Honfleur

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Honfleur est une commune française située dans le département du Calvados, en région Normandie. Ville portuaire, elle est située sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie.

Elle est peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Elle est surtout connue pour son Vieux Bassin, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l'École de Honfleur. Ces peintres et d'autres se retrouvent à ferme Saint-Siméon sur les hauteurs de la ville et contribuent à l'apparition du mouvement impressionniste. Alphonse Allais et Erik Satie y sont nés dans la même rue.

La commune est classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris et bénéficie selon une étude d'une des plus fortes attractivité parmi les villes française de mille à dix mille habitants, avec Arcachon, Noirmoutier-en-l'Île, Étretat et Deauville<ref>10 petites villes françaises prisées pour les vacances d'été 2021, dans Géo [1]</ref>.

Géographie

Honfleur est située sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine, au nord du pays d'Auge. Elle se trouve géologiquement à la limite des formations calcaires du Jurassique (oolithique) à l'ouest et du Crétacé (crayeux) au nord et à l'est. Son agglomération est à Modèle:Unité au nord-est de Trouville-sur-Mer, à Modèle:Unité au nord de Pont-l'Évêque, à Modèle:Unité à l'ouest de Pont-Audemer et à Modèle:Unité au sud-est du Havre (par le pont de Normandie)<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.

La ville est accessible en transport en commun par les lignes 20, 39, 50 des bus verts du Calvados.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gatien des B », sur la commune de Saint-Gatien-des-Bois, mise en service en 1949<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Honfleur est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Honfleur, une agglomération inter-départementale regroupant douze communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Honfleur, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe onze communes, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,2 %), zones urbanisées (19,9 %), forêts (7,3 %), terres arables (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), eaux maritimes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes : Hunefleth en 1025, Hunefloth vers 1062, Honneflo en 1198<ref>Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux du Calvados attestés entre 911 et 1066 (suite) » in Annales de Normandie, 1953, Volume 3, Numéro 3-1, Modèle:P. (lire en ligne) [2]</ref>,<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2, Librairie Droz, Genève 1991. Modèle:P. / 18239</ref>, Honflue en 1246, Honnefleu, encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La prononciation dialectale est /ɦɔ̃'flø/ ou /xɔ̃'flø/, "honfleu", éventuellement /ɦɔ̃fjø/ ou /xɔ̃fjø/, "honfieu"<ref>Prononciation avec palatalisation de [l] après consonne, attestée à date ancienne par la graphie Honneflieu en 1419 et 1422; cf. Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur, Éditions de la Lieutenance, Honfleur, 2006, Modèle:P. et 125). Cependant, cette palatalisation a fortement régressé vers l'ouest, et n'est généralement plus sensible dans la région d'Honfleur.</ref>, avec un h initial fortement expiré proche du Ach-Laut allemand ou de la jota espagnole.

L'appellatif fleur, jadis fleu, est assez commun en Normandie sous forme de terminaison (cf. Barfleur, Vittefleur, Harfleur, Crémanfleur, Fiquefleur et la Gerfleur, rivière du Cotentin). Son sens est donné par un document du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mentionnant le fleu de Lestre, c'est-à-dire « la rivière de Lestre », Lestre étant une actuelle commune du Cotentin située à l'embouchure de la rivière Sinope.

L'identification de la langue d'origine du terme fleu a donné lieu à diverses hypothèses : le vieux norrois<ref>René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses universitaires de Caen / éditions Charles Corlet 1993, Modèle:P..</ref>, l'anglo-scandinave<ref>François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard, 1986, Modèle:P. et 74.</ref>, le saxon<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologiques des noms de lieux en France, éditions Larousse, 1968, Modèle:P..</ref> et enfin l'anglo-saxon<ref name=DRH>Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur, éditions de la Lieutenance, Honfleur, 2006. Modèle:P..</ref>.

Dans le nom de Barfleur qui est plus riche en formes anciennes, -fleur est attesté successivement sous les formes : -flueth en 1066-77, -floth en 1081-1087, -fluet au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, -flo en 1160-1174, -flet en 1200, -flue en 1227, -flu en 1359, puis -fleu, etc.

Honfleur vu du haut
Honfleur vu du haut.

Le vieux norrois flóð « flux, marée, flot » (cf. islandais flóð « inondation, marée haute », anglais flood, même sens) suggéré dans la première hypothèse convient assez mal sur le plan phonétique et sémantique, même s'il s'est hypothétiquement croisé avec l'ancien scandinave flói « rivière qui se jette dans la mer », ce sens est d'ailleurs rendu par l'ancien scandinave fljót « (grande) rivière, fleuve » (islandais fljót « grande rivière, fleuve » cf. Markarfljót, l'islandais flói signifiant « baie, golfe, terrain marécageux », ce qui fait douter pour flói du sens de « rivière qui se jette dans la mer »). Fljót correspondrait mieux pour la forme et pour le sens<ref group="Note">Quitte à imaginer une influence de plusieurs étymons différents, il convient sans doute davantage de proposer l'ancien scandinave fljót « (grande) rivière, fleuve », qui aurait été influencé phonétiquement par flóð « flux, marée, flot » à l'origine du mot français flot au sens de « marée montante », ce terme plus spécialisé s'étant perpétué dans la langue courante, en outre, il semble que l'ancien français connaissait une forme fluet « fleuve, flot » attesté au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle in CNRTL : étymologie de flot (1) [3]</ref>. Certes, phonétiquement, il explique difficilement les formes anciennes en -flet, -fluet, -fleth que l'on retrouve aussi pour les autres noms en -fleur. Quant au vieil anglais flōd « flux, marée, flot » (> anglais flood, même sens) proposé dans la seconde hypothèse, il ne se justifie pas davantage pour des raisons analogues.

On doit sans doute leur préférer le vieil anglais flēot « ruisseau, estuaire, bras de mer » et « flot » (cf. anglais fleet)<ref>T. F. Hoad, English Etymology, Oxford University Press 1993. Modèle:P..</ref> qui convient mieux, tant sur le plan phonétique que sur le plan sémantique. En effet, seule la diphtongue assez instable de l'anglo-saxon peut expliquer le flottement entre les formes flueth / fleth / floth au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'évolution en -flo / -flue, puis -fleu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle va engendrer une confusion avec la prononciation dialectale du mot fleur<ref name=DRH/>, d'où cette réécriture « officielle » en -fleur.

On constate, comme pour d'autres appellatifs et toponymes de Normandie, une analogie avec les noms de lieux anglo-scandinaves d'Angleterre (Yorkshire notamment) qui se terminent par -fleet : Adlingfleet (Adelingesfluet 1086), Modèle:Lien (Merefluet 1086), Modèle:Lien (Useflete 1100–1108), etc.

L'élément Hon- serait issu, quant à lui, d'un nom de personne anglo-saxon Huna ou vieux norrois Húni (variante Húnn)<ref>Origine du nom Húnn (Anglais)</ref> que l'on retrouve probablement à La Rivière-Saint-Sauveur (commune contiguë à Honfleur) dans le nom de Honnaville, homonyme du hameau de la Honneville à Saint-Georges-du-Mesnil.

Une autre explication a été proposée pour l'élément Hon-, c'est-à-dire l'étymon vieux norrois horn « corne », d'où également « coin », « angle », et donc pour Honfleur le sens hypothétique de « la rivière du tournant ». Il est vrai que la rivière de Claire fait un angle de 90° degrés à l'embouchure de la Seine<ref>René Lepelley, op. cit., Modèle:P..</ref>. Cependant, cette interprétation se heurte à une difficulté de taille : aucune attestation ancienne ne la confirme, ni la présence d'un [r], ni d'un [n] géminé (du moins avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), trace de son assimilation. Elle différerait en cela des autres toponymes d'origine scandinave comportant un [r] devant [n], tel que Modèle:Page h' par exemple<ref name=DRH/>.

De plus, un élément semblable peut souvent être reconnu dans deux toponymes contigus, ce qui suggère une relation entre les deux : ainsi Honfleur peut être associé à Honnaville, tout comme Crémanfleur l'est à Crémanville ou encore Barfleur à Barbeville. Ce genre de relation se retrouve par ailleurs fréquemment dans la toponymie normande : Muneville-sur-Mer (Manche, Mulevilla s. d., Mulleville 1349, toponyme en -ville basé sur le nom de personne norrois Muli) et le ruisseau le Mulambec qui arrose la commune<ref>François de Beaurepaire, Op. cit. Modèle:P. - 75-166.</ref>. En revanche, l'association d'un appellatif vieux norrois avec l'élément -ville est très rare, voire douteuse.

La ressemblance avec le nom de la baie de Húnaflói en Islande est sans doute fortuite<ref>Jean Renaud, Les vikings et la Normandie, éditions Ouest-France université, 1989, Modèle:P..</ref>.

Le gentilé des habitants de Honfleur : les Honfleurais n'est donc pas étymologique, alors que l'on nomme les habitants de Barfleur le plus souvent les Barflotais.

Histoire

Fichier:PShonfleur4325tonemapped.jpg
Fichier:Route de Honfleur à Lisieux.jpg
Dessin anonyme Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La route de Lisieux.

Selon Guy Le Hallé, la ville portuaire, fut une ancienne saline gallo-romaine<ref name="Hallé_p65">Modèle:Ouvrage.</ref>.Modèle:Douteux.

Moyen Âge

La première mention écrite attestant l'existence de Honfleur émane de Modèle:Souverain2, duc de Normandie, en 1027. Il est également avéré qu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville représentait un important port de transit des marchandises au départ de Rouen vers l'Angleterre. Place fortifiée sous Modèle:Souverain2, le noyau de la ville est dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle entouré de muraillesModèle:Note, protégeant dans cet espace restreint les paroisses Saint-Étienne et Notre-Dame<ref name="Hallé_p65"/>.

Située au débouché de la Seine, un des principaux fleuves du royaume de France, au contact de la mer et appuyée sur un arrière-pays relativement riche, Honfleur bénéficiait d'une position stratégique qui s'est révélée à partir de la guerre de Cent Ans. Modèle:Souverain2 fait fortifier la bourgade afin d'interdire l'estuaire de la Seine aux Anglais avec l'appui du port d'Harfleur, situé juste en face et de l'autre côté de l'estuaire. Cela verrouillait du même coup l'entrée de la Seine aux navires ennemis. En 1357 ou 1358, Honfleur est cependant prise par un routier anglais, Robert Knolles avec l'aide de gens d'armes dont le bâtard de Mareuil, Jacques de Pipes, Friquet de Friquant, messire de Foudriguais, à la solde des Anglais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La ville est occupée et le sera à nouveau de 1419 à 1450. L'armée royale de Modèle:Souverain2 reprend la ville au bout de trente-neuf joursModèle:Sfn. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on reconstruira la porte de Caen, flanquée de deux tours rondes (actuelle Lieutenance). C'est le seul vestige encore existant des fortifications de la ville<ref name="Hallé_p65"/>.

En dehors de cette période, son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises se livrant à des razzias le long des côtes anglaises, avec notamment la destruction partielle de la ville de Sandwich dans le comté de Kent autour de 1450, après que les Anglais eurent quitté la Normandie à la suite de la défaite de Formigny<ref>Aujourd'hui les villes de Sandwich et de Honfleur sont jumelées.</ref>.

Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Honfleur continue de se développer notamment grâce à la construction navale, au commerce maritime et aux expéditions lointaines. Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de Religion dans la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La ville est prise par Modèle:Souverain2 au début de 1590<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel Modèle:P.368.</ref>.

Renaissance

Dans le même temps, la cité participera aussi au mouvement des grandes découvertes<ref>Le départ en 1503 de Binot Paulmier de Gonneville de Honfleur jusqu'aux côtes du Brésil, ainsi que sa découverte des terres australes est un récit purement mythique.</ref>, avec notamment Jehan Denis qui visitera le Labrador et Terre-Neuve dont il prendra possession au nom du roi de France en 1506. Ces nombreuses expéditions feront du port un des tout premiers de France vers les Amériques et notamment les colonies françaises du Nouveau Continent, d'où les voyages répétés de Samuel de Champlain à partir d'ici, dont l'un aboutira à la fondation de la ville de Québec en 1608. Honfleur fut également une cité corsaire et un de ses fils, Jean Doublet, s'illustrera dans la guerre de course.

Époque moderne

Fichier:Honfleur 1789 plan.png
Plan de Honfleur en 1789.

À partir de cette période, le commerce de Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l'un des cinq principaux ports négriers de France. Cette époque voit la ville s'agrandir avec le démantèlement à partir de 1664 d'une partie de ses fortifications, devenues obsolètes, sur l'ordre de Colbert permettant d'agrandir le vieux bassin<ref name="Hallé_p65"/>. Abraham Duquesne fait transformer le « hâvre du dedans », simple port d'échouage, en un véritable bassin à flot qui sera terminé en 1684 et agrandi entre 1720 et 1725<ref name="Hallé_p65"/>, que l'on surnomme aujourd'hui le Vieux Bassin, et qui contribue à la réputation actuelle de la ville. Une partie de la richesse de la cité est assurée aussi par la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve, la pêche à la morue, et le commerce des peaux. D'autres marins honfleurais vont s'illustrer dans les guerres de la Révolution française et de l'Empire, il s'agit du capitaine de vaisseau Morel-Beaulieu et des contre-amiraux Hamelin et Motard.

Fichier:Le Port Vieux d’Honfleur. Vu du fond derrière les Écluses. N. Ozanne ; Y. Le Gouaz 1787-1789.jpg
Le Port Vieux vers 1787. La traite négrière est alors à son apogée<ref name=":2">Modèle:Article</ref>.

Le port prend aussi une part importante à la traite négrière occidentale, et devient, avec Modèle:Nobr organisées et environ Modèle:Unité, le Modèle:7e port négrier français<ref name=":0">Modèle:Article</ref>,<ref name=":2" />. En 1717, reconnaissant l'importance de la situation géographique du port de Honfleur, la compagnie du Sénégal y est établie, et des travaux commencent pour la construction d'un nouveau bassin du côté de l'Ouest<ref>Modèle:Lien web</ref>. Honfleur sert également de port de secours face à l’engorgement du port du Havre, en particulier pendant son apogée négrier de 1783 à 1791<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Parmi les noms des capitaines ou armateurs négriers honfleurais les plus impliqués, on retrouve Prémord, Picquefeu de Bermon ou Lacoudrais<ref name=":0" />. Particularité de ce port : les compagnies maritimes ont davantage installé leurs comptoirs sur les rives de la Sierra Leone, où de nouveaux marchés restaient étaient à prendre. Pour réduire la durée des expéditions, certaines compagnies s'approvisionnent en esclaves directement auprès de sociétés anglaises. Elles ont aussi préféré Saint-Domingue, la « perle des Antilles » (actuelle Haïti), où se sont installés des planteurs honfleurais<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La perte des colonies françaises d'Amérique, la concurrence avec le port du Havre, les guerres de la Révolution française et du Premier Empire, avec notamment le blocus continental, causent la ruine de Honfleur, qui ne se releva que partiellement au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la reprise du commerce du bois en provenance du Nord de l'Europe.

Cet essor économique du port fut limité par l'ensablement du port, qui parvient pourtant à fonctionner encore aujourd'hui. Cependant, il ne constitue plus à l'heure actuelle qu'une annexe du port de Rouen, dont il est l'avant-port, en partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Auge.

Le peintre pré-impressionniste Eugène Boudin, dans les années 1850, a présenté le port comme une plaque tournante pour le transfert des marchandises et une gare pour les voyageurs, démontrant comment les marchandises étaient acheminées de Rouen via Honfleur vers l'Angleterre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Claude Monet réside pendant un an à la ferme Saint-Siméon.

Le paysagiste Paul Huet lors d'un séjour à Honfleur en 1861 réalise une toile Grande marée d'équinoxe aux environs de Honfleur, conservée au Musée du Louvre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Lors des étés 1923, 1924 à 1925 se tiennent à Honfleur des rencontres internationales pacifistes réunissant des jeunes femmes et hommes de nombreux pays<ref>Modèle:Article.</ref>.

Honfleur a été libérée le Modèle:Date- par l'armée belge (brigade Piron)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville n'a subi aucune destruction pendant la Seconde Guerre mondiale, la faisant figurer parmi les rares cités normandes épargnées.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date-, la reine [[Élisabeth II|Élisabeth Modèle:II]] visite Honfleur et déjeune dans le plus ancien restaurant de la ville et un des plus ancien de France, Le Vieux Honfleur.

Le Modèle:Date-, un Français, Baptiste Cianelli, Modèle:Nobr, termine une course-défi de Modèle:Nobr le long de la Seine, au départ de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) jusqu'à Honfleur (Calvados) en près de Modèle:Nobr, en s'autorisant un sommeil d'une heure sur les deux jours<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Pertinence détail.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:...

Liste des maires

Fichier:France-000616 - Side Street (14750812060).jpg
Une rue de Honfleur.

En 1973, Honfleur a fusionné avec la commune de Vasouy (Modèle:Nobr en 2007), qui dispose depuis lors du statut de commune associée.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />. L'un de ces conseillers représente la commune associée de Vasouy et en est le maire délégué.

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction L'évolution du nombre d'habitants suit une certaine constance. Le maximum de la population a été atteint 1866 avec Modèle:Unité.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,48 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Écologie et environnement

La ville de Honfleur a inauguré, le Modèle:Date-, une nouvelle station d'épuration, qui utilise le procédé phytorestauration pour la dépollution.

La commune est une ville fleurie (quatre fleurs) au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le bassin des chasses est en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de Modèle:Nobr, sous le Modèle:N°<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie et industrie

Fichier:Bathroom honfleur hotel.jpg
La salle de bain d'un hôtel à Honfleur. Septembre 2015.

Patrimoine

Modèle:Article détaillé La commune compte Modèle:Nobr, parmi lesquels l'église Sainte-Catherine, l'église Saint-Étienne, l'église Saint-Léonard, deux greniers à sel, la lieutenance et la plupart des maisons du quai Sainte-Catherine.

Vieux bassin

Modèle:Article détaillé

Bâtiments religieux

Église Sainte-Catherine

L'église Sainte-Catherine a été classée monument historique par liste de 1875<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Église Saint-Étienne

L'église Saint-Étienne a été classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Ancienne église paroissiale de style gothique, en partie des {{#switch: XV

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}}. C'est la plus ancienne de la cité. Elle est construite en pierre calcaire crayeuse avec silex et en pierre de Caen, la ville de Honfleur étant située à la limite de ces deux types de formations calcaires. Le clocher est recouvert d'un essentage en bois de châtaignier. De nos jours, elle abrite le musée de la Marine.

Église Saint-Léonard

L'église Saint-Léonard a été classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Chapelle Notre-Dame-de-Grâce

La chapelle Notre-Dame-de-Grâce est située sur les hauteurs dominant la ville, mais sur le territoire d'Équemauville. Cet édifice reconstruit à la suite de l'effondrement de la falaise abrite des ex-voto, maquettes de bateaux et un orgue réalisé par le facteur d'orgue Dupont en 1990<ref>Honfleur, église Notre-Dame-de-Grâce, Orgue Dupont (1990).</ref>. À l'extérieur, on peut voir les cloches des pèlerinages.

Autres bâtiments

Greniers à sel

Deux greniers subsistent sur les trois d'origine, l'un ayant été détruit par un incendie. Ces deux édifices contenaient Modèle:Unité de sel, destinées à conserver le poisson de ce port de pêche important. Ils furent construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après que les habitants de la ville en ont reçu l'autorisation de Colbert. Le sel provenait essentiellement de Brouage. Les murs sont construits en gros moellons de calcaire crayeux et les charpentes de bois, construites par les charpentiers de marine évoquent des coques de vaisseaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Ils ont été classés monuments historiques par arrêtés des Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Musées

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Plaque sur le musée Alphonse Allais.

Maisons natales de personnalités

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Plaque sur la maison natale de Lucie Delarue-Mardrus.

Maisons de personnalités

Statues

Jardins

Bateaux

Activité et manifestations

Jumelages

Arts

Honfleur héberge un grand nombre d'artistes peintres, d'ateliers d'artistes et de galeries d'art.

Sports

Le Club sportif honfleurais fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La [[2e étape du Tour de France 1919|Modèle:2e étape du Tour de France 1919]] a emprunté le territoire de la commune.

Personnalités liées à la commune

Naissances

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Eugène Boudin.
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Décès

Autres

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Plaque commémorative des départs de Champlain dans le port de Honfleur.

Honfleur dans les arts

Peinture

En dehors de Boudin, natif de la ville, Honfleur a attiré de nombreux peintres souhaitant travailler sur le motif, notamment au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les différents points de vue offerts par la ville ont ainsi largement été utilisés.

Littérature

Plusieurs poèmes du recueil La nuit remue, publié par le poète belge et français Henri Michaux en 1935, se déroulent à Honfleur (principalement "Projection" et "Intervention").

Cinéma

De nombreux films ont été tournés en tout ou partie à Honfleur, notamment :

Depuis 1995, chaque année fin novembre, Honfleur accueille le Festival du cinéma russe à Honfleur, il s'agirait du plus important festival français consacré au cinéma russe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des réalisateurs, producteurs ou acteurs des films en compétition y sont invités.

Musique

  • Honfleur apparaît dans les paroles de la chanson Vesoul, écrite, composée et interprétée par Jacques Brel en 1968.
  • Charles Dumont (un des compositeurs d'Édith Piaf), a composé et interprété la chanson écrite par Sophie Makhno : Nuit blanche à Honfleur. Cette chanson a été écrite et composée dans les années 1970, à l'hôtel du Cheval Blanc à Honfleur.
  • Le chansonnier québécois (et artiste peintre) Pierre Calvé a écrit, composé, chanté et enregistré la chanson Honfleur au sein de l'album Aquarelles (2003).
  • Le chanteur Henri Salvador a écrit, composé et enregistré la chanson Mourir à Honfleur pour son dernier album Révérence (2006).

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Pierre Philippe Urbain Thomas, Histoire de la ville de Honfleur, 1840
  • Élizabeth Noël Le Coutour, Le Honfleurais aux sept naufrages, Jean Doublet, L'Harmattan 1996 Modèle:ISBN
  • Pierre Boiteau (Piboi)
    • Honfleur et son canton au quotidien (1939-1945), tome I, préface de Claude Dulong, La Lieutenance, 2000 Modèle:ISBN
    • Honfleur et son canton au quotidien (1939-1945), tome II, La Lieutenance, 2001 Modèle:ISBN
    • Votez Démarais ?, La Lieutenance, 2001 Modèle:ISBN
    • La Fête des Marins à Honfleur des origines à nos jours, éditions de la Lieutenance (collection "Les carnets d'Honfleur"), Honfleur, 2011 Modèle:ISBN
  • Dominique Bougerie, Honfleur et les Honfleurais : cinq siècles d'histoires, cinq tomes, Honfleur, 2002-2009
  • Dominique Bougerie, Honfleur, terre d'élection d'une littérature normande, deux tomes, Honfleur, 2005-2007
  • Halwart Schrader, Honfleur - La Ville de nos Rêves, Modèle:ISBN
  • Jean Mettas, « Honfleur et la traite de noirs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973. Modèle:Lire en ligne
  • Modèle:Ouvrage

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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