Pie III
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Modèle:Infobox Prélat catholique
Francesco Todeschini Piccolomini (Sarteano ou Sienne, Modèle:Date- — Rome, Modèle:Date-), devient le Modèle:215e de l’Église catholique le Modèle:Date- sous le nom de Modèle:Noble (en latin Modèle:Langue, en italien Modèle:Noble-). Il reste chef de l’Église seulement Modèle:Nobr avant de mourir de la goutte.
Jeunesse et éducation
Il est le descendant d'une très ancienne famille de Sienne, guelfe, connue dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la famille Piccolomini.
Il est le fils de Nanno Todeschini et de Laudomia Piccolomini, elle-même sœur d’Aenas Silvius Piccolomini, futur pape Modèle:Noble. Son éducation est prise en main par son oncle maternel qui lui donne son nom et les armes de la famille des Piccolomini. L’un des points importants de son éducation fut l’apprentissage et la maîtrise des langues notamment de l’allemand.
Son oncle le nomme premier archevêque au siège de Sienne en Modèle:Date-, alors qu’il est seulement âgé de Modèle:Nobr, puis le fait cardinal le Modèle:Date- de la même année.
Francesco Piccolomini favorise et défend les arts. Il fait d’ailleurs peindre par Pinturicchio les fresques magistrales de la bibliothèque de la cathédrale de Sienne, représentant la vie de Modèle:Noble<ref>H. Kuhner Dictionnaire des Papes de Saint Pierre à Modèle:Noble, Éditions Buchet-Chastel, Paris, 1958, Modèle:P.134.</ref>.
Vie de cardinal
Le cardinal Piccolimini fait ses preuves, se montrant studieux et efficace dans l’entreprise de ses travaux. Sous le pontificat de Modèle:Noble, il est envoyé pour gouverner la marche de Picenum. Il participe à de nombreux conclaves, à celui qui élit Modèle:Noble en Modèle:Date-, pas à celui de l’élection de Modèle:Noble en Modèle:Date-, présent lors des conclaves qui élisent Modèle:Noble en Modèle:Date- et Modèle:Noble en Modèle:Date-. Sous le pontificat de Modèle:Noble-, celui-ci l’envoie comme légat en Allemagne pour tenter de restaurer l’unité religieuse au sein du Saint-Empire romain germanique alors divisé à la suite des réformes protestantes. Le pape Modèle:Noble- le charge également de rétablir l’autorité ecclésiastique en Ombrie.
Contexte de son élection
Modèle:Citation déclare le cardinal Oliviero Carafa en Modèle:Date- à un ambassadeur de Venise<ref>Dr Louis Pastor, Histoire des Papes depuis la fin du Moyen Âge, Modèle:Nobr, tome Six, Paris, 1898, Modèle:P.171.</ref>, au moment où l’on s’inquiète encore de la maladie d’Modèle:Noble. Le Modèle:Date-, celui-ci meurt.
Situation tendue
L’Église est dans une situation tendue, son pape est sur son lit de mort, et des cardinaux déferlent d’Espagne et de France, pensant déjà à sa succession. César Borgia, bien que malade, tente de jouer un rôle dans cette future élection, si bien qu’il est mis à l’écart pour ne pas influencer les cardinaux, et quitte Rome<ref>Dr Louis Pastor, Histoire des Papes depuis la fin du Moyen Âge, Modèle:Nobr, tome Six, Paris, 1898, Modèle:P.172.</ref>. Il y a une réelle tentative des États de mettre fin au règne des Borgia.
Le vote
Le Modèle:Date-, on assiste à l’ouverture du conclave avec Modèle:Unité présents, ce qui représente un grand nombre face aux chiffres de présence lors des autres conclaves. Deux candidats s'opposent : le cardinal Georges d'Amboise (Modèle:Date--Modèle:Date-), ministre de Modèle:Noble, soutenu par César Borgia, et le cardinal Julien della Rovere, le futur Modèle:Noble. Avant de procéder au vote, les cardinaux rédigent une capitulation électorale stipulant que le prochain pape sera dans l’obligation de convoquer un concile dans les deux ans suivant son élection et que par la suite il devra en convoquer un tous les trois ans. Pour éviter de longues discussions, les électeurs se mettent d'accord, le Modèle:Date-, sur le nom du cardinal François Todeschini-Piccolomini. Celui-ci prend alors le nom de Modèle:Noble- en mémoire de son défunt oncle. Déjà faible et très malade, on le transporte en litière dans la basilique Saint-Pierre et c'est allongé qu'il reçoit l'hommage des cardinaux.
Son pontificat
Dès que son élection est rendue publique, de nombreux espoirs se tournent vers ce nouveau pape qui semble être le portrait contraire de son prédécesseur. On lui prête de nombreuses qualités.
Un programme ambitieux
Dès le Modèle:Date-, Modèle:Noble- annonce son programme qui se caractérise en deux points<ref>Dr Louis Pastor, Histoire des Papes depuis la fin du Moyen Âge, Modèle:Nobr, tome Six, Paris, 1898, Modèle:P.174.</ref> :
- une réforme immédiate de l’Église avec la réunion hâtive d’un concile pour convenir des mesures à prendre, chaque cardinal devant s’y présenter avec des points à améliorer ou changer. Il envisage également une stricte économie des dépenses de l’Église ;
- restauration de la paix.
Ainsi, il ne fait rien à l’encontre de César Borgia, s’en remettant au jugement de Dieu.
Déclin
Le Modèle:Date-, se déroule son couronnement officiel, mais il est déjà très affaibli par la goutte. Cinq jours plus tard, le Modèle:Date-, il est sur son lit de mort. Il meurt le Modèle:Date- après avoir été pape seulement Modèle:Unité. Et pourtant, sa mort est déplorée, car il était le symbole d’un nouveau départ et de nombreux changements. Il est inhumé à la basilique Saint-Pierre, puis ses restes sont transférés à l'église San Andrea della Valle, aux côtés de ceux de Modèle:Noble. Avant d'être élu pape, il avait émis l'intention d'être enterré devant l'autel Piccolomini dans le duomo de Sienne. Dans cette intention, il avait commissionné le jeune Michel-Ange, rencontré à Rome, pour décorer les quatre niches par des statues de saints dont celle de son oncle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A. Lawrence Jenkens, Michelangelo, the Piccolomini and Cardinal Francesco's chapel in Siena Cathedral, Burlington magazine, 2002</ref>.
Notes et références
Bibliographie
- Fred Bérence Les Papes de la Renaissance Éditions du Sud & Albin Michel, Paris, 1966.
- Dr Louis Pastor, Histoire des Papes depuis la fin du Moyen Âge, Modèle:Nobr, tome Six, Paris, 1898.
- H. Kuhner Dictionnaire des Papes de Saint Pierre à Modèle:Nobr, Éditions Buchet-Chastel, Paris, 1958.
