Olivier Debré

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Modèle:Voir famille Modèle:Infobox Biographie2 Olivier Debré, né le Modèle:Date de naissance à Paris où il est mort le Modèle:Date de décès<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref>, est un peintre français, représentant majeur de l’abstraction lyrique.

Il est le fils du professeur Robert Debré, le frère de Michel Debré, le père de Patrice Debré et Sylvie Debré-Huerre, et l'oncle de Bernard Debré et de Jean-Louis Debré.

Biographie

Fichier:Lycée Montaigne, 17 rue Auguste-Comte, Paris 6e 2.jpg
Lycée Montaigne (Paris).
Fichier:Robert Debré.jpg
Robert Debré.
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Jeanne Debat-Ponsan.

Famille et formation

Modèle:Article connexe

Troisième enfant de Robert Debré et de Jeanne Debat-Ponsan (fille du peintre Édouard Debat-Ponsan), le jeune Olivier est un bon élève au lycée Montaigne à Paris<ref name="Cortot">Jean Cortot, « Notice sur la vie et les travaux de Modèle:M. Olivier Debré (1920-1999) », notice lue à l'occasion de son installation comme membre de la section Peinture de l'Académie des Beaux-Arts, 11 décembre 2002.</ref>.

Il passe ses vacances à Nazelles dans la propriété de son grand-père maternel, Édouard Debat-Ponsan, puis, à partir de 1933, dans le domaine Les Madères acquis par son père à Vernou-sur-Brenne, dont il hérite avec sa sœur en 1978 et où il a installé depuis lors un de ses ateliers.

Après avoir passé la seconde partie de son baccalauréat de philosophie, il s'inscrit en 1937 pour des études d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de son oncle Jacques Debat-Ponsan, et s'inscrit à la Sorbonne pour une licence d'histoire qu'il obtient en 1942. Il fréquente l'atelier de Le Corbusier<ref>« Olivier Debré », Le Monde des arts.</ref>.

Premières œuvres

En juin 1937, il subit un choc en voyant, exposé au pavillon de l’Espagne de l’Exposition internationale à Paris, le Guernica de Pablo Picasso. Georges Aubry, dont la galerie est située rue de Seine à Paris, l'encourage en l'exposant le premier. Il est remarqué par Dunoyer de Segonzac et Picasso<ref name="blh"/> qu'il rencontrera en 1941, ce dernier l’invitant à son atelier 7, rue des Grands-Augustins pendant l’hiver 1942-1943. C'est à cette époque que Georges Aubry expose ses premières toiles abstraites.

Entre 1940 et 1943, il rejoint son père et son frère dans la résistance des maquis<ref>Voir sur carcassonne.org.</ref>. En 1944, il épouse Denise Coulon, qui est l'arrière-petite-fille d'Eugène Scribe et la petite-nièce de Camille Pelletan, avec qui il aura deux enfants, Patrice et Sylvie. Il peindra dans la propriété familiale de sa femme à Saint-Georges-de-Didonne ainsi que sur le port de Royan jusqu'à sa mort. Durant la Seconde Guerre mondiale, son art est marqué par l'expression graphique. Le dessin lui permet de traduire toute l'horreur de la guerre : Le Mort de Dachau, Le Sourire sadique du Nazi, Le Mort et son âme. En 1946, il installe un atelier à Cachan, il y peint une toile de Modèle:Unité de long : La Vérité et la Justice poursuivant le crime. Il rencontre André Lanskoy.

En 1949, il présente sa première exposition personnelle à la galerie Bing, à Paris, marchand de Chaïm Soutine et de Modigliani. À l'automne, Olivier Debré installe un second atelier au 11, rue de Saint-Simon à Paris. Il est invité pour la première fois au Salon d'automne auquel il est resté fidèle. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de ses grands aînés, les peintres abstraits Hans Hartung, Gérard Schneider, Serge Poliakoff, Maria Helena Vieira da Silva. Il réalise ses premiers Signes-personnages<ref name="blh">Biographie Lydia Harambourg dans Olivier Debré, Éric de Chassey.</ref>,<ref name="Laroussepeinture">Dictionnaire de la peinture, article Modèle:Citation, Larousse, 2003 ; lire en ligne.</ref>.

Le temps du succès

Autour de 1950, il privilégie la matière et les couleurs sourdes. Olivier Debré expose à New York à la Perspective gallery. Il est invité au Salon de mai auquel il participera jusqu'à sa mort. En 1951 la librairie-galerie la Hune présente pour la première fois les gravures d'Olivier Debré. L'année suivante, il participe à son premier Salon d'octobre qui regroupe les peintres les plus significatifs de l'art non figuratif et abstrait. Il y côtoie Geneviève Asse, Claude Bellegarde, Francis Bott, Jean Degottex, Pierre Dmitrienko, Jacques Doucet, Jacques Germain, Charles Lapicque, Jean Messagier, Kumi Sugaï, Zao Wou-Ki, parmi d'autres. 1953 correspond à une période charnière dans l'œuvre d'Olivier Debré qui délaisse les signes-personnages pour les signes-paysages qui sont alors, restitue Pierre Cabanne, Modèle:Citation<ref>Pierre Cabanne, L'Art du vingtième siècle, Éditions Aimery Somogy, 1982, Modèle:P..</ref>. C'est à cette époque qu'il prend conscience des possibilités multiples offertes par la technique de la lithographie qu'il n'a jamais cessé de pratiquer<ref name="blh"/>. Il participe pour la première fois en 1954 au salon Comparaisons. En 1956, Michel Warren organise sa première exposition individuelle à Paris. L'année suivante, la seconde exposition chez Michel Warren le fait figurer Modèle:Citation, écrit John Prossot dans Apollo dont la couverture reproduit le tableau exposé. Après un voyage en Espagne, il expose, en 1959, à la Phillips Gallery à Washington. Il rencontre Franz Kline, Mark Rothko et Jules Olitski<ref name="MNA">Jean-Paul Ameline, commissaire d'exposition, « Olivier Debré », musée national d'art moderne, 2003.</ref>. En mai, première exposition personnelle à la Knoedler Gallery aux États-Unis, avec une préface de Pierre Courthion. Il participe à Peintres d'aujourd'hui au Palazzo delle Arti à Turin.

Au tournant des années 1960, il revient au paysage, sa peinture est plus fluide avec des ponctuations de concrétions épaisses qui délimitent et créent l'espace. Il qualifie alors sa peinture d’abstraction fervente car elle symbolise l'émotion ressentie devant le paysage. En 1960, il expose à la galerie Knoedler à Paris. La presse se fait l'écho de cet événement<ref name="blh"/>. Durant l'été, il séjourne en Vénétie avec sa famille<ref name="blh"/>. L'année suivante, il effectue un nouveau voyage en Espagne avec son fils Patrice. En 1962, il voyage en Grèce avec sa famille. À l'automne, une exposition de ses œuvres a lieu au musée de l'Athénée à Genève. Il participe pour la première fois au Salon Grands et Jeunes d'aujourd'hui à Paris. Il expose un bahut en bois sculpté posé sur un socle de métal à l'exposition « Antagonismes 2-L'objet » au musée des arts décoratifs à Paris.

En 1963, double exposition à la galerie Knoedler à Paris puis à New York. C'est le poète Francis Ponge qui écrit le texte pour les deux catalogues, dont Pour Olivier Debré<ref name="PON">Francis Ponge, Pour Olivier Debré, Paris, galerie Knoedler, 1963, avec deux lithographies sur double page, dont la couverture ; tirage : 33 ex. numérotés.</ref>. La presse se fait largement l'écho de cet événement en France comme aux États-Unis ; à cette occasion, Olivier Debré retourne à New York où il rencontre Mark Rothko pour la seconde fois.

La consécration internationale

Le temps de la maturité correspond aux grandes réalisations pour des commandes et à la reconnaissance internationale. Ainsi, 1965 marque la réalisation de grandes toiles de Modèle:Dunité et Modèle:Dunité pour le lycée Cordouan de Royan. Il participe à de nombreuses expositions itinérantes en Amérique latine et en Europe de l'Est. La première exposition personnelle d'Olivier Debré à Oslo se tient à la galerie Haaken A.Christensen en 1966. Il voyagera et peindra en Norvège jusqu'à la fin de sa vie. Une exposition rétrospective qui se tient au musée du Havre est abondamment relayée dans la presse. Une exposition a lieu à Francfort, à la galerie Appel und Fertsch<ref name="blh"/>.

À partir de 1967, Olivier Debré participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles ; il figure à l'exposition internationale de Montréal « Expo 67 ». Il réalise une gigantesque peinture de Modèle:Dunité, Signe d'homme, pour le pavillon français. C'est l'époque où paraît la première monographie consacrée au peintre par Pierre Courthion. Olivier Debré reçoit plusieurs commandes pour des établissements d'enseignement, lycées et facultés. En 1970, il réalise sa première exposition au Japon, à la Nippon Gallery à Tokyo. Daniel Abadie présente sept de ses grandes toiles au Prieuré de Vivoin et signe la préface du catalogue<ref name="blh"/>. Olivier Debré participe en 1971 au concours d'architecture pour le Centre Georges-Pompidou en présentant deux projets. Il continue à recevoir de nombreuses commandes et à faire des expositions personnelles. Ainsi, une rétrospective de ses œuvres a lieu au musée d'art et d'industrie et à la maison de la culture et des loisirs de Saint-Étienne, exposition reprise en partie au musée Picasso à Antibes. En 1975-1976, il fait partie, avec Pierre Alechinsky, Hans Hartung, François Heaulmé, Roberto Matta, Zoran Mušič, Edouard Pignon et Pierre Soulages, de l'exposition itinérante en France Trente créateurs organisée par André Parinaud.

De 1980 à 1985, Olivier Debré le chef d'atelier de peinture murale à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris<ref>Institut de France, Académie des Beaux-arts, Notice sur la vie et les travaux de Modèle:M. Olivier Debré (1920-1999) par Modèle:M. Jean Cortot lue à l'occasion de son installation comme membre de la Section Peinture séance du 11 décembre 2002 (Modèle:Pdf en ligne sur academiedesbeauxarts.fr).</ref>. Il réalise une céramique pour le mur extérieur de l'hôtel Nikko à Paris. De nombreuses expositions personnelles lui sont consacrées en France et à l'étranger, à Washington, au Danemark, à Houston. Il crée les décors et costumes de la pièce Racines pour le festival d'Avignon. Une rétrospective a lieu dans les musées d'Orléans et de Metz en 1985-86. Plusieurs expositions personnelles se tiennent à l'étranger, à Dakar, à Stockholm, à Genève, à Luxembourg. Olivier Debré accorde une importante donation de 170 estampes à la Bibliothèque nationale de France, et réalise le rideau de scène et de fer de la Comédie-Française, qui est inauguré en 1987 par le ministre de la culture, François Léotard et par Jean Le Poulain. Deux ans plus tard, on inaugure le rideau de l'Opéra de Hong Kong commandé par la fondation Louis-Vuitton pour la création. Ses dessins d'après-guerre sont exposés au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis en 1990, avec une préface de Bernard Noël. L'année suivante, le peintre reçoit une commande de la Régie immobilière de la ville de Paris, par l'intermédiaire de son directeur, Michel Lombardini, pour un immeuble d'ateliers d'artistes et de logements dans le Modèle:13e arrondissement de Paris, 54 rue Albert, inauguré en 1993. Olivier Debré gagne le concours pour la construction, à Compiègne, de l'église Notre-Dame de la Source<ref>L'Observatoire Caue, L'église Notre-Dame de la Source de Compiègne.</ref>.

Fichier:Olivier Debré, Obélisque en hommage à Charles de Gaulle (6049743896).jpg
Obélisque en hommage à Charles de Gaulle, Montréal.

La consécration du peintre est également marquée par l'inauguration d'une salle Olivier Debré au musée des beaux-arts de Tours en 1992. Dans le parc Lafontaine à Montréal, est inauguré par Jacques Chirac le Mémorial du général de Gaulle commandé à Olivier Debré par le maire de Paris et offert à la ville de Montréal pour le Modèle:350e de la cité québécoise. On inaugure également cette année-là le mur extérieur de la Villa Kujoyama à Kyoto, et l'année suivante, la céramique destinée au temple Daikakuji à Kyoto. L'année 1994 voit l'inauguration de quatre sculptures en acier pour l'entrée du tunnel sous la Manche. Le peintre réalise des fontaines pour les Autoroutes du Sud de la France.

Les dernières années

Une rétrospective des œuvres d'Olivier Debré a lieu en 1995 à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris, Daniel Abadie étant le commissaire et directeur<ref>Bernard Heitz, « Le paysage à l'âme. Olivier Debré au Jeu de paume », Télérama Modèle:N°, 21 juin 1995, Modèle:Pp.59-60.</ref>. À cette occasion, il décore vingt vases en porcelaine de Sèvres en collaboration avec la manufacture nationale de Sèvres en une série de pièces uniques qui sera vendue par le musée et la Manufacture. La rétrospective est présentée dans de nombreux pays. Le peintre réalise les vitraux pour la chapelle Saint-Maudé de La Croix-Helléan dans le Morbihan. En 1996 a lieu à Paris l'inauguration théâtre des Abbesses, œuvre de l'architecte Vandehove, où Olivier Debré réalise le rideau et les toiles tendues des galeries des balcons latéraux. L'année suivante, c'est la première à l'Opéra Bastille du spectacle Signes avec les décors et les costumes d'Olivier Debré, spectacle dans lequel Carolyn Carlson a signé la chorégraphie. Ce ballet est inscrit dans le répertoire de l'Opéra et est repris régulièrement. Enfin, en 1998, Olivier Debré réalise le rideau de scène de l'Opéra de Shanghai.

Le 17 mars 1999, quelques mois avant sa mort en juin, Olivier Debré est élu membre de l'Institut de France, à l'Académie des beaux-arts, au fauteuil précédemment occupé par le peintre Georges Cheyssial<ref name="blh"/>. À son décès<ref>Philippe Royer, « Décès du peintre Olivier Debré », La Croix, 3 juin 1999</ref>,<ref>Hervé Gauville, « Olivier Debré ne fera plus sensation - Mort du peintre qui traduisait les émotions que les paysages lui inspiraient », Libération, 3 juin 1999.</ref>,<ref>Philippe Mathonnet, « Le peintre français Olivier Debré a définitivement tiré le rideau », Le Temps, 3 juin 1999.</ref>, un hommage lui est rendu le 5 juin devant son atelier des Madères à Vernou-sur-Brenne et le 9 juin à la Comédie-Française. Il repose au cimetière de Nazelles<ref name="blh"/>. Son épouse, Denise Debré, est décédée le 12 septembre 2013 à 90 ans.

L'art d'Olivier Debré

Abstraite et solidement construite dans les années 1940-1950, sa peinture a évolué à partir des années 1960 vers une spatialité qui renvoie à la liberté et à l'impermanence de la nature. Grand coloriste, son intervention sur l'espace pictural exalte la couleur. Dans les années 1970, sa peinture atteint un équilibre formel dans une suite de toiles d’un format carré<ref name="blh"/>.

Olivier Debré a parfois peint de très grandes toiles en faisant glisser une sorte de pinceau-balai sur la toile au sol, peignant toujours dehors, quel que soit le temps. Il a dessiné également un timbre-poste, des vitraux, peint plusieurs rideaux de scène, pour la Comédie-Française, pour l'Opéra de Hong Kong et le nouvel Opéra de Shanghai en Chine, ainsi que les fresques murales du Théâtre des Abbesses à Paris, ce qui ne se fit pas sans remous avec le directeur Gérard Violette<ref name="Libé">« Le Théâtre de la Ville s'étend aux Abbesses. Ouverture à Montmartre d'une autre salle subventionnée par la mairie de Paris » dans Libération du 20 novembre 1996.</ref>.

Il a aussi été sculpteur et illustrateur, entre autres des livres de Michel Déon, Francis Ponge, Edmond Jabès et Julien Gracq. Il a publié quelques essais artistiques, notamment pour donner sa vision de l'évolution des formes, et proposé une nouvelle architecture adaptée à la ville contemporaine.

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Expositions

Expositions personnelles

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Palais Galliera, Paris.
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Musée des Beaux-Arts de Brest.
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Théâtre Louis-XIV de la place Crillon, Avignon.
Fichier:Le château, vu de la rue des tours.jpg
Château des ducs de Wurtemberg, Montbéliard.
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Musée national de Chine, Pékin.
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Château de Chenonceau, Chenonceaux.
Fichier:Annecy Castle 3.jpg
Château d'Annecy.

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Expositions collectives

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Réception critique

Le peintre

Fichier:XVIII FdPdM Bernard Noël.JPG
Bernard Noël
  • Modèle:Citation - Bernard Noël<ref>Bernard Noël, « Matière d'espace » (préface), Le rideau de la Comédie-Française, entretiens d'Olivier Debré avec Jean-Yves Bosseur et Michel Archimbaud, Librairie Séguier/ Garamont-Archimbaud, 1987, Modèle:P..</ref>
  • Modèle:Citation - Gérald Schurr<ref name="SCH">Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, Modèle:P..</ref>.

Le graveur

Conservation

Modèle:Drapeau Belgique

Modèle:Drapeau Brésil

Modèle:Drapeau Canada

Modèle:Drapeau Danemark

Modèle:USA-d États-Unis

Modèle:FRA-d France

Fichier:Tours - CCCOD - 2017.jpg
Centre de création contemporaine Olivier Debré, Tours.

Un centre d'art au nom d'Olivier Debré

En 2015, le CCC - centre de création contemporaine de Tours est devenu le Centre de création contemporaine Olivier Debré. Il s'implante en 2016 dans un nouveau bâtiment construit sur le site du jardin François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}<ref name="PDV">Marie-Émilie Fourneaux, « La Reine Sonja de Norvège inaugure le Centre de création contemporaine Olivier Debré », Point de vue, 17 mars 2017.</ref>. Le lieu n'est pas un musée consacré à Olivier Debré mais un centre d'art<ref>Élodie de Dreux-Brézé, « Tours inaugure son nouveau CCC Olivier Debré », Connaissance des arts, 17 mars 2017</ref> qui fera vivre l’œuvre du peintre en la mettant en résonance avec la création artistique contemporaine<ref>Éloïse Bruzat, « Ouverture du CCCOD de Tours », France-3 Centre Val-de-Loire, 11 mars 2017 (source : YouTube ; durée : 26 min 2 sec).</ref>.

Le bâtiment, imaginé par l'agence d'architecture portugaise Aires Mateus, à la suite d'un concours international organisé par Tours Métropole Val de Loire, est inauguré le 10 mars 2017 avec l'exposition Un voyage en Norvège<ref name="CNA">Marine Rochard, CCCOD - Exposition inaugurale - Un voyage en Norvège d'Olivier Debré, Centre national des arts plastiques, 2017.</ref>, en présence du président de la République François Hollande<ref>Palais de l'Élysée, Déclaration de Monsieur François Hollande, président de la République, sur l'inauguration du Centre de création contemporaine Olivier Debré à Tours, 10 mars 2017.</ref> et de Sa Majesté la reine Sonja de Norvège<ref name="PDV"/>.

Autres

Fichier:Lamballe (22) Collégiale Notre-Dame Extérieur 04.JPG
Collégiale Notre-Dame de Lamballe.

Modèle:Drapeau Inde

Modèle:Drapeau Israël

Modèle:Drapeau Italie

Modèle:Drapeau Jordanie

Fichier:Jordan National Gallery of Fine Arts 8.jpeg
Modèle:Lien, Amman.

Modèle:Drapeau Luxembourg

Modèle:Drapeau Norvège

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Musée d'Art contemporain Astrup-Fearnley.
Fichier:20190419 cardiff national museum.jpg
Musée national de Cardiff.

Modèle:Drapeau Pays-Bas

Modèle:UK-d Royaume-Uni

Modèle:Drapeau Suisse

Modèle:Drapeau Taïwan

Autres œuvres

Espaces publics

Fichier:Toulouse Metro Station Arenes.jpg
Station « Les Arènes », métro de Toulouse.
Fichier:Église Notre-Dame-la-Principale d'Avignon.jpg
Chapelle des Pénitents blancs, Avignon.

Contributions scéniques

Collections privées

Modèle:Colonnes

Contributions bibliophiliques

Fichier:James Sacre 20100330 Salon du livre de Paris 1.jpg
James Sacré.
Fichier:Edmond Jabes.jpg
Edmond Jabès.
Fichier:Michelbutor.jpg
Michel Butor.
Fichier:Mathieu-benezet.jpg
Mathieu Bénézet.
Fichier:Michel Déon 2008.JPG
Michel Déon.
  • Francis Ponge (traduction en langue anglaise d'Annette Michelson), Pour Olivier Debré, 2 lithographies originales d'Olivier Debré, 33 exemplaires numérotés, colophon signé par l'auteur et par l'artiste, Galerie Knoedler, 1963.
  • Édith Boissonnas, Joan Brossa, Jean-Pierre Faye, John Keats, André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan, Paroles peintes IV, gravures d'Olivier Debré, Antoni Tàpies, Pierre Tal Coat, Modèle:Lien, Roberto Matta, Philippe Lepatre et Henry Moore, édition originale présentée sous forme de feuilles flottantes, 228 exemplaires numérotés, Éditions O. Lazar-Vernet, 1970.
  • Pierre Torreilles, Pratique de la poésie, une eau-forte originale d'Olivier Debré, Fata Morgana, 1977.
  • Pierre Torreilles, Toutes les aubes conjuguées, 3 gravures signées et justifiées par Olivier Debré, colophon signé par l'artiste, 80 exemplaires numérotés, Thierry Bouchard, 1978.
  • James Sacré, Quelque chose de mal raconté, une gravure originale d'Olivier Debré, André Dimanche, Marqseille, 1981.
  • Jean-Clarence Lambert, Mu-Tei, 13 lithographies originales d'Olivier Debré, Éditions Le Limitrope, 1982.
  • Djuna Barnes, Aux Abysses suivi de La Colombe, couverture illustrée par Olivier Debré, Éditions Ryôan-ji/ André Dimanche, 1984.
  • Claude Margat, Regard dedans, frontispice d'Olivier Debré, 33 exemplaires numérotés (3 avec peinture originale, 30 avec gravure originale), Éditions Unes, 1984.
  • Bernard Noël, Le livre de l'oubli, 8 eaux-fortes d'Olivier Debré, 121 exemplaires numérotés, André Dimanche éditeur, 1985.
  • Franck André Jamme, Pour les simples, une gravure originale par Olivier Debré, Fata Morgana, 1987.
  • Ouvrage collectif, El Tretze Vents, peintures originales et estampes par Olivier Debré, Jean Degottex, Antonio Saura, Antoni Tapies…, 85 exemplaires numérotés, Éditions du Musée de Céret, 1987.
  • Patrice Huerre, Perocco le perroquet, illustrations d'Olivier Debré, L'École des loisirs, 1989.
  • Edmond Jabès, Bâtir à chaux et à sable, 14 eaux-fortes et aquatintes d'Olivier Debré, 150 exemplaires numérotés, Cercle parisien du livre, 1989.
  • Michel-Ange, Lettres familières, pointe-sèche d'Olivier Debré en 50 exemplaires numérotés et signés, L'Échoppe, Caen, 1989.
  • Bernard Vargaftig, VOICI ou un souffle à travers "Journal du regard" de Bernard Noël, 315 exemplaires numérotés (15 exemplaires avec un lavis original, 300 exemplaires avec 3 reproductions de lavis d'Olivier Debré), Modèle:Coll., Æencrages & Co, Baume-les-Dames, 1990.
  • Michel Butor, Sous le soleil noir, feuillets mobiles, Zoé Christiani éditeur, 1991.
  • Mathieu Bénézet, Bernard Noël et Bernard Vargaftig, Trois états du toi, poèmes accompagnés de 9 lithographies originales d'Olivier Debré, 130 exemplaires numérotés, Éditions La Sétérée/ Jacques Clerc, 1992.
  • Paul Valéry (présentation de Michel Decaudin), Poésies, 50 illustrations d'Olivier Debré, 900 exemplaires numérotés, Imprimerie nationale, 1992.
  • Dominique Grandmont, Demain, fruit du sommeil, poème (fac-similé de manuscrit) sur 32 feuillets pliés en accordéon, reproduction de peinture d'Olivier Debré au recto, Les petits classiques du grand pirate, 1995.
  • Eugène Guillevic, Ciels du quotidien, 3 eaux-fortes originales par Olivier Debré, Julius Baltazar et Roger Bertèmes, 60 exemplaires numérotés (les 12 premiers enrichis d'un dessin original à l'encre de Chine de chacun des 3 artistes), André Biren, Paris, 1996.
  • Julien Gracq, Les eaux étroites, 8 eaux-fortes d'Olivier Debré, 180 exemplaires numérotés, Les Pharmaciens bibliophiles, 1997.
  • Michel Déon, Avant-jour, 4 eaux-fortes et aquatintes d'Olivier Debré, 57 exemplaires numérotés, les 12 premiers enrichis d'un lavis original en frontispice, colophon signé par l'auteur et par l'artiste, Biren, Paris, 1998.
  • Georges-Emmanuel Clancier, Est-ce un adieu ? On a tenu, édition originale des paroles d'adieu prononcées lors des obsèques d'Eugène Guillevic le 25 mars 1997, 2 gravures originales hors texte par Olivier Debré et Julius Baltazar, 65 exemplaires numérotés, Éditions Alain Pirol, Montréal, 1999.
  • L'Ecclésiaste - Un temps pour tout (traduction de l'Hébreu d'Ernest Renan), 8 eaux-fortes et une lithographie originale d'Olivier Debré, 210 exemplaires numérotés, Les Amis du livre, Paris, 1999.

Écrits

  • Impressions de voyage, galerie Ariel, 1973.
  • Bernard Noël et Olivier Debré (entretiens avec Jean-Yves Bosseur et Michel Archimbaud, Le rideau de la Comédie-Française, Librairie Séguier/ Garamont-Archimbaud, 1987.
  • L'Espace et le comportement, Modèle:Coll., L'échoppe, 1990.
  • La Marche de Modèle:Mme Ouvrard, 1996.
  • Couleurs et mots, Éditions du Cherche Midi, 1996.
  • L'Œuf dans le chocolat, 1997.
  • Espace pensé, espace créé, Modèle:Coll., Éditions du Cherche Midi, 1999.

Hommages

Prix

Philatélie

  • Les Postes françaises ont émis le 19 avril 1993 le timbre-poste - Europa - « Rouge rythme bleu » - Olivier Debré, d'une valeur faciale de 2,50 FF et reproduisant la toile ainsi désignée<ref>Timbres de France, Olivier Debré.</ref>.

Voirie

  • Le nom d'Olivier Debré a été donné à une rue des villes de Tours et de Vannes.

Élèves

Modèle:…

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Sur Olivier Debré

Sur la famille Debré

Ouvrages généraux (période, mouvement, etc.)

  • Pierre Courthion (couverture d'Olivier Debré), Art indépendant - Panorama international de 1900 à nos jours, Albin Michel, 1958.
  • Guy Weelen, La Jeune École de Paris, Le Musée de poche, 1958.
  • Raymond Nacenta, The School of Paris - The painters and the artistic climate of Paris since 1910, Oldbourne Press, Londres, 1960.
  • Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept peintres non-figuratifs, Calmann-Lévy, 1967.
  • Pierre Mazars, Jean-Marie Dunoyer et Jean Selz, L'Année de la peinture, Calmann-Lévy, 1979.
  • Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983.
  • Gérard Xuriguera, Les Années 50 - Peinture, sculpture, témoignages, Arted, 1984.
  • Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  • Patrick-F. Barrer, L'Histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  • François Béalu, Cinq graveurs contemporains - Eduardo Chillida, Olivier Debré, André Marfaing, Martin Müller-Reinhart, Gérard Titus-Carmel, Les Ateliers d'art/ Offrice départemental de développement culturel des Côtes-d-Armor, 1995.
  • Marc Donnadieu, Gestes, signes, traces, espaces - Figures de la peinture moderne française dans les collections publiques françaises, éditions du Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre, 2007.
  • Georges Roques, Claire Maingeon et Lydia Harambourg, De l'impressionnisme à l'abstraction - Une immersion dans la peinture, éditions du Musée des Beaux-Arts de Saint-Lô, 2013.

Dictionnaires, encyclopédies, guides

Filmographie

  • Marc Bonnet et Sylvie Carlier, Legato, documentaire sur le ballet Signes, 1977 (visionner en ligne, durée : 23 min 37 sec).
  • Michel Dieuzaide, Olivier Debré - Le rideau français (durée : 45 min).
  • Claudio Francia, Olivier Debré - Chronique d'une abstraction, Productions Claudio Francia, 1996.

Radiophonie

  • Jacques Chancel, « Entretien avec Olivier Debré », Radioscopie, France Inter, 10 mars 1976.
  • Entretiens avec Jean-Pascal Léger, France Culture, 21, 22, 23, 24 et 25 mars 1977.
  • « Entretien avec Olivier Debré », Le bon plaisir, France Culture, Modèle:Date.
  • À voix nue, cinq entretiens avec Bernard Noël, France Culture, 1er, 2, 3, 4 et 5 mars 1993.

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail