Gilles Carrez

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Gilles Carrez, né le Modèle:Date de naissance à Paris, est un homme politique français, membre du parti Les Républicains. Élu député de la cinquième circonscription du Val-de-Marne entre 1993 et 2022, il est rapporteur général du budget entre 2002 et 2012, puis président de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire entre 2012 et 2017. Il est principalement connu pour être l'auteur de la loi Carrez et pour son engagement en faveur de l'assainissement des finances publiques.

Biographie

Etudes et parcours professionnel

Gilles Carrez a été étudiant en classe préparatoire économique au Lycée Louis-le-Grand. Il a étudié ensuite étudié à HEC et à l'ENA (promotion Guernica, 1976)<ref>Gilles Carrez, le Sisyphe du budget (site du Nouvel Observateur)</ref>.

Il intègre le corps d'administrateur civil à sa sortie de l'ENA. Il est nommé au bureau des villes nouvelles du ministère de l'Équipement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il devient par la suite secrétaire général de l'EPA de Marne-la-Vallée de 1980 à 1982, puis chargé de l'aménagement, du plan et des contrats régionaux du conseil régional d'Île-de-France de 1983 à 1986, puis secrétaire du groupe central des villes nouvelles (GCVN) de 1990 à 1993<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parcours politique

Elu local

Il est conseiller général du Val-de-Marne de 1985 à 1993.

Il est élu maire du Perreux-sur-Marne en 1992, 1995, 2011, 2008 et 2014. Le 2 décembre de 2016, il se retire au profit de sa première adjointe Christel Royer pour appliquer la loi organique du 14 février 2014 interdisant le cumul du mandat de parlementaire et de membre d'un exécutif local<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il reste conseiller municipal du Perreux-sur-Marne.

Gilles Carrez est élu président du Comité des finances locales le 7 décembre 2004. Cette élection fait suite à l'annulation de l'élection du socialiste Didier Migaud par le Conseil d'Etat le 10 novembre 2004. Les onze représentants de l'Etat membres du Comité ont pris part au vote pour la première fois et ils ont fait penché la balance en faveur de Gilles Carrez, ce que contestent les élus socialistes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Gilles Carrez est réélu président du Comité des finances locales en 2007 et en 2010. Il démissionne en 2012 à la suite de son élection au poste de Président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale et de la modification de l'équilibre politique du Comité liée à la victoire de la gauche aux élections sénatoriales de 2011<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2016, il souhaite briguer la présidence de la Métropole du Grand Paris, mais Patrick Ollier lui est préféré lors d'une primaire interne à la droite<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Il est néanmoins élu le Modèle:Date- premier vice-président de la métropole chargé des finances<ref name="Localtis25012016">Modèle:Article.</ref>. A l'occasion du renouvellement du conseil métropolitain en 2020, le maire de Seaux Philippe Laurent lui succède à ce poste et il devient président de la commission des Finances de la métropole.

Il a été président déléguée de la Communauté d'agglomération de la Vallée de la Marne<ref>Article du quotidien Le Parisien du 22 octobre 2009 (consulté le 7 décembre 2009)</ref>. Il est également président de la commission des Finances de l'Etablissement public territorial Paris Est Marne & Bois, établissement public de coopération intercommunal succédant à la communauté d'agglomération.

Élu national

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:|  }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} législature (1993-2002)

Gilles Carrez est élu pour la première fois député de la cinquième circonscription du Val-de-Marne lors des élections législatives de 1993.

En 1996, il est à l'origine de la loi améliorant la protection des acquéreurs de lots de copropriété connue sous le nom de "loi Carrez".

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} législature (2002-2012) : rapporteur général du budget

Gilles Carrez est le rapporteur général du budget de l'Assemblée nationale pendant dix ans, de 2002 à 2012, ce qui ne s'était jamais produit sous la Cinquième République. Au moment du « rapport Carrez » sur l'exécution du budget 2006<ref>Modèle:PdfRapport Carrez, site de l'Assemblée nationale</ref>, il décrit la situation de la fiscalité française de manière imagée : « Dans chaque niche [fiscale], il y a un chien qui mord »<ref>Modèle:Article</ref>.

Il préside le Conseil d'orientation des finances publiques à sa création en Modèle:Date- avant sa suppression en 2013.

D'après une enquête de L'Expansion, il est le député le plus présent et le plus actif de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il se voit décerner, par un jury de journalistes, le prix Trombinoscope, qui désigne le meilleur député de l’année<ref>Gilles Carrez, élu député de l’année 2011</ref> : il est récompensé pour être le député ayant la meilleure participation, avec 743 interventions en commission et 1208 interventions longues en hémicycle ; il est également celui qui a écrit le plus de rapports avec 18 rapports en 2001<ref>La meilleure participation pour Gilles Carrez</ref>. Il est considéré par les médias et par la classe politique, tous horizons politiques confondus, comme l'un des meilleurs connaisseurs du budget de l'État et des finances publiques. Son nom a souvent été cité comme possible ministre du Budget, mais, considéré comme indispensable en tant que Rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale par le Président Nicolas Sarkozy, il n'a pas été intégré au gouvernement<ref>La relève : les 50 qui vont prendre le pouvoir à gauche et à droite après le 6 mai, Le Point, Modèle:N°, 3 mai 2012</ref>.

En 2011, Gilles Carrez, rapporteur du budget, se voit allouer Modèle:Euro issus de la réserve parlementaire, soit plus que tout autre député à l'exception du président de l'Assemblée Bernard Accoyer (UMP), qui en reçoit près de douze millions. La réserve parlementaire sert au financement par les députés de diverses associations ou collectivités de leur choix. Carrez reverse Modèle:Citation de cette somme à la ville dont il est le maire, Le Perreux-sur-Marne ; Hervé Lebreton le décrit comme le cas Modèle:Citation des dérives de l'utilisation de cette réserve<ref>« Sept choses à retenir sur la réserve parlementaire 2011 », France Télévision, 11 juillet 2013</ref>,<ref>« Réserve parlementaire : le député Gilles Carrez fait le bonheur du maire Carrez », Sud-Ouest, 26 juin 2013</ref>. Mediapart interroge alors le député-maire quant à un potentiel Modèle:Citation, Le Perreux n'étant que l'une des quatre communes composant la cinquième circonscription du Val-de-Marne. Gilles Carrez répond : Modèle:Citation<ref>« Réserve parlementaire : Carrez (député) a donné plus de 3 millions d’euros à Carrez (maire) », Médiapart, juillet 2013</ref>. (Parmi les autres villes de la circonscription, Nogent-sur-Marne avaient un maire UMP, tandis que Champigny-sur-Marne avait un maire communiste et Bry-sur-Marne un maire divers droite). En 2013, après réforme de l'attribution des sommes de la réserve parlementaire, Gilles Carrez obtient Modèle:Unité, plus que tout autre député ; le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS), arrive deuxième avec une enveloppe de Modèle:Unité. Carrez alloue un demi-million de cette somme au financement de projets au Perreux-sur-Marne<ref>« Comment les députés ont utilisé les 81,6 millions d'euros mis à leur disposition », Le Monde, 29 juillet 2014</ref>.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} législature (2012-2017) : président de la commission des Finances

Après sa cinquième élection consécutive dans la cinquième circonscription du Val-de-Marne avec 54,06 % des suffrages au second tour<ref>Résultats officiels de la Modèle:5e du Val-de-Marne, sur le site officiel du ministère de l'Intérieur.</ref>, il est élu, le Modèle:Date, président de la commission des Finances, de l'Économie générale et du Contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, devenant ainsi l'un des plus influents membres de l'opposition au gouvernement Jean-Marc Ayrault<ref>http://www.assembleenationale.fr/qui/xml/organe.asp?id_organe=/14/tribun/xml/xml/organes/59048.xml</ref>.

Le Modèle:Date-, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique épingle le député et président de la commission des finances, Gilles Carrez, car son patrimoine justifie le paiement de l'ISF. En effet, il utilisait à tort une disposition fiscale pour sortir de son patrimoine sa résidence principale, ce qui lui permettait d'être sous le seuil de l'ISF. Le député plaide sa bonne foi<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref name=":1">Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.</ref> mais parraine Nathalie Kosciusko-Morizet<ref name=":2">« Le Perreux : Gilles Carrez parraine NKM pour les primaires », leparisien.fr, 4 septembre 2016.</ref>.

Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref name=":1" /> mais parraine Nathalie Kosciusko-Morizet<ref name=":2" />.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:|  }} }} législature (2017-2022)

Il est réélu aux élections législatives de 2017 avec 50,49 % des suffrages exprimés, soit seulement 330 voix de plus que la candidat de La République en Marche Nadine Ret. Il échoue à être réélu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il parraine Maël de Calan pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti<ref>Ludovic Vigogne, « Les Républicains : souffrances, frayeurs et bonnes surprises de Maël de Calan », lopinion.fr, 11 octobre 2017.</ref>.

Après la révélation de surcoûts et de retards dans le projet Grand Paris Express, Gilles Carrez est choisi par la ministre des transports Élisabeth Borne pour présider un groupe de travail pour chercher à augmenter les ressources de la Société du Grand Paris, dossier qu'il maîtrise pour avoir conduit en 2009 une mission sur le financement des transports dans le cadre du Grand Paris auprès du Premier ministre de l’époque, François Fillon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il annonce début 2022 qu'il ne se représentera pas pour un septième mandat<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son successeur désigné, le républicain Paul Bazin, échoue à se qualifier au second tour dans la cinquième circonscription du Val-de-Marne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Notes et références

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Liens externes

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