Robert Brasillach
Robert Brasillach ({{#ifeq:1|0|[ʁɔbɛʁ bʁazijak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}), né le Modèle:Date de naissance à Perpignan et mort fusillé le Modèle:Date de décès au fort de Montrouge, à Arcueil, est un homme de lettres et journaliste français.
Outre ses activités littéraires, il est surtout connu pour son engagement politique à l'extrême droite : formé à l'Action française, il évolue vers le fascisme dans les années 1930 (tout en continuant d'écrire dans L'Action française). Sous l'Occupation, il devient rédacteur en chef du journal collaborationniste et antisémite Je suis partout. Par la suite, durant l'épuration, il est jugé pour « intelligence avec l'ennemi », condamné et fusillé.
Biographie
Situation personnelle
Robert Brasillach naît le Modèle:Date- à Perpignan, où son père, Arthémile, qui a épousé sa mère, Marguerite Redo l’année précédenteModèle:Sfn, est en garnisonModèle:Sfn. Il a une sœur, Suzanne, née également à Perpignan en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Robert Brasillach ne voit guère son père qu’à l’occasion de voyages qu’il fait avec sa mère au Maroc entre Modèle:Date- et Modèle:Date- pour retrouver le lieutenant Arthémile BrasillachModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn, affecté au Modèle:1er régiment d'infanterie colonialeModèle:Sfn. Celui-ci meurt au combat le Modèle:Date- lors de la bataille d'Elhri, près de KhénifraModèle:Sfn,Modèle:Efn, et Robert Brasillach grandit sans père entre les âges de cinq et neuf ansModèle:Sfn. Marguerite se remarie en Modèle:Date- avec un médecinModèle:Sfn mobilisé à PerpignanModèle:Sfn, le docteur Paul MaugisModèle:Sfn ; puis la famille déménage à Sens en Modèle:Date-Modèle:Sfn d'où il était originaireModèle:Sfn.
Le docteur Maugis exerce avec succès la médecine de ville et la chirurgie à l’hôpital, et la famille Brasillach s’installe en 1922 dans une grande maison de Modèle:Nobr boulevard du MailModèle:Sfn,Modèle:Efn. Robert passe ainsi son enfance dans l’Yonne dans un confort bourgeois, ne revenant à Perpignan que pendant les grandes vacancesModèle:Sfn. Une demi-sœur, Geneviève, naît en 1921Modèle:Sfn. Il fait ses études secondaires au lycée de Sens rue ThénardModèle:Sfn,Modèle:Efn où Gabriel Marcel est son professeur de philosophieModèle:Sfn,Modèle:Efn. Le jeune Robert est un élève brillant, littéraire mais indifférent aux sciencesModèle:Sfn. Il est encore lycéen lorsqu’il publie en 1924 ses premiers articles, des pastiches dans le Coq catalan une petite revue de PerpignanModèle:Sfn. Il est même titulaire à partir d’Modèle:Date- de la rubrique littéraire de La Tribune de L’Yonne titrée « Au fil des heures » qu’il signe Jacques Tournebroche, du nom d’un personnage d’Anatole FranceModèle:Sfn.
Robert Brasillach obtient ses baccalauréats à seize ans et demi, puis avec une bourse d’ÉtatModèle:Efn, il intègre en Modèle:Date- le lycée Louis-le-Grand situé au cœur du quartier latin à ParisModèle:Sfn. Il lit beaucoup durant les trois années studieuses de classes préparatoires qu’il effectue dans ce lycée prestigieux, antichambre de l’École normale supérieure. Il se plonge dans les classiques antiques, les auteurs récents comme Baudelaire, Rimbaud, Proust ou Dostoïevski, mais aussi la littérature de son temps qu’il découvre chez les libraires, Barrès, Péguy, Valéry, Alain-Fournier, Claudel, Giraudoux, Colette, Dorgelès, Bernanos ou encore GideModèle:Sfn. Il se lie d’amitié notamment avec Roger Vailland, Thierry Maulnier, José Lupin et surtout Maurice BardècheModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Ce dernier lui fait découvrir le cinéma, encore muet, ainsi que le théâtre, en particulier celui de George et Ludmilla Pittoëf, qui deviendront ses amisModèle:Sfn.
Bien que très minoritaire dans la France du milieu des années Modèle:Date-, l’Action française agite le Quartier Latin et organise des manifestations parfois violentesModèle:Sfn. Robert Brasillach n’y participe pasModèle:Sfn. Il décrit lui-même bien plus tard l’orientation politique de ses jeunes années : Modèle:CitationModèle:Sfn. Pourtant, comme le notent ses biographes, il est déjà attiré par Charles Maurras et sa doctrineModèle:Sfn. Il écrit ainsi à l’été Modèle:Date- dans un portrait consacré au « vieux maître » publié dans le Coq catalan la profession de foi monarchiste et antidémocratique suivante : Modèle:Citation bloc
En 1928, il est admis à l'École normale supérieure. Il décrira longuement cette période dans les premiers chapitres de livre de mémoires Notre avant-guerre, écrit en 1939-1940.
Journaliste
Pendant l'entre-deux-guerres
Il assure ensuite une chronique littéraire dans L'Étudiant français durant la première moitié des années 1930 et dans le quotidien L'Action française jusqu'en 1939.
Après avoir lu Mein Kampf, il écrit en 1935 à son ami José Lupin : « C'est très réellement le chef-d'œuvre du crétinisme excité où Hitler apparaît comme une espèce d’instituteur enragé. Cette lecture m'a affligé<ref>Modèle:Lien web</ref> ».
Il contribue périodiquement à la revue Combat fondée par Thierry Maulnier et Jean de Fabrègues.
Poursuivant ses activités littéraires, il devient en 1937 rédacteur en chef de l'hebdomadaire Je suis partout, journal déjà ouvertement antisémite.
Il fait partie des auteurs sélectionnés (avec Les sept couleurs) puis des finalistes pour le prix Goncourt en 1939, avec Simone (pour Le paradis terrestre), mais le lauréat est Philippe Hériat avec Les enfants gâtés.
Sous l'Occupation
Il est mobilisé comme lieutenant d'infanterie sur la ligne Maginot en septembre 1939. Capturé en juin 1940, il est détenu jusqu'en mars 1941 en Allemagne à l'Oflag VI A de Soest où il écrit un roman autobiographique inachevé Les captifs.
Rentré en France, il reprend son poste de rédacteur en chef de l'hebdomadaire Je suis partout autorisé à reparaître depuis février 1941. Il y laisse transparaître sa haine des Juifs, du Front populaire, de la RépubliqueModèle:Efn ou son admiration du [[Troisième Reich|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} Reich]]. Dans l'édition du 6 septembre 1941 il écrit : Modèle:Citation<ref>Brasillach: L'illusion fasciste, Pascal Louvrier</ref> (pour réclamer la condamnation à mort des anciens ministres républicains, comme Blum, Daladier ou Mandel).
Et dans celle du 25 septembre 1942 : Modèle:CitationModèle:Efn<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il attaquera l’archevêque de Toulouse Saliège dans Le Pilori le 10 octobre 1942<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, pour avoir pris position publiquement contre la déportation des Juifs. Saliège sera également caricaturé dans Je suis partout dans l'édition du 16 octobre 1942<ref name=":1">Modèle:Article</ref>, dans laquelle le journal polémique avec les évêques (Gerlier, Saliège) s'étant opposés aux déportations de familles juives, en propageant le mythe d'une "relocalisation" des Juifs par la Gestapo : « Que des Juifs de Varsovie, de Cracovie, de Kiew, etc. soient ramenés au ghetto natal, que cette racaille pouilleuse, que ces parasites, que cette clique étrangère, dont les vols, escroqueries, provocations et assassinats n'ont pas l'excuse d'un patriotisme exaspéré, oui, que ces Juifs, rebut de l'Europe, soient mis hors d'état de nuire à la France, les sacristies s'émeuvent, les chaires retentissent de lamentations »<ref name=":1" />.
Après le débarquement allié en Afrique du Nord, Brasillach vitupère la modération supposée du gouvernement de Vichy : « Y aurait-il eu un seul Français molesté à Alger si on avait fait savoir que pour un cheveu arraché à un nationaliste dix Juifs seraient abattus sur la Côte d’Azur ? »<ref>Modèle:Article</ref>
La reprise par Robert Brasillach de son activité journalistique en zone occupée marque sa rupture avec Charles Maurras, qui refusera de le revoir après avoir affirmé : Modèle:Citation
En 1943, Robert Brasillach part avec Claude Jeantet sur le front de l'Est pour rendre visite aux soldats de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme. Il se rend à Katyń, aux côtés de l'ambassadeur Fernand de Brinon, apôtre de la collaboration. Il constate les fosses communes récemment découvertes et en tire un article, documenté avec photos, qui paraît dans Je suis partout<ref>Modèle:N°, Modèle:Date, Modèle:P., dans le cadre d'une série « Choses vues »</ref>, au sein duquel il souligne la responsabilité de l'URSS dans le massacre des officiers polonais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En Pologne, il voit aussi les ghettos juifs. Sachant que dans ceux de Lodz, de Lwow et de Varsovie, c'est le massacre ou l'extermination par la faim, il considère, à son retour en France, qu'il ne faut plus parler des Juifs pour ne pas avoir l'air d'approuver cela<ref>Modèle:Lien web</ref>. Refusant de cautionner l'engagement de jeunes Français dans l'armée allemande, il cède sa place à Pierre-Antoine Cousteau, militant plus acharné, à la tête de Je suis partout.
En novembre 1943, il est nommé rédacteur en chef de La Chronique de Paris par Henry Jamet, patron des éditions Balzac ; il coordonne neuf numéros jusqu'en juillet 1944<ref>Michel P. Schmitt, « La Chronique de Paris, un rêve de francité nationale-socialiste », in: La Revue des Revues, n° 50, 2013, Modèle:Pp. — en ligne.</ref>.
Critique de cinéma
Brasillach est très tôt fasciné par le cinéma et rend régulièrement compte avec enthousiasme de l'actualité cinématographique. Le fruit de cette passion, outre de nombreuses chroniques dans les journaux, est son Histoire du cinéma, publiée pour la première fois en 1935 et qui fera l'objet d'une nouvelle édition en 1943 en collaboration avec son beau-frère Maurice Bardèche. Contrairement aux critiques de l'époque, Brasillach adopte sur le cinéma un point de vue politiquement neutre, si l'on excepte quelques rajouts antisémites en 1943.
Sa soif de cinéma l'amène à fréquenter assidûment Henri Langlois au Cercle du cinéma. Bien qu'enthousiaste à propos des classiques (Chaplin, Pabst, René Clair, Jean Renoir…) et des films hollywoodiens (John Ford, Frank Borzage, King Vidor, etc.), il fait preuve de goûts originaux et montre une insatiable curiosité pour le cinéma étranger. Il est ainsi le premier à parler en France du cinéma japonais et notamment de Yasujirō Ozu, Kenji Mizoguchi et Heinosuke Gosho.
En prison, il travaillait à la troisième édition de son Histoire du cinéma et préparait une adaptation de Falstaff, qu'il espérait tourner avec Raimu.
Procès et exécution
Déroulement
Après la Libération, en Modèle:Date, sa mère et son beau-frère, Maurice Bardèche, sont arrêtés pour faire pression sur lui. Il se constitue alors prisonnier auprès de la préfecture de police de Paris. Il est emprisonné à la prison de Fresnes (actuel Val-de-Marne) et poursuivi pour intelligence avec l'ennemi<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Son procès, qui s'ouvre le Modèle:Date devant la cour d'assises de la Seine, dure six heures. Il est condamné à mort le jour même, après une délibération de vingt minutes. Sa défense était assurée par Jacques Isorni, lequel fut également, quelques mois plus tard, avocat de Philippe Pétain. Ses droits d'auteur sont confiés à diverses associations sociales à partir de 1944.
Dans les jours qui suivent, une pétition d'artistes et d'intellectuels renommés, parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry MaulnierModèle:Etc.Modèle:Efn, demande au général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la grâce du condamné. Le général choisit de ne pas commuer la peine prononcée, ce qui entraîne l'exécution de la sentence : le Modèle:Date, à 9 h 40, après avoir refusé de se laisser bander les yeux<ref>Paris-Presse, 7 février 1945, p. 1.</ref>, Robert Brasillach est fusillé au fort de Montrouge.
Refus de la grâce
Des biographes se sont interrogés sur les raisons pour lesquelles le général de Gaulle a refusé la grâce à Robert Brasillach.
Selon les témoignages successifs de Louis Vallon et de Louis Jouvet, qui l'interrogèrent sur le sujet<ref name="DictionnairedeGaulle">Jean-Luc Barré, « Brasillach, Robert (1909-1945) », Dictionnaire de Gaulle, Paris, éditions Robert Laffont, coll. Bouquins, 2006, Modèle:P., repris de Roger Peyrefitte, Réflexion sur de Gaulle, Paris, Société des éditions régionales, 1991, Modèle:P..</ref>, de Gaulle aurait vu dans le dossier de Brasillach la couverture d'un magazine le montrant sous l'uniforme allemand. Il y aurait eu une confusion avec Jacques Doriot<ref name="Lacouture">Jean Lacouture, La Raison de l'autre, Montesquieu, Mauriac, Confluences, 2002.</ref>. Alice Kaplan, dans son livre consacré au procès, a établi grâce aux archives que cette théorie n'était qu'une invention de l'extrême droite<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Lacouture, qui rapporte cette rumeur, n’y croyait déjà pas. Il penche pour l'hypothèse d'une concession faite aux communistes pour pouvoir être plus ferme sur d'autres points : « Le général de Gaulle a écouté (Claude) Mauriac, et a refusé la grâce. Quoi qu’il en pensât, de Gaulle ne pouvait s’opposer à toutes les exigences des communistes qui constituaient un tiers du pouvoir, sinon davantage. Ils exigeaient la tête de Brasillach, qui avait conduit bien des leurs au poteau. Je pense que de Gaulle a fait la part du feu »<ref name="Lacouture"/>.
Dans le fonds « de Gaulle » déposé aux Archives nationales, on a retrouvé une note relative à l'« affaire Brasillach » dressant une liste des charges pesant sur l'écrivain. L'une d'elles le présente comme « un des responsables de l'assassinat de Mandel », personnalité dont il demandait régulièrement la mise à mort dans son journal Je suis partout et pour laquelle de Gaulle éprouvait estime et respect<ref name="Dictionnaire de Gaulle">Jean-Luc Barré, « Brasillach, Robert (1909-1945) », Dictionnaire de Gaulle, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2006, Modèle:P..</ref>. Dans le dossier du recours en grâce présenté par l'avocat de Brasillach, le Général avait écrit en marge « Il ne l'eût voulu. »<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>
Enfin, de Gaulle écrit dans ses Mémoires que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>, faisant de ce talent une circonstance aggravante, car il accroît l'influence de l'écrivain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date-, alors que de Gaulle était président de la République, Alain Peyrefitte lui aurait demandé quelle serait son attitude, après toutes ces années. Selon lui, le chef de l'État aurait répondu : Modèle:Citation bloc
Inhumation
Robert Brasillach fut d’abord inhumé au cimetière des condamnés à mort de Fresnes, puis au Père-Lachaise<ref>Modèle:Article</ref> puis enfin au cimetière de Charonne, dans le [[20e arrondissement de Paris|Modèle:20e arrondissement]] de Paris. Sa tombe, l'une des mieux entretenues du cimetière, est devenue le lieu de rendez-vous de groupuscules néo-nazis français et de nostalgiques du régime de Vichy comme L'Œuvre française ou le Cercle franco-hispanique à l'origine des cérémonies de commémoration de la mémoire de l'écrivain antisémite. Ils se réunissent tous les 6 février date anniversaire de son exécution, qui coïncide aussi avec la date du putsch raté des ligues d’extrême droite en 1934. Ces réunions se faisant sous la surveillance de la police <ref>"Qui fleurit encore la tombe de Robert Brasillach, figure de l'antisémitisme français ?" par Louis San, France Info, 24 février 2019</ref>.
Œuvres
(Liste non exhaustive)
- Jeunesse de Virgile, extrait de La Revue universelle du 15 avril 1930, Modèle:P.<ref>Jeunesse de Virgile dans le catalogue de la BnF.</ref>
- Colette ou la Sagesse de Sido, extrait de La Revue française du 22 mars 1931<ref>Colette ou la Sagesse de Sido dans le catalogue de la BnF.</ref>
- Aspects de Hamlet. L'étudiant de Wittemberg, extrait de La Revue française du 26 avril 1931, Modèle:P.<ref>Aspects de Hamlet. L'étudiant de Wittemberg dans le catalogue de la BnF.</ref>
- Présence de Virgile, Paris, Librairie de la Revue Française, 1931<ref>Présence de Virgile dans le catalogue de la BnF.</ref> (lire en ligne)
- Le Voleur d'étincelles, Paris, Plon, 1932, roman
- Le Procès de Jeanne d'Arc, texte établi et préfacé par Robert Brasillach [sélection de textes], 1932, réédité en 1998 aux Éditions de Paris, coll. « Classiques », avec une présentation de François Bluche
- L'Enfant de la nuit, Paris, Plon, 1934, roman ; réédition (avec une préface de Peter Tame), Pardès, 2017 Modèle:ISBN
- Portraits. Barrès, Proust, Maurras, Colette, Giraudoux, Morand, Cocteau, Malraux, etc., Paris, Plon, 1935
- Portraits. Réédition (avec une préface de Pierre Somville et Introduction de Gilles Antonowicz), Editions Laborintus, Lille, 2018
- Histoire du cinéma, Paris, Denoël, 1935 (en collaboration avec son beau-frère Maurice Bardèche)
- Le Marchand d'oiseaux, Paris, Plon, 1936, roman, édition illustrée de lithographies de Gabriel Dauchot ; réédition Bibliophiles franco-suisses, 1958
- Animateurs de théâtre, Paris, Corrêa, 1936
- Les Cadets de l'Alcazar, Paris, Plon, 1936
- Léon Degrelle et l'avenir de « Rex », Paris, Plon, 1936
- Comme le temps passe..., Paris, Plon, 1937, roman
- Pierre Corneille, Paris, Fayard, 1938
- Les Sept Couleurs, Paris, Plon, 1939, roman
- Histoire de la guerre d’Espagne (avec Maurice Bardèche), Paris, Plon, 1939
- Le Siège de l'Alcazar (avec Henri Massis), Paris, Plon, 1939
- Notre avant-guerre, Paris, Plon, 1941
- La Conquérante, Paris, Plon, 1943, roman
- Poèmes, Balzac, 1944
- Les Quatre Jeudis, Balzac, 1944
Publications posthumes
Modèle:Colonnes Son beau-frère Maurice Bardèche assura la direction de publication, au Club de l'honnête homme, des Œuvres complètes (expurgées) en 12 tomes, de 1963 à 1966.
Prix
- Prix Paul-Flat de l'Académie française 1935 pour l'ensemble de ses ouvrages de critique<ref>Fiche sur le site de l'Académie française.</ref>
Association des amis de Robert Brasillach
L'Association des amis de Robert Brasillach voit le jour le 18 décembre 1948 à Lausanne<ref>Modèle:Article</ref>.
La première assemblée générale est organisée le 11 mars 1950, à Lausanne, dans les salons de l'hôtel Central-Bellevue<ref>Modèle:Article</ref>.
Elle édite depuis 1950 les Cahiers des amis de Robert Brasillach (CARB)<ref>Modèle:BNF brut.</ref>, et décerne un prix Robert-Brasillach<ref>Urs Altermatt et Modèle:Lien (dir., préf. Arnold Koller), L'Extrême Droite en Suisse : organisations et radicalisation au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, Éditions universitaires de Fribourg, 1995, p. 37 Modèle:Isbn.</ref>.
Évocations artistiques
Roman
Brasillach apparaît dans La Plage de Scheveningen, roman de son condisciple et ami Paul Gadenne, sous le nom d'Hersent, en réalité l'un des personnages principaux du roman. L'action se déroule après l'arrestation de Brasillach et jusqu'à son exécution ; des retours en arrière sont l'occasion, par exemple, d'un dialogue politique, sans doute véridique, entre les deux écrivains, ainsi que de nombreuses anecdotes sur le personnage de Brasillach.
Brasillach apparaît dans le roman Les Bienveillantes de Jonathan Littell, où il est un des amis français du héros.
Chansons
- En 1963, Pierre Fresnay récite les Poèmes de Fresnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En 1998, Docteur Merlin, chanteur identitaire et « païen » , chante les textes de l'écrivain dans l'album Docteur Merlin chante Brasillach.
- En 2004, le chanteur Jann Halexander interprète Brasillach 1945, chanson qui aborde les compromissions de l'artiste avec le pouvoirModèle:Pas clair, parue sur l'album du même nom, puis en 2008 sur l'album Le Marginal<ref>Label Apoplexia, distribution absilone.</ref>.
- La chanteuse Jil Caplan récite des vers de Brasillach à la fin de sa chanson Tard dans la nuit : Modèle:Citation.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Pol Vandromme, Robert Brasillach : l'homme et l'œuvre, Paris, Plon, 1956.
- Jean Madiran, Brasillach, Paris, Nouvelles Éditions latines, 1959.
- Henri Massis, Le Souvenir de Robert Brasillach, Liège, Éd. Dynamo, 1963.
- Modèle:Chapitre
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage
- Robert Poulet, Robert Brasillach, critique complet, coll. « Brimborions », Liège, Dynamo-Pierre Aelberts, 1971.
- Modèle:Article.
- Pierre-Marie Dioudonnat, « Je suis partout » (1930-1944) : les maurrassiens devant la tentation fasciste, Paris, La Table ronde, 1973 (rééd. en 1987).
- Pascal Ory, Les Collaborateurs 1940-1945, Paris, Le Seuil, coll. « Points. Histoire », 1980.
- Geneviève Maugis, Mon demi-frère Robert Brasillach, suivi de Il fallait bien vivre quand même, mémoires, Paris, La Pensée universelle, 1981.
- Modèle:Ouvrage
- Pierre Sipriot (dir.), Brasillach et la génération perdue, Monaco, Éditions du Rocher, 1987.Modèle:Commentaire
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Luc Rasson, Littérature et fascisme : les romans de Robert Brasillach, Paris, Minard, 1991.
- Modèle:Ouvrage
- Pascal Louvrier, Brasillach : la tentation du mal, Monaco, Éd. du Rocher, 1992.
- Maurice Bardèche, Souvenirs, Paris, Buchet-Chastel, 1993.
- Pierre-Marie Dioudonnat, Les 700 rédacteurs de « Je suis partout », Paris, éditions Sedopols, 1993.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Philippe Bilger, Vingt minutes pour la mort : Robert Brasillach : le procès expédié, Monaco, Éditions du Rocher, 2011.
- Modèle:Lien web
- Modèle:Lien web
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
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