Innocent V

Pierre de Tarentaise (Modèle:V.1225 – Modèle:Date de décès, Rome) a été élu pour être le Modèle:185e de l’Église catholique le Modèle:Date sous le nom d'Modèle:Souverain-. Il est qualifié de « Concionator Gallus » dans la prophétie de saint Malachie.

Biographie

Controverse sur son lieu de naissance

Inncocent V est originaire du village de Tarentaise dans la Loire, en lien avec son nom Pierre de Tarentaise.

Longtemps considéré comme originaire de la vallée de la Tarentaise, dans le comté de Savoie, les historiens affirment que Pierre de Tarentaise n’est pas savoyard. Il est né à Tarentaise en Bas-Forez<ref name="Prieur">Modèle:Ouvrage.</ref> (prieuré dépendant de l’abbaye de Valbenoîte).

L'abbé Besson (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) rappelait que ce Pierre de Tarentaise était aussi traditionnellement appelé Pierre de Champagnon (« Petrus de Campagniaco »), corruption du patronyme Champagny, et en déduisait donc qu'il était originaire de la paroisse de Champagny en vallée de la Tarentaise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Plus précisément, on le dit né au hameau de Modèle:Lien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. D'autres auteurs l'ont fait naître dans le bourg de Moûtiers ou ses environs. Ces affirmations seront reprises et diffusées par les différents érudits ou historiens savoyards, notamment Jules Philippe et son ouvrage Les Gloires de la Savoie (1863) où l'article consacré au pape réaffirme cette origine savoisienne (Modèle:P.). En 1943, lors de la canonisation, l'évêque de Maurienne, Auguste Grumel, revendique l'origine savoyarde du pape<ref name="Prieur"/>.

D'autres documents l'ont fait naître au village d'Écours, sur la commune de La Salle, en Vallée d'Aoste. D'ailleurs, une rue à Aoste porte le nom du Pape. Mais ces documents seront rejetés lors de la béatification du pontife<ref name="Prieur"/><ref>Chanoine Pierre-Joseph Béthaz, Le Pape Modèle:Souverain- est-il français ou italien ? Pièces du débat entre Moûtiers et Aoste, Aoste, Imprimerie E. Duc, 1883, et Le Pape Modèle:Souverain- est-il Français ou Italien ? Réponse à M. le professeur Borrel. Mémoire lu à l'Académie Saint-Anselme. Aoste, Imprimerie Louis Mensio, 1888, Modèle:In-8o, 62Modèle:Nb p.</ref><ref>Commune de La Salle.</ref>.

Carrière religieuse

Pierre de Tarentaise rejoint l'ordre dominicain à l'âge de Modèle:Unité. Il étudie la théologie au collège de Sorbonne, où il devient ensuite professeur. Sa renommée est telle qu'il gagne le titre de « doctor famosissimus » (« le plus célèbre des docteurs »).

En 1272, lors du concile de Lyon, après avoir occupé le poste de provincial, Pierre de Tarentaise est consacré à Vienne, archevêque de Lyon, et donc primat des Gaules, par le pape Modèle:Souverain2<ref name="Prieur"/>.

En 1273, Pierre de Tarentaise est promu au rang de cardinal-évêque d'Ostie<ref name="Prieur"/>. Il joue un rôle majeur au deuxième concile de Lyon et prononce l'oraison funèbre de saint Bonaventure. Il officie, en 1274, à la cérémonie de baptême des membres de l'ambassade du khan mongol (ilkhan) Abaqa<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pontificat

Le Modèle:Date, après la mort de Modèle:Souverain2, Pierre de Tarentaise est élu pape et il prend le nom d'Modèle:Souverain- (Voir : [[Conclave de janvier 1276|Conclave de Modèle:Date-]]). Il meurt cinq mois plus tard.

Pendant son court pontificat, il a le temps d'apaiser la querelle entre guelfes et gibelins en Italie, il parvient à pacifier Pise avec les autres villes toscanes et Gênes avec Charles d'Anjou.

Il adopte une politique de fermeté à l'égard du roi des Romains Rodolphe de Habsbourg, qui ne tient pas ses promesses faites à Modèle:Souverain2 de partir en croisade et de ne pas s'approprier les possessions de l'Église romaine en Italie (en particulier en Romagne). Modèle:Souverain- exige le respect de ses engagements avant tout couronnement impérial à Rome.

Mort et sépulture

Modèle:Souverain- meurt le Modèle:Date-, à Rome. Il est inhumé en la basilique Saint-Jean-de-Latran, mais son tombeau a été détruit lors d'un tremblement de terre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Après sa mort, le peuple le vénéra comme saint et Modèle:Souverain2 le proclama bienheureux en 1898.

Œuvre

Il laissa plusieurs traités de théologie et de droit canonique, parmi lesquels un Commentaire sur les Sentences de Pierre Lombard (imprimé en 1652), et quatre traités philosophiques : De unitate formæ, De materia cæli, De æternitate mundi, De intellectu et voluntate.

Voir aussi

Bibliographie

• Modèle:Ouvrage
• Bataillon (Louis-Jacques), « Une intervention maladroite de Pierre de Tarentaise en faveur des mendiants », in T. Prügl & M. Schlosser, eds, Kirchenbild und Spiritualität. Dominikanische Beiträge zur Ekklesiologie und zum kirchlichen Leben im Mittelalter. Festschrift für Ulrich Horst zum 75. Geburtstag, 2007, Modèle:P..
• Laurent (Marie Hyacinthe), Le bienheureux Modèle:Souverain- (Pierre de Tarentaise) et son temps, Cité du Vatican, Biblioteca apostolica vaticana (Studi e Testi, 129), 1947.

Article connexe

• Histoire de Lyon