Jeux olympiques d'hiver de 1980

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Jeux olympiques

Les Jeux olympiques d'hiver de 1980, officiellement connus comme les Modèle:XIIIes olympiques d'hiver, ont lieu à Lake Placid aux États-Unis du 13 au Modèle:Date. C'est la deuxième fois après 1932 que les Jeux se déroulent dans cette localité de l'État de New York comptant Modèle:Nombre en 1980. Déjà candidat en 1948, 1952, 1956, 1968 et 1976, Lake Placid reçoit l'organisation des Jeux fin 1974, en tant qu'unique prétendant final. Certains sites de 1932 sont rénovés pour 1980. Les Jeux sont réussis sur le plan sportif mais l'organisation est critiquée à cause de nombreux problèmes de transports. Les Jeux de 1980 sont les derniers à se dérouler dans une ville de moins de Modèle:Nombre.

Ces Jeux rassemblent Modèle:Nombre de Modèle:Nobr. Ils participent dans six sports et dix disciplines qui regroupent un total de trente-huit épreuves officielles, une de plus qu'en 1976. La République populaire de Chine, Chypre et le Costa Rica participent pour la première fois aux Jeux olympiques d'hiver. Le patineur de vitesse américain Eric Heiden, qui remporte les cinq épreuves de patinage de vitesse, est toujours en 2015 le sportif le plus médaillé en une édition des Jeux d'hiver. Pendant le tournoi de hockey, la jeune équipe américaine bat les favoris soviétiques lors d'un match rapidement surnommé le Modèle:Citation. Dans les autres disciplines, le Soviétique Nikolaj Zimjatov gagne trois médailles d'or en ski de fond et la Liechtensteinoise Hanni Wenzel remporte les deux premiers titres olympiques de son pays lors des épreuves de ski alpin. L'Union soviétique est première du tableau des médailles avec vingt-deux récompenses dont dix en or. Elle devance l'Allemagne de l'Est et les États-Unis.

Contexte

Sélection de la ville hôte

Modèle:Article détaillé Après avoir accueilli les Jeux olympiques d'hiver de 1932, Lake Placid se porte candidat pour les éditions de 1948, 1952, 1956, 1968 et 1976 mais le projet s'arrête à chaque fois au niveau national ou lors du vote du CIO. Juste après l'échec de 1976, cette station des Appalaches soumet une candidature pour les Jeux de 1980. Le comité olympique américain lui apporte son soutien le Modèle:Date-<ref name="Wilson p. 374">Modèle:Harvsp.</ref>.

Quatre villes se déclarent candidates à l'organisation des Jeux d'hiver de 1980 : Lake Placid, Vancouver-Garibaldi (Canada), Lahti (Finlande) et Chamonix (France). Lahti et Chamonix se retirent très tôt alors que Vancouver, qui n'obtient pas le soutien de la province de Colombie-Britannique, annule sa candidature le Modèle:Date-. Les membres du CIO attribuent donc les Jeux à Lake Placid le Modèle:Date- pendant leur session de Vienne<ref name="Wilson p. 374"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique

Les Jeux de Lake Placid se déroulent pendant la Guerre froide, dans un contexte international tendu. En Modèle:Date-, soixante-deux Américains sont pris en otage à l'ambassade des États-Unis à Téhéran par des militants iraniens. L'Union soviétique envahit l'Afghanistan le mois suivant. Le Modèle:Date-, le président américain Jimmy Carter demande l'annulation des Jeux d'été prévus à Moscou. Le secrétaire d'État des États-Unis Cyrus Vance fait un appel au boycott lors de la Modèle:82e du CIO, à la veille du début des Jeux d'hiver, mais le comité international confirme que les Jeux de Moscou auront lieu<ref name="Wilson p. 376">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="vallet">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="Note">Finalement, Modèle:Nobr renonceront à participer aux Jeux de Moscou pour diverses raisons.</ref>.

Le CIO doit également gérer le conflit opposant la République populaire de Chine à Taïwan. Taïwan a participé sous le nom de « République de Chine » et avec son drapeau national jusqu'aux Jeux d'hiver de 1976. En 1979, le CIO reconnaît le comité olympique de la République populaire de Chine et oblige Taïwan à prendre le nom de « Taipei chinois » et à adopter un nouveau drapeau pour les Jeux de 1980. La délégation taïwanaise refuse de se plier à la décision du CIO et se présente au village olympique avec le même drapeau et le même nom qu'avant. Se voyant refuser l'entrée, elle annule sa participation aux Jeux. Le boycott de Taïwan reste le seul de l'histoire des Jeux d'hiver. La République populaire de Chine, qui menaçait de se retirer si Taïwan participait sous le nom de « République de Chine », participe quant à elle à ses premiers Jeux olympiques depuis 1952 et aux premiers Jeux d'hiver de son histoire<ref name="Wilson p. 376"/>,<ref name=sr>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Radio Canada">Modèle:Lien web.</ref>.

Organisation

Comité d'organisation

Le Comité olympique d'organisation de Lake Placid (COOLP) est créé en tant que société à but non lucratif en Modèle:Date-. Il comprend un conseil de direction composé de Modèle:Nobr dont 13 font également partie du conseil exécutif. J. Bernard Fell est le président du conseil de direction et Art Devlin occupe le poste de vice-président<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le comité d'organisation prévoit des Jeux simples qui retourneraient aux bases du mouvement olympique<ref name="Wilson p. 374"/>. Ron MacKenzie, qui a beaucoup contribué au développement de la région et à l'obtention des Jeux, était le président du comité d'organisation au moment de sa fondation. Il est mort en Modèle:Date-, quatorze mois avant le début des épreuves<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Aspects financiers

Les Jeux de Lake Placid coûtent au total Modèle:Nobr de dollars. Cette somme est prise en charge par l'État fédéral (Modèle:Nobr), l'État de New York (Modèle:Nobr) et le comité d'organisation (Modèle:Nobr)<ref name="Lewi p.220-221">Modèle:Harvsp.</ref>. Les organisateurs ont dû faire face à une très forte augmentation des dépenses puisque les coûts ont augmenté de 320 % par rapport au budget initial<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le dépassement du budget est attribué aux mesures de protection de l'environnement, aux travaux supplémentaires entrepris pour moderniser les installations existantes, à des évaluations de coûts trop optimistes et à l'inflation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les Jeux se terminent avec un déficit de Modèle:Nobr. Après une demande de fonds et le refus des autorités, le comité d'organisation ne voit pas d'autre option que la faillite mais, en Modèle:Date-, le gouverneur de l'État de New York annonce que l'argent manquant serait fourni par l'État<ref name="Lewi p.220-221"/>.

Les constructions, payées par l'État fédéral et l'État de New York, coûtent au total Modèle:Nobr<ref name="Lewi p. 144-145"/> dont 22,7 pour le village olympique, 16,9 pour le centre olympique, plus de 15 pour le centre de ski alpin de Whiteface Mountain, 7,9 pour les installations du Mont Van Hoevenberg (ski de fond, bobsleigh et biathlon), 5,4 pour les tremplins de saut à ski et 5,3 pour la piste de luge. Les autorités financent également l'amélioration des transports (Modèle:Nobr), l'extension du réseau électrique et hydraulique (Modèle:Nobr) et les quartiers généraux de la police d'État (Modèle:Nobr). En outre, un montant de Modèle:Nobr de dollars est alloué à la sécurité. Les dépenses du comité d'organisation sont consacrées en grande partie à l'administration (Modèle:Nobr) et aux centres de presse et de télédiffusion<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Lewi p.166-170"/>,<ref name="Lewi p.220-221"/>.

Les revenus du comité d'organisation proviennent principalement des contrats de sponsoring signés avec plus de Modèle:Nobr (environ Modèle:Nobr en argent liquide, marchandises ou services) et de la vente des droits de télédiffusion (Modèle:Nobr dont 8 reversés au CIO)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Environ Modèle:Nombre sont distribués. Une partie d'entre eux sont vendus au public dans les différentes régions des États-Unis (65,8 %), au Canada (6 %) et dans les autres pays (8,2 %). Le reste est réparti entre les sponsors et fournisseurs (8,7 %), le comité olympique américain, le comité d'organisation, les autorités, les donateurs et les sociétés autorisées (10,1 %) ou gardé en réserve (1,2 %). Les prix s'échelonnent entre 15 et Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Sécurité

La sécurité des Jeux est assurée par la police de l'État de New York et 26 agences dont le FBI. Le comité d'organisation mandate également la compagnie privée Pinkerton pour certaines tâches. Le quartier général de la sécurité est établi à Ray Brook, également site du village olympique. Des policiers sont entraînés à servir de négociateurs dans le cas d'une prise d'otage et différents radars et capteurs sont installés pour repérer toute attaque terroriste. Le village olympique est entouré d'une double barrière de Modèle:Unité de haut<ref name="Lewi p.166-170">Modèle:Harvsp.</ref>.

Transports

De nombreux problèmes de transports compliquent le déroulement des Jeux. Jusqu'à Modèle:Nombre sont attendus chaque jour et ils ne peuvent pas se loger à proximité de Lake Placid à cause du nombre limité de logements. Anticipant les difficultés, le comité d'organisation décide d'interdire aux voitures privées d'accéder à Lake Placid. Il prévoit des parkings périphériques et un système de navettes pour transporter les spectateurs jusqu'aux sites de compétition. Les organisateurs mettent également 60 taxis et 300 cars, au lieu de 450 prévus initialement, à disposition des athlètes, entraîneurs, officiels et VIP<ref name="Lewi p.148-155">Modèle:Harvsp.</ref>.

Ce système montre rapidement ses limites puisque les athlètes américains et soviétiques arrivent en retard à la cérémonie d'ouverture. La rue principale de Lake Placid est très souvent bloquée par des embouteillages et les journalistes, spectateurs et athlètes doivent parfois attendre longtemps aux arrêts de bus. Des spectateurs arrivent sur les lieux de compétition après la fin des épreuves. Après cinq jours, le gouverneur de l'État de New York déclare un état d'urgence partiel et les problèmes sont en partie réglés. Les organisateurs attribuent entre autres les difficultés au manque de communication avec les entreprises de transports et l'État<ref name="Lewi p.148-155"/>,<ref name="Wilson p. 374" />,<ref name="mogore">Modèle:Harvsp.</ref>.

Identité visuelle

Logo représentant une colonne ionique et des montagnes avec les mots Modèle:Citation et Modèle:Citation.
Le logo des Jeux de Lake Placid.

L'emblème des Jeux olympiques d'hiver de 1980 contient plusieurs symboles. La partie droite rappelle les montagnes qui entourent Lake Placid et la partie gauche est une colonne ionique stylisée qui renvoie aux Jeux olympiques antiques. La dentelure au sommet de la colonne représente deux vasques qui symbolisent les deux éditions des Jeux organisées à Lake Placid. Sur l'affiche des Jeux, des anneaux olympiques surplombent cet emblème<ref name=cio/>. La mascotte de la compétition est un raton laveur nommé Roni<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Nations participantes

Carte du monde montrant les pays participants en bleu.
Carte du monde montrant les pays participants en bleu.

Trente-sept nations envoient des athlètes à Lake Placid, comme à Innsbruck en 1976. Le nombre d'athlètes est de 1 072, contre 1 123 quatre ans plus tôt<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=cio>Modèle:Lien web.</ref>. Chypre fait ses débuts aux Jeux olympiques alors que la République populaire de Chine et le Costa Rica participent à leurs premiers Jeux d'hiver. La Bolivie prend part à cette compétition pour la deuxième fois après 1956, et la Mongolie la retrouve après l'avoir manquée en 1976. En revanche, quatre pays présents à Innsbruck ne participent pas à Lake Placid : le Chili, l'Iran, Saint-Marin et la Turquie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le nombre indiqué entre parenthèses est le nombre d'athlètes engagés dans les épreuves officielles pour chaque pays<ref name=sr/>. Modèle:Colonnes

Sites

Une halle et les drapeaux des pays participant aux Jeux.
Une halle du centre olympique.

Le comité d'organisation confie la construction des infrastructures à la Gilbane Building Company, basée à Providence dans le Rhode Island. Cette entreprise doit notamment s'assurer que les bâtiments restent utilisés après les Jeux. Quatorze constructions comprenant les sites sportifs, le village olympique, les centres de presse et de télédiffusion ainsi que les bureaux administratifs sont réalisées pour un coût total de Modèle:Nobr de dollars<ref name="Lewi p. 144-145">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=universalis>Modèle:Lien web.</ref>.

La cérémonie d'ouverture des Jeux se déroule dans une structure temporaire de Modèle:Nombre construite à côté du stade équestre de Lake Placid. Le centre olympique accueille les épreuves de hockey sur glace et de patinage artistique ainsi que la cérémonie de clôture. Il regroupe sous un même toit l'ancien stade olympique, rénové pour l'occasion, et un nouveau pavillon. Le centre comprend au total trois patinoires de compétition, deux de dimension internationale (Modèle:Unité) et une de dimension américaine (Modèle:Unité), et une d'entraînement. Les deux patinoires principales ont des capacités de 8 000 et Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le stade olympique utilisé pour les cérémonies et plusieurs disciplines des Jeux de 1932 est rénové pour accueillir les épreuves de patinage de vitesse en 1980. Le nouveau stade est construit par un ingénieur de Chicago<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Deux nouveaux tremplins de Modèle:Unité/2 sont construits à l'emplacement du tremplin de 1932. Ils sont composés d'une tour en béton et d'une piste en acier recouverte de bois. Le site dont l'inauguration a été retardée à cause d'un incendie peut accueillir jusqu'à Modèle:Nombre<ref name="Wilson p. 375">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La piste de bobsleigh du Mont Van Hoevenberg créée pour les Jeux de 1932 est reconstruite pour ceux de 1980. Désormais réfrigérée artificiellement, la piste a une longueur de Modèle:Unité et une dénivellation de Modèle:Unité. Les travaux sont également retardés puisqu'une pierre éjectée pendant l'excavation endommage la piste<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Wilson p. 375"/>. Une nouvelle piste presque parallèle à celle de bobsleigh est érigée pour les compétitions de luge<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les épreuves de ski de fond et de biathlon sont disputées au complexe de ski de fond du Mont Van Hoevenberg, qui comprend environ quarante kilomètres de pistes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le site des courses de ski alpin, Whiteface Mountain, est situé à Modèle:Nobr de Lake Placid<ref name="lewi">Modèle:Harvsp.</ref>. Malgré les problèmes qui ont perturbé les travaux, tous les sites peuvent ouvrir à temps pour les épreuves pré-olympiques.

Le village olympique est construit à Ray Brook, à treize kilomètres à l'ouest de Lake Placid, sur un site de seize hectares. Les bâtiments sont destinés à devenir une prison fédérale et les athlètes logent dans de futures cellules, ce qui provoque de nombreuses critiques de la part des délégations<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le village compte onze bâtiments permanents dont cinq abritent les dortoirs et soixante-quatre maisons préfabriquées pour un total de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="vallet" />.

Médias

Un cameraman et des journalistes d'ABC.
Une équipe d'ABC, la chaîne coordinatrice des Jeux.

Les Jeux olympiques de Lake Placid sont diffusés à la télévision dans Modèle:Nobr. Les droits rapportent Modèle:Nobr de dollars américains, alors qu'ils étaient de Modèle:Nobr de dollars quatre ans plus tôt. Les images sont achetées par ABC Sports pour les États-Unis, l'Union européenne de radio-télévision pour l'Europe de l'Ouest, l'Organisation internationale de radiodiffusion et de télévision pour l'Europe de l'Est, CTV Television Network pour le Canada, NHK pour le Japon, Seven Network pour l'Australie et Televisa pour le Mexique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="monnin">Modèle:Harvsp.</ref>.

Un centre de radio/télédiffusion d'une surface de Modèle:Unité est construit à Modèle:Nobr de Lake Placid. Environ Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre d'ABC y travaillent pendant les Jeux. ABC, qui a payé plus de Modèle:Nobr de dollars pour diffuser les Jeux, est nommée chaîne coordinatrice. Elle est responsable de la production et de la retransmission des images au niveau international<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Wilson p. 376" />. Le centre de presse principal est établi dans la Modèle:Lang, à proximité du centre olympique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Quatre mille accréditions pour les centres de presse et de radio/télédiffusion sont distribuées<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Déroulement

Relais de la flamme olympique

La vasque olympique soutenue par trois piliers.
La vasque olympique allumée lors de la cérémonie d'ouverture.

Modèle:Article connexe La flamme olympique est allumée par les rayons du soleil le Modèle:Date- à Olympie, en Grèce. Après un premier relais de six kilomètres, elle est transportée en car puis par avion jusqu'à Athènes où un deuxième relais l'emmène au Stade panathénaïque. Un avion de l'United States Air Force la transporte ensuite jusqu'à Langley (Virginie) en faisant escale en Irlande<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Pour la première fois, un petit groupe de porteurs assure l'intégralité du relais. Vingt-six hommes et vingt-six femmes venant de tous les États des États-Unis portent la flamme de nombreuses fois entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Ils parcourent Modèle:Unité dans l'Est du pays<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, traversant notamment les villes de Washington, Baltimore, Philadelphie et New York<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Calendrier

Les Jeux olympiques d'hiver de 1980 se déroulent du mercredi 13 au dimanche Modèle:Date-. Ils s'étendent donc sur douze jours dont deux week-ends, comme les éditions précédentes. Le tournoi de hockey sur glace commence cependant le Modèle:Date-, à la veille de la cérémonie d'ouverture<ref name="résultats"/>. Trente-huit épreuves sont au programme contre trente-sept à Innsbruck quatre ans plus tôt ; la nouvelle épreuve est le sprint sur Modèle:Unité en biathlon<ref name=universalis/>.

 CO  Cérémonie d'ouverture   ●
H/F 
Épreuve(s) hommes ou femmes  1   Finale d'épreuve officielle<ref group="Note">Le chiffre indique le nombre de finales qui se tiennent ce jour-là pour chaque discipline.</ref>  CC  Cérémonie de clôture
Calendrier des épreuves
Modèle:Date- 12
Modèle:Abréviation discrète
13
Modèle:Abréviation discrète
14
Modèle:Abréviation discrète
15
Modèle:Abréviation discrète
16
Modèle:Abréviation discrète
17
Modèle:Abréviation discrète
18
Modèle:Abréviation discrète
19
Modèle:Abréviation discrète
20
Modèle:Abréviation discrète
21
Modèle:Abréviation discrète
22
Modèle:Abréviation discrète
23
Modèle:Abréviation discrète
24
Modèle:Abréviation discrète
Épreuves
Cérémonies CO CC
Logo du biathlon Biathlon 1
20 km H
1
10 km H
1
4×7,5 km H
3
Logo du bobsleigh Bobsleigh ● 
× 2
1
× 2
● 
× 4
1
× 4
2
Logo du combiné nordique Combiné nordique ● 
K 70
1
15 km
1
Logo du hockey sur glace Hockey sur glace ●  ●  ●  ●  ●  ●  1 1
Logo de la luge Luge ● 
simple H/F
● 
simple H/F
● 
simple H/F
2
simple H/F
1
double H
3
Logo du patinage artistique Patinage artistique 1
couples
1
danse
1
hommes
1
femmes
4
Logo du patinage de vitesse Patinage de vitesse 1
1 500 m F
2
500 m H/F
1
5 000 m H
1
1 000 m F
1
1 000 m H
1
3 000 m F
1
1 500 m H
1
10 000 m H
9
Logo du saut à ski Saut à ski 1
K 70
1
K 90
2
Logo du ski alpin Ski alpin 1
descente H
1
descente F
● 
géant H
1
géant H
● 
géant F
1
géant F
1
slalom H
1
slalom F
6
Logo du ski de fond Ski de fond 1
30 km H
1
5 km F
1
15 km H
1
10 km F
1
4×10 km H
1
4×5 km F
1
50 km H
7
Nombre total de finales 0 0 3 3 5 5 1 6 2 4 2 5 2 38
Total 0 0 3 6 11 16 17 23 25 29 31 36 38 38<ref name="résultats">Modèle:Harvsp.</ref>

Conditions météorologiques

Lake Placid n'est situé qu'à Modèle:Unité d'altitude et les chutes de neige de l'hiver 1979-1980, inférieures à la moyenne, sont insuffisantes pour garantir le bon déroulement des épreuves. La couche de neige naturelle à Lake Placid varie entre Modèle:Unité/2 pendant les Jeux. Les organisateurs utilisent donc des canons à neige, une première dans l'histoire olympique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=cio/>. Les températures oscillent quant à elles entre Modèle:Unité/2<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Cérémonie d'ouverture

Le drapeau olympique levé dans un stade en plein air.
La cérémonie d'ouverture des Jeux.

La cérémonie d'ouverture a lieu le Modèle:Date- dans un stade temporaire de Modèle:Nombre construit à côté du stade équestre de Lake Placid. Un orchestre interprète d'abord la « Parade des Nations » pour accueillir les athlètes. Des scouts de la région accompagnés de huit anciens champions olympiques américains apportent ensuite le drapeau olympique, que le maire d'Innsbruck, Alois Lugger, transmet à celui de Lake Placid, Robert Peacock. Choisi par les autres relayeurs, le médecin Charles M. Kerr allume la vasque olympique située au sommet d'une tour de Modèle:Unité avant que le patineur de vitesse Eric Heiden et l'officiel Terry McDermott ne prononcent le serment olympique. Le vice-président des États-Unis Walter Mondale déclare les Jeux officiellement ouverts et, après environ une heure, la cérémonie se termine par un lâcher de Modèle:Nombre au son de l'Hymne à la joie de Beethoven<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour la première fois, des feux d'artifice remplacent les tirs de canons jugés trop militaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Épreuves

Biathlon

Un athlète couché vise une des sept cibles présentes sur la photo.
Un stand de tir pendant une épreuve de biathlon.

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Nobr sprint, disputé aux Championnats du monde depuis 1974, est ajouté au programme olympique du biathlon. Cette épreuve est dominée par le favori Est-Allemand Frank Ullrich, qui termine en tête malgré deux cibles manquées et deux fois Modèle:Unité de pénalité. Le Soviétique Vladimir Alikin, qui est le seul à réussir tous ses tirs, est médaillé d'argent devant son compatriote Anatoliy Alyabyev<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Anatoliy Alyabyev surprend en prenant la tête dès les premiers tirs du Modèle:Nobr individuel. Il ne manque aucune cible et devient champion olympique. Frank Ullrich est le plus rapide à ski mais il a trois minutes de pénalité et termine deuxième avec onze secondes de retard. Un autre Est-Allemand, Eberhard Rösch, est médaillé de bronze avec presque trois minutes de retard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le relais Modèle:Nobr est un duel entre le champion olympique en titre, l'Union soviétique, et le champion du monde 1979 et 1980, la RDA. Les Soviétiques prennent la tête lors du premier relais puis augmentent leur avance pendant le deuxième. Frank Ullrich réalise une bonne performance mais cela ne suffit pas et l'Union soviétique s'impose avec une avance de Modèle:Nobr. C'est la quatrième médaille d'or soviétique sur quatre possibles depuis l'introduction du relais aux Jeux de 1968. Alexandre Tikhonov, présent à chaque fois, prend sa retraite sportive en 1980. La France est troisième après un relais mais c'est finalement l'Allemagne de l'Ouest qui s'adjuge la médaille de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Bobsleigh

La piste de bobsleigh avec du public de chaque côté et un bob qui arrive.
La piste de bobsleigh pendant les Jeux.

Modèle:Article détaillé Les deux épreuves de bobsleigh sont disputées sur la piste du Mont Van Hoevenberg, déjà utilisée en 1932 et complètement rénovée en 1978 et 1979. Les Est-Allemands et les Suisses se partagent les six médailles mises en jeu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Suisses Erich Schärer et Joseph Benz, médaillés de bronze en 1976, sont premiers de l'épreuve de bob à deux dès la manche initiale. Ils deviennent champions olympiques devant les deux bobs est-allemands avec une avance de Modèle:Heure. Bernhard Germeshausen, freineur de Meinhard Nehmer lors de leur titre olympique en 1976, est cette fois médaillé d'argent en tant que pilote avec Hans-Jürgen Gerhardt. Meinhard Nehmer et Bogdan Musiol sont troisièmes malgré leur plus grande expérience<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Favori de l'épreuve à quatre, l'équipage de Meinhard Nehmer, Jochen Babock, Bernhard Germeshausen et Bernhard Lehmann signe le meilleur temps lors des trois premières manches en battant deux fois le record de la piste et remporte le titre olympique. Les Suisses sont deuxièmes grâce à une très bonne quatrième manche et l'autre bob est-allemand piloté par Horst Schönau est médaillé de bronze. Willie Davenport, champion olympique du Modèle:Unité haies en 1968, termine au douzième rang avec le bob américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Combiné nordique

Modèle:Article détaillé Les athlètes du combiné nordique font d'abord trois sauts sur le tremplin de Modèle:Unité, les deux meilleurs étant comptabilisés. Le lendemain, ils font une course de Modèle:Unité dans le complexe de ski de fond du Mont Van Hoevenberg. Le classement est établi selon un système de points<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Est-Allemand Ulrich Wehling, champion olympique en 1972 et 1976, fait partie des favoris en 1980. Il commence bien la compétition puisqu'il produit le meilleur saut des deux premières manches. Il est suivi par l'Américain Walter Malmquist et l'Ouest-Allemand Hubert Schwarz. Wehling réalise le Modèle:9e en ski de fond, ce qui lui suffit pour gagner la médaille d'or. À Modèle:Nobr, il devient le premier sportif en dehors du patinage artistique à remporter trois médailles d'or consécutives dans une même épreuve individuelle des Jeux d'hiver. Le Finlandais Jouko Karjalainen, septième après les sauts, a le meilleur temps de ski de fond et remonte à la deuxième place. L'Est-Allemand Konrad Winkler, cinquième aux sauts puis huitième au ski de fond, est médaillé de bronze comme en 1976<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Hockey sur glace

Modèle:Article détaillé Le tournoi de hockey sur glace se déroule au centre olympique. Les douze équipes sont réparties en deux groupes de six. Les deux meilleures équipes de chaque groupe se qualifient pour la poule finale, les points acquis contre l'équipe de sa propre poule étant conservés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quadruples champions olympiques en titre, les Soviétiques sont considérés comme les grands favoris du tournoi. Ils sont jugés aussi forts que les meilleurs joueurs de la Ligue nationale de hockey, qui sont professionnels et ne peuvent donc pas participer aux Jeux. Les joueurs américains, quant à eux, ont Modèle:Nobr en moyenne et sont pour la plupart des étudiants du Minnesota ou de Boston. Ils sont entraînés par Herb Brooks qui leur impose un programme d'entraînement très dur. Lors d'un match d'entraînement joué au Madison Square Garden à New York, l'Union soviétique bat les États-Unis sur le score de 10-3<ref name="sr Men's Ice Hockey">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'Union soviétique remporte ses cinq matchs du premier tour dans le groupe A, l'autre qualifié étant la Finlande. Dans le groupe B, les Américains font un match nul (2-2) contre la Suède puis gagnent leurs quatre autres matchs, battant notamment les Tchécoslovaques par Modèle:Nobr à 3. Les États-Unis et la Suède accèdent au tour final<ref name="sr Men's Ice Hockey"/>.

Les Américains et les Soviétiques se retrouvent lors du premier match du tour final. Pendant le premier tiers, Vladimir Kroutov détourne un tir d'Alekseï Kassatonov et ouvre le score pour l'Union soviétique. Buzz Schneider égalise cinq minutes plus tard, mais Sergueï Makarov permet à son équipe de reprendre l'avantage. Après un but de Mark Johnson marqué à une seconde de la fin du premier tiers, le score est de 2-2 à la pause. Aleksandr Maltsev étant le seul buteur de la deuxième période, l’URSS mène sur le score de 3-2 après deux tiers. Lors du troisième tiers, Johnson marque à nouveau et ramène les deux équipes à égalité. Peu après, le capitaine américain Mike Eruzione porte le score à 4-3. Acclamés par le public, les Américains et leur gardien Jim Craig résistent aux attaques des Soviétiques et remportent le match. Après avoir battu la Finlande sur le score de 4-2, les Américains sont sacrés champions olympiques devant l'Union soviétique et la Suède<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La victoire américaine inattendue contre l'Union soviétique est rapidement surnommée le « miracle sur glace ». Ce match marque l'histoire du hockey sur glace : en 2008, la fédération internationale le choisit comme l'événement numéro 1 de son histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Luge

Bernhard Glass au départ d'une course de luge.
L'Est-Allemand Bernhard Glass, ici en 1981, est champion olympique en simple.

Modèle:Article détaillé Les épreuves de luge ne se déroulent pas sur la piste de bobsleigh mais sur une nouvelle piste construite à côté de l'ancienne. Les Est-Allemands sont toujours la meilleure équipe mais leur domination est moins nette que lors des Jeux précédents : ils remportent trois médailles dont deux d'or, contre cinq dont trois d'or en 1976<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après les deux premières manches de l'épreuve masculine, le champion olympique en titre Detlef Günther est premier devant l'Italien Ernst Haspinger et son compatriote Bernhard Glass. Il tombe de sa luge à la fin de la troisième manche et perd trois secondes, ce qui l'élimine de la course aux médailles. Ernst Haspinger prend donc la tête du classement, mais il est victime d'une chute au même virage lors de la dernière manche. C'est finalement l'Est-Allemand Bernhard Glass qui devient champion olympique devant l'Italien Paul Hildgartner et l'Ouest-Allemand Anton Winkler<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La championne du monde en 1978, la Lettone Vera Zozuļa, remporte les quatre manches de l'épreuve féminine. Elle termine avec plus d'une seconde d'avance et devient championne olympique pour l'Union soviétique. L'Est-Allemande Melitta Sollmann et Ingrīda Amantova, également lettone, gagnent les deux autres médailles. Zozuļa et Amantova sont les premières athlètes non-germanophones, hommes et femmes confondus, à obtenir des médailles olympiques en luge<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, Zozuļa est toujours la seule championne olympique de cette discipline qui n'est pas allemande, autrichienne ou italienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans l'épreuve de double, les champions olympiques de 1976 Hans Rinn et Norbert Hahn remportent la première manche et terminent au deuxième rang de la seconde manche. Ce sont les premiers athlètes à conserver leur titre olympique dans une épreuve de luge. Les Italiens Peter Gschnitzer et Karl Brunner, troisièmes des deux manches, sont médaillés d'argent alors que les Autrichiens Georg Fluckinger et Karl Schrott, deuxièmes de la première manche et huitièmes de la seconde, gagnent la médaille de bronze. L'autre équipe est-allemande remporte la seconde manche mais termine quatrième à cause de sa huitième place lors de la première manche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patinage artistique

Un journaliste, un micro à la main, interroge deux patineuses.
Un journaliste est-allemand interroge Linda Fratianne (à gauche) et Anett Pötzsch.

Modèle:Article détaillé Les épreuves de patinage artistique se déroulent au centre olympique. La compétition masculine est très ouverte et il n'y a pas de grand favori. L'Est-Allemand Jan Hoffmann, qui participe à ses quatrièmes Jeux olympiques (il était Modèle:26e en 1968, Modèle:6e en 1972 et Modèle:4e en 1976), prend la première place du classement après les figures imposées. Le Britannique Robin Cousins passe de la quatrième à la deuxième place lors du programme court, Hoffman restant en tête. Le programme long de Cousins, très propre à l'exception d'une erreur, lui permet de remporter le titre olympique devant Hoffman et l'Américain Charles Tickner<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La compétition féminine est un duel entre deux patineuses de Modèle:Nobr : l'Américaine Linda Fratianne, championne du monde en 1977 et 1979, et l'Est-Allemande Anett Pötzsch, championne du monde en 1978. C'est finalement Pötzsch qui s'impose grâce à un programme plus athlétique alors que Fratianne doit se contenter de l'argent. L'Ouest-Allemande Dagmar Lurz est médaillée de bronze alors que la Suissesse Denise Biellmann, vainqueur du programme libre, termine quatrième à cause d'un mauvais résultat lors des figures imposées<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le duel entre les Soviétiques Irina Rodnina et Aleksandr Zaïtsev, champions du monde de 1973 à 1978 et champions olympiques en titre, et les jeunes Américains Tai Babilonia et Randy Gardner, champions du monde en 1979 en l'absence des Soviétiques, est très attendu avant l'épreuve par couple. Il n'a cependant pas lieu car Gardner se blesse avant les Jeux. Choisis par les neuf juges à l'unanimité, Rodnina et Zaïtsev sont médaillés d'or devant leurs compatriotes Marina Cherkasova et Sergey Shakray et les Est-Allemands Manuela Mager et Uwe Bewersdorff. Irina Rodnina, déjà titrée en 1972 avec Alexeï Oulanov, remporte son troisième titre olympique consécutif comme Sonja Henie en 1936<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La compétition de danse sur glace est très serrée. Les Soviétiques Natalia Linitchouk et Guennadi Karponossov remportent les figures imposées et la danse originale tandis que les Hongrois Krisztina Regöczy et András Sallay font de même lors du programme libre. Quatre juges classent les Soviétiques au premier rang et quatre autres préfèrent les Hongrois, tandis que la juge britannique les place à égalité. Linitchouk et Karponossov sont finalement déclarés vainqueurs car le juge soviétique ne classe les Hongrois qu'au troisième rang. Irina Moïsseïeva et Andrey Minenkov, également soviétiques, sont médaillés de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patinage de vitesse

Eric Heiden pendant une compétition de patinage de vitesse.
Eric Heiden, ici en mars 1980, remporte les cinq courses masculines de patinage de vitesse.

Modèle:Article détaillé Les épreuves de patinage de vitesse sont disputées sur la James B. Sheffield Olympic Skating Rink, une piste extérieure située dans le stade de football de la Modèle:Lang. Un homme est très attendu : l'Américain Eric Heiden, un étudiant en médecine de Modèle:Nobr originaire de Madison dans le Wisconsin, s'est imposé comme le meilleur patineur de vitesse du moment. Il a remporté les Championnats du monde toutes épreuves de 1977 à 1979 et les Championnats du monde de sprint de 1977 à 1980. Les observateurs le croient capable de gagner toutes les épreuves olympiques, ce qu'aucun patineur masculin n'a encore réussi à faire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du Modèle:Unité, Eric Heiden est opposé au champion olympique en titre, le Soviétique Evgeni Koulikov. La course est très serrée et, à la dernière courbe, Koulikov fait une petite erreur qui lui coûte la victoire. L'Américain termine premier devant Evgeni Koulikov et le Néerlandais Lieuwe de Boer<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Norvégien Kay Arne Stenshjemmet a le meilleur temps du Modèle:Unité jusqu'à deux tours de la fin mais c'est à nouveau Eric Heiden qui s'impose. Un autre Norvégien, Terje Andersen, termine au troisième rang<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors du Modèle:Unité, Heiden est en tête à tous les temps intermédiaires et gagne une nouvelle médaille d'or. Le Canadien Gaétan Boucher est deuxième alors que le Norvégien Frode Rønning partage le troisième rang avec le Soviétique Vladimir Lobanov<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pendant le Modèle:Unité, une irrégularité de la glace fait presque tomber Heiden mais cela ne l'empêche pas de gagner et de devenir le premier homme quadruple champion olympique en une édition des Jeux d'hiver. Il égale la Soviétique Lidia Skoblikova, qui a remporté les quatre épreuves féminines de patinage de vitesse en 1964. Kay Arne Stenshjemmet gagne une deuxième médaille d'argent devant son compatriote Terje Andersen<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir assisté au « miracle sur glace » la veille, Eric Heiden prend le départ de la dernière épreuve, le Modèle:Unité. Il réalise une excellente performance puisqu'il bat le record du monde de six secondes sur une piste jugée assez lente. Il devance le Néerlandais Piet Kleine, champion olympique en 1976, et le Norvégien Tom Erik Oxholm qui gagne une deuxième médaille de bronze. Avec cinq titres, Eric Heiden bat le record du plus grand nombre de médailles d'or obtenues dans des épreuves individuelles en une édition des Jeux olympiques. Cette performance n'est améliorée qu'en 2008 par le nageur Michael Phelps. En revanche, en 2014, personne n'a encore atteint ce résultat aux Jeux d'hiver<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Quatre patineuses différentes gagnent chacune une médaille d'or lors des épreuves féminines. À Modèle:Nobr, la Néerlandaise Annie Borckink n'est encore jamais montée sur le podium d'une épreuve internationale. Elle devient pourtant championne olympique du Modèle:Unité à la surprise générale, devant sa compatriote Adriana Visser et l'Est-Allemande Sabine Becker<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Unité est remporté par l'Est-Allemande de Modèle:Nobr Karin Enke, inconnue jusqu'à son titre de championne du monde de sprint obtenu une semaine avant les Jeux. L'Américaine Leah Poulos est médaillée d'argent et la Soviétique Natalya Petrusyova de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La deuxième paire du Modèle:Unité oppose les deux favorites, Natalya Petrusyova et Leah Poulos. L'Américaine est devant après Modèle:Unité mais la Russe revient et gagne le titre olympique. Poulos gagne une deuxième médaille d'argent à ces Jeux, la troisième de sa carrière. L'Est-Allemande Sylvia Albrecht est médaillée de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Norvégienne Bjørg Eva Jensen remporte le Modèle:Unité devant Sabine Becker. Beth Heiden, la sœur d'Eric, termine troisième. Certains journalistes américains la voyaient capable de monter sur le podium après chaque course mais elle doit se contenter de cette médaille de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Saut à ski

Vue des deux tremplins.
Le Centre de saut à ski MacKenzie Intervale pendant les Jeux.

Modèle:Article détaillé Les compétitions de saut à ski ont lieu au centre de saut à ski MacKenzie Intervale. L'Autrichien Toni Innauer, médaillé d'argent sur grand tremplin en 1976, domine l'épreuve sur tremplin normal en 1980. Sautant à 89 puis Modèle:Unité, il remporte les deux manches et termine avec une avance record de Modèle:Nobr sur ses concurrents. L'Est-Allemand Manfred Deckert, septième de la première manche et quatrième de la seconde manche, et le Japonais Hirokazu Yagi, deuxième et onzième, terminent à égalité au deuxième rang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'épreuve sur grand tremplin est plus serrée. Le Suisse Hansjörg Sumi prend la tête du classement lors de la première manche grâce à un saut de Modèle:Unité. Il devance le Finlandais Jouko Törmänen et l'Autrichien Hubert Neuper. Törmänen devient champion olympique grâce à un saut à Modèle:Unité en deuxième manche. Neuper remonte également et s'adjuge la médaille d'argent alors que le Finlandais Jari Puikkonen, cinquième après la première manche, est médaillé de bronze. Sumi ne saute qu'à Modèle:Unité et tombe au septième rang final<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ski alpin

Modèle:Article détaillé Les courses de ski alpin se déroulent dans la station de Whiteface Mountain. Le slalom géant des femmes est désormais disputé en deux manches, comme celui des hommes depuis 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'équipe d'Autriche de descente se rend à Lake Placid avec quatre concurrents et un remplaçant, Leonhard Stock. Stock n'a jamais remporté de course en Coupe du monde et vient de se remettre d'une blessure à la clavicule mais il remporte deux des trois courses préolympiques. Il prend donc le départ de la course olympique, qu'il remporte devant son compatriote Peter Wirnsberger et le Canadien Steve Podborski<ref>Modèle:Harvsp.</ref> alors que le grand favori suisse Peter Müller échoue à la 4ème place. Le Suédois Ingemar Stenmark, médaillé de bronze du slalom géant en 1976 et grand dominateur en Coupe du monde depuis plusieurs années, est le favori pour les épreuves techniques. Stenmark est troisième derrière le Liechtensteinois Andreas Wenzel et l'Autrichien Hans Enn après la première manche du slalom géant. Il remporte ensuite la seconde manche avec presque une seconde d'avance et devient le premier champion olympique suédois en ski alpin. Wenzel et Enn sont médaillés d'argent et de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'Américain de Modèle:Nobr Phil Mahre est en tête du classement après la première manche du slalom, alors que Stenmark est quatrième. Le Suédois est à nouveau le plus rapide en seconde manche. Il termine au premier rang devant Phil Mahre et le Suisse Jacques Lüthy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les deux premières de la descente olympique de 1972, la Suissesse Marie-Theres Nadig et l'Autrichienne Annemarie Moser-Pröll, se retrouvent en 1980. Pendant la saison 1979-1980, la Suissesse a remporté six descentes et l'Autrichienne une seule. C'est cependant Annemarie Moser-Pröll qui s'impose à Lake Placid devant la Liechtensteinoise Hanni Wenzel, la sœur d'Andreas, et Marie-Theres Nadig<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Hanni Wenzel remporte la première manche du slalom géant et une troisième place dans la seconde manche lui suffit pour obtenir le premier titre olympique liechtensteinois de l'histoire. Elle devance l'Ouest-Allemande Irene Epple et la Française Perrine Pelen, vainqueur de la seconde manche<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Hanni Wenzel gagne ensuite les deux manches du slalom et s'adjuge une deuxième médaille d'or alors que l'Ouest-Allemande Christa Kinshofer, deux fois deuxième, est médaillée d'argent. La médaille de bronze qui revient à la Suissesse Erika Hess<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 17 ans à l'époque, est le premier coup d'éclat de sa brillante carrière mais restera sa seule médaille olympique. Hanni Wenzel termine donc les Jeux avec deux médailles d'or et une d'argent, comme l'Ouest-Allemande Rosi Mittermaier en 1976. Le Liechtenstein, pays de Modèle:Nombre, est la meilleure nation des épreuves de ski alpin grâce aux quatre médailles de la famille Wenzel originaire d'Allemagne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Ski de fond

Modèle:Article détaillé Les épreuves de ski de fond se déroulent au Mont Van Hoevenberg. Déjà en tête au tiers de la course, le Soviétique Nikolaj Zimjatov devient champion olympique du Modèle:Nobr devant son compatriote Alexander Savjalov. Le Bulgare Ivan Lebanov, âgé de Modèle:Nobr, crée la surprise et termine au troisième rang. C'est la première médaille bulgare de l'histoire des Jeux d'hiver<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Nobr masculin est extrêmement serré : le Suédois Thomas Wassberg remporte la course avec un centième de seconde d'avance sur le Finlandais Juha Mieto, qui a déjà manqué la médaille de bronze pour six centièmes en 1972. Ces deux skieurs ont Modèle:Nobr d'avance sur le troisième, le Norvégien Ove Aunli. Peu après cet événement, la Fédération internationale de ski décide que les temps ne seront mesurés qu'au dixième de seconde à l'avenir<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors du relais Modèle:Nobr, les Soviétiques prennent la tête de la course avant d'être rattrapés par les Norvégiens. L'URSS dépasse la Norvège lors du troisième relais et devient championne olympique ; c'est la deuxième médaille d'or de Zimjatov. La Norvège est médaillée d'argent et la Finlande de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nikolaj Zimjatov gagne une troisième médaille d'or lors du Modèle:Nobr. Il devance le Finlandais Juha Mieto, qui remporte une deuxième médaille d'argent, de presque trois minutes. Alexander Savjalov, deuxième sur Modèle:Nobr, est cette fois médaillé de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Soviétique Raisa Smetanina, double championne olympique en 1976, remporte une troisième médaille d'or lors du Modèle:Nobr en 1980. Elle devance la Finlandaise Hilkka Riihivuori et la Tchécoslovaque Květoslava Jeriová-Pecková. L'Est-Allemande Barbara Petzold termine à 18 centièmes de la médaille de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Barbara Petzold ne fait pas partie des favorites du Modèle:Nobr mais elle devient championne olympique sur cette distance. Hilkka Riihivuori termine à nouveau deuxième et une autre Finlandaise, Helena Takalo, est troisième. Raisa Smetanina, championne en titre de cette épreuve, se place au quatrième rang<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le podium du relais Modèle:Nobr n'est plus modifié après la première relayeuse. L'Allemagne de l'Est remporte la course avec une minute d'avance sur l'Union soviétique et deux sur la Norvège. La Finlande déçoit et termine au cinquième rang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cérémonie de clôture

La cérémonie de clôture a lieu le Modèle:Date- de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr à la patinoire principale du centre olympique. L'orchestre de Modèle:Nobr interprète quelques airs américains et l'hymne national avant que les Modèle:Nobr des nations participantes n'entrent dans le stade. Accompagné d'un chœur de Modèle:Nobr, l'orchestre joue ensuite les hymnes nationaux de la Grèce, pays à l'origine des Jeux olympiques, des États-Unis et de la Yougoslavie, pays hôte des Jeux olympiques d'hiver de 1984. Le président du CIO Lord Killanin déclare la fin des Jeux et le drapeau olympique est descendu au son de l'hymne olympique. Finalement, la flamme olympique allumée pour cette cérémonie s'éteint en même temps que la flamme principale. Des danseurs grecs et yougoslaves ainsi que de nombreux patineurs et artistes concluent la cérémonie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Tableau des médailles

Un podium portant l'inscription Modèle:Citation devant cinq drapeaux.
Un des podiums utilisés pendant les Jeux.

Modèle:Article détaillé Dix-neuf des trente-sept nations participant à ces Jeux remportent au moins une médaille, comme détaillé dans le tableau ci-dessous. Déjà première en 1956, 1960, 1964, 1972 et 1976, l'Union soviétique arrive en tête avec vingt-deux médailles (10 d'or, 6 d'argent et 6 de bronze) dont sept gagnées en ski de fond, quatre en biathlon et quatre en patinage artistique. C'est un peu moins qu'à Innsbruck, où l'Union soviétique a glané vingt-sept médailles dont treize d'or. Juste derrière, l'Allemagne de l'Est est deuxième comme en 1976 avec vingt-trois médailles dont neuf en or remportées dans sept disciplines différentes. Les États-Unis sont troisièmes, également comme à Innsbruck, avec douze médailles dont six d'or. Ce résultat est surtout dû aux cinq titres d'Eric Heiden. La Norvège termine huitième avec dix médailles dont une seule est en or ; c'est son moins bon rang depuis les premiers Jeux d'hiver organisés en 1924<ref name=universalis/>.

Nations les plus médaillées
Rang Nation Modèle:Médaille Modèle:Médaille Modèle:Médaille Total
1 Modèle:URS (1955-1980)-d Union soviétique 10 6 6 22
2 Modèle:GDR-d Allemagne de l'Est 9 7 7 23
3 Modèle:USA-d États-Unis (pays hôte) 6 4 2 12
4 Modèle:AUT-d Autriche 3 2 2 7
5 Modèle:SWE-d Suède 3 0 1 4
6 Modèle:LIE (1937-1982)-d Liechtenstein 2 2 0 4
7 Modèle:FIN-d Finlande 1 5 3 9
8 Modèle:NOR-d Norvège 1 3 6 10
9 Modèle:NED-d Pays-Bas 1 2 1 4
10 Modèle:SUI-d Suisse 1 1 3 5
11 Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 1 0 0 1
12 Modèle:FRG-d Allemagne de l'Ouest 0 2 3 5
13 Modèle:ITA-d Italie 0 2 0 2
14 Modèle:CAN-d Canada 0 1 1 2
15 Modèle:HUN (1957-1989)-d Hongrie 0 1 0 1
Modèle:JPN-d Japon 0 1 0 1
17 Modèle:BUL (1971-1990)-d Bulgarie 0 0 1 1
Modèle:FRA-d France 0 0 1 1
Modèle:TCH-d Tchécoslovaquie 0 0 1 1
Total 38 39 38 115

Sportifs les plus médaillés

Une médaille avec les mots Modèle:Citation étrangère, une main tenant une torche olympique et des montagnes.
Une médaille d'argent attribuée lors des Jeux d'hiver de 1980.

Modèle:Article connexe Six sportifs remportent au moins deux médailles d'or lors de ces Jeux. Le patineur de vitesse américain Eric Heiden termine largement en tête : avec cinq médailles d'or, il est toujours en 2014 l'athlète le plus titré en une édition des Jeux d'hiver. Il est suivi par le Soviétique Nikolaj Zimjatov, triple médaillé d'or en ski de fond. La skieuse liechtensteinoise Hanni Wenzel et le biathlète soviétique Anatoliy Alyabyev, qui gagnent chacun trois médailles dont deux d'or, occupent les troisième et quatrième rangs<ref name=cio/>,<ref name=sr/>,<ref name="Radio Canada"/>.

Sportifs les plus médaillés
Rang Athlète Sport Modèle:Médaille Modèle:Médaille Modèle:Médaille Total
1 Modèle:USA-d Eric Heiden (États-Unis) Patinage de vitesse 5 0 0 5
2 Modèle:URS (1955-1980)-d Nikolaj Zimjatov (URS) Ski de fond 3 0 0 3
3 Modèle:LIE (1937-1982)-d Hanni Wenzel (LIE) Ski alpin 2 1 0 3
4 Modèle:URS (1955-1980)-d Anatoliy Alyabyev (URS) Biathlon 2 0 1 3
5 Modèle:GDR-d Barbara Petzold (GDR) Ski de fond 2 0 0 2
Modèle:SWE-d Ingemar Stenmark (SWE) Ski alpin 2 0 0 2

Réactions et retombées

Réactions

Les réactions concernant l'organisation des Jeux sont assez négatives à cause des problèmes de transports et de billetterie et des contrôles de sécurité pesants. La presse américaine utilise ainsi des expressions telles que Modèle:Citation étrangère ou Modèle:Citation étrangère pour décrire la situation<ref name=universalis/>,<ref name="mogore" />,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Après 1980, le CIO attribue les Jeux à des villes plus importantes ayant les capacités financières et les infrastructures nécessaires à l'organisation d'un tel événement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lake Placid a une population d'environ Modèle:Nombre en 1980 (5 000 en comptant toute la communauté de North Elba) et c'est en effet la dernière fois que les Jeux d'hiver se déroulent dans une ville de moins de Modèle:Nombre<ref name="monnin" />,<ref name="lewi" />,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les Jeux sont en revanche réussis sur le plan sportif. Les cinq médailles d'or d'Eric Heiden qui constituent toujours un record et la victoire américaine dans le tournoi de hockey surnommée le Modèle:Citation enthousiasment le public local<ref name="Radio Canada"/>,<ref name="Zimmerman p. 6"/>.

Retombées

Les Jeux de Lake Placid permettent un important développement sportif et économique de la région. De grandes chaînes hôtelières se sont installées et le nombre de touristes par année dépasse un million, soit plus du double qu'avant les Jeux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les infrastructures sportives des Jeux de 1980 permettent à Lake Placid de devenir l'un des centres de sports d'hiver les plus importants des États-Unis. Afin de préserver cet héritage, l'État de New York crée l'autorité du développement régional olympique (Modèle:Lang, ORDA) pour entretenir et exploiter les sites sportifs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Zimmerman p. 6">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette organisation financée en partie par l'État décide notamment de construire une nouvelle piste de bobsleigh, luge et skeleton en 2000 pour Modèle:Nobr de dollars. Les installations restent utilisées pour des épreuves de haut niveau : entre 1980 et 2005, 15 championnats du monde, 65 épreuves de Coupe du monde et 200 compétitions nationales sont organisées à Lake Placid<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En outre, le comité olympique américain exploite un centre d'entraînement à Lake Placid depuis 1982. Le centre accueille Modèle:Nombre par année et 88 % des athlètes américains participant aux Jeux olympiques d'hiver de 2006 s'y sont entraînés au moins une fois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Lien externe

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article