Germaine Tailleferre

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Germaine Tailleferre, de son vrai nom Germaine Taillefesse<ref name=":matchid" />, née le Modèle:Date à Saint-Maur-des-Fossés et morte le Modèle:Date de décès à Modèle:Arrondissement, est une compositrice française.

Principalement connue comme membre du groupe des Six, sa vie et son œuvre restent méconnues des amateurs<ref name="Rémond"/>.

Biographie

Jeunesse et formation

Germaine Tailleferre est née le Modèle:Date à Saint-Maur-des-Fossés sous le nom de Marcelle Germaine Taillefesse<ref>Cercle généalogique de Maisons-Alfort. La taille est un impôt foncier et une faisse est une bande de terrain découpé dans le territoire communal et donné à ferme.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa mère, née Marie-Désirée Taillefesse, avait été contrainte de rompre ses fiançailles pour épouser le jeune Arthur Taillefesse que son père lui avait choisi pour la simple raison qu'ils avaient le même patronyme. Ce mariage arrangé fut des plus malheureux, la seule joie de Marie-Désirée étant ses enfants.

Dernière de cinq enfants<ref name="canope"> Modèle:Lien web. </ref>, la jeune Germaine commence l'étude du piano avec sa mère dès ses deux ans<ref name="Goubault">Modèle:Lien web.</ref> et commence à composer de courtes œuvres dès cinq ans<ref name="billaudot"> Modèle:Lien web. </ref>. Pour autant, dans la petite bourgeoisie d'où elle vient, s'il est bien vu qu'une femme ait un loisir artistique, il n'est pas envisageable d'en faire carrière<ref name="Rémond"/>. Malgré l'opposition de son père qui s'exprime en ces termes Modèle:Citation <ref name="Rémond"/>, et à l'insu de celui-ci, elle entre en cachette au Conservatoire de Paris et intègre les classes de piano et de solfège en 1904<ref name="billaudot"/>. Le peintre Louis Payret-Dortail ayant convaincu la mère de Germaine<ref>Catherine Miller, Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire, Paul Claudel et le groupe des six: rencontres poético-musicales autour des mélodies et des chansons, Mardaga, 2003, Modèle:P..</ref> de la laisser suivre cette orientation. Après une première médaille de solfège en 1906<ref name="Goubault"/>, son père se voit contraint de l'autoriser (par la force des choses) à continuer ses études, tout en refusant d'en assurer le financement. Tailleferre commence donc à donner des leçons<ref name="Rémond"/>. Elle rencontre au Conservatoire Darius Milhaud, Georges Auric et Arthur Honegger en 1912. Elle remporte le premier prix de contrepoint (1913), d'harmonie (1914) et d'accompagnement (1915)<ref> Modèle:Lien web. </ref>.

Également au Conservatoire, elle devient l'amie de la harpiste Caroline Luigini-Tardieu, fille du compositeur et chef d'orchestre Alexandre Luigini, qui était alors l'assistante d'Alphonse Hasselmans, professeur de harpe, et pour laquelle elle écrivit Le Petit Livre de harpe de Modèle:Mme Tardieu (1913-1917), un recueil de dix-huit pièces brèves.

Elle commence à fréquenter les milieux artistiques de Montmartre et de Montparnasse, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, Paul Fort, Fernand Léger<ref name="Rémond"/> et le sculpteur Emmanuel Centore, qui épousera Jeanne, la sœur de Germaine.

Fichier:J E Blanche le groupe des six 1922.jpg
Le groupe des six, tableau de J.É. Blanche, 1922. Germaine Tailleferre est en bas à gauche.

Groupe des Six

Son cercle d'amis s'agrandit en 1917 de Picasso et de Modigliani, et c'est dans l'atelier de l'un de ces peintres amis qu'a lieu le Modèle:Date le premier concert des « Nouveaux Jeunes » dont font partie Francis Poulenc et Louis Durey. Au programme, Jeux de plein air et sa Sonatine pour quatuor à cordes, qui allait devenir plus tard par l'addition d'un troisième mouvement, le Quatuor à cordes. Erik Satie est enthousiasmé par ses Jeux de plein air<ref name="billaudot"/>.

C'est au critique musical Henri Collet que l'on doit l'invention du groupe des Six, en souvenir du groupe des Cinq. Deux articles publiés en 1920, dans le journal Comœdia, sont les écrits fondateurs du désormais célèbre groupe des Six. Même si leurs activités de groupe sont très peu nombreuses, ils resteront amis jusqu'à la fin de leurs jours.

Années 1920

Elle écrit un Hommage à Debussy en 1920. La Première Sonate pour violon et piano est composée par Germaine Tailleferre pour Jacques Thibaud, le célèbre violoniste dont elle est l'amie. Elle est créée à Paris en 1922 par Thibaud lui-même et Alfred Cortot. La même année, Tailleferre compose sa Ballade pour piano et orchestre.

L'année 1923 voit son ballet néo-classique Le Marchand d'oiseaux connaître le succès avec les Ballets suédois. La princesse de Polignac lui passe commande d'un Concerto pour piano dans le même style, créé par Alfred Cortot en 1925 à Philadelphie.

C'est à cette époque que Tailleferre commence à passer beaucoup de temps avec Maurice Ravel à Montfort-l'Amaury, qu'elle a rencontré à Saint-Jean-de-Luz près de Biarritz en 1919-1920. Ravel, qui s'intéresse aux jeunes compositeurs, lui donne avis et conseils tant en matière d'écriture que d'orchestration<ref name="Johnston"> Modèle:Lien web. </ref>.

En 1926, Tailleferre épouse le caricaturiste américain Ralph Barton qu'elle vient de rencontrer<ref name="Goubault"/> et s'installe à Manhattan. Elle se lie avec les amis de son mari et en particulier avec Charlie Chaplin<ref name="Rémond"/>, mais Barton refuse qu'elle compose pour Chaplin<ref name="orsay">Modèle:Lien web. </ref>. C'est pendant cette période qu'elle compose son Concertino pour harpe et orchestre (1927), œuvre dédiée à son mari. Mais la cohabitation avec Barton, jaloux du succès de son épouse, est difficile<ref name="Rémond"/>,<ref name="billaudot"/>. En 1927, à la demande de Barton, le couple retourne à Paris<ref name="Goubault"/>, et Tailleferre reçoit commande de Paul Claudel d'une musique pour son ode en l'honneur du scientifique Marcellin Berthelot, intitulée Sous le rempart d'Athènes<ref group=n>La partition originale de cette œuvre a disparu, mais une reconstitution en a été faite par le compositeur Paul Wehage.</ref>. Tailleferre complète aussi le ballet La Nouvelle Cythère, programmé pour la saison 1929 des Ballets russes mais dont la représentation fut annulée du fait de la mort soudaine de Diaghilev<ref group=n>Pendant de nombreuses années, on crut l'œuvre perdue, mais la version pour deux pianos est maintenant publiée. Une orchestration pour orchestre symphonique et une autre pour orchestre d'harmonie a été réalisée par Paul Wehage.</ref>.

En 1928, elle compose sa Valse lente.

L'année 1929 voit la fin de son mariage avec Ralph Barton<ref name="Goubault"/>, qui se suicide en Modèle:Date-, quelques mois après son retour en Amérique. Ses Six chansons françaises composées à cette époque utilisent des textes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui parlent de la condition féminine. Chaque œuvre est dédiée à une amie femme. Ces mélodies sont l'un des rares exemples de féminisme dans l'œuvre de Tailleferre.

Années 1930

Fichier:Tailleferre Harcourt 1937.jpg
Germaine Tailleferre en 1937 par le studio Harcourt.

Durant l'année 1931, le principal projet de Tailleferre est son opéra-comique Zoulaina qui n'a jamais été monté et dont il n'existe qu'un manuscrit à l'exception de la fameuse Ouverture qui est l'une de ses œuvres les plus jouées.

Le Modèle:Date, âgée de 39 ans, elle donne naissance à son unique enfant, Françoise, née de sa liaison avec le juriste français Jean Lageat, qu'elle épouse l'année suivante<ref name="Goubault"/>. Une fois encore, le mariage devient un obstacle à sa carrière de compositrice, son nouveau mari ne manifestant pas plus de soutien que le précédent à ses activités musicales<ref name="Rémond"/>. Elle se consacre à l'éducation de sa fille, et s'occupe de son mari atteint de tuberculose<ref name="Goubault"/>.

Germaine Tailleferre parvient malgré tout à composer la Suite pour orchestre de chambre, le Divertissement dans le style de Louis XV, son Concerto pour violon qui avait été perdu dans sa forme originale (la Deuxième Sonate pour violon et piano est une réduction du concerto, sans la cadence) ainsi que le Concerto grosso pour deux pianos, quatuor de saxophones, huit voix solistes et orchestre (1934). Elle inaugure aussi une longue série de musiques de films.

En 1937, elle collabore avec Paul Valéry pour sa Cantate du Narcisse, pour soprano, baryton, chœur de femmes et cordes. En 1938, c'est Georges Enesco qui dirige la création de son Concerto pour violon aux États-Unis.

Années 1940

L'Occupation allemande l'incite à quitter la France. Avec sa fille Françoise, elle gagne l'Espagne puis le Portugal d'où elles embarquent pour les États-Unis<ref name="orsay"/>. Elles passent les années de guerre à Philadelphie. Elle compose peu pendant cette période, s'occupant surtout de sa fille. Elle écrit néanmoins un Ave Maria pour voix de femmes a cappella créé au Swarthmore College (perdu). Au début de 1942, Tailleferre complète ses Trois Études pour piano et orchestre dédiées à Marguerite Long.

Tailleferre revient en France en 1946 et se réinstalle à Grasse, près de Nice. Sa relation avec Lageat s'est détériorée mais le couple reste marié. Sa première œuvre importante à son retour en France est le ballet Paris-Magie créé à l'Opéra-Comique en 1949, suivi de Il était un petit navire, opéra-comique sur un livret d’Henri Jeanson. L'œuvre, très mal reçue par les critiques, reste peu de temps à l'affiche et ne sera pas éditée.

Années 1950

Elle écrit son Concerto Modèle:N° pour piano (perdu), sa fameuse Sonate pour harpe, le Concertino pour flûte, piano et orchestre à cordes, la comédie musicale Parfums écrite pour Monte-Carlo en 1951 (également perdue) et le ballet Parisiana créé à Copenhague en 1953.

En 1955, Lageat et Tailleferre se séparent<ref name="orsay"/>, tandis que la fille de Germaine, Françoise, donne naissance à sa fille, Elvire. Cette même année, Tailleferre rédige sa série de cinq petits opéras-comiques Petite Histoire lyrique de l’art français : Du style galant au style méchant pour RTF (Radiodiffusion -télévision française et future Radio France). Sur des livrets écrits avec sa nièce Denise Centore, ces cinq opéras, d'environ vingt minutes chacun, présentent l'évolution du style lyrique : Rameau, Rossini, Gustave Charpentier, Offenbach<ref name="Paquette">Modèle:Article.</ref>.

En 1956, elle écrit le Concerto des vaines paroles sur un texte de Jean Tardieu, dont il ne reste que le premier mouvement, Allegro concertant.

Le Modèle:Date-, la Modèle:1ère Chambre du Tribunal civil de la Seine prononce le divorce entre Lageat et Tailleferre, Modèle:Citation. Lui a refusé de reprendre la vie commune en répondant notamment à l'huissier venu lui présenter une sommation : Modèle:Citation. Il produit également une lettre du Modèle:Date- où Germaine lui écrit : Modèle:Citation<ref>Jugement de divorce conservé aux Archives de Paris - Cote 34W433 (consulté le 12/04/2022).</ref>.

En 1957, au cours d'une brève période d'expérimentation dodécaphonique, elle compose son opéra La Petite Sirène ainsi que sa Sonate pour clarinette solo et la Toccata pour deux pianos, dédiée au duo Gold et Fitzdale. Cette période s'achève avec son opéra Le Maître d'après une pièce d'Eugène Ionesco.

Elle est toujours en proie à des soucis financiers, et continue de passer du temps à donner des leçons de piano<ref name="Rémond"/>.

Années 1960

Pendant les années 1960, elle compose de nombreuses musiques de film ainsi qu'un Concerto pour deux guitares et un Hommage à Rameau pour deux pianos et deux percussionnistes. Avec le baryton Bernard Lefort (qui allait devenir directeur de l'Opéra de Paris), elle forme un duo qui se produit en tournée dans l'Europe entière<ref name="orsay"/>.

En 1963, elle compose L'Adieu du cavalier, sur un texte de Guillaume Apollinaire à l'occasion d'un hommage à son ami Francis Poulenc, décédé en début d'année.

Années 1970

En 1970, elle devient professeure à la Schola Cantorum<ref name="Rémond"/>, mais doit renoncer en raison du manque d'élèves. Elle rencontre alors le chef de l'orchestre des gardiens de la paix Désiré Dondeyne, qui l'encourage à écrire pour orchestre d'harmonie et l'aide à concrétiser certains projets.

Entre 1975 et 1978, elle compose ses Trois sonatines pour piano.

Fichier:Plaque Germaine Tailleferre, 87 rue d'Assas, Paris 6.jpg
Plaque commémorative à Paris au 87, rue d'Assas.

En 1976, elle accepte, à 84 ans, de devenir « en voisine » accompagnatrice pour les enfants à l'École alsacienne, l'une des plus célèbres écoles privées de Paris. Ce poste qui lui apporte un petit complément de retraite, lui permet surtout de garder une activité extérieure et d'achever une dernière série d'œuvres parmi lesquelles la Sonate pour deux pianos, la Sérénade en la mineur pour quatre vents et piano ou clavecin, l'allegro concertant Les Vaines paroles et la Sonate champêtre pour trois vents et piano<ref name="Rémond"/>.

Années 1980

Sa dernière œuvre importante est écrite en 1981 à 89 ans, à l'occasion d'une commande du Ministère de la Culture<ref name="orsay"/> : le Concerto de la fidélité pour voix aiguës et orchestre (orchestration de Désiré Dondeyne), reprise d'une partie d'une œuvre antérieure.

Elle meurt le Modèle:Date de décès<ref name=":matchid">Modèle:Lien web</ref> à l'hôpital Broca, dans le Modèle:13e de Paris, et est enterrée au cimetière communal de Quincy-Voisins près de Meaux.

Récompenses

Germaine Tailleferre a notamment reçu la Médaille de la Ville de Paris et le Prix Italia<ref name="billaudot"/>.

À propos de sa musique

Modèle:Citation bloc

Jean Cocteau disait que Germaine Tailleferre était Modèle:Citation, alors que son ami Darius Milhaud disait en 1923 : Modèle:Citation

Tailleferre s'inscrit dans la lignée des impressionnistes<ref name="Rémond"/>, et en particulier de Gabriel Fauré et Maurice Ravel<ref name="Johnston"/>, avec Modèle:Citation, comme on peut l'entendre dans son ballet Le Marchand d'oiseaux<ref name="Saulneron">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est aussi admirative de la musique de Couperin, Bach ou Mozart ; on peut entendre des couleurs baroques dans son premier Concerto pour piano et orchestre<ref name="Saulneron"/>. En 1954, sa Sonate pour clarinette comporte des éléments de sérialisme<ref name="Saulneron"/> ; en 1957, elle expérimente le dodécaphonisme avec entre autres son opéra La Petite Sirène, avant de revenir à un style proche de celui d’avant-guerre<ref name="Goubault"/>.

Tailleferre a douté toute sa vie de ses qualités de compositrice ; ce à quoi s'ajoute une grande modestie qui l'empêcha de défendre ses œuvres autant qu'elles le méritaient<ref name="Rémond"/>. Peut-être l'humour et l'ironie de certains de ses titres (Jeux de plein air, Modèle:Lien, Suite burlesque…) et son style léger<ref name="orsay"/> ont-ils contribué à la faire passer pour une compositrice frivole<ref name="Goubault"/>.

Cela ne l'a pas empêché de recevoir plusieurs commandes pour des œuvres orchestrales, des ballets, ou de collaborer avec de nombreux artistes et écrivains (Paul Claudel, Paul Valéry<ref name="Rémond"/>).

Œuvres

Beaucoup des œuvres de Tailleferre sont perdues ou peu disponibles<ref name="Goubault"/>. Certaines de ses pièces n'ont jamais été représentées, nombreux considérant pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les femmes étaient illégitimes à composer de la musique<ref name="canope"/>.

Outre de petites pièces pour piano, elle composa des œuvres de musique de chambre, des mélodies, deux concertos pour piano, trois études pour piano et orchestre, un concerto pour violon, un imposant Concerto grosso pour deux pianos, huit voix solistes, quatuor de saxophones et orchestre, quatre ballets, quatre opéras, deux opérettes, sans compter de nombreuses autres œuvres pour petits ensembles ou grand orchestre, la plupart écrites entre 1945 et sa mort en 1983. Jusqu'à un passé récent toutefois, une énorme partie de son œuvre restait inédite, tel le Concerto pour deux guitares et orchestre, retrouvé et enregistré en 2004 par Chris Bilobram et Christina Altmann en Allemagne.

La liste suivante utilise différentes sources :

  1. le catalogue des œuvres déposées à la Sacem par la compositrice elle-même, avec le catalogue informatisé et l'ancien catalogue, sur papier ;
  2. des œuvres dont l'identification est facile : par exemple des œuvres éditées, musiques de film, de télévision et de radiodiffusion, qui sont notamment vérifiables dans les archives de l'INA ou à la BNF ;
  3. le catalogue A Centenary Appraisal du musicologue Robert Orledge (Muziek & Wetenshap, 1992), avec une description complète et rigoureuse de tous les manuscrits qu'il a examinés : localisation, nombre de pages, format, etc.

Pour piano

Piano

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Piano à quatre mains

  • 1910 : Premières Prouesses
  • 1918 : Image
  • 1974-1975 : Sonate pour piano à quatre mains
  • 1980 : Suite burlesque, pour piano à quatre mains

Deux pianos

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Pour instrument soliste

Pour harpe

Autres instruments

  • 1957 : Sonate pour clarinette solo
  • 1977 : Nocturne pour orgue

Pour violon et piano

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Musique de chambre

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Pour voix

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Pour orchestre

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Opéra

Musique de scène

  • 1923 : Le Marchand d'oiseaux, ballet pour orchestre
  • 1948 : Paris-Magie, ballet pour orchestre ou deux pianos
  • 1949 : Quadrille, ballet pour orchestre
  • 1951 : Parfums, comédie musicale
  • 1951-1954 : La Bohème éternelle, musique de théâtre
  • 1953 : Parisiana, ballet pour orchestre

Musique de film

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Radio et télévision

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Hommages

A Saint-Maur-des-Fossés, sa ville natale, le nom de "Germaine Tailleferre" à été donné à un modeste passage entre des bâtiments d'hébergement collectif a proximité d'une voie ferrée. Une rue d'Arcueil porte son nom depuis 1987, ainsi qu'une autre à Quincy-Voisins depuis Modèle:Date-. On trouve également des rues « Germaine-Tailleferre » à Vitry-sur-Seine, Bobigny, Bordeaux<ref>Modèle:Lien brisé</ref>, Tours, Paris (à proximité de la Cité de la musique, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} arrondissement)<ref>Modèle:Lien brisé</ref>, Caussade (dans un quartier dont les rues portent le nom de plusieurs musiciens du XXème siècle dont Darius Milhaud), Perpignan et Pontivy (dans un quartier dont les rues portent des noms de compositeurs), ainsi qu'une allée Germaine Tailleferre à Mâcon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Poste française émet un timbre à son effigie en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au début des années 2010, les éditions Gérard Billaudot publient les quatre premiers opéras de la Petite Histoire lyrique de l’art français (la cinquième partition est perdue<ref name="Paquette" />). Déjà joués à Bayonne en 2009, ces quatre opéras sont réunis les 11 et Modèle:Date- sous le titre L’Affaire Tailleferre à l'Opéra de Limoges. Cette création est mise en scène par Marie-Eve Signeyrole, la direction musicale étant assurée par Christophe Rousset<ref name="Paquette" />.

Une station de la ligne 9 du tramway d'Île-de-France porte son nom depuis avril 2021 dans la ville de Vitry-sur-Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'orchestre de Chambre de Paris à donné un concert intitulé "Germaine Tailleferre, l'oubliée du groupe" le 26 janvier 2023 à la Cité de la Musique, dans le cadre d'une série de concerts en hommage au Groupe des six, organisé par la Philharmonie de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Références dans les autres arts

Virginia Woolf cite Germaine Tailleferre dans Une chambre à soi parmi les exemples de femmes méjugées du simple fait de leur sexe<ref>Modèle:OuvrageModèle:Début citationEt voici, dis-je, ouvrant un livre traitant de musique, les mêmes mots appliqués de nouveau, en cette année de grâce 1928, aux femmes qui essayent de composer des œuvres musicales. Modèle:CitationModèle:Fin citation</ref>.

Entretiens

En Modèle:Date-, Germaine Tailleferre est la vedette de l'émission Bon voyage de Jacques Florent, au micro de Max Favalelli sur Paris Inter (durée : Modèle:Heure)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Germaine Tailleferre donne en 1975, pour la radio, une dizaine d'entretiens de quinze minutes à Michel Manoll<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Discographie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Ouvrages

Articles

Autres

  • Georges Hacquard, La Dame et l'Archet, texte de présentation du CD, Timpani, 2002.
  • Modèle:Lien web, série d'émission en cinq épisodes.

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail