Visual kei
{{#invoke:Infobox|build|nom=Musique (style)}}Modèle:Infobox en Lua
Le Modèle:Japonais est un mouvement musical japonais<ref name="amg_dir_en_grey">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, caractérisé par le port de différents niveaux de maquillage, des vêtements élaborés, style venant du Japon ancien, notamment du théâtre Kabuki, où les hommes jouaient les rôles féminins<ref name="bigtakeover">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} "It’s a style of dress, there’s a lot of costuming and make up and it’s uniquely Japanese because it goes back to ancient Japan. Men would often wear women’s clothing..." - JAPANESE ROCK ON NPR, fr Kristen Sollee The Big Takeover online music magazine, 25 juin 2006.</ref> mais pas toujours couplés aux caractéristiques esthétiques androgynes <ref name="nytimes_matsumoto">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, le style vestimentaire reste souvent contradictoire quant aux différents styles de musiques jouées<ref name="Unsraw">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Unsraw : Visual kei is not really categorized based on the type of music UnsraW interview, JaME-World.com, 27 avril 2007.</ref>, notamment les musiques électroniques, pop, etc. D'autres sources, ainsi que les membres du mouvement, expliquent que le visual kei n'est pas un genre musical et que la participation liée à la sous-culture est ce qui amplifie l'utilisation du terme<ref name="YoshikiInterview">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Yoshiki: "But visual kei is more like a spirit, it’s not a music style or, you know… I think it is a freedom about describing myself, a freedom to express myself, that’s what I believe visual kei is." Interview with YOSHIKI in Brazil, JaME-World.com, 20 novembre 2011</ref>,<ref name="Angelo"/>,<ref name="Underneath"/>,<ref name="LATimes-Pop">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} For visual kei bands, outrageous, usually androgynous looks - - gobs of makeup, hair dyed and sprayed in ways that made Mohawks look conservative, and a small fortune spent on leather and jewellery - - were as important as music (or, in many cases after X, more important than music). THE POP LIFE; End of a Life, End of an Era, By NEIL STRAUSS New York Times, 18 juin 1998.</ref>.
Terminologie
Le terme de Modèle:Citation, inspiré du slogan Modèle:Lang du groupe X Japan, figurant sur leur album intitulé Modèle:Lang (1989), est lancé en Modèle:Date-, et pour la première fois utilisé dans le deuxième numéro du magazine Modèle:Lang dans un article intitulé Modèle:Lang rédigé par Tomonori Nagasawa<ref name="TOMONORI NAGASAWA">Modèle:Article.</ref>. En réalité le terme est inventé par Seiichi Hoshiko<ref name="TOMONORI NAGASAWA bis">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SEIICHI HOSHIKO">Modèle:Jp SEIICHI HOSHIKO : X sont les premiers à avoir utilisé le mot « visual shock ». Et pendant leurs lives ils hurlaient « We are visual shock ». Le titre de leur album... Ou plutôt le sous-titre, utilisait les mots « visual shock ». Alors moi aussi, quand j’ai lancé le magazine SHOXX, j’ai choisi comme slogan « VISUAL & HARD SHOCK MAGAZINE » volant totalement leur invention. (rire) Après cela, il nous a quitté, mais HIDE m’engueula sur le ton de la rigolade, me disant « n’utilise pas gratuitement le mot que j’ai inventé ! (rire)», propos issus du reportage « X-JAPAN au Tokyo Dome » diffusé sur la chaine NOLIFE.Modèle:OùModèle:Refins</ref>, qui fut très longtemps le rédacteur en chef de ce magazine et ce depuis sa création. Avant cela, des termes comme Modèle:Lang (littéralement Modèle:Citation)<ref name="visual shoxx">Modèle:Article.</ref>, Modèle:Lang (littéralement Modèle:Citation)<ref name="visual shockers">Modèle:Article.</ref> ou encore Modèle:Lang (littéralement Modèle:Citation)<ref name="visual artist">Modèle:Jp Hyper Visual Artist Magazine, slogan du magazine HYP, vol. 1, 1989.</ref> sont employés durant une courte période pour parler de façon somme toute très large de l’étendue des groupes de l’époque qui, bien qu’ils jouaient dans des styles musicaux différents, avaient en commun de développer une apparence très forte, inspirée en grande partie des groupes de heavy metal américains et des groupes goth britanniques.
Histoire
Prémices
Le visual kei est principalement le rapprochement des scènes heavy metal et positive punk, mais également, dans une certaine mesure, des scènes goth, new wave, hard rock et glam rock car nombre de groupes de ces différents genres avaient pour habitude de jouer ensemble dans des salles de concerts parfois encore bien underground où ils étaient présents sur les mêmes labels<ref name="VISUAL ROCKライブ参戦完全マニュアル">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Avant l’arrivée du terme Modèle:Citation et pour décrire ces groupes qui, malgré leurs différences de styles aussi bien musicales que visuelles, partageaient les mêmes scènes et jouaient dans les mêmes événements, onModèle:Qui a employé des termes tels que お化粧バンド (okeshou band ; groupes qui se maquillent)<ref name="okeshou band">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Okeshou band : « ハード・ロック/へヴィ・メタル、グラム・ロック、ヴィジュアル系など音楽性のジャンルは問わず、メンバーがグラマラスで濃い化粧をしているバンドのことをこう呼ぶ。 (Sans distinction de genre musical, aussi bien hard rock, heavy metal, glam rock ou visual kei, etc. On appel comme cela les musiciens qui arborent un maquillage épais et glamour.) », paru dans le 別冊宝島821 音楽誌が書かないJポップ批評27 X JAPANと「ヴィジュアル系」黄金伝説 (bessatsu Takarajima 821 Ongakushi de kakanai J-pop hihyou X JAPAN to visual kei ougon densetsu), 28 juillet 2003.</ref>, 黒服系 (kurofuku kei ; les groupes habillés tout de noir)<ref name="kurofuku kei">Modèle:Jp Kurofuku kei : «黒服系という言葉があったほど、以前はメジャーだった言葉。インディーズ次代のLUNA SEAが黒服の客だけを集めた黒服限定ギグは今や伝説だ。 (Au point que l’on en parle comme d’un style à part entière, à l’époque, « Kurofuku kei »était un terme majeur.)», paru dans le 別冊宝島821 音楽誌が書かないJポップ批評27 X JAPANと「ヴィジュアル系」黄金伝説 (bessatsu Takarajima 821 Ongakushi de kakanai J-pop hihyou X JAPAN to visual kei ougon densetsu), 28 juillet 2003.</ref> ou encore 耽美系 (tanbi kei ; les groupes d’une esthétique beauté)<ref name="tanbi kei">Modèle:Article.</ref>, avec des formations telles que EX-ANS, DEAD END, D’erlanger ou Gilles de Rais.
Années 1980 et 1990
Le visual kei émerge au début des années 1980, initialement lancé et composé de groupes tels que X Japan, D'erlanger, Buck-Tick et Color<ref name="fashionlines">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="bounce">Modèle:Lien archive.</ref>. Le terme semblerait provenir d'un des slogans du groupe X Japan, Modèle:Citation Il existe deux labels discographiques, tous les deux fondés en 1986, ayant aidé la scène visual kei à se populariser : Extasy Records à Tokyo et Free-Will à Osaka<ref name="bounce"/>.
Extasy est créé par le meneur et batteur du groupe X Japan, Yoshiki, et d'autres groupes musicaux, qui ne sont pas limités à la scène visual kei, qui voulaient marquer l'histoire de la musique japonaise, dont Modèle:Lien<ref name="JRR">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Lien et Ladies Room. Glay et Luna Sea, ayant vendu des millions d'exemplaires, dont Glay étant l'un des groupes les plus vendeurs au Japon, ont composé leurs albums chez Extasy<ref name="JRR"/>. Free-Will est fondé par le chanteur et meneur du groupe Color, Dynamite Tommy, à cette époque moins populaire que le label Extasy, avec des groupes tels que Modèle:Lien et Kamaitachi<ref name="bounce"/>.
En 1992, X Japan tente de se lancer dans les marchés américains, même en signant avec Atlantic Records pour un album américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais rien ne s'est réalisé. Cela a pris 8 années de plus pour populariser les groupes du visual kei à travers le monde. Au milieu des années 1990, le visual kei se popularise massivement au Japon, lorsque des albums visual kei atteignent les charts musicaux<ref name="fashionlines"/>,<ref name="Oricon">Modèle:Lien web.</ref>. Les groupes ayant connu le plus de succès en ce temps étaient X Japan, Glay et Luna Sea ; cependant, un changement drastique accompagnera leur popularité. À cette même période, d'autres groupes tels que Kuroyume, Malice Mizer et Penicillin, gagnent en popularité bien que leurs compositions n'aient été un succès commercial. En 1999, la popularité grandissante du visual kei décline ; X Japan et Luna Sea se séparent chacun de leur côté. Plus tard, de nouveaux groupes visual kei font leur apparition dont Dir en Grey, Alice Nine, The Gazette et Phantasmagoria.
Caractéristique visuelle
Le visual kei est une scène musicale née du regroupement de groupes de différents univers musicaux ayant en commun, sauf exception, la particularité d’avoir un visuel très fort<ref name="Angelo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Underneath">Modèle:Lien web.</ref>. D’où la présence, dans cette catégorie, encore actuelle ou de l’époque de la création du nom (visual kei), de groupes tels que Guniw Tools, Kabuki Rocks, Youthquake ou encore Tokyo Yankees, qui n’ont vraiment que peu en rapport avec le visual kei.
Notes et références
Bibliographie
- Megan Pfeifle, "Exposing the Underground: The Japanese Subculture of Visual Kei". The George Mason Review. Vol. 21. The George Mason Review, 2013. p. 74–87.
- Christian Utz, Frederick Lau, Vocal Music and Contemporary Identities: Unlimited Voices in East Asia and the West, Routledge, 2013.