Auguste Burdeau

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Fichier:Père-Lachaise - Division 65 - Auguste Burdeau 01.jpg
Tombe d'Auguste Burdeau au cimetière du Père-Lachaise (div. 65), à Paris.

Auguste Burdeau, né le Modèle:Date à Lyon et mort le Modèle:Date à Paris, est un écrivain, professeur de philosophie et homme politique de la Troisième République.

Biographie

Jeunesse et études

Orphelin de père à sa naissance, Burdeau entre en apprentissage comme tisseur sur soie, tout en poursuivant son instruction pour être admis au concours d'interne au lycée impérial de Lyon, puis entre en classes préparatoires au collège Sainte-Barbe de Paris. En 1870, il intègre l'École normale supérieure de la rue d'Ulm.

Parcours professionnel

Il s'engage comme volontaire contre les Prussiens en 1870. Blessé et fait prisonnier en 1871, il est décoré de la Légion d'honneur à vingt ans.

Professeur agrégé de philosophie à Nancy, disciple de Kant, il a pour élève Maurice Barrès, Léon Daudet et Paul Claudel qui l'admira malgré des idées divergentes. Professeur au lycée Louis-le-Grand à Paris, il est nommé chef de cabinet de Paul Bert lorsque celui-ci est nommé ministre de l'Instruction publique en novembre 1881. Il est élu député du Rhône de 1885 à 1894. Le 13 juillet 1892, à la suite de la démission de Godefroy Cavaignac<ref>Le royaume du Dahomé face à la pénétration coloniale par Luc Garcia P. 120-121 Ouvrage consultable sur le site du Google Livres.</ref>, et bien qu'il soit déjà mis en cause dans le scandale de Panama<ref name="Barrès1902">Louis Ricard le dénonce en octobre 1892 comme l’artisan des manœuvres dilatoires contre un procès public : Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Thuillier">Modèle:Article</ref>,<ref name="Escudier">Modèle:Ouvrage</ref>, il est nommé ministre de la Marine et des Colonies dans le gouvernement Émile Loubet<ref>Émile Jamais - Notice Biographique.</ref>, fonction qu'il conserve jusqu'au 11 janvier 1893. L'administration des colonies étant transférée du Ministère du Commerce à celui de la Marine, Burdeau est secondé par Émile Jamais, sous-secrétaire d'État au ministère de la Marine et des Colonies, chargé des colonies. Burdeau est ensuite ministre des Finances dans le cabinet de Casimir-Perier de 1893 à 1894. Il est élu président de la Chambre des députés le Modèle:Date, mais il meurt cinq mois plus tard. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:65e), après des funérailles nationales<ref name=Moiroux/>.

Maurice Barrès le décrit sous le personnage d'un professeur de philosophie, Paul Bouteiller, dans son cycle romanesque Le roman de l'énergie nationale<ref name="Sirinelli">Modèle:Article</ref>,<ref>Arnaud Teyssier, La {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République de Félix Faure à Clemenceau, Pygmalion 2001</ref>. Léon Daudet dans "souvenirs des milieux littéraires, politiques et artistiques" lui reproche d'avoir faussé son jugement en lui inculquant les principes de Kant. Il estime que la soif de l'argent l'a perverti au cours de sa carrière politique.

Décorations

Œuvre

Fichier:Fontaine Auguste Burdeau Montée Carmélites Lyon.JPG
Fontaine Burdeau, de la montée des Carmélites, à Lyon.

Défenseur de la laïcité, il est l'auteur de L'instruction morale à l'École (1884) et du Manuel d'Éducation morale (1893) démontrant que la morale n'est pas obligatoirement liée à la religion. D'après lui, le citoyen peut, sans aucune référence a une divinité ou à une croyance, être un homme d'une totale probité. Auguste Burdeau rédige une étude sur la famille Carnot. La mort interrompt son œuvre alors qu'il préside la Chambre des députés.

Il est à l'origine de l'expression d'« ordre social désirable » qui caractérise la volonté d'un État d'assurer une mission générale d'organisation de la vie sociale en fonction de l'intérêt général.

Il a traduit en français en 1885 l'œuvre majeure d'Arthur Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme Représentation. Cette traduction, saluée par Friedrich Nietzsche<ref name="Nietzsche">Dans Nietzsche contra Wagner, Modèle:Citation</ref>, fit référence aux {{#switch: e

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Il a un monument et une rue à Lyon, en bas des pentes de la Croix-Rousse, au pied de l'amphithéâtre des Trois-Gaules, mais la statue en pied a disparu, fondue sous l'occupation.

Sources

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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