent de plus en plus pour profiter du grand air et de la vue prisée sur les Pyrénées. Entre 1850 et 1910, de nombreuses résidences sont construites et évoquent toujours aujourd'hui le faste de cette période. Cette période dorée du tourisme climatique palois s'arrête brusquement lors du déclenchement de la guerre 1914-1918.
La Belle Époque paloise est également marquée par l'aéronautique. Les premiers vols en ballon se déroulent à Pau en 1844 et les premiers vols en avion le Modèle:Date-<ref name="Aviation"/> grâce aux frères Wright. Ces derniers déménagent leur Flyer à Pau Modèle:Incise après de premiers vols au Mans. Sous les conseils de leur élève Paul Tissandier, les frères américains se laissent convaincre pour rejoindre le climat palois plus propice à l'essai de leur avion<ref name="Aviation"/>. Les vols se succèdent rapidement en présence d'une foule nombreuse, composée de curieux béarnais, de riches hivernants ou encore des rois d'Espagne Modèle:Souverain2 et du Royaume-Uni Modèle:Souverain2<ref name="Mirat 240" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Le dernier vol de Wilbur Wright à Pau se tient le Modèle:Date-, il laisse ensuite à Paul Tissandier le soin de diriger l'école Wright de Pau pour la formation des clients du Flyer. Il s'agit alors de la première école d'aviation organisée au monde<ref name="Aviation"/>. Cette première installation est suivie de celle de Louis Blériot le Modèle:Date-<ref group="M" name="Wright">Paul Mirat, Autrefois Pau, l'aviation, Éditions Atlantica, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Pau devient vite un centre aéronautique d'importance avec l'installation de six écoles civiles et militaires dès 1911<ref name="BG 84" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. L'activité militaire devient intense à partir de 1912<ref name="Aviation"/> et la construction d'un hangar par l'armée française, elle se renforce avec le déclenchement de la Modèle:Nobr. Durant cette période, environ Modèle:Nombre issus d'une dizaine de pays sont formés à Pau<ref name="Aviation"/>,<ref group="M" name="Wright"/>. Parmi eux on retrouve les Français Georges Guynemer, René Fonck, Charles Nungesser, Roland Garros, Jules Védrines ou l'américain Norman Prince, initiateur de l'escadrille La Fayette<ref group="M" name="Wright"/>.
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Pau à l'orée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Scène du marché au bois de Pau.
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Des soldats français de la guerre 14-18 à Pau.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'occupation allemande se traduit par l'installation de la Gestapo au sein de la villa Saint-Albert (aujourd'hui détruite) à partir de Modèle:Date- et par l'utilisation de la caserne Bernadotte comme prison<ref group="Note">Utilisée à la fois par les SS et la Gestapo, elle était dotée de quatre cellules individuelles et d'une grande cellule collective, la prison pouvait accueillir jusqu'à une cinquantaine de prisonniers en même temps.</ref> jusqu'au Modèle:Date-. Le maréchal Pétain choisit la ville pour adresser un discours aux « paysans » le Modèle:Date-<ref name="BG 97" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. La résistance est active à Pau et dans son agglomération, l'entrepôt des résistants est situé rue Solférino<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>. L’hôtel Continental recueille également des réfugiés, dont des juifs traqués par Vichy et les nazis, même lorsque les militaires de la Wehrmacht réquisitionnent deux étages de l'hôtel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un total de vingt-et-un Palois<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont honorés du titre de Juste parmi les nations. La ville de Pau est libérée le Modèle:Date-<ref name="BG 150" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, quelques jours plus tard un petit groupe de résistants trouvent le dénommé charnier du Pont-Long<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>, constitué de quatre fosses et renfermant Modèle:Nobr de prisonniers et de résistants<ref group="Note">Les deux premières fosses renfermaient Modèle:Nobr mutilés de prisonniers torturés, la troisième les corps de Modèle:Nobr tués près de Monein et dans la dernière le corps de Jean Mathie.</ref>.
À partir de 1947, et durant les quatre mandats du maire Louis Sallenave, la ville de Pau connaît un fort développement. En 1957, l'exploitation du gisement de gaz de Lacq Modèle:Incise donne un nouvel essor à toute la région avec le développement industriel du Béarn et de la région de Lacq, la population de la ville doublant en Modèle:Nobr. La renommée et le prestige de la ville augmentent grâce à la conférence des États indochinois de juin à Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ina.</ref>, à des visites de chefs d'État comme le président Charles de Gaulle en Modèle:Date- ou le premier secrétaire Nikita Khrouchtchev en déplacement à Lacq en 1960. La capitale béarnaise est par la suite marquée par la figure d'André Labarrère<ref> Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Incise qui est un édile bâtisseur flanqué du surnom de toque manettes (« qui serre les mains » en béarnais)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Quatrième ville de la région Nouvelle Aquitaine, Pau est la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Pau du département des Pyrénées-Atlantiques.
La commune a été le chef-lieu des canton palois, modifiés lors de différents découpages territoriaux et électoraux<ref name="Cassini" /> :
- en 1801, les cantons de Pau-Est et de Pau-Ouest.
- en 1973, les cantons de Pau-1-Centre, Pau-2-Est, Pau-3-Sud, Pau-4-Ouest et de Jurançon ;
- en 1982 : les cantons de Pau-Centre, Pau-Est, Pau-Nord, Pau-Ouest, Pau-Sud et Jurançon.
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, depuis 2014, Pau est bureau centralisateur de quatre cantons :
- canton de Pau-1, formé d'une partie de l'ouest de Pau ;
- canton de Pau-2, formé d'une partie de l'est de Pau et de la commune d'Idron ;
- canton de Pau-3, formé d'une partie du sud de Pau et des communes de Bizanos et de Mazères-Lezons ;
- canton de Pau-4, formé d'une partie de Pau et de la commune de Gelos.
Pour l'élection des députés, elle est répartie entre les :
- Première circonscription des Pyrénées-Atlantiques (territoires des anciens cantons de Pau-Centre, Pau-Nord, Pau-Ouest) ;
- Deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques (territoires des anciens cantons de Pau-Est, Pau-Sud) ;
- Troisième circonscription des Pyrénées-Atlantiques (territoire de l'ancien canton de Jurançon).
Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Pau était le siège de la communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées (souvent appelée Pau Porte des Pyrénées Communauté d'agglomération), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées dont est désormais membre la commune.
Les compétences obligatoires de cette structure s’étendent notamment au développement économique, à l'aménagement de l'espace communautaire, à l'équilibre social de l'habitat et à la politique de la ville. D'autres compétences sont également possibles, mais de manière optionnelle, comme l'assainissement, les équipements culturels et sportifs ou encore l'action sociale.
Tendances politiques et résultats
Les Palois privilégient majoritairement les candidats de gauche aux élections ayant une résonance nationale (aux élections présidentielles et aux élections régionales notamment) mais se montrent plus contrastés pour les élections locales. L'étiquette politique rentre alors peu en ligne de compte, les Palois se concentrant sur la personnalité et le projet du candidat. Les Palois, comme les Béarnais, élisent des candidats faisant preuve de modération politique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="PTC1 227" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, obtient 59,36 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 40,64 % des suffrages ; le taux de participation est de 78,35 %<ref group="MI">Modèle:Lien web.</ref>. Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron, En marche !, obtient 78,96 % des suffrages et Marine Le Pen, FN, 21,04 % des suffrages ; le taux de participation est de 73,7 %<ref group="MI">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le nombre d'habitants de la commune au dernier recensement étant compris entre 60 000 et 79 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 49, y compris le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:Article détaillé L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. François Bayrou est maire depuis 2014.
Six maires se sont succédé depuis la Libération de la France.
Finances communales
Modèle:Section à actualiser Pau appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre Modèle:Unité/2. Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Pau, sur une période de neuf ans<ref name="Finances locales"> Modèle:Lien web.</ref> :
2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pau | 257 | 256 | 251 | 242 | 248 | 219 | 221 | 185 | 172 | 215 |
Moyenne de la strate | 146 | 169 | 176 | 172 | 166 | 148 | 169 | 184 | 197 | 209 |
La capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, comparée à la moyenne de la strate, est significativement supérieure à la moyenne depuis 2009. Depuis 2010, le fonds de roulementModèle:Note, par contre, est régulièrement inférieur à la moyenne de la strate. Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalité directe, s'établit début 2018 à Modèle:Unité, contre Modèle:Euro en moyenne pour les communes de même importance<ref name="Finances locales"/>.
Jumelages
Au Modèle:Date-, la commission nationale de la coopération décentralisée du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères indique que Pau est jumelée avec :
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage ;
et a signé en 2008 un accord de coopération décentralisée avec les communes de Jyväskylä et Mikkeli en Finlande<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le site de la mairie indique un jumelage complémentaire avec la commune de Pistoia en Italie, en 1975<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Équipements et services publics
Environnement
Production et distribution d'eau potable
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> mais est un service très ancien assuré par la ville de Pau. En 2017, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même grâce à une régie municipale, la Régie de l'eau de Pau. Cette régie est l'héritière directe du service municipal des eaux qui prend naissance en 1862 par un décret impérial de Modèle:Napoléon III déclarant d’utilité publique l’acquisition par la ville de Pau de la résurgence de l'Œil du Néez (l'Oelh deth Néez en béarnais) à Rébénacq, à Modèle:Unité de Pau, pour alimenter en eau les Palois. En 1910, une première installation de traitement par filtration est construite sur les coteaux de Guindalos sur la commune de Jurançon. Elle est complétée par une deuxième installation sur le même site dans les années 1970, puis par un puits draînant à Uzos construit dans les années 1980, pompant de l’eau sur la nappe alluviale du gave de Pau et utilisé aujourd'hui pour le secours et la maintenance. Ces trois installations ont permis la production de Modèle:Unité d'eau potable en 2014 et la vente de près de Modèle:Unité, à près de Modèle:Unité, correspondant à environ Modèle:Unité<ref group="M" name="Regie Eau-11">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L’eau produite est acheminée aux abonnés par un réseau de Modèle:Nombre de canalisations. Le site de Guindalos dispose de cinq sites de stockage, pour une capacité totale d'environ Modèle:Nombre. La reconstruction de l'usine de Guindalos est engagée en 2015. D'un coût de dix millions d'euros HT, cette nouvelle usine permet de desservir les Modèle:Unité de Pau et des communes adhérentes au syndicat d’eau potable de la ville de Lescar<ref group="SO"> Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée par la Communauté d’Agglomération de Pau Béarn Pyrénées. Le réseau d’assainissement de la ville de Pau, d’une longueur de Modèle:Unité en 2002, est un réseau de type unitaire, à l’exception des réseaux desservant le Parc d’Activités Pau-Pyrénées et le bassin-versant de l’Ousse des Bois qui sont en partie traités en système séparatif et par substitution du réseau unitaire existant. Les effluents d'eaux sont acheminés, éventuellement par l’intermédiaire de stations de relevage, jusqu'à la station d'épuration de la communauté d’agglomération, située sur le territoire de la commune de Lescar. Cette station d'épuration, mise en service en 1982, puis agrandie en 2004, traite les effluents des Modèle:Unité de l'agglomération de Pau et de quatre autres, soit Modèle:Unité. Depuis 2006, la communauté d'agglomération est propriétaire de l'installation et son exploitation est déléguée à la société Veolia. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ».
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La Communauté d’Agglomération de Pau Béarn Pyrénées assure en régie le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M" name="EU-Règles">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SPANC-CA">Modèle:Lien web.</ref>.
Collecte et traitement des déchets
La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté Pau Béarn Pyrénées depuis sa création le Modèle:Date-<ref name="Déchets-Rap2015-4"/>. La collecte des déchets ménagers (résiduels<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de cinq déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…) : Pau (rue Ramadier), Bizanos, Bosdarros, Jurançon et Lescar<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. La communauté Emmaüs Pau-Lescar assure également une activité de recyclage. En 2015, Modèle:Unité de déchets ont été collectés, soit Modèle:Unité<ref name="Déchets-Rap2015-16">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, les compétences transfert/transport et traitement des déchets sont confiées au Syndicat mixte de traitement des déchets ménagers et assimilés du Bassin est (SMTD), désormais dénommé Valor Béarn<ref name="Déchets-Rap2015-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Selon la nature des déchets collectés, le traitement est effectué dans des sites différents : les déchets ménagers sont envoyés sur le site Cap Ecologia sur la commune de Lescar où ils sont incinérés ou valorisés, les emballages ménagers sont traités sur la commune de Sévignacq, les déchets verts vers la plateforme de compostage de Lescar, le verre est traité en Gironde, les textiles sont recyclés dans des centres spécialisés. Plusieurs unités de traitement des déchets sont regroupées sur le site Cap Ecologia de la commune de Lescar : une usine d’incinération permettant la valorisation énergétique (l’incinération des déchets ménagers résiduels) créée en 1973 et améliorée en 2006 avec un traitement spécifique des fumées, une plate-forme de maturation des mâchefers, une plate-forme de compostage et un centre de transfert des déchets.
Petite enfance, prévention et protection de l'enfance
Petite enfance
En 2020, la ville de Pau compte dix structures multi-accueil, anciennement connues sous l'appellation crèches et halte-garderies (six municipales et quatre privées), deux maisons des assistances maternelles, un relais assistance-maternelle (RAM), lieu d'information et de documentation sur la petite enfance et Modèle:Unité d'accueils parents-enfants<ref name="Enfance-annuaire-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Prévention individuelle et collective et aide sociale à l'enfance
En matière de prévention individuelle, une mission locale chargée d’accompagner les jeunes 16/25 ans dans leur insertion sociale et professionnelle est installée à Pau. De même le dispositif RSP (« Reprendre sa place ») de Pau a pour mission de mettre en place une prise en charge spécifique auprès de jeunes de 18 à 24 ans cumulant des problématiques liées à la santé, le logement, la justice<ref name="Schéma-Enfance-29">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. En prévention collective, différentes structures d'animation socio-éducative sont recensées sur Pau : 10 centres de loisirs, 3 maisons des jeunes et de la culture et deux lieux d'écoute pour les jeunes<ref name="Enfance-annuaire-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. En prévention spécialisée, le comité départemental d’animation de la parentalité (CDAP) a été créé en 1999 et le Réseau Appui Parents 64 (RAP 64) concernant toutes les familles ayant des enfants, adolescents et jeunes de moins de 18 ans constitue une action collective très reconnue<ref name="Schéma-Enfance-31">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Plus de 300 structures associatives ont adhéré au RAP 64 depuis sa création. 8 lieux d'accueils parents-enfants sont installés à Pau<ref name="Enfance-annuaire-4" />. En matière de protection de l'enfance, le foyer de l'enfanceModèle:Note du Béarn à Pau dispose de 18 places<ref name="Enfance-annuaire-39">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Foyer Enfance">Modèle:Lien web.</ref>.
Enseignement
Enseignements primaire et secondaire
En 2019, la Ville de Pau compte Modèle:Unité scolaires publics : neuf écoles maternelles, sept écoles élémentaires et onze écoles primaires. Ces établissements publics comportent Modèle:Unité qui accueillent Modèle:Unité<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs dix écoles privées et une école Calandreta<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité complètent le dispositif<ref name="calendreta">Modèle:Lien web.</ref>. Trois collèges publicsModèle:Note et cinq collèges privésModèle:Note permettent de débuter l'enseignement de second degré. Le second cycle du second degré est assuré par quatre lycées publicsModèle:Note, dont le lycée Louis-BarthouModèle:Note, auxquels s'ajoutent cinq autres lycées privésModèle:Note.
Enseignement supérieur
La ville de Pau possède une ancienne tradition universitaire puisqu'une université est créée à Pau en 1722<ref name="Université 1722">Modèle:Lien web.</ref>, prenant la suite de l'Académie protestante du Béarn fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Lescar et Orthez. Le campus de Pau, situé au nord de la ville, regroupe un pôle universitaire et pluridisciplinaire (droit, économie, sciences, sciences humaines), un IUT et un IAE. Le site palois compte Modèle:Nombre<ref name="UPPA">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nombre au cours de l'année universitaire 2018-2019. Il accueille le siège de l'université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA).
Outre son université, Pau compte plusieurs grandes écoles qui complètent l'offre en matière d'enseignement supérieur. La ville est dotée de plusieurs écoles d'ingénieurs, dont l'ENSGTI dans le domaine des technologies industrielles, l'EISTI et l'exia.CESI dans le domaine informatique, ou encore l'ei.CESI qui propose diverses spécialités. Elle comporte également, une école de commerce avec le Groupe ESC Pau et des écoles d'art dont le Conservatoire Pau Béarn Pyrénées et l'école supérieure d'art des Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs autres établissements sont à citer, comme l'école des troupes aéroportées (ETAP) qui forme tous les parachutistes français, l'institut du travail social Pau-Pyrénées Pierre Bourdieu, un IFSI et un IFAS au centre hospitalier de Pau, ou encore CESI Entreprises et CESI Alternance pour des formations par apprentissage et les formations continues.
Santé
Pau concentre une grande partie des services hospitaliers de l’agglomération paloise et du Béarn. L'équipement hospitalier propose des services de médecine, d’obstétrique, de chirurgie et de soins psychiatriques. Le dispositif du centre hospitalier de Pau est composé de l’hôpital François-Mitterrand, du centre Hauterive (rééducation fonctionnelle, unité de SSR et médecine nucléaire) et du centre Jean-Vignalou pour la gérontologie. L'offre sanitaire paloise se complète de plusieurs cliniques, dont notamment la polyclinique de NavarreModèle:Note, la clinique Princess et la clinique des Jeunes Chênes.
En médecine générale, si certains territoires sont qualifiés de « déserts médicaux », la situation est moins défavorable en Pyrénées-Atlantiques. Avec Modèle:Unité généralistes pour Modèle:Unité en 2014, le nombre est plus élevé que dans de nombreux autres départements (France métropolitaine : 155)<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins à Pau, la situation se dégrade puisque le nombre de médecins généralistes a diminué de plus de 7 % entre 2007 et 2016 et les projections relatives aux prochains départs à la retraite n'annoncent pas un retournement de tendance<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>.
Autonomie et personnes âgées
Les établissements accueillant des personnes âgées de Modèle:Unité ou plus et localisés à Pau peuvent être distingués selon trois catégories adaptées au niveau de dépendance<ref name="EHPAD-74">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref> : Deux établissements non médicalisés<ref name="Foyer1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Foyer2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="RépertoireEHPAD-27">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, Modèle:Unité de retraite médicalisées qui sont toutes des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)Modèle:Note, et une unité de soins de longue durée (USLD) Modèle:Incise adossée au centre hospitalier de Pau. Trois établissements pour personnes handicapées sont localisés à Pau : un foyer d'hébergement (le Cairn), un foyer de vie (Au jour le jour) et un service d'accompagnement à la vie sociale (SAVS trisomie 21)<ref name="RépertoireHandicap">Modèle:Lien web.</ref>.
Justice, sécurité et défense
La commune est le siège de la cour d'appel de Pau, qui a pour ressort les départements des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées. Pau est également le siège d'une cour d'assises, d'un tribunal de grande instance, d'un tribunal d'instance, d'un tribunal administratif, d’un tribunal pour enfants, d'un tribunal des affaires de sécurité sociale, d'un conseil de prud'hommes et d'un tribunal de commerce<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Pau dépend de la cour administrative d'appel de Bordeaux. La commune accueille un commissariat de police, le groupement de gendarmerie nationale des Pyrénées-Atlantiques, ou encore une recette-perception des impôts.
En lien avec la tradition aéronautique et militaire de la commune, Pau abrite depuis le Modèle:Date- le 5e régiment d'hélicoptères de combat (Modèle:5e) surnommé « Régiment du Béarn »<ref name="5RHC"> Modèle:Lien web.</ref>. Implanté depuis 1961 au sein de la caserne Bernadotte, le Centre des archives du personnel militaire (CAPM) rassemble en un lieu unique l'ensemble des archives administratives de l'Armée de terre, du service national et des services communs<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'histoire militaire de la commune est aussi marquée par l'installation du [[18e régiment d'infanterie|Modèle:18e d'infanterie]] (Modèle:18e), du [[18e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:18e de chasseurs parachutistes]] (Modèle:18e) et du [[1er régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:1er de chasseurs parachutistes]] (Modèle:1er) qui participent aux différents conflits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant d'être dissous ou transférés dans d'autres communes. Une antenne du Bataillon de Joinville, l'École nationale d'entraînement physique militaire, occupe jusque dans les Modèle:Nobr le site du Hameau.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
La population paloise connaît un accroissement net et régulier tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, hormis un recul occasionné par la Première Guerre mondiale. Le taux de croissance annuel est alors d'environ 2,8 % entre 1800 et 1936. La croissance démographique de Pau s'accélère après la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec un taux de croissance annuel de 3,3 % entre 1954 et 1975. La population atteint alors un plateau autour de Modèle:Nombre avec une diminution du taux de natalité et des départs au profit des communes de première couronne qui se développent nettement.
1968 - 1975 | 1975 - 1982 | 1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2006 | 2006 - 2011 | 2011 - 2016 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | + 1,7 | + 0,0 | - 0,2 | - 0,5 | + 0,9 | - 1,0 | - 0,6 |
Solde naturel | + 0,9 | + 0,5 | + 0,4 | + 0,2 | + 0,2 | + 0,2 | + 0,1 |
Solde migratoire | + 0,9 | - 0,5 | - 0,6 | - 0,7 | + 0,7 | - 1,2 | - 0,7 |
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,70 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Activité de la population
Modèle:Section à actualiser Le taux d'activité local (68,1 % en 2016) est plus faible que celui des Pyrénées-Atlantiques (74,3 % en 2016)<ref group="Note">Le taux d’activité représente la part des actifs dans la population totale.</ref>.
Population | Actifs | Taux d’activité en % | Actifs ayant un emploi | Taux d’emploi en % | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 49 613 | 33 795 | 68,1 | 27 303 | 55,0 |
15 à 24 ans | 12 652 | 4 525 | 35,8 | 3 213 | 25,4 |
25 à 54 ans | 28 245 | 24 517 | 86,8 | 19 955 | 70,6 |
55 à 64 ans | 8 716 | 4 753 | 54,5 | 4 135 | 47,4 |
La population de l'unité urbaine de Pau connaît une légère croissance sur la période 2011-2016, passant de Modèle:Nombre à Modèle:NombreModèle:Sfn. L'aire urbaine de Pau bénéficie d'une dynamique également légèrement favorable sur la même période, passant de Modèle:Nombre à Modèle:NombreModèle:Sfn. Une tendance qui confirme les gains pris par la deuxième couronne de l'agglomération paloise durant ces dernières années, au détriment de la ville centre.
Cultes
Culte catholique
Pau dépend du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, suffragant depuis 2002 de l’archidiocèse de Bordeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Outre les principales églises Saint-Martin et Saint-Jacques, le centre-ville de Pau compte plusieurs autres lieux de culte catholique avec Saint-Louis-de-Gonzague, Notre-Dame, Saint-Joseph et Saint-Charles qui sont réunis au sein de la paroisse du Christ-Sauveur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au nord de Pau se trouvent les églises Saint-Pierre et Saint-Paul, au sein de la paroisse du même nom. Au nord-est, les églises Saint-Jean-Baptiste et Saint-Vincent-de-Paul dans la paroisse Sainte-Marie-du-Hameau. Les églises Sainte-Bernadette et Sainte-Thérèse se situent à l'est de la ville, dans la paroisse Sainte-Famille<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'église Notre-Dame du Bout du Pont se situe à Pau mais est gérée par la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance de Jurançon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culte protestant
Le protestantisme dispose d'une implantation très ancienne à Pau, la Réforme s'y organise à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec Marguerite de Navarre et surtout sa fille Jeanne d'Albret. Celle-ci rend obligatoire la religion réformée en 1571 dans l'ensemble du Béarn. L’Évangile est alors prêché à Pau dans l’église primitive de Saint-Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dès 1620, et l'annexion du Béarn à la France par Modèle:Nobr, la religion réformée perd en influence. La révocation de l'édit de Nantes en 1685 par Modèle:Nobr renforce cette évolution avec des persécutions et la fuite de nombreux huguenots vers des pays refuge<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La plupart des protestants béarnais, et donc palois, continuent leurs pratiques religieuses dans l'intimité du cadre familial. Cela explique la faiblesse du patrimoine bâti pour ce culte pourtant très ancien dans la ville. Après 1789, la liberté de conscience est accordée aux protestants par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Le temple protestant de Pau, paroisse de l'Église protestante unie de France, est aujourd'hui active au sein de l'ancienne Christ Church anglicane, située rue Serviez et datant de 1841<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'afflux d'une importante, et aisée, communauté anglaise au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Pau amène la construction de plusieurs lieux de cultes de l'Église anglicane au sein de la ville. La Christ Church en 1841 (actuel temple protestant) ou encore la Holy Trinity Church en 1862<ref name="Mirat 98" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> (qui accueille le cinéma Le Mélies) précèdent la construction de l'Église Saint-Andrew en 1888<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette église représente désormais le dernier lieu de culte anglican de la ville, avec la tenue d'offices hebdomadaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref>. La totalité de l'édifice est inscrite à la liste des monuments historiques depuis 2015<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref>.
D'autres lieux de cultes protestant se trouvent dans la ville :
- Église protestante évangélique libre de Pau, rue Gutenberg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Église protestante évangélique, boulevard de la Paix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Réunions chrétienne évangélique, rue Ségure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Église évangélique missionnaire Gloire à Dieu, rue Montpensier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Église Evangelique Shalom, Rue Emile Garet.
- Église Le Phare à LONS - Assemblée de Dieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Église adventiste du 7ème Jour, avenue des Lauriers.
Autres cultes
L’église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky de Pau est inaugurée en 1867, rue Jean-Réveil. Après celle de Nice (1859) et Paris (1860), elle est la troisième plus ancienne église orthodoxe de France<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>. Elle est réalisée, à l'origine, pour satisfaire la communauté russe venant passer l'hiver dans la capitale béarnaise. En 2017, elle accueille un culte mensuel pour une communauté regroupant une centaine de fidèles. La synagogue de Pau a été inaugurée en 1880 sur un terrain situé sur l'ancien passage d'Alsace (désormais rue des Trois Frères Bernadac). La présence d'une communauté juive paloise est attestée depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est notamment prouvée par la création en 1822 d'un cimetière juif, répertorié à l'inventaire des monuments historiques depuis 1995. La ville de Pau héberge une mosquée, située avenue des Lilas. Elle est le siège de l'association de la mosquée de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, ce lieu fait la Une de la presse lorsqu'il apparaît que l'auteur des tags sur ses murs était l'imam lui-même<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Vie associative
En 2017, Modèle:Unité sont recensées sur le site de la commune<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>, se répartissant selon les catégories suivantes : Activités politiques (37), Philanthropie & conférences (30), Droits, discrimination & civisme (92), Justice (10), Media & communication (123), Arts & culture (665), Clubs & loisirs (117), Action socioculturelle (419), Histoire & patrimoine (29), Sports & plein air (375), Chasse & pêche (3), Amicales, entraide & solidarité (113), Éducation & formation (133), Recherche (332), Santé (110), Services et établissements médico-sociaux (11), Aides sociales (443), Associations caritatives & humanitaires (66), Famille & séniors (22), Transports, Entreprises & gestion (88), Représentation & développement économique (79), Environnement & cadre de vie (64), Emploi & vie locale (40), Logement (22), Tourisme & voyages (1), Secours & protection civile (4), Militaires & anciens combattants (17), Religion & spiritualité (32), Divers (1 736). En appui de la ville, un collectif d'associations, le réseau PALVA (Points d'appui locaux à la vie associative), contribue à promouvoir la vitalité de cette vie associative.
Médias
L'actualité de Pau et de sa région est couverte par plusieurs médias de différente nature. Au niveau de la presse écrite, trois quotidiens locaux dépendant du Groupe Sud Ouest sont actifs : le Sud Ouest (édition Béarn et Soule), L'Éclair Pyrénées et La République des Pyrénées. Communément appelé La République, ou La Rep, il s'agit du quotidien le plus lu du Béarn et de la Soule avec Modèle:Nombre au numéro moyen<ref group="RP" name="La Rep">Modèle:Lien web.</ref>. Une antenne de France 3 Aquitaine se situe à Pau, elle traite quotidiennement de l'actualité en Béarn lors du décrochage local du 19/20 dans son édition « France 3 Pau Sud-Aquitaine ». La ville accueille également plusieurs antennes radiophoniques, dont Virgin Radio Sud Aquitaine, RFM Béarn, ou encore France Bleu Béarn. Les radios locales associatives Voix du Béarn<ref>Modèle:Lien web.</ref> (créée en 1981) et Ràdio País (créée en 1983) ont leur siège dans l'agglomération paloise.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Pau au 28 361e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, 47 % des foyers fiscaux étaient imposablesModèle:Sfn.
Emploi
En 2016, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 68,1 % d'actifs dont 55,0 % ayant un emploi et 13,1 % de chômeursModèle:Sfn. On comptait alors Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 49 601 en 2011. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 775, l'indicateur de concentration d'emploi est de 180,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de deux emplois pour un habitant actifModèle:Sfn.
Entreprises et commerces
Pau est la capitale économique du Grand Pau, la ville joue plus globalement un rôle majeur pour l'ensemble du bassin de l'Adour par sa position centrale et la densité des services proposés. Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Pau selon leur secteur d'activitéModèle:Sfn :
Nombre d’établissements concernés | ||||||
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TOTAL | 7 093 | |||||
Industrie | 327 | |||||
Construction | 459 | |||||
Commerce, transport, hébergement et restauration | 1 953 | |||||
Services aux entreprises | 2 340 | |||||
Services aux particuliers | 2 014 | |||||
Champ : activités marchandes hors agriculture. |
Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariésModèle:Sfn :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 8 951 | 100,0 | 5 886 | 2 432 | 288 | 209 | 136 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 33 | 0,4 | 29 | 3 | 0 | 0 | 1 |
Industrie | 316 | 3,5 | 170 | 104 | 25 | 10 | 7 |
Construction | 542 | 6,1 | 430 | 74 | 24 | 8 | 6 |
Commerce, transports, services divers | 6 367 | 71,1 | 4 069 | 1 966 | 169 | 110 | 53 |
dont commerce et réparation automobile | 1 323 | 14,8 | 745 | 516 | 35 | 20 | 7 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 1 693 | 18,9 | 1188 | 285 | 70 | 81 | 69 |
Champ : ensemble des activités. |
En 2018, Modèle:Nobr entreprises sont créées, dont 760 individuelles. Plus de 52 % de ces entreprises interviennent dans le domaine des services aux particuliers ou aux entreprisesModèle:Sfn.
Artisanat et industrie
Malgré son statut de capitale politique du Béarn depuis 1464, Pau a beaucoup plus de mal à imposer sa prééminence économique sur le reste du territoire<ref name="Essor urbain 347"/>. Nay, Oloron ou Pontacq restent les principaux centres de l'artisanat béarnais, notamment dans le domaine textile<ref name="Essor urbain 347"/>. Il faut attendre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et l'arrivée du chemin de fer, pour voir se développer une industrie paloise significative avec l'installation de plusieurs établissements en basse-ville, qui profitent également de la présence du gave<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>. Moulins, tanneries, teintureries, brasseries ou minoteries sont alors présents. Le ravin du Hédas accueille lui aussi plusieurs activités artisanales, dont les teintureries Daran et les bérets Cazenave<ref group="RP" name="Ponts Hédas"/>.
Ces industries disparaissent progressivement mais Pau connaît parallèlement un essor économique important durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec la découverte du gisement de gaz de Lacq. Découvert en 1951 par l'ingénieur Jean Féger, le gisement permet alors d'inaugurer en 1957 la plus grande usine de gaz en Europe et permet à la France de satisfaire jusqu'à 30 % de sa consommation de gaz dans les années 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pau accueille depuis de nombreux acteurs liés à cette industrie pétrochimique, comme le groupe Teréga, Schlumberger ou Baker Hughes. Dans un autre registre, la ville accueille la maison de prêt-à-porter Courrèges<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref>.
Le centre Jean-Féger
En lien avec l'exploitation du gaz de Lacq, Pau accueille le centre scientifique et technique Jean-Féger (CSTJF) de Total. Il s'agit du Modèle:1er de recherche pour l’exploration et la production de gaz et de pétrole en Europe<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref>, et le Modèle:3e de recherche en France tous secteurs confondus<ref group="RP" name="CSTJF"/>. Il concentre plus de Modèle:Unité, dont environ Modèle:Nobr et ingénieurs en géosciences, résultant de la fusion des moyens d’Elf Aquitaine et de Total<ref group="RP" name="CSTJF"/>. La recherche en géosciences repose aussi sur des partenariats université/entreprises notamment avec la Fédération de recherche appliquée au génie pétrolier (IPRA)<ref group="Note">Constituée d’équipes mixtes de recherche CNRS/université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) et Total (L'IPRA représente Modèle:Nobr, chercheurs et allocataires, un budget annuel d'Modèle:Nombre d’euros et Modèle:Nobr scientifiques).</ref>. La recherche et l'ingénierie en géosciences sont également présentes au sein d'une multitude de sociétés spécialisées, pour la plupart présentes sur le site de la technopole Hélioparc.
Activités de services
En tant que capitale administrative, Pau regroupe des institutions de dimensions départementales voire régionales : Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, cour d'appel pour les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et du Gers, centre hospitalier, chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn<ref group="Note">La chambre de commerce et d'industrie de Pau Béarn gère l'aéroport Pau-Pyrénées, le groupe ESC Pau, l'hôtel consulaire, le CNPC et l'IPC de Pau.</ref>, chambre des métiers des Pyrénées-Atlantiques, chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, SDIS 64, MSA, université de Pau et des Pays de l'Adour, etc. Les NTIC ont connu un important développement avec le déploiement de la fibre optique dans l'agglomération et l'implantation de sociétés spécialisées dans l'informatique, les réseaux et le traitement de l'image. Les technopôles Hélioparc avec Modèle:Unité<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref> ou encore Pau Cité Multimédia avec ses Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> concentrent un grand nombre de SSII. Pau est la troisième ville d'Europe, après Stockholm et Milan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à avoir développé un réseau de très haut débit (THD) en fibre optique.
À la rencontre des axes est-ouest, entre Toulouse et le port de Bayonne, et nord-sud, entre Bordeaux et l'Espagne via le col du Somport, Pau possède une longue tradition commerciale<ref name="Essor urbain 347"/>. La foire aux bestiaux de la Haute-Plante (actuelle place de Verdun), à l'occasion de la Saint-Martin, en est le meilleur exemple jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Mirat 86" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette tradition commerciale se traduit aujourd'hui par la tenue de plusieurs marchés alimentaires, dont celui quotidien des Halles de Pau<ref group="M" name="Marchés">Modèle:Lien web.</ref>. La Foire de Pau se tient annuellement au Parc des expositions, en 2019 se tient la Modèle:71e de l’événement<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>. La ville accueille également plusieurs grandes enseignes de la distribution, comme E.Leclerc, les Galeries Lafayette ou Auchan.
Pau concentre une activité ancienne, et particulièrement résistante<ref group="RP" name="Libraires">Modèle:Lien web.</ref>, en matière d'édition. Les maisons Marrimpouey (1689<ref group="RP" name="Libraires"/>) ou Tonnet (1797<ref>Modèle:Lien web.</ref>) en sont les exemples les plus fameux.
Activités de services liées au tourisme
La ville de Pau est située à Modèle:Nobr des Pyrénées et de ses stations de ski. C'est un lieu de passage pour les touristes des Pyrénées amateurs de nature et également un lieu de découvertes pour les adeptes d'un tourisme plus urbain et culturel<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>.
Pau est également une ville de congrès, de colloques et de tourisme d'affaires avec des infrastructures qui permettent d'accueillir des événements nationaux et internationaux : le centre de congrès du Palais Beaumont, le parc des expositions, des hôtels 3 étoiles (Hôtel Continental, Hôtel Roncevaux, Hôtel Bristol), un hôtel 4 étoiles (Hôtel de Gramont) et deux hôtels Modèle:Nobr (hôtel Parc-Beaumont, hôtel Villa Navarre). La ville, ancienne station climatique, accueille un casino.
Au Modèle:Date-, Modèle:Nombre de la commune offraient Modèle:Nombre aux visiteursModèle:Sfn, mais aucun camping n'était dénombréModèle:Sfn. L'infrastructure touristique de l'unité urbaine de Pau vient compléter l'offre locale avec Modèle:Nombre réparties sur près de Modèle:NombreModèle:Sfn et Modèle:Nombre proposant Modèle:NombreModèle:Sfn.
Sports et équipements
Modèle:Article détaillé La ville dispose d'une culture sportive ancienne et dense, associée au développement des sports anglais à la Belle Époque. Elle est alors surnommée la reine des sports, tandis qu'à la même époque James Gordon Bennett junior décrit la ville comme étant « le centre du sport mondial » (« Pau is the hub of the sporting world »)<ref name="Aviation">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Mirat 202" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> dans l'International Herald Tribune. Tennis, golf, polo, jeu de paume, ski, randonnées, pêche au saumon, chasse à l'ours et à l'isard, tir au pigeon ou rugby sont alors pratiqués à Pau ou dans les environs, avec le cheval comme passion centrale<ref name="Mirat 202" group="B"/>. Faire de Pau une ville sportive est un argument fort de la municipalité et des publicitaires pour attirer les riches hivernants anglais<ref name="BG 250" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Outre ces activités de plein-air pratiquées, principalement, par l'aristocratie britannique dans leurs clubs-houses, la vie sportive paloise s'organise au tournant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Héritier d'une très ancienne tradition hippiqueModèle:Note, le sport moderne palois se développe d'abord autour du cyclisme et de la natation. Le Véloce club béarnais est créé en 1883<ref name="BG 251" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> tandis que Louis Péguilhan ouvre une première école de natation en 1904<ref name="BG 252" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Pau devient également un centre majeur du « sport éducatif » sous l'impulsion de Philippe Tissié dès 1901<ref name="BG 253" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Pau est labellisée « Ville européenne du Sport 2018 ».
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Pau, « La reine des sports ».
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Chasse à courre au chenil de Pau.
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Un dirigeable survole l'hippodrome du Pont-Long.
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Le roi d'Angleterre remet les récompenses aux lauréats.
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Le Pau Golf Club est le plus ancien golf d'Europe continentale.
Sports collectifs
Le rugby à XV apparaît à Pau dès 1899 avec le Stade palois<ref name="Mirat 228" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, celui-ci est par la suite incorporé à la Section paloise omnisports, le grand club omnisports de la ville Modèle:Note . La Section paloise débute cette pratique en 1905 à la place de la barrette. La Section paloise remporte trois titres de champion de France (1928, 1946 et 1964), trois coupes de France (1939, 1952, 1997), un Challenge européen (2000) et un titre de champion de France de deuxième division (2015). Le club figure de nouveau dans l'élite Modèle:Incise depuis 2015<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>. L'équipe professionnelle évolue depuis 1990 au stade du Hameau (capacité de Modèle:Unité), tandis que les équipes de jeunes jouent toujours dans l'emblématique stade de la Croix du Prince. La ville connaît un club de rugby à XIII, nommé Pau XIII, créé le Modèle:Date- qui disparait à la Libération, faute de terrain de jeu, puis qui réapparaît dans les années 1970 pour disparaitre à nouveau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'Élan béarnais Pau-Orthez possède l'un des palmarès les plus fournis parmi les clubs français de basket-ball. Il compte neuf titres de champion de France (1986, 1987, 1992, 1996, 1998, 1999, 2001, 2003 et 2004), trois coupes de France (2002, 2003, 2007), trois tournois des As (1991, 1992, 1993), une semaine des As (2003), un titre de vainqueur de la coupe Korać (1984) et un titre de champion de France de deuxième division (2010). Il forme avec le CSP Limoges le duo incontournable de l'élite française<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le club évolue au sein du palais des sports, d'une capacité de Modèle:Unité assises en configuration basket. Inauguré en 1991, il sert à plusieurs reprises à des épreuves de tennis Modèle:Incise, de handball ou de volley-ball.
Le club phare du football palois est le Pau Football Club, qui évolue en Championnat de France de football de Ligue 2 depuis la saison 2020-2021. Après avoir cohabité avec le rugby au stade du Hameau, le Pau FC dispose de son propre stade depuis 2018, avec une capacité de Modèle:Unité<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Fondés respectivement en 1902, 1904 et en 1920, la Jeanne d'Arc Le Béarn, le FA Bourbaki et les Bleuets sont les plus anciens clubs de la ville<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>. L'Association Bourbaki, patronage catholique, a entretenu une longue rivalité sportive avec la laïque Section paloise jusqu'à la Seconde Guerre mondiale<ref name=":10">Modèle:Lien web</ref>.
Sports automobiles et équestres
Le Grand Prix automobile de Pau ainsi que le Grand Prix historique sont organisés sur le circuit urbain de Pau une fois par an. Après la fondation de l'Automobile-Club Basco-Béarnais en 1898 et une première course reliant Pau à Bayonne l'année suivante, le terme "Grand Prix de Pau" fait son apparition pour désigner le prix remis au vainqueur du "Circuit du Sud-Ouest" en 1900. La première véritable édition du Grand Prix de Pau a lieu l'année suivante sous l'appellation "Grand Prix du Sud-Ouest", il s'agit de la première utilisation du terme « Grand Prix » pour une course automobile (auparavant réservé à l'hippisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Une édition du Grand Prix automobile de France se tient en 1930 sur un circuit situé en périphérie. La course en ville débute en 1933. Le tracé, directement inspiré par le circuit de Monaco, n'a plus bougé depuis 1935. Tout au long de son histoire, le Grand Prix a accueilli de nombreuses figures marquantes du sport automobile comme Jim Clark et Juan Manuel Fangio. Désormais le Grand Prix se déroule lors d'une manche du championnat d'Europe de Formule 3.
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Tazio Nuvolari remporte le Grand Prix de Pau 1935.
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Affiche du Grand Prix 1951.
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Affiche du Grand Prix 1976.
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Le Grand Prix en 2012.
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Grand Prix Historique.
L'hippodrome du Pont-Long est l'un des principaux centres d'entraînement hippique de France, avec Chantilly et Maisons-Laffitte<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre d'entraînement de Sers abrite ainsi six cents chevaux. L'hippodrome accueille un total de vingt-sept réunions d'obstacles et de plat lors de la période hivernale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, le Concours complet international de Pau, nommé les Étoiles de Pau, se déroule chaque année au domaine de Sers. Il s'agit de la seule épreuve de ce niveau (CCI*****) en France. Toute cette activité équine fait suite à une tradition plus que séculaire en la matière à Pau et dans le Béarn, avec des courses de chevaux déjà données près de Morlaàs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Saupiquet 165" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>.
Autres sports
Pau est derrière Bordeaux la ville de province ayant été le plus de fois ville-étape dans l'histoire du Tour de France. La ville reçoit le Tour pour la Modèle:71e en 2019<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. La capitale béarnaise profite notamment de sa situation géographique pour se placer comme le véritable camp de base des étapes pyrénéennes. Afin de marquer cet attachement au Tour, la ville décide d'installer sur le stade Tissié (siège de l'ancien Véloce-Club béarnais) une exposition permanente<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref> consacrée aux champions de la Grande Boucle. Le canoë-kayak est notamment pratiqué par le club universitaire palois Pyrénées-Eaux-Vives (CUPPEV), celui-ci compte plusieurs membres médaillés dans des compétitions internationles, dont Patrice Estanguet, Tony Estanguet, Fabien Lefèvre et Julien Billaut. La pratique est possible sur le Gave de Pau et également sur le stade d'eaux vives Pau Béarn Pyrénées qui ouvre en 2008. Il accueille en particulier le pôle élite de l'équipe de France de kayak ainsi que le pôle espoir. Autre grand équipement destiné aux sports aquatiques : le stade nautique. Celui-ci est inauguré en 2014, en remplacement de l'ancien stade rue Nitot construit en 1964<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>, il peut accueillir Modèle:Unité en même temps<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>.
C'est en 1896 que l'aristocratie paloise crée la première société sportive d'escrime de la ville. Le domaine militaire prend la suite pendant un demi-siècle, que ce soit à la salle d'armes de Bourbaki ou au Cercle militaire d'escrime, situé dans la caserne Bernadotte. La Section paloise escrime prend ensuite le relais de cette tradition sportive paloise<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 1959, la Section assure la continuité de cette discipline olympique avec à son actif, trois médailles mondiales, plusieurs places de finalistes en coupe du monde et Modèle:Nobr de champion de France. Le Pau Golf Club, situé à Billère, est créé par des Écossais en 1856<ref name="Mirat 218" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Il est le premier parcours du continent européen et l'un des plus anciens du monde. Il offre un parcours de Modèle:Nombre et son club-house de style victorien abrite un restaurant et un bar à l'ambiance britannique. Ce parcours officiel est le descendant d'un premier link de Modèle:Nombre, tracé en 1814 par des officiers du duc de Wellington après leur séjour béarnais à la suite de la bataille d'Orthez<ref name="Mirat 218" group="B"/>,Modèle:Note.
La pelote basque est notamment pratiquée au sein du complexe de pelote inauguré en 2006, l'équipement est constitué d'un jaï-alaï, d'un mur à gauche et d'un trinquet et d'un fronton place libre. C'est l'une des plus grandes installations de pelote basque en Europe avec plus de Modèle:Nombre. La Section paloise est un club phare dans le domaine. Aussi, Pau dispose d'un plantier pour le jeu de quilles de 9, ancêtre du bowling. Le sport se pratique avec une boule de Modèle:Unité et neuf quilles de Modèle:Unité<ref name="Quilles2">Modèle:Lien web.</ref>.
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Complexe de Jaï-alaï.
Patrimoine
Le patrimoine bâti de Pau couvre une période s’étalant du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au travers de nombreux sites et monuments au premier rang desquels est son château. Le centre-ville de Pau est caractérisé par son développement historique et progressif vers l'est, contraint en cela par la géographie des lieux. Ce n'est qu'à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le franchissement du Hédas permet à la cité de s'étendre vers le nord. Cette particularité explique la typologie du patrimoine du centre-ville, qui se distribue essentiellement le long de trois axes orientés ouest/est : la rue Joffre, la rue Louis-Barthou et le boulevard des Pyrénées. Le patrimoine de la ville s'enrichit fortement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec le développement du tourisme climatique, nombre de touristes fortunés venant de l'Europe entière viennent passer l'hiver à Pau pour profiter des bienfaits supposés du climat sédatif décrit par Alexander Taylor. Il en résulte aujourd'hui un ensemble de villas, palaces et parcs.
Pau compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> répertoriés à l'inventaire des monuments historiques.
Patrimoine civil
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le patrimoine civil de Pau est dominé par la figure de son château, dont les parties les plus anciennes datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sans qu'il soit possible de dire s'il précède la constitution du village, ou inversement<ref name="Atlas1 109" group="B"/>. Celui-ci est toujours le symbole de la ville et attire près de Modèle:Nombre chaque année. Le patrimoine de Pau ne se résume néanmoins pas à ce seul édifice, d'autres monuments reflètent l'histoire de ce petit castelnau devenu capitale d'un État indépendant puis cité royale. La ville offre un patrimoine particulièrement diversifié du Moyen Âge, à la Renaissance en passant par la Belle Époque et jusqu'à nos jours.
Le château de Pau domine le gave. Ses deux tours les plus anciennes datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tandis que le donjon quadrangulaire en brique est élevé par Sicard de Lordat au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la même époque est construite la tour de la Monnaie, d'abord tour de guet défensive voulue en contrebas du château par Gaston Fébus, puis un temps dite tour du MoulinModèle:Note, la tour de la Monnaie doit aujourd'hui son nom à Henri d’Albret qui, en 1554, en fait un atelier monétaireModèle:Note. La forteresse ainsi constituée est transformée en palais Renaissance par Marguerite d'Angoulème puis restaurée sous Louis-Philippe et Modèle:Napoléon III. En résumé, le château est donc successivement forteresse des vicomtes du Béarn, château fort de Fébus, berceau du bon roi [[Henri IV (roi de France)|Modèle:Nobr]] (Nouste Enric) et résidence royale à la Renaissance.
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Armoiries du Béarn au château de Pau.
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Une gargouille du château.
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Berceau d'Modèle:Souverain-.
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Tour de la Monnaie.
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Tour du Bourreau (Tor deu Borrèu) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
L'annexion du Béarn à la couronne de France en 1620, par Modèle:Souverain2, entraîne la mise en place de différentes institutions visant à marquer ce nouveau rattachement. Ainsi, à proximité du château, le Parlement de Navarre est instauré pour édicter les textes de loi (en béarnais) de la nouvelle province du Béarn ainsi que de la Basse-Navarre et de la Soule. Il s'établit, en réalité, dans un plus ancien palais de justice qui est construit dès 1585<ref group="B" name="Saupiquet 43" /> notamment en lieu et place de la maison de l'évêque de Lescar. Incendié en 1716, il est rebâti mais très vite abandonné au profit du palais de justice actuel. Le conseil départemental s'y est depuis installé et y tient toujours ses sessions. Afin de compléter le rattachement du Béarn à la France, le rétablissement du culte catholique est une nécessité de premier plan. Un collège de jésuites est construit à l'appel du roi Louis XIII probablement entre 1622 et 1645. Devenu lycée Louis-Barthou, il abrite toujours certains bâtiments d'origine, ces derniers sont bâtis dans le pur style béarnais avec des toits en ardoise à forte pente et des murs en galets du gave.
La maison natale de Bernadotte est un témoignage architectural plus modeste, mais intéressant pour reconstituer la vie des familles de notables palois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle abrite depuis 1951<ref name="BG 71" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> un musée en particulier incontournable pour les touristes suédois. Jean-Baptiste Bernadotte, sous-officier français né à Pau, devient général de Napoléon puis roi de Suède sous le nom de Modèle:Nobr Jean et roi de Norvège sous le nom de Modèle:Nobr Jean.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Belle Époque
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et particulièrement la Belle Époque, sont une période faste pour la constitution du patrimoine civil actuel de Pau. Le tourisme climatique emmène avec lui la construction de nombreuses demeures luxueuses pour agrémenter le séjour des riches hivernants européens, mais plus globalement un véritable renouveau de la ville s'est opéré avec la construction de nombreux nouveaux équipements publics pour leur accueil et également pour accompagner la forte poussée démographique de la citéModèle:Note.
L'accueil des riches touristes européens est notamment assuré par deux palaces en directe concurrence, l'hôtel de Gassion et l’hôtel de France qui sont situés sur le boulevard des Pyrénées. L'hôtel de Gassion est situé entre le château de Pau et l'église Saint-Martin, il abrite des appartements désormais. L'hôtel de France est lui situé à l’est de la place Royale, il abrite actuellement les services de la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées. Le tourisme climatique a également permis de laisser comme héritage un ensemble de villas de prestige. Les riches touristes anglais, américains et russes se font construire des villas afin de rendre leurs séjours toujours plus confortables lors de la saison hivernale. Ces bâtisses, de style anglais, sont principalement construites à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ces villas ont désormais divers usages : hôtel de luxe (Hôtel Villa-Navarre édifiée entre 1865 et 1888<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>), salle de réception (villa Saint Basil's édifiée en 1889), appartements (Palais Sorrento en 1888), résidence du préfet (villa Sainte-Hélène), etc.
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Le Gassion.
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La villa Ridgway.
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La villa Lawrance.
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La villa Nitot.
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La villa Tissié.
Les services municipaux successifs font tout pour capter et maintenir cette riche clientèle à Pau. Ils font ainsi construire différents équipements visant à améliorer le séjour de leurs hôtes. Le premier d'entre eux est la gare dès 1864 pour l'ouverture de la ligne et 1871 pour l'inauguration du bâtiment. Un funiculaire s'installe ensuite en 1908<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref>, afin d'assurer la liaison entre la ville-haute, centre historique, et la gare en contrebas. L'Hôtel des Postes est bâti en 1900, et le Palais Beaumont, originellement dénommé palais d'Hiver, voit lui le jour en 1900 afin de divertir les hivernants et les Palois par des jeux, des spectacles, des fêtes et des rencontres. Mélangeant les styles architecturaux, il est plusieurs fois remanié et doit être réhabilité en 1996 après un demi-siècle d'oubli. Il accueille désormais un casino et surtout un centre de congrès, théâtre de diverses manifestations tels des séminaires ou des salons.
L'importance démographique prise par la ville au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle implique la réalisation de différents équipements afin de lui fournir les moyens nécessaires à sa bonne gouvernance. Les services municipaux déménagent ainsi dans l'actuel hôtel de ville à partir de 1878. Le bâtiment, situé au nord de la place Royale, est en réalité un ancien théâtre datant de 1862, le projet visant à y édifier l'église Saint-Louis lancé en 1685 et relancé en 1788 n'ayant jamais abouti. Ainsi, s'explique la statue de Thalie, muse de la Comédie au front étoilé, qui orne son fronton. L'actuel palais de justice est édifié entre 1847 et 1856<ref name="BG 72" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> sur l'emplacement de l'ancien couvent des Cordeliers. La place de la Libération participe aujourd'hui à la majesté de ce bâtiment dont la façade est classiquement ornée de colonnes elles-mêmes surplombées d'un fronton en marbre blanc. C'est tout naturellement également qu'est édifiée progressivement de 1821 à 1875<ref name="BG 72" group="B"/> une caserne à Pau, ville préfectorale proche de la frontière. La caserne Bernadotte, où sont aujourd'hui situées les archives nationales de l'Armée de terre, accueille ainsi dès 1830, deux régiments. L'actuelle place de Verdun devenue parking et anciennement dénommée place Napoléon, étant, à cette époque, une zone d'exercices close.
Après la Première Guerre mondiale
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale marque le déclin brutal du tourisme climatique palois. Durant la période de l'entre-deux-guerres, plusieurs projets d'envergure voient malgré tout le jour afin de relancer cette activité autrefois prospère. Le palais des Pyrénées (ou palais du Commerce et des Fêtes) est construit en 1930, dans un style art déco, afin de signaler par un édifice-phare<ref name="Le Festin 61">Modèle:Ouvrage.</ref> la création de ce nouveau quartier en centre-villeModèle:Note. Ce véritable centre-commercial avant l'heure propose de nombreuses activitésModèle:Note, dont près de Modèle:Nobr. Le retour à l'esprit originel du lieu commence en 1951 avec la destruction de la couverture de l'allée centrale, les Palois retrouvant la vue sur les Pyrénées. Quatre immeubles sont ensuite construits par surélévation en 1957. C'est, cependant, en 2006 qu'il apparaît, agrémenté d'auvents de verre et d'acier, sous son apparence actuelle. C'est à cette même période de l'entre-deux-guerres qu'est construit le palais d'Aragon qui symbolisa l'échec de la reconquête touristique de Pau. Construit sur le boulevard des Pyrénées de 1929 à 1931 sous les plans de Georges Wybo, il ne devient jamais le palace prévu mais se transforme après de nombreuses péripétiesModèle:Note en un immeuble d'appartements.
Le début des Modèle:Nobr voit la population de Pau s'accroître de manière très importante, à la fois sous l'effet du baby boom et de l'exploitation du gisement de gaz de Lacq en 1965. Cette période est marquée par l'émergence de plusieurs éléments caractéristiques du patrimoine architectural palois de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le nord de la ville est notamment aménagé par la coulée verte, voulue par le prix de Rome André Remondet, qui distribue entre autres l'ensemble Dufau-TourasseModèle:Note, la Cité administrativeModèle:Note et le campusModèle:Note.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par l'inauguration en 2001 au pied du Parlement de Navarre originel, de l'hôtel du département des Pyrénées-Atlantiques, édifice de verre sur lequel se reflètent certaines bâtisses du boulevard des Pyrénées. Il regroupe aujourd'hui la totalité des services administratifs qui lui sont liés. Il reçoit en 2002 le prix d'architecture AMO<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'emménagement des archives communautaires de l'agglomération de Pau-Pyrénées dans l'ancienne usine des tramwaysModèle:Note en 2011, ainsi que la réalisation de la médiathèque André-Labarrère en 2012 sont également des éléments incontournables du patrimoine palois contemporain.
Patrimoine religieux
Le patrimoine religieux de Pau est relativement récent puisque ses deux principales églises datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Malgré son statut de capitale politique du Béarn depuis 1464, la capitale religieuse de l'État reste Lescar avec notamment sa cathédrale Notre-Dame siège de l'ancien diocèse de Lescar. Pau n'est pas dépourvu d'édifices religieux avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église primitive Saint-Martin datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais il s'agit de réalisations modestes qui n'ont pu survivre au temps et à la croissance très importante de la cité. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont construits les abattoirs et le temple protestant de Pau, les cagots travaillent aux deux constructions<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Deux églises majeures sont présentes en centre-ville. Réalisée d'après les plans de l’architecte Émile Boeswillwald, la construction de l'église Saint-Martin, d'influence néogothique, débute en 1863 pour se terminer en 1871. L'église Saint-Jacques est construite par une souscription populaire des Palois en réponse au chantier de l'église Saint-Martin, cette dernière étant vue comme le projet des touristes. Également d'influence néogothique, faisant suite à l'ancienne chapelle du couvent des Cordeliers, elle est achevée en 1868. Elle retrouve ses deux flèches en 2012<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>, qui ont été enlevées en 2001 en raison de leur fragilisation par la tempête Martin de 1999.
D'autres églises remarquables sont visibles à Pau. Coiffée d’une monumentale statue de la Vierge à l’enfant, l'église Notre-Dame, d'inspiration Art déco, s'élève, dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en continuité avec l'ancienne église vouée au pèlerinage qui la préfigure. L'église Saint-Joseph, œuvre de l'architecte Jacques Laffillée, est construite en 1935. De style néo-byzantin, elle est reconnaissable à ses coupoles et son clocher en ciment armé haut de Modèle:Unité. Quant à l'église Saint-Pierre, elle est édifiée en 1970 par l'architecte prix de Rome André Remondet. En grande partie recouverte d'ardoises, elle marie sa structure moderne avec les bâtiments de béton qui l'entourent.
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Église Notre-Dame.
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Chapelle Saint-Louis de Gonzague.
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Chapelle du couvent des Réparatrices.
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Église Saint-Pierre.
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Église Saint-Martin.
La cité paloise accueille également quelques chapelles notables, dont celle de l'ancien couvent des Réparatrices, qui abrite aujourd'hui l'École nationale de musique et de danse et allie ainsi architecture ancienne et architecture contemporaine. L'église Saint-Louis-de-Gonzague, à l'architecture classique, accompagne l'implantation d'un collège de Jésuites (actuel lycée Louis-Barthou). Commencée en 1679, elle n'est achevée qu'en 1851.
Ancien lieu de culte des Ursulines de Pau, l'Église Notre-Dame du Bout du Pont construite en 1872 a une histoire particulière puisqu'elle a été déplacée en 1932. Le couvent des Ursulines devait, en effet, être démoli pour laisser place au Palais des Pyrénées sur l'actuelle place Clemenceau. L'église est donc démontée pierre par pierre (chacune étant numérotée) puis réédifiée à son emplacement actuel, de l'autre côté du gave de Pau.
Culture
Langue
Le béarnais (bearnés ou biarnés) désigne l'ensemble des parlers occitano-romans du Béarn. Il s'agit d'un parler roman, qui forme un ensemble homogène avec le gascon au sein du triangle Pyrénées-Atlantique-Garonne, un territoire nommé Aquitania par Jules César. Du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Révolution française, le béarnais est la lange institutionnelle de la principauté<ref name="Grosclaude">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Malgré la disparition du béarnais dans ce cadre administratif après la Révolution, son usage reste encore majoritaire auprès des Béarnais à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Comme toutes les langues et parlers régionaux de France, le béarnais recule ensuite notamment à partir de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en partie sous la pression de l'école française<ref name="Ecole">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'ensemble des appareils de l'État français ainsi que des représentants des classes dominantes est à l'origine de cette volonté de supprimer les langues régionales<ref name="Ecole"/>. En 1972, Georges Pompidou déclare Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aujourd'hui, la langue béarnaise est mise en valeur par plusieurs événements palois tout au long de l'année, notamment le Carnaval biarnés et le festival Hestiv'Òc. La ville compte également une école et un collège Calandreta, d'autres établissements bénéficient d'un enseignement en béarnais fourni par des maîtres itinérants. Plusieurs associations, comme l'Ostau Bearnés<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'Institut béarnais et gascon défendent la pratique de cette langue dans la commune. En 2018, un projet de tiers-lieu béarnais se développe, il doit aboutir à la création d'ici 2021 de la Ciutat dans le quartier du Hédas, une cité créative de la culture béarnaise<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Équipements culturels
Salles de spectacles et de congrès
Le Zénith de Pau est le plus grand équipement culturel de la ville. Inauguré en 1992 il est doté de Modèle:Unité (ou jusqu'à Modèle:Unité assises<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Il accueille des artistes nationaux et internationaux au sein d'opéras, concerts, cabarets, spectacles de cirque et sur glace. Le Palais Beaumont est un centre de congrès accueillant environ Modèle:Unité par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Construit en 1900, il fut tour à tour palais d'hiver, casino municipal et hôpital pendant la guerre. Il dispose d'un auditorium et sert notamment de lieu de résidence pour l'Orchestre de Pau Pays de Béarn. La Centrifugeuse<ref>Modèle:Lien web.</ref> est un autre espace disponible pour l'expression scénique au sein de l'UPPA. Le parc des expositions de Pau est lui situé à l'ouest de la ville, à cheval sur Pau et Billère, il accueille Modèle:Unité et Modèle:Nobr par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Foire de Pau est l’événement majeur du parc, elle s'y déroule chaque année depuis 1949.
La ville compte plusieurs complexes cinématographiques. Le cinéma Le Méliès<ref>Modèle:Lien web.</ref>, classé art et essai, est aménagé dans une ancienne église anglicane. Il est doté de deux salles, le cinéma propose des soirées thématiques et des événements en partenariat avec divers acteurs culturels (Cin'es'pace, Un été au ciné, etc.) et organise tous les deux ans le festival international du film de Pau<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>. Deux cinémas du groupe CGR accompagnent l'offre en la matière, le Méga CGR situé à proximité de l'université est équipé de Modèle:Nombre numériques et 3D, et le CGR Saint-Louis en centre-ville qui est équipé de Modèle:Nombre numériques rénovées en Modèle:Date-<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref>.
Musées
Le musée national du château de Pau est créé en 1929 dans le lieu qui voit naître le futur [[Henri IV (roi de France)|Modèle:Nobr]] le Modèle:Date-. À la fois forteresse médiévale, palais Renaissance, résidence royale, ce musée situé au cœur de la ville est visité en moyenne par Modèle:Nombre par an. Les visiteurs peuvent s'attarder devant la légendaire carapace de tortue qui servit de berceau au bon roi Henri<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le château recense près de Modèle:Nombre et objets, les conservateurs successifs s'attachent à réunir tableaux, objets d'art et documents ayant trait au temps d'Modèle:Nobr. Le musée des Beaux-Arts de Pau est, quant à lui, inauguré en 1864 sous l'initiative de la Société béarnaise des amis des arts, avec une donation notable du collectionneur d'origine béarnaise Louis La Caze en 1872. Il est le premier musée, en 1878, à exposer une œuvre importante de Degas, Le bureau du coton à la Nouvelle-Orléans. Il présente des œuvres allant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec des peintres issus de diverses écoles européennes comme Brueghel, Jordaens, Morisot ou Rubens mais aussi des artistes régionaux comme Victor Galos. Le musée est situé depuis 1931 dans un bâtiment style Art déco qui lui est destinéModèle:Note.
Avec ces deux musées majeurs de la ville, Pau compte d'autres espaces, dont le musée Bernadotte. Celui-ci est situé dans une modeste maison de tonnelier qui voit naître et grandir Jean-Baptiste Bernadotte, qui devient maréchal de France puis roi de Suède en 1818 et fondateur de l'actuelle famille régnante de ce pays. Il renferme une collection d’œuvres et d'objets ayant trait à l'histoire de ce célèbre Béarnais, il permet également de se rendre compte des conditions de vie classique d'une famille du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Pau<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. La villa Lawrance, construite en 1855, abrite les collections du Cercle anglaisModèle:Note qui perpétue la tradition britannique dans la ville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ainsi que les archives de l'équipage du Pau-Hunt. Cercle littéraire à sa création, ce club de gentlemen met en valeur et préserve ses collections<ref>Modèle:Article.</ref> qui constituent un élément majeur du patrimoine historique et culturel de « Pau ville anglaise ». En 2019, le musée de la résistance et de la déportation déménage de la villa Lawrance vers la cyber-base de Pau<ref group="RP"> Modèle:Lien web.</ref>. Enfin le musée des parachutistes, ouvert en 1984 sur la plaine du Pont-Long près de l'ETAP, est un musée national géré par la SAMParas (Société des Amis du Musée des Parachutistes)<ref name="Para">Modèle:Lien web.</ref>.
Théâtres
La ville de Pau est propriétaire du théâtre à l'italienne Saint-Louis, disposant d'une capacité de Modèle:Unité<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Il est le théâtre historique de Pau et se situe près de la place Royale, dans l'enceinte de la mairie. Construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un promoteur privé pour en faire un casino, avec ses salles de jeux, de concert et donc ce théâtre à l'italienne, l'édifice est racheté par la ville avant même son ouverture, à la suite de la faillite du propriétaire. La salle du conseil municipal y est installée dans la salle de bal. Après avoir été exploité, le théâtre est fermé en 1960 puis restauré et rouvert en 1983<ref name="Thatre-StLouis">Modèle:Lien web.</ref>.
En complément du théâtre Saint-Louis, théâtre municipal, sont exploités des théâtres privés : le théâtre Monte-Charge<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Espaces Pluriels<ref>Modèle:Lien web.</ref> (scène conventionnée danse-théâtre au théâtre Saragosse) et le Tam-Tam théâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref> (créé en 1998 dans une ancienne écurie). Plusieurs compagnies théâtrales exercent également à Pau, comme la compagnie l'Auberge Espagnole<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'Art Scène<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Printemps théâtre et le Chat Bus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médiathèques et archives
Le réseau des médiathèques de l’Agglomération Pau-Pyrénées se compose de Modèle:Unité dont 5 sur le territoire de la ville de Pau : les médiathèques André Labarrère (ouverte en Modèle:Date-), Trait d'Union, Les Allées, de la Montagne et de la Pépinière<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Le service départemental des archives collecte, conserve et diffuse les archives publiques ou privées. Il est installé depuis 1971 à l'entrée de la cité administrative et occupe un ensemble de deux bâtiments, l'un destiné à la conservation des documents, l'autre à leur consultation. Les archives communautaires et la bibliothèque patrimoniale de la ville de Pau sont quant à elles situées dans l'ancienne usine des tramways<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Vie culturelle
L'orchestre de Pau Pays de Béarn (OPPB) est dirigé depuis 2002 par Fayçal Karoui. Cet orchestre symphonique se produit dans l'auditorium Alfred-de-Vigny du palais Beaumont, mais aussi en France et à l'étranger (Saragosse, Nantes, la Roque-d'Anthéron, Ravenne, Venise, Paris pour le festival Présences). En 2012 l'orchestre se déplace à Nantes, Bilbao et Tokyo pour « les Folles Journées » de ces trois villes. L'ensemble orchestral de Pau (EOP) complète l'offre orchestrale dans la capitale béarnaise, il se produit depuis 1958<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Été à Pau est un festival musical organisé tous les étés au théâtre de verdure du parc Beaumont. Les concerts sont gratuits pour le public, plusieurs têtes d'affiche sont venues comme Barbara, James Brown, Jacques Higelin, I Muvrini, Catherine Ringer, Thomas Dutronc, Les Tambours du Bronx, Pony Pony Run Run et C2C<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
Les idées mènent le Monde<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une rencontre littéraire dont la première édition a eu lieu en 2014 au Palais Beaumont sur le thème du bonheur et attire Modèle:Nombre<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref> sur trois journées en 2015. Le salon Un aller-retour dans le noir<ref>Modèle:Lien web.</ref> se concentre lui sur le polar depuis 2008, il vise à présenter toute la richesse de la littérature noire et policière au travers de rencontres, débats, projections et lectures. D'autres événements marquent également la vie paloise tout au long de l'année, comme Urban session autour des danses hip-hop, le festival Accès(s)<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui vise à présenter les démarches artistiques liées aux technologies électroniques et numériques, qui mêle concerts et conférences-débats, ou encore le Tremplin Salsa, concours international de salsa créé en 2008.
Parmi les principaux événements annuels palois, on retrouve le Carnaval biarnés<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui se déroule durant une semaine environ au mois de février avant le carême. Le carnaval béarnais symbolise le retour d'exil de sa Majesté Sent Pançard et de sa cour à travers les villages béarnais puis la capitale paloise. Sent Pançard reflète tous les maux et les vices de la société. Autre manifestation célébrant la culture locale, Hestiv'Òc<ref>Modèle:Lien web.</ref>, « festival des musiques et cultures du Sud » a été créé en 2005. Durant quatre jours le week-end du Modèle:Date-, plusieurs centaines d'artistes et Modèle:Nombre<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref> se rassemblent dans les rues de Pau pour des spectacles gratuits afin de partager et diffuser la culture occitane.
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Œuvre d'Edgar Degas, musée des Beaux-Arts.
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Danses Béarnaises
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Défilé Pantalonada
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Le procès de Sent Pançard pendant le Carnaval biarnés.
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Un bovin béarnais lors de l'édition 2019 du Carnaval biarnés.
Gastronomie
Pau offre des spécialités gastronomiques du sud-ouest et des plats typiquement béarnais ou palois. On retrouve par exemple la garbure qui est un potage fait à base de chou, de haricots blancs, de confit d'oie, de jambon ou de lard. La poule au pot, popularisée par Modèle:Souverain-, est une sorte de pot-au-feu dans lequel une poule farcie est bouillie. Le jambon de Bayonne est en réalité un jambon d'origine essentiellement béarnaise<ref> Modèle:Lien web.</ref>, fabriqué à partir de porcs des vallées d'Ossau et d'Aspe. Ce jambon était historiquement salé à Salies-de-Béarn puis exporté via l'Adour depuis le port de Bayonne d'où l'appellation jambon de Bayonne. Actuellement, la zone de transformation des jambons (salage, séchage, affinage, désossage) est la zone géographique française correspondant au bassin de l'AdourModèle:Note.
Le fromage des Pyrénées est un autre élément remarquable de la gastronomie paloise et béarnaise. Ce fromage est fait à partir de lait de brebis, l'appellation la plus connue est l'ossau-iraty (AOC). Ce fromage peut être dégusté en particulier avec de la confiture de cerises noires. Les coteaux de Jurançon, situés à proximité immédiate de la ville, apportent deux autres spécialités. Tout d'abord le miel, dont le Béarn est l'une des premières régions productrices<ref group="SO"> Modèle:Lien web.</ref>. Il est utilisé dans les sauces, desserts et marié aux produits à base de canard (magret au miel). Enfin, et surtout, les vins blancs de Jurançon qui sont eux aussi liés à la légende du bon roi Henri et de son célèbre baptême béarnaisModèle:Note.
Pau dans les arts
La ville de Pau est mentionnée dans la littérature dès le Moyen Âge. Jean Froissart en fait une description dans le Modèle:Nobr Modèle:Incise de ses Chroniques<ref name="BG 24" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pau n'est évoquée qu'à travers son château<ref name="BG 27" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. En devenant capitale du Béarn en 1464 puis du Royaume de Navarre après 1512, la ville décolle réellement et tend à se détacher de son château dans les récits<ref name="BG 29" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. La mort d'Modèle:Souverain-, en 1610, donne le signal d'un intérêt national pour sa cité natale<ref name="BG 38" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. La ville est alors réduite au souvenir de la naissance du célèbre souverain. Dès 1611 dans Discours des faicts héroïques de Henry le Grand, Hierosme de Bénevent écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="BG 38" group="B"/>. La mémoire « henricienne » monopolise les écrits littéraires sur Pau jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Restauration puis la Monarchie de Juillet sont autant d'occasions de rappeler ce lien indéfectible entre Pau et Modèle:Souverain-<ref name="BG 69" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>.
La deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marque un déplacement du regard des écrivains du château d'Modèle:Souverain- vers la nature pyrénéenne<ref group="B" name="BG 78" />. La vue de Pau sur son environnement est consacrée, dans l'élan lié au romantisme. Avec l'essor du tourisme climatique, Pau se transforme en ville-belvédère et attire les peintres comme Antoine Ignace Melling, Franz Schrader, Roger de Bouillé, Louis-François Lejeune ou François-Édouard Picot<ref name="Saule-Sorbé">Modèle:Ouvrage.</ref>. Lié à la vogue du Pyrénéisme, de nombreux auteurs entament un séjour pyrénéen et font de Pau un préliminaire indispensable de l'exploration touristique<ref name="BG 79" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. C'est le cas d'Alphonse de Lamartine en 1838 avec son célèbre Modèle:Citation<ref name="Saule-Sorbé"/>, Stendhal la même année ou Victor Hugo en 1843 : Modèle:Citation<ref name="Saule-Sorbé"/>. Le comte Henry Russell conclut en 1902 dans Pyrenaïca : Modèle:Citation<ref name="Saule-Sorbé"/>.
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Château et pont de Pau, par Thomas Allom.
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Vue du château de Pau pris du Parc (Basses Pyrénées) , par Louis-Julien Jacottet.
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Marché au bois, place de Verdun, par Camille Félix Bellanger.
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Carte postale Le marché au bois.
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Pau : son climat... ses sports.
Plusieurs chansons en langue béarnaise s'intéressent à Pau, comme La vila de Pau de Marilis Orionaa<ref name="BG 175" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, Un trin que se'n va de Pau du groupe Nadau<ref name="BG 177" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, et le célèbre<ref name="BG 173" group="B">Modèle:Harvsp.</ref> Bèth cèu de Pau de Charles Darrichon, interprété notamment par Marcel Amont, Adrien Arudy, André Dassary ou André Minvielle. Différents films prennent place dans la capitale béarnaise, comme Et vint le jour de la vengeance en 1964<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref> de Fred Zinnemann ou plus récemment Les Combattants de Thomas Cailley en 2014<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le domaine de l'humour, le sketch Le train pour Pau est devenu culte<ref>Modèle:Lien web.</ref> grâce au duo Chevallier et Laspalès.
Personnalités liées à Pau
Les princes de Béarn jouent un rôle central dans la création de la cité paloise au Moyen Âge, avec l'établissement de son château fort. Pau devient un centre vicomtal notable entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, vraisemblablement sous Gaston IV le Croisé<ref name="Atlas1 101" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>. Ses héritiers Modèle:Incise y séjournent régulièrement. Le prince Gaston Fébus fait mener d'importants travaux de fortification sur le château au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Saupiquet 17" group="B">Modèle:Harvsp.</ref>, en faisant l'un des maillons essentiels de son système de défense. Avec Gaston IV de Foix-Béarn, Pau affirme son importance et devient la nouvelle capitale du Béarn par une décision du Modèle:Date-, elle profite alors de sa position centrale au sein de la principauté souveraine. Par la suite, les couples royaux Henri et Marguerite de Navarre puis Jeanne d'Albret et Antoine de Bourbon font vivre la cour du royaume de Navarre dans la cité, procédant à d'importants travaux dans le château et son domaine tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Premier Modèle:Incise prince de Béarn né à Pau<ref name="HenriIV 29">Modèle:Ouvrage.</ref>, le futur Modèle:Souverain2 voit le jour le Modèle:Date- dans le château de ses ancêtres. Premier roi de la lignée des Bourbon, l'image de ce roi réconciliateur et bon-vivant marque depuis profondément l'image de la ville et de son château natal.
Plusieurs personnages historiques liés à Pau se distinguent ensuite, comme Jean de Gassion au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Maréchal de France sous Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2, sa maison natale existe toujours à proximité du château de Pau. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Palois Jean-Baptiste Bernadotte devient maréchal d'Empire sous Napoléon puis roi de Suède et de Norvège, une dynastie qui règne toujours actuellement sur la Suède<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pau devient un centre de villégiature courue par la bonne société internationale au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le médecin écossais Alexander Taylor Modèle:Incise contribue à la notoriété de la ville en publiant en 1842 un traité vantant les mérites de son climat dans De l’influence curative du climat de Pau et des eaux minérales des Pyrénées sur les maladies<ref group="SO">Modèle:Lien web.</ref>. La colonie britannique qui s'installe alors marque la ville de sa présence, comme le pyrénéiste Henry Russell ou l'aviateur américain Norman Prince, fondateur de l'escadrille La Fayette<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De cette époque, plusieurs artistes liées à la commune se distinguent, comme Paul-Jean Toulet, Paul Mirat ou Saint-John Perse. Le sculpteur et aquarelliste Ernest Gabard Modèle:Incise laisse une trace forte, avec plusieurs de ses sculptures toujours présentes à Pau comme « La femme au puits »<ref group="RP">Modèle:Lien web.</ref>
Dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la capitale béarnaise est marquée par l'action de plusieurs hommes politiques, dont Louis Sallenave et André Labarrère. Les deux édiles occupent la fonction pendant respectivement Modèle:Unité et Modèle:Unité. Maire depuis 2014, François Bayrou est chef de file du mouvement centriste du MoDem, il occupe plusieurs postes de ministre durant sa carrière. Durant cette période, la commune de Pau est marquée par l'activité du couturier palois André Courrèges, par les débuts sur scène du chanteur Daniel Balavoine, ou encore par les carrières universitaires de Pierre Tucoo-Chala et Georges Laplace. Surnommée « La reine des sports », plusieurs sportifs liés à Pau se distinguent, comme deux des emblématiques capitaines de la Section paloise François Moncla et Robert Paparemborde, les basketteurs de l'Élan béarnais Pau-Orthez Frédéric Fauthoux et Didier Gadou, le triple champion olympique de canoë Tony Estanguet, la handballeuse Alexandra Lacrabère, ainsi que le tennisman Jérémy Chardy. La présentatrice du Canal Rugby Club sur Canal +, Isabelle Ithurburru, est native de la ville.
- Personnalités liées à Pau (sélection).
Héraldique, logotype et devise
Blason de Pau |
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Blason de Pau |
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Ancien blason de Pau |
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Historique des logos de la commune
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Ancien logo de Pau.
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Logo de Pau avec le slogan « La vie rêvée des villes ».
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Logo de Pau.
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Logo de 2011 à 2018.
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Nouveau logo depuis 2018.
Pour approfondir
Bibliographie
Bibliographie non exhaustive.
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Articles connexes
Liens externes
- Site des archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - Atlas de la ville de Pau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Références
- Cartes
Références
Références bibliographiques
Références institutionnelles
Document d'information communal sur les risques majeurs, Ville de Pau, 2015
- Sur le Modèle:Lien web du ministère de la transition écologique et solidaire.
Plan de prévention du risque inondation, Commune de Pau, 2016
- Sur le site Modèle:Lien web de la ville de Pau
Site de la mairie de Pau
Site du ministère de l'Intérieur
Site de l'Insee
Références de la presse locale
Site du quotidien La République des Pyrénées
Site du quotidien Sud Ouest
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