Bulat-Pestivien
Modèle:Infobox Commune de France
Bulat-Pestivien {{#ifeq:1|0|[bylatpɛstivjɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
En 1994, la commune a obtenu le label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.
Géographie
Bulat-Pestivien fait partie du pays Pays Fañch, territoire traditionnel de Bretagne. La commune est la dernière au Nord avant le Trégor. Les nombreux ruisseaux du Nord et de l'Est de son territoire alimentent le Léguer qui prend sa source sur la commune voisine de Maël-Pestivien avant de traverser le Trégor jusqu'à la mer.
Au sud du territoire de la commune, sur la butte de Kernec'h (altitude Modèle:Unité) se trouve un des 4 tripoints de mers français dit « CGM » pour Celtique / Gascogne / Manche : mer Celtique (bassin de l'Aulne) / golfe de Gascogne (bassin du Blavet) / Manche (bassin du Léguer)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louargat », sur la commune de Louargat, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bulat-Pestivien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,6 %), terres arables (25,9 %), prairies (25,6 %), forêts (11,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Bulad-Pestivien en breton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bulat est attestée sous la forme Buzglat en 1465<ref name=abalain>Modèle:Lien web.</ref>, de bud signifiant le bénéfice et gulat qui veut dire, « pays, richesse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de Pestivien est lui attestée sous la forme Penstiffyen en 1368, nom provenant de Penn-stivien qui signifie le « bout des sources »<ref name=abalain />. C'est le nom de l'ancien chef-lieu et de la commune jusqu’en 1876, date à laquelle le nom du nouveau chef-lieu, Bulat, est ajouté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le château de Pestivien
La seigneurie de Pestivien, outre le domaine de Pestivien, comprenait diverses autres terres réparties sur les paroisses de Maël, Duault et Plougonver<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Tristan de Pestivien est l'un des chevaliers qui combattit lors du Combat des Trente pour le compte de Charles de Blois.
Toujours pendant la Guerre de Succession de Bretagne, les bourgeois de Guingamp demandèrent à Bertrand du Guesclin, qui venait d'être libéré contre rançon alors qu'il était prisonnier des Anglais et s'était réfugié dans la ville, de les délivrer des ravages commis par deux capitaines anglais, Roger Davy qui tenait le château de Pestivien et Thuomelin<ref group=Note>Olivier de Thomelin, né en 1340, décédé après 1380, chevalier, époux de Jeanne de Tournemine.</ref>, qui occupait le château de Trogoff en Plouégat-Moysan. Avec Modèle:Nobr hommes, il prit et démantela le château de Pestivien en mars 1363 ; il marcha ensuite sur Trogoff, mais Thuomelin choisit de se rendre sans combattre, ayant reçu l'assurance de pouvoir quitter ce château sain et sauf, mais le château fut ensuite aussi démantelé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Deux gwerz, recueillies à Maël-Pestivien vers 1840 par Théodore Hersart de La Villemarqué, l'une Le vassal de Duguesclin, l'autre La filleule de Duguesclin évoquent la prise des châteaux de Pestivien et Trogoff par Duguesclin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces gwerz furent quelque peu modifiées par Théodore de La Villemarqué : en voici un extrait traduit du breton : <poem>
- Le gouverneur demandait en feignant de plaisanter au seigneur Guesclin du sommet de la tour :
- « Êtes-vous venu ici, seigneur, pour un bal que vous soyez équipé mes seigneurs de la sorte ? »
- « Nous sommes venus ici au bal, sans mentir, non pour danse mais pour sonner !
- Pour vous sonner une danse qui ne finira pas de si tôt : quand nous serons fatigués, les diables prendront la relève ! »
- Au premier assaut, les douves sont traversées et jusqu'à son ondement le château a tremblé ;
- Et au second assaut, une tour est abattue et deux cents hommes tués, et davantage ou autant ;
- Et au troisième assaut les portes sont tombées et la place prise, détruite et incendiée<ref>"Bretagne", éditions Bonneton, 1991, Modèle:ISBN.</ref>...
</poem>
Le pèlerinage de Bulat
Alors que Pestivien était jusque-là le siège de la paroisse, suivant la légende, la fondation de l'église de Bulat « est due à un seigneur de Pestivien qui, désespéré de voir avec lui s'éteindre sa race, aurait fait à la Vierge le vœu d'ériger une chapelle en son honneur si le ciel lui donnait un fils, souhait qui fut exhaucé. De là le nom de "Bulat", qui serait la contraction de "Buguel hat" ou "had", dont le sens breton est "enfant conçu" »<ref name="bpt6k310731">Modèle:Article.</ref>.
La construction de l'église de Bulat commença « le troisième jour d'avril, l'an 1552 », le maître d'œuvre étant Fouquet Jehannou, selon une inscription située dans l'église. « Dans la tour, au-dessus de la sacristie, on voit la "chambre des ermites", où deux frères maçons qui avaient travaillé à l'édifice, logèrent le reste de leur vie. Le pardon de Bulat a lieu le 8 septembre. C'est le pardon des fontaines. (...) Le doux murmure de l'eau bruit des neuf fontaines de Bulat, l'une dans le cimetière, une autre sur le chemin de Callac, les sep dernières à cinquante mètres plus loin. On vient de loin demander à ces fontaines le secret de la santé et du bonheur. Les nouvelles mariées jettent aux ondes les épingles de leur corsage pour obtenir la maternité. Une jeune fille, dit-on, fit trente kilomètres sur les genoux, vers 1830, pour assister au pardon de Bulat »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La localité est un lieu de pèlerinage toujours très fréquenté, notamment le samedi soir avec les vêpres, la procession et la messe. On y sort alors la Vierge d'argent qui est d'abord placée sur la table d'offrande (face au porche ouest) ; traditionnellement deux hommes se tenaient de part et d'autre de la statue du samedi soir au lundi soir (le lundi, la foire aux chevaux)… Lorsqu'un pèlerin déposait une offrande, l'un des gardiens agitait une sonnette... La statue d'argent est portée en procession par deux jeunes filles. Le Pardon de Bulat a lieu le dimanche suivant le 8 septembre (fête de la Vierge), sauf si le 8 tombe un dimanche... Le cantique de Notre-Dame de Bulat qui comporte de très nombreux couplets a été accommodé sur la musique de "Dont a ra tudou yoank war hentou Breiz-Izel... De plus les derniers couplets furent composés vers 1960 par Mab Sulon, alias le Père Loriquer, missionnaire diocésain qui composa nombre de cantiques ou d'extensions de cantiques<ref>http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/statue-de-notre-dame-de-bulat/48be729a-bde1-4e2c-b4ca-74feaca47870</ref>.
L'oratoire qui a connu de nombreuses extensions est devenu l'église actuelle avec sa flèche rivalisant avec celle de Saint-Pol-de-Léon. Une copie de l'esquisse du clocher et de la flèche de Bulat a donné l'église de Bourbriac à Modèle:Unité plus à l'est… La sacristie comporte un mystère architectural, à savoir la loggia de style Renaissance italienne donnant sur l'église et d'où, dit-on, mais rien n'est avéré, les compagnons bâtisseurs suivaient les offices… Dans les richesses entourant l'église, la "fontaine au lait" ou "Fontaine de la Vierge" dont l'eau était censée redonner vigueur aux glandes mammaires des jeunes mères. Ladite fontaine alimente un petit bassin dans ce qui était le presbytère. Les écussons gravés dans l'église ont été décrits de malière détaillée par P. Chardin<ref name="bpt6k310731" />.
Le cimetière de Bulat possède deux particularités rares : un triangle pour les petits anges (les bébés morts très jeunes) avec au milieu la tombe des prêtres.
Pestivien, avec sa chapelle Saint-Blaise et son calvaire classé, voit se tenir deux pardons annuels dont celui dit du Coq ; en effet, à l'issue de la messe, le sacristain montait l'escalier de la tour et lançait un coq (un vrai, en chair et en plumes!) ; les jeunes gens se précipitaient sur le volatile, écartant, à qui mieux mieux les concurrents; celui qui arrivait à saisir le pauvre animal pouvait le ramener à la maison.
Deux autres chapelles subsistent sur le territoire de la paroisse : Saint-Joseph et Sainte-Anne ; la première faisait partie de la communauté des Sœurs de la Divine Providence de Créhen qui tenaient l'école des filles, tout en assurant la cantine des garçons de l'école publique ! Sainte-Anne, dite Santez Anna Radennek (Sainte Anne des Fougères) doit son nom au fait qu'une statue de la sainte fut trouvée… parmi les fougères ; près de la chapelle ; dans l'enclos, un calvaire et une fontaine.
Révolution française
Pendant la Révolution française, la Vierge d'Argent de Bulat-Pastivien fut cachée sous des fagots, puis enterrée<ref>Modèle:Lien web</ref> et le vicaire de la paroisse, Jean Touboulic, se réfugia à l'Île de Man où il survécut comme tailleur<ref>André Mussat, "Arts et cultures en Bretagne", éditions Ouest-France, 1995, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
La famille de Kerouartz
La famille de Kerouartz, grands propriétaires de la commune, a longtemps tenu la mairie.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Seconde Guerre mondiale
La Résistance
- Yves Kermen, né à Bulat-Pestivien, émigré à Clamart où il travaille comme mécanicien ainsi que son frère Joseph Kermen, adhère au Parti communiste en 1935 et exerce des responsabilités syndicales à partir de 1938 aux usines Renault. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entre en clandestinité dès octobre 1940 et occupe un rôle dirigeant dans l'Organisation spéciale à partir de novembre 1941. Arrêté le Modèle:Date à la station de métro « Quai de la Rapée », la police française trouva chez lui lors d'une perquisition de nombreux plans d'attentats et il fut livré aux autorités allemandes. Il fut fusillé le Modèle:Date au Mont Valérien en même temps que d'autres camarades résistants du MOI<ref>http://almrd22.fr/IMG/pdf/8-RESISTANCE_20CALLAC.pdf</ref>.
Une rue transverse porte son nom à Billancourt, non loin de la Seine ni de l'ancienne Régie Renault.
- Son frère Joseph Kermen, résistant lui aussi, fut arrêté le Modèle:Date, déporté au camp de concentration d'Auschwitz où il mourut le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Louis le Meur alias Commandant Rolland [1] , né à Kergrist-Moëlou le 18 mai 1906, fut directeur de l'école publique de Bulat-Pestivien d'octobre 1943 à la Libération, avec sa femme Noëmie Le Meur née Guyomard. Louis Le Meur, résistant de la première heure ayant fondé le réseau « Comité de Libération Nationale » avec le Docteur Pierre Sécardin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Trémeur Burlot, Alexis Chauvel, Pierre Morin (mort en déportation) notamment dès octobre 1942, est officiellement en congé pour maladie, à partir du 5 mars 1943, il est nommé (par Pichouron, chef régional FTP, et Jean Devienne) Chef du secteur FTP de tout le canton de Callac (11 communes dont Bulat-Pestivien), ayant plusieurs centaines de résistants FTP sous son autorité. Par la suite, il rejoint l'État-major FTP puis FFI des Côtes-du-Nord (anc. Côtes-d'Armor) qu'il commande à partir de juin 1944, avant d'être nommé à l'État-Major FFI régional (Modèle:4e bureau)<ref>Archives Service Historique de la Défense de Vincennes, cote GR 16P 360965, et GR 8Ye 103857.</ref>. Marcel Le Verge, ancien maire de Bulat-Pestivien, alias Commandant Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Langue bretonne
La chanteuse traditionnelle Anne Auffret, interprète notamment de chants religieux en langue bretonne, est originaire de la commune.
L'écrivain de langue bretonne Yann Gerven réside dans la commune.
L'Inspection académique s'est opposée en 2006 à l'ouverture d'une classe maternelle bilingue dans l'école communale. Une classe a été ouverte en définitive à la rentrée 2007. À la rentrée 2016, l'école de Callac ne comptait plus que 127 élèves, dont 78 en primaire ; l'école de Bulat-Pestivien n'en comptait plus que 47. Grâce à un regroupement pédagogique, Callac a sauvé sa quatrième classe en accueillant les élèves « monolingues » de Bulat-Pestivien, l'école bulatoise accueillant en échange les élèves « bilingues » (français et breton) de Callac et renforçant ainsi sa spécificité bretonnante<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 14 février 2020.</ref>.
À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans la filière bilingue (soit 100 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
La répartition des différents métiers de la population de Bulat est la suivante :
- 60 agriculteurs ;
- 16 commerçants ;
- 4 cadres ;
- 20 professions intermédiaires ;
- 36 employés ;
- 28 ouvriers.
Il y a 164 personnes actives au total.
Lieux et monuments
-
La fontaine du Coq.
-
Le chêne de Tronjoly (septembre 2009).
-
La fontaine des Sept-Saints.
-
La chapelle Saint-Blaise.
-
Mort rêveuse sur l'église Notre-Dame.
-
Mort hurlante sur l'église Notre-Dame.
-
Chapelle Sainte-Anne Radenek.
- Église Notre-Dame de Bulat. L'église a été élevée aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La tour Renaissance, la plus ancienne de cette période en Bretagne, a été, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, surmontée d'une flèche. On peut y voir des porches remarquables. À l'intérieur, la sacristie monumentale, ornée d'une frise macabre, fait saillie en loggia ; un curieux lutrin représente un paysan en costume de Rostrenen. Il y a aussi une belle table d'offrande de 1583, à dessins géométriques et longue de cinq mètres. L'église dispose d'un retable latéral très richement décoré dû au sculpteur de Tréguier Yves Corlay<ref>les retables bretons, Yannick Pelletier, ed. Ouest-France, 1984, Modèle:ISBN.</ref>. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1907<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Henri Waquet, Bulat-Pestivien, dans Congrès archéologique de France. Modèle:107e session. Saint-Brieuc. 1949, Société française d'archéologie, 1950, Modèle:P..</ref>.
- Chapelle Saint-Blaise, calvaire de Pestivien.
- Chapelle Sainte-Anne Radenek.
- Fontaines dites du Coq, de la Vierge et des Sept Saints de Bretagne.
- Le chêne de Tronjoly (+ de Modèle:Nombre), situé sur une propriété privée<ref>Guide des arbres remarquables de France Modèle:P., il convient de respecter la tranquillité des propriétaires qui laissent accès au chêne</ref>,<ref>Ce chêne a fait office de chambre pour un prédicateur : Les Côtes du Nord : histoire et géographie de toutes les villes et communes par Benjamin-Philibert Jollivet, Guingamp, imprimerie Rouquette, 1853 Modèle:P..
« Bulat a eu dans les temps anciens une école ecclésiastique. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quatre ou cinq prêtres habitués vivaient au sein de leur famille, dans la paroisse de Pestivien. Parmi eux on cite M. Le Graët, prédicateur distingué, qui habitait le village de Tréjoly, où il était né. Il s'était fait, dans le tronc d'un vieux chêne, une chambre où il avait fait transporter son lit, sa table et sa bibliothèque. »</ref>.
- Manoir de Bodilio (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècles) : musée du Manoir breton
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens