Rue de Rivoli
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Voie parisienne La rue de Rivoli est une voie située dans le [[1er arrondissement de Paris|Modèle:1er]] (du no 41, côté impair et du no 98, côté pair à la fin) et le [[4e arrondissement de Paris|Modèle:4e]] (du début au no 39, côté impair et du début au no 96, côté pair) de Paris. Elle fait partie de la grande trouée est-ouest de Paris achevée en 1855 reliant l'axe historique de Paris en direction de La Défense, à la rue Saint-Antoine, prolongée à l'est par la rue du Faubourg-Saint-Antoine et le cours de Vincennes jusqu'au château de Vincennes. Depuis 2020, elle est l'une des principales artères cyclables de Paris.
Situation et accès
Elle s’étend sur près de Modèle:Unité, de la rue de Sévigné jusqu’à la place de la Concorde. Elle traverse notamment la place des Pyramides (célèbre pour sa statue de Jeanne d'Arc). Elle est bordée d’arcades sur son côté nord sur une grande partie de sa longueur dessinée par Percier et Fontaine.
La partie occidentale de la rue (qui correspond à peu près à la partie aux arcades) a été percée sous le Premier Empire. Les parties centrale et orientale ont été ajoutées lors des travaux du baron Haussmann afin de la connecter à la rue Saint-Antoine et de créer ainsi un grand axe est-ouest dans le centre de Paris.
Ce site est desservi par les stations de métro Saint-Paul, Hôtel de Ville, Châtelet, Louvre - Rivoli, Palais Royal - Musée du Louvre, Tuileries et Concorde.
Voies rencontrées
La rue de Rivoli rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) : Modèle:Colonnes
Origine du nom
Rue de Rivoli est un raccourci abusif se référant à la bataille de Rivoli, remportée en 1797, en Italie du Nord, par Napoléon sur l'Autriche à Rivoli Veronese. Comme son nom ne l'indique pas, Rivoli se réfère à Rivoli Veronese et non, comme le nom de la rue pourrait laisser penser, à la ville turinoise de Rivoli, connue pour son avenue la plus longue d'Europe et pour son Castello abritant des grands noms de l'art contemporain international.
Il est possible d'expliquer ce raccourci de Rivoli Veronese en Rivoli par la volonté de gommer les aspérités de l'histoire où, en cette même année, les Véronais, alors rattachés à Venise se révoltent contre l'armée française et massacrent plus de 400 soldats français blessés se trouvant dans les hospices. Ainsi, l'armée française entre dans Venise, mettant fin à la république de Venise après mille ans d'histoire, pour la céder à l'Autriche à la suite du traité de Campo-Formio en 1797 entre la République française et le Saint-Empire romain germanique (962-1806), qui sera dissoute à cause de Napoléon, empereur des Français et roi d'Italie.
Historique
Année 1789 : début du projet
Le premier projet d'axe est-ouest est compris dans le « plan d’utilité et d’embellissement de la Ville de Paris » établi en 1789 par l'architecte Charles de Wailly. La rue, apparemment assez étroite, figurant dans ce document aurait relié en ligne droite la colonnade du Louvre à la rue Saint-Antoine (à l'emplacement de l'arrivée actuelle de la rue de Rivoli). À cette date, une voie correspondant à l'actuelle rue de Rivoli le long du jardin des Tuileries ne pouvait être envisagée sur les terrains des couvents des Capucins et des Feuillants. Le plan des artistes établi en 1797 reprend cette proposition et ajoute une rue de la place de la Concorde au Louvre dont la réalisation était devenue possible, au moins de la place de la Concorde jusqu'au passage Delorme par la disponibilité des domaines de ces couvents devenus biens nationaux. Cette partie du plan des artistes correspond à la partie ouverte au début des années 1800. Son prolongement de la rue de Rohan à la rue Saint-Antoine qui nécessitait des expropriations n'est réalisée que de 1849 à 1855, non sur le parcours au départ de la colonnade du Louvre envisagé primitivement mais dans le prolongement en ligne droite du tronçon réalisé.
-
Projet de Charles de Wailly d'axe ouest-est 1789 -
Axe est-ouest sur le plan des artistes
Années 1800 : percement du premier tronçon de la rue
Le Modèle:Date républicaine, un arrêté prévoit que Modèle:Citation.
Un deuxième arrêté en date du Modèle:Date républicaine indique :
Le Modèle:Date républicaine, les architectes Percier et Fontaine dressent les plans de la rue dont la largeur est fixée à Modèle:Unité.
Des conditions drastiques sont insérées dans chaque contrat d'aliénation. Elles prévoient Modèle:Citation.
D'autres conditions montrent la volonté de faire de la rue un espace exempt des incommodités : Modèle:Citation
Le Modèle:Date républicaine, le premier consul Napoléon Bonaparte proclame un nouveau décret. Modèle:Boîte déroulante/début
Le percement de cette première partie de la rue de Rivoli fait disparaitre, partiellement ou totalement : Modèle:Début de colonnes
- le jardin du couvent Notre-Dame-de-l'Assomption ;
- le jardin du couvent des Capucins Saint-Honoré ;
- le jardin du couvent des Feuillants ;
- le passage du Manège ;
- l'hôtel des Grandes-Écuries du Roi ;
- une partie de la rue du Dauphin (actuelle rue Saint-Roch) ;
- la rue Saint-Louis ;
- le marché et le passage des Quinze-Vingts ;
- la rue Saint-Nicaise ;
- la rue du Carrousel ;
- une partie de la rue de Rohan.
Le percement de la rue est achevé en 1804 et les 22 premières arcades sont construites en 1807, 17 en bordure du jardin de l'hôtel de Noailles, 5 au bord de l'hôtel de Breteuil mais ces arcades restent vides et en 1809 seules 3 maisons sont en construction sur la rue de Rivoli et la rue de MondoviModèle:Sfn.
Une exemption d'impôt d'une durée de 20 ans est décidée le 28 décembre 1811 pour attirer les investisseurs mais la rue reste presque déserte sous la Restauration et ne se construit que vers 1830Modèle:Sfn.
La construction d'un hôtel des postes est décidée en 1811 à l'emplacement des actuels numéros 234 à 234. Ce bâtiment édifié par l'architecte Destailleur est achevé en 1824 et affecté au ministère des Finances. L'immeuble détruit par un incendie en 1871 sous la Commune est reconstruit sous une apparence identique et change d'affectation. La rue Rouget-de-L'Isle est ouverte à cet emplacementModèle:Sfn.
Emplacements des bâtiments disparus
- Modèle:Numéros (20 arcades) : grande écurie vendue en 1806
- Modèle:Numéros (9 arcades) : hôtel de Breteuil vendu en 1835
- Modèle:Numéros (11 arcades) : hôtel de Boulogne
- Modèle:Numéros (17 arcades) : hôtel de Noailles vendu en 1830
- Modèle:Numéros (44 arcades) : couvent des Feuillants
- Modèle:Numéros : couvent des Capucins. Emplacement du ministère des Finances de 1824 à 1871.
- Modèle:Numéros (17 arcades) : couvent de l'Assomption Modèle:Sfn
En 1817, la rue de Rivoli était située dans l'[[ancien 1er arrondissement de Paris|ancien Modèle:1er]], quartier des Tuileries et commençait aux 1-2, rue Saint-Nicaise et place du Carrousel et finissait 2, rue Saint-Florentin et place Louis XV. Les numéros de la rue étaient noirs<ref name="Tynna">Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.</ref>. Il n'y avait pas de numéro impair, celui-ci étant situé le long du jardin des Tuileries et le dernier numéro pair était le no 58.
-
Les bâtiments détruits lors de l'ouverture de la rue donnaient sur le jardin des Tuileries.
-
Vue aérienne de la rue de Rivoli avant le prolongement à l'est de la rue de Rohan.
-
Plan de la zone située entre la place Louis-XV et les rues Saint-Nicaise et de Rohan correspondant aux limites de la première partie de la future rue de Rivoli (1817-1840).
Années 1840-1850 : prolongement de la rue
Plusieurs projets de réunion du Louvre et des Tuileries sont présentés au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle prévoyant le prolongement de la rue de Rivoli entre la rue de Rohan et la place de l'Oratoire. Louis Visconti est chargé en 1848 d’établir un nouveau projet. Il prévoit également la construction d'une grande galerie et le prolongement de la rue. Les abords du Louvre et des Tuileries sont dégagés et la première pierre du nouveau Louvre est posée le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, le prolongement des arcades entre la galerie Delorme et la rue du Louvre est déclaré d'utilité publique<ref>Modèle:Ibid., « Décret du 23 décembre 1852 », Modèle:P..</ref>,<ref>Avril frères, Prolongement des arcades de la rue de Rivoli [le long du Louvre et des Tuileries], Paris, 1853 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Les Grands Magasins du Louvre et le premier hôtel du Louvre sont alors construits.
En 1844, la rue de Rivoli, qui était toujours située dans l'[[ancien 1er arrondissement de Paris|ancien Modèle:1er]], quartier des Tuileries, était longue de Modèle:Unité et commençait rue de Rohan et finissait 2, rue Saint-Florentin et place de la Concorde<ref name=lazare_591/>.
Le Modèle:Date-, le projet de prolongement de la rue de Rivoli entre la place de l'Oratoire et la rue Saint-Antoine est déclaré d'utilité publique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Boîte déroulante/début
Les expropriations nécessaires sont autorisées par une loi du Modèle:Date- et des décrets des Modèle:Date-<ref>Modèle:Ibid., « Décret du 23 mai 1850 », Modèle:P..</ref>, Modèle:Date-<ref>Modèle:Ibid., « Décret du 26 mars 1852 », Modèle:P..</ref>, Modèle:Date-<ref>Modèle:Ibid., « Décret du 23 octobre 1852 », Modèle:P..</ref>, Modèle:Date-<ref>Modèle:Ibid., « Décret du 19 février 1853 », Modèle:P..</ref>, Modèle:Date-<ref>Modèle:Ibid., « Décret du 15 novembre 1853 », Modèle:P..</ref> et Modèle:Date-<ref>Modèle:Ibid., « Décret du 15 novembre 1853 », Modèle:P..</ref>. Modèle:Boîte déroulante/début
Ce prolongement s'effectue par d'immenses travaux dans les années 1850 qui comprennent l'arasement de la butte Saint-Jacques de la Boucherie pour établir la continuité d'un profil régulier de la nouvelle rue ce qui entraine la destruction et reconstruction du quartier entre la place du Châtelet et la place de l'Hôtel-de-Ville avec l'ouverture de nouvelles voies notamment l'avenue Victoria et la création du square de la tour Saint-Jacques. Cet arasement explique le surplomb de la tour Saint-Jacques avec des marches du square à la plateforme du niveau d'entrée et les escaliers de la rue Cloche-Perce de part et d'autre de la rue de Rivoli pour accéder aux rues parallèles restées à leur niveau d'origine, rue du Roi-de-Sicile au nord, rue François-Miron (anciennement tronçon de la rue Saint-Antoine) au sud, les marches sur un trottoir de la rue des Mauvais-Garçons et la pente à l'entrée de la rue des Archives vers la rue de la Verrerie également non nivelée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Années 1860 à 2020 : un axe routier majeur
Lors de la Commune de Paris, la section de la rue comprise entre la rue Saint-Martin et l'Hôtel de Ville est incendiée par les émeutiers.
L'immeuble du ministère de l'Économie et des Finances <ref>« Ministère de l'Économie et des Finances », insecula.com.</ref>, installé depuis 1824 aux numéros 234 à 244, entre la rue de Castiglione et la rue Cambon, est également incendié. De nouveaux bâtiments sont reconstruits sous une apparence identique autour de la rue Rouget-de-L'Isle, ouverte à cette époque. Ces bâtiments sont affectés à des établissements privés (hôtel, commerces) et au logementModèle:Sfn.
Le ministère des Finances est transféré de l'autre côté de la rue dans l'aile Richelieu du Louvre, édifiée sous le Second Empire, épargné des incendies. Ce bâtiment accueillait auparavant, de 1857 à 1870, les bureaux du ministre des Finances Achille Fould, le secrétariat général et les salons de réception. Le ministère y est resté jusqu'à son transfert en 1989 à Bercy.
Le Modèle:Date-, le président de la République Émile Loubet et le roi d'Espagne Alphonse XIII, alors en visite officielle à Paris, sortent indemnes d'un attentat à la bombe à main visant leur cortège, alors que celui-ci se trouvait à l'angle de la rue de Rohan et de la rue de Rivoli<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le 12 avril 1918, durant la Première Guerre mondiale, le no 12 rue de Rivoli est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands<ref>Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute</ref>.
- Vues historiques
-
En 1871, lors de la Commune. -
En 1899, lors de la construction du métropolitain (photographie d'Eugène Trutat). -
En 1907. -
Dégâts causés à l'immeuble situé à l'angle des rues Pavée et de Rivoli après le bombardement du 12 avril 1918
Depuis 2020 : création d'une rue cyclable
La répartition des circulations évolue à la fin des années 2010 : après un premier aménagement entre Saint-Paul et Hôtel de Ville, la rue de Rivoli dispose en septembre 2018 d'une file pour les bus, une pour les autres véhicules motorisés et une piste pour les vélos jusqu'au boulevard de Sébastopol<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, la maire de Paris Anne Hidalgo annonce que les Modèle:Unité de pistes cyclables dites Modèle:" en raison de leur aménagement durant la pandémie de Covid-19, sont pérennisées et la circulation interdite aux voitures (y compris les VTC) et deux-roues motorisés, seuls les bus, taxis et véhicules professionnels étant admis à circuler<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'axe est depuis lors consacré en grande partie aux vélos<ref>Modèle:Lien web</ref>. En mars 2023, la Cour administrative d'appel de Paris donne une suite favorable au recours de Cityscoot pour autoriser également la circulation de ces scooters électriques<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Alors qu'en 2003, la rue de Rivoli était l'une des plus importantes voies permettant de traverser Paris, avec plus de Modèle:Nombre quotidiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, c'est la circulation des vélos qui est maintenant observée avec un record avec Modèle:Unité de cyclistes Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies et monuments disparus ou raccourcis
Le percement de la rue et ses opérations connexes, comme l'extension de la place de l'Hôtel-de-Ville et le percement de la rue des Halles par exemple, entraînent la disparition, totale ou partielle, d'un grand nombre de rues anciennes<ref>Félix et Louis Lazare : Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments édition de 1855 page 678.</ref> : Modèle:Début de colonnes
- le jardin du couvent de l'Assomption ;
- le jardin du couvent des Capucins ;
- le jardin du couvent des Feuillants ;
- l'hôtel des Grandes-Écuries du Roi ;
- la salle du Manège royal ;
- la prison du For-aux-Dames ;
- l'Église Saint-Jacques-la-Boucherie ;
- la rue d'Angiviller ;
- la rue d'Avignon ;
- la rue Bailleul ;
- la majeure partie de la rue des Ballets (la partie restante étant incorporée à la rue Malher) ;
- la rue de la Bazenerie ;
- la rue de Beaujolais-Saint-Honoré ;
- la rue de Beauvais ;
- la rue Béthizy ;
- la rue de la Bibliothèque (ancienne rue du Champ-Fleuri) ;
- la place de Birague (la fontaine de Birague est démolie à cette occasion) ;
- la rue du Carrousel ;
- la rue du Chantre ;
- la rue de Chartres-Saint-Honoré ;
- la rue du Chevalier-du-Guet ;
- la place du Chevalier-du-Guet ;
- l'hôtel du Chevalier-du-Guet ;
- la partie centrale de la rue Cloche-Perce ;
- la rue du Coq-Saint-Honoré ;
- la rue des Coquilles ;
- une partie de la rue du Coq-Saint-Jean (supprimée par la suite en totalité lors de l'extension du Bazar de l'Hôtel de Ville ;
- le cul-de-sac du Dauphin ;
- une partie de la rue des Deux-Portes-Saint-Jean (l'autre partie étant incorporée en 1890 à la rue des Archives) ;
- la rue de l'Échelle (en partie) ;
- la rue des Écrivains ;
- la rue de l'Écurie ;
- le passage de l'Empereur ;
- la partie nord-est de la rue des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois (la partie restante étant aujourd'hui la rue Perrault) ;
- la rue de la Heaumerie ;
- la rue Jean-de-l'Épine (extension de la place de l'Hôtel-de-Ville);
- la rue Jean-Pain-Mollet ;
- la rue Jean-Tison en majeure partie ;
- le passage du Manège ;
- la place du Marché-Saint-Jean ;
- la majeure partie de la rue des Mauvais-Garçons (pour la construction de la caserne Napoléon) ;
- la rue des Mauvaises-Paroles ;
- la rue de Montpensier-Saint-Honoré ;
- la rue du Mouton (extension de la place de l'Hôtel-de-Ville) ;
- la rue du Musée (ancienne rue Froidmanteau) ;
- la place du Muséum ;
- la rue Nicolas-Flamel en partie ;
- la place de l'Oratoire ;
- la rue de l'Oratoire ;
- l'impasse de la Petite-Bastille ;
- le passage du Petit-Saint-Antoine ;
- la rue Pierre-Lescot (ancienne rue Saint-Jean-Denis) ;
- la rue des Poulies ;
- le passage des Quinze-Vingts ;
- la rue des Quinze-Vingts ;
- la rue Renaud-Lefèvre ;
- la rue de Rohan (en partie) ;
- la rue du Roi-de-Sicile, en partie ;
- l'impasse Saint-Benoît ;
- l'impasse Saint-Faron ;
- la place Saint-Jacques-la-Boucherie ;
- la rue Saint-Louis-Saint-Honoré ;
- la rue Saint-Nicaise ;
- la rue Saint-Thomas-du-Louvre ;
- la rue de la Savonnerie ;
- la rue de la Tixéranderie ;
- la rue du Trocadéro ;
- la rue Trognon ;
- la rue de Valois-Saint-Honoré ;
- la rue de la Vieille-Harangerie ;
- la rue de la Vieille-Monnaie ;
- le passage Washington ;
-
La rue de Rivoli en 1855, photographie d'Adolphe Braun.
-
Plan du percement de la section de la rue du Louvre à la rue Saint-Antoine (Bibliothèque historique de la Ville de Paris).
-
Vue aérienne après le prolongement.
Autres voies disparues
Rue de Beauvais
En 1775, la « rue de Beauvais », située quartier du Louvre, commençait rue Froidmanteau et finissait au bout de la rue Champfleuri.
Au [[XIIIe siècle|{{#ifeq:siècle | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:siècle| siècle }} }}]] elle se nommait « rue Biauvoir », « rue Byauvoir » ou « vicus de Biauvoir », puis en 1372 « rue Beauvoir », et depuis 1450 « rue Beauvais ».
En 1702, la voie, qui fait partie du quartier du Louvre, comporte 8 maisons et 4 lanternes<ref name="ref_auto_1">Jean de la Caille : Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches.</ref>.
Une partie de la rue est détruite en 1784, et puis le reste après la construction des places de l'Oratoire et du Muséum<ref name="Tynna"/>,<ref name=alpage>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1817, la « rue de Beauvais » située quartier Saint-Honoré, dans l'[[Ancien 4e arrondissement de Paris|ancien Modèle:4e]], débutait, rue du Coq-Saint-Honoré et se terminait rue Fromenteau.
Place de Birague
La « place de Birague » était située rue Saint-Antoine, en face du Lycée Charlemagne, en partie quartier du Marais, dans l'ancien 8e arrondissement de Paris et en partie quartier de l'Arsenal, dans l'ancien 9e arrondissement de Paris.
Le cardinal de Birague, chancelier de France, né à Milan, et mort à Paris en 1583, ayant fait construire, en 1677, la fontaine qui était au milieu de cette place, la fontaine et la place prirent le nom de Birague. Cette fontaine fut reconstruite en 1627 et en 1707. Anciennement, le cimetière des Anglais était sur cette place<ref>Ainsi nommé car il servait de sépulture aux Anglais présents à Paris dans les années ayant suivi le traité de Troyes (Jean de Marlès, Paris ancien et moderne, t. III, Paris, 1837, Modèle:P., n. 1).</ref>.
Galerie Delorme
La « galerie Delorme », également appelée « passage Delorme », située quartier des Tuileries, dans l'[[Ancien 1er arrondissement de Paris|ancien Modèle:1er]], débutait, en 1817, au no 14 de la rue de Rivoli (actuellement no 188) et finissait au no 287 (actuellement no 177) rue Saint-Honoré<ref name="Tynna"/>,<ref>Plan parcellaire municipal de Paris (fin XIXe), plan Modèle:4e / Modèle:3e, Place Vendôme / Palais Royal, Modèle:2e, échelle 1/500, cote PP/11860/C</ref>.
C'était un passage couvert, couvert d'un vitrage et ornée de boutiques de chaque côté, construit en 1808 par M. Delorme et Nicolas Vestier<ref name="Lazare">Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1855.</ref>.
Passage de l'Empereur
Le « passage de l'Empereur », situé quartier des Marchés, dans l'ancien 4e arrondissement de Paris, commençait au no 41 rue Saint-Denis et finissait au no 2 rue de la Vieille-Harangerie.
Il est fait mention de ce passage dès l'année 1372, qui doit son nom à une enseigne.
Carrefour Guilleri
Située dans le quartier des Arcis, cette place était formée à la rencontre des rues de la Coutellerie, Jean-Pain-Mollet, Jean-de-l'Épine, de la Poterie et de la Tixéranderie. La rue de la Coutellerie se nommait, en 1228, « rue de la Vieille-Oreille ». On altéra ce nom en « rue Guigne-Oreille », en « rue Guillori », et enfin en « rue Guilleri », que l'on ne donna plus qu'à ce carrefour par la suite<ref name="Tynna"/>.
Il y avait autrefois à ce carrefour un pilori et une échelle patibulaire, comme celle du Temple. C'était là, dit Sauval, que se faisait l'exécution de l'essorillement, genre de supplice dont on punissait les condamnés aux galères. Dans les ouvrages d'anciens auteurs est indiqué qu'on coupait une oreille à un coupeur de bourses, ou à un domestique convaincu de vol pour la première fois, les deux oreilles pour la deuxième, et qu'à la troisième il était condamné à mort.
Passage du Manège
Le « passage du Manège » ou « Cour du Manège » était situé en longueur entre la salle du Manège, auquel il conduisait (d'où son nom) à l'ouest, et la rue du Dauphin (tronçon de l'actuelle rue Saint-Roch), qui était le prolongement de la rue Neuve-Saint-Roch, et du passage des Écuries-du-Roi à l'est, en largeur entre des hôtels particuliers au nord, hôtel de Noailles, hôtel de Boulogne, hôtel de Breteuil et le jardin des Tuileries au sud.
C'est dans la salle du Manège, correspondant au no 230 de la rue de Rivoli, que fut jugé Louis XVI et où fut proclamée la [[Première République (France)|Modèle:1re République]]<ref name="Hillairet">Jacques Hillairet : Dictionnaire historique des rues de Paris.</ref>.
Rue de Montpensier-Saint-Honoré
La « rue de Montpensier-Saint-Honoré » était située quartier des Tuileries, dans l'[[Ancien 1er arrondissement de Paris|ancien Modèle:1er de Paris]]. La rue d'une longueur de Modèle:Unité, commençait aux Modèle:Numéros rue de Valois-Saint-Honoré et finissait aux Modèle:Numéros rue de Rohan. Le dernier numéro impair était le no 5 et le dernier numéro pair était le no 4.
Elle a été formée sur l'emplacement de l'ancien hôpital royal des Quinze-Vingts, en vertu des lettres-patentes en date du Modèle:Date, registrées au parlement le 31 du même mois. Cette rue prend le nom de « rue de Montpensier » en l'honneur du duc de Montpensier, (Antoine d'Orléans), second fils du duc d'Orléans (Louis-Philippe d'Orléans)<ref>Félix Lazare, Louis Lazare : Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments à lire en ligne.</ref>.
Place du Muséum ou place du Musée
Située quartier du Louvre, dans l'[[Ancien 4e arrondissement de Paris|ancien Modèle:4e]], cette place, qui a été créée sur une partie de la rue de Beauvais, commençait, en 1817, rue du Carrousel et finissait rue Fromenteau. Elle tirait son nom du Musée dont l'entrée était alors sur cette place. Elle a porté, vers 1806, le nom de « place d'Austerlitz » en l'honneur de la victoire napoléonienne avant de reprendre celui de « place du Musée » en 1814 à la Première Restauration. L'ensemble des maisons de la place sont abattues lors de la construction de l'aile Richelieu en exécution de la réunion du Louvre et des Tuileries<ref name="Tynna"/>,<ref name=alpage/>.
Marché et passage des Quinze-Vingts
Le « marché des Quinze-Vingts» était situé dans le « passage des Quinze-Vingts », dans lequel il était inclus, quartier des Tuileries, dans l'ancien 1er arrondissement de Paris.
Le passage commençait aux Modèle:Numéros rue Saint-Louis-Saint-Honoré et finissait au no 265 rue Saint-Honoré. Le passage et le marché sont visibles à l'Ouest de la rue Saint-Nicaise sur les plans de Jaillot de 1713 (sous le nom de « le Petit Marché de la rue Saint-Honoré »), de Roussel de 1731, de Jaillot de 1775 et de Junié de 1786.
Ce passage est ainsi nommé parce qu'il se situe, comme les maisons qui l'entourent, à l'emplacement d'un vaste clos de 45 arpents (env. 15 ha) ayant appartenu à l'hospice des Quinze-Vingts <ref>Voir A. Berty, H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, Région du Louvre et des Tuileries, Paris, Imprimerie Nationale, 1866, t. 1, p. 285-287(Voir le t. 1, 2ème éd. sur Gallica, alors que Lazare (Dictionnaire des rues de Paris, Ed. 1844, p. 581, col. 2) indique par erreur que ce passage se trouve sur l'emplacement de l'ancien hospice pourtant bien implanté dans son enclos à l'Est de la rue Saint-Nicaise.</ref>.
Rue des Quinze-Vingts
La « rue des Quinze-Vingts » située quartier des Tuileries, dans l'ancien 1er arrondissement de Paris, commençait aux Modèle:Numéros rue de Valois et finissait aux Modèle:Numéros rue de Rohan, avait les numéros rouges, le dernier numéro impair était le no 3 et le dernier numéro pair était le no 6.
Ainsi nommée parce qu'elle fut percée, vers l'an 1784, sur l'emplacement d'une partie des bâtiments de l'ancien hospice des Quinze-Vingts. Elle disparaît lors de la réunion des palais du Louvre et des Tuileries et de la création de la rue de Rivoli.
Impasse de la Petite-Bastille
L'« impasse de la Petite-Bastille » également appelée « cul-de-sac de la Petite-Bastille » était située quartier du Louvre, devenu quartier des Tuileries, dans l'ancien 4e arrondissement de Paris et était situé entre les Modèle:Numéros de la rue de l'Arbre-Sec.
Les numéros étaient rouges et le seul impair était le no 1 et le seul numéro pair était le no 2.
En 1499, dans les censiers de l’évêché, elle est appelée « ruelle sans bout ». En 1540, on la désignait sous le nom de « ruelle Jean-de-Charonne ».
En 1702, la voie, qui fait partie du quartier du Louvre, comporte 1 maison et 1 lanternes<ref name="ref_auto_1" />.
Sa dernière dénomination lui vient de l'enseigne d'un cabaret qui se trouvait encore en 1788 dans le fond de cette impasse. Une décision ministérielle, en date du Modèle:Date-, signée Montalivet, fixe sa largeur à Modèle:Unité.
Passage du Petit-Saint-Antoine
Le « passage du Petit-Saint-Antoine » situé quartier du Marché Saint-Jean, dans l'ancien 7e arrondissement de Paris, commençait aux Modèle:Numéros rue Saint-Antoine et finissait au no 25 rue du Roi-de-Sicile.
Le Petit Saint-Antoine était une maison de chanoines dont l'établissement datait de 1361. Le but primitif de cette institution était de porter secours aux malheureux attaqués d'une maladie nommée le feu infernal, le mal des ardents et le mal Saint-Antoine. Cette maison, rebâtie en 1689, et détruite en 1792, était située rue Saint-Antoine, entre les numéros 67 et 69, où fut ouvert le « passage du Petit-Saint-Antoine ».
Impasse Saint-Benoît
L'« impasse Saint-Benoît » également appelée « cul-de-sac Saint-Benoît » située quartier des Arcis, dans l'ancien 7e arrondissement de Paris, commençait entre les Modèle:Numéros rue de la Tacherie et n'avait pas de numéro.
Anciennement c'était la « ruelle des Bons-Enfans ». Jean de La Caille, sur son plan<ref>Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches page 40.</ref>, le nomme de la « Petite-Tacherie », à cause de sa situation dans la rue de ce nom. L'origine du nom de Saint-Benoit est ignoré.
Rue Saint-Louis
La « rue Saint-Louis » ou « rue Saint-Louis-Saint-Honoré », pour la différencier des autres rues du même nom, située quartier des Tuileries, dans l'ancien 1er arrondissement de Paris, commençait aux Modèle:Numéros rue de l'Échelle et finissait aux Modèle:Numéros rue Saint-Honoré. Les numéros étaient noirs, le dernier numéro impair était le no 9 et le dernier numéro pair était le no 10.
Elle était ainsi nommée à cause de sa proximité de l'hôpital des Quinze-Vingts, fondé par saint Louis.
Sur d'anciens plans et titres, on la trouve sous les noms de « rue de l'Échaudé » et « rue Saint-Louis-des-Tuileries »<ref name="Tynna"/>.
Passage Washington
Le « passage Washington », situé quartier Saint-Honoré, dans l'ancien 4e arrondissement de Paris, commençait rue de la Bibliothèque et finissait rue du Chantre.
C'était autrefois le « passage du Tourniquet », en raison d'un tourniquet qu'on y avait placé pour empêcher la circulation des voitures. Il prit, en 1810, le nom de « passage Washington » que portait déjà un hôtel particulier situé dans la rue du Chantre. Ce passage a été supprimé en 1833, pour le prolongement de la rue de Rivoli.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
« Hôtel de Ville »
« Place de Grève »
- Modèle:Numéros avec majuscule et Modèle:Numéros : emplacement de l'ancien Petit Saint-Antoine.
- Modèle:Numéro avec majuscule : Édouard Moreau de Beauvière vit ici en 1871.
- Modèle:Numéro avec majuscule : l'écrivain Eugène Ionesco et sa femme y vivent de 1960 à 1964<ref name="Parisrues">Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Numéro avec majuscule : [[Mairie du 4e arrondissement de Paris|mairie du Modèle:4e de Paris]]. Une plaque rappelle que le garde républicain René Laboudance y est mort pour la Libération de Paris (1944).
- Entre les Modèle:Numéros et les Modèle:Numéros : emplacement approximatif de la place du Marché-Saint-Jean (disparue).
- Modèle:Numéro avec majuscule : l'ancienne caserne Napoléon, également appelée « caserne Lobau », occupe l'espace situé entre les places Saint-Gervais et Baudoyer et les rue François-Miron, rue de Lobau et rue de Rivoli<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Numéro avec majuscule : l'écrivain Joseph Kessel y habita en 1914<ref name="Parisrues"/>.
- Modèle:Numéro avec majuscule : Hôtel de ville de Paris.
- Modèle:Numéro avec majuscule : le pianiste japonais Ken Sasaki y vécut ; une plaque lui rend hommage.
- Entre les Modèle:Numéros : square de la Tour-Saint-Jacques, au centre duquel se trouve la tour Saint-Jacques.
- Modèle:Numéro avec majuscule : siège de Radio FG.
- Modèle:Numéros avec majuscule : grands magasins du Bazar de l'Hôtel de Ville (BHV).
- Modèle:Numéro avec majuscule : siège de la Revue rétrospctive, fondée par Paul Cottin.
- Modèle:Numéro avec majuscule : squat d'artistes créé en 1999<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Numéros avec majuscule : anciens grands magasins de La Samaritaine.
- Modèle:Numéro avec majuscule : c'est ici que le Modèle:Date a été sonné le cessez-le-feu des combats de la libération de Paris par le trompette Joseph Ott<ref>Joseph Ott, l’enfant du pays qui a sonné le cessez-le-feu en 1944</ref> de la fanfare de cavalerie de la Garde républicaine.
- Modèle:Numéro avec majuscule : la peintre Jeanne Fichel y habite un temps<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Modèle:Numéro avec majuscule : Carrousel du Louvre.
- Modèle:Numéro avec majuscule : studio de la Comédie-Française.
- Modèle:Numéros avec majuscule : palais du Louvre et palais des Tuileries.
- Modèle:Numéro avec majuscule : musée des arts décoratifs.
- Modèle:Numéro avec majuscule : l'homme politique Michel Guy y vécut ; une plaque lui rend hommage.
En 1990, l'avocat Hervé Temime y ouvre son cabinet<ref>Modèle:Article.</ref>. - Modèle:Numéro avec majuscule : temple protestant de l'Oratoire du Louvre et statue de Gaspard II de Coligny.
- Modèle:Numéro avec majuscule et 1, place André-Malraux : Hôtel du Louvre qui fut le quartier général d'un Sonderkommando SS durant la Seconde Guerre mondiale<ref>Anne Thoraval, Des résistants à Paris, SPE-Barthélemy, 2011, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>
- Modèle:Numéro avec majuscule : plaque commémorant deux réunions clandestines du Conseil national de la Résistance du printemps 1944.
- Modèle:Numéro avec majuscule : ancien théâtre transformé en discothèque dans les années 1980. En 2008, Jean-Roch y installe le VIP Room, qui ferme en 2020 dans le contexte de la pandémie de Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Numéro avec majuscule : plaque indiquant l'emplacement des anciennes Grandes Écuries du roi et précisant qu'Antoine de Pluvinel y enseigna.
- Modèle:Numéro avec majuscule : l'écrivain François-René de Chateaubriand y habita de 1812 à 1814<ref name="Parisrues"/>.
- Modèle:Numéro avec majuscule : le comédien Jean Sarment a vécu ici de 1940 à 1976 ; une plaque lui rend hommage. Auparavant le collectionneur Victor Chocquet y a vécu.
- Modèle:Numéro avec majuscule : hôtel Saint-James. La comédienne Pauline Carton y vécut pendant quarante ans<ref name="Parisrues"/>.
- Modèle:Numéro avec majuscule : le mystérieux « Persan » y est mort en 1868. Le peintre Camille Pissaro s'y installe en janvier 1899.
- Modèle:Numéro avec majuscule : l'écrivain Léon Tolstoï y vit en 1857 ; une plaque lui rend hommage.
- Modèle:Numéro avec majuscule : l'écrivain Ivan Tourgueniev a vécu ici entre 1860 et 1864 et y écrivit Pères et Fils ; une plaque lui rend hommage.
- Modèle:Numéro avec majuscule : hôtel Brighton.
- Modèle:Numéro avec majuscule : en 1862, les époux Desoye y ouvrent une célèbre boutique consacrée à la vente et à l'exposition d'objets provenant du Japon. Cette boutique a largement contribué à l’engouement pour le japonisme dans la capitale. Elle fut fréquentée par les écrivains, critiques d'art, peintres et collectionneurs, parmi lesquels Zola, Baudelaire, Burty, Bracquemond, Cernuschi, Degas, les Goncourt, Manet, Monet, Whistler<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le compositeur Léo Delibes y habita et y mourut (1891)<ref name="Parisrues"/>.
- Modèle:Numéro avec majuscule : anciennement, boutique de la couturière Madeleine Vionnet, inaugurée en 1912.
- Modèle:Numéro avec majuscule : hôtel Meurice.
- Modèle:Numéro avec majuscule : entre ce numéro et la terrasse des jardins des Feuillants, emplacement de la salle du Manège royal des Tuileries, où fut jugé Louis XVI et où fut proclamée la [[Première République (France)|Modèle:1re République]].
- Modèle:Numéro avec majuscule : c'est à cette adresse, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au Cercle suédois et norvégien, créé en 1891, qu'Alfred Nobel rédige, l'année précédant sa mort, son testament, qui est à l'origine de la création des prix Nobel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son bureau y est toujours conservé, dans des locaux qui sont partagés aujourd'hui par le Cercle suédois et, depuis 1981, le Cercle norvégien de Paris (créé en 1926)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'immeuble abrite aussi, au quatrième étage, les bureaux de François Hollande depuis son départ de la présidence de la République, en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'édifice a accueilli par le passé une reine de Suède et des princes du Qatar<ref>Éric Hacquemand et François de Labarre, « François Hollande et la vie d'après », Paris Match, semaine du 10 au 17 mai 2017, Modèle:P..</ref>.
- Modèle:Numéro avec majuscule : plaques commémorant, en anglais et en français, le 50e anniversaire du plan Marshall, mis en place à l'Hôtel de Saint-Florentin (ex-hôtel de Talleyrand)<ref name="Parisrues"/>.
-
Modèle:Numéro avec majuscule12 : bombardement de Paris en 1918.
-
Modèle:Numéro avec majuscule25 : René Laboudance.
-
Plaque sur la façade de l'hôtel de ville au sujet de la Libération de Paris.
-
Modèle:Numéro avec majuscule43 : Marcel Lindner, tué pendant la Libération de Paris.
-
Modèle:Numéro avec majuscule : cessez-le-feu des combats de la libération de Paris.
-
Modèle:Numéro avec majuscule256 : plan Marshall (anglais).
-
Modèle:Numéro avec majuscule256 : plan Marshall (français).
-
Plaque commémorant la salle du Manège.
-
Mémorial des soldats et civils morts sur la place de la Concorde pendant les combats de la Libération de Paris en Modèle:Date- (extrémité ouest de la rue).
-
Détail d'une plaque du mémorial.
-
La tour Saint-Jacques vue depuis la rue de Rivoli.
-
La façade nord du palais du Louvre.
-
Gustave Crauk, Monument à l'amiral de Coligny (1889) au chevet du temple protestant de l'Oratoire du Louvre.
- Au cinéma
- 1961 : Le cave se rebiffe, de Gilles Grangier, avec Jean Gabin (33e min).
- 1968 : Le Pacha, de Georges Lautner, avec Jean Gabin.
- 2002 : La Mémoire dans la peau, film de Doug Liman.
Notes et références
<references />