Arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges
Modèle:Infobox Subdivision administrative
L'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges est une division administrative française, située dans le département des Vosges et la région Grand Est.
Composition
Composition avant 2015
- canton de Brouvelieures, qui groupe 10 communes :
- canton de Corcieux, qui groupe 13 communes :
- canton de Fraize, qui groupe 9 communes :
- canton de Gérardmer, qui groupe 3 communes :
- canton de Provenchères-sur-Fave, qui groupe 7 communes :
- canton de Raon-l'Étape, qui groupe 9 communes :
- canton de Saint-Dié-des-Vosges-Est, qui groupe 16 communes :
- Ban-de-Laveline, Bertrimoutier, Coinches, Combrimont, Frapelle, Gemaingoutte, Lesseux, Nayemont-les-Fosses, Neuvillers-sur-Fave, Pair-et-Grandrupt, Raves, Remomeix, Saint-Dié-des-Vosges (fraction de commune), Sainte-Marguerite, Saulcy-sur-Meurthe et Wisembach.
- canton de Saint-Dié-des-Vosges-Ouest, qui groupe 6 communes :
- La Bourgonce, Saint-Dié-des-Vosges (fraction de commune), Saint-Michel-sur-Meurthe, La Salle, Taintrux et La Voivre.
- canton de Senones, qui groupe 18 communes :
Découpage communal de 2015 à 2018
De 2015 à 2018, le nombre de communes des arrondissements varie chaque année soit du fait du redécoupage cantonal de 2014 qui a conduit à l'ajustement de périmètres de certains arrondissements, soit à la suite de la création de communes nouvelles. La composition de l'arrondissement est modifiée par l'arrêté du 24 octobre 2018 prenant effet au Modèle:1er janvier 2019<ref>Modèle:Ouvrage</ref> Le nombre de communes de l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges est ainsi de 90 en 2015, 88 en 2016, 88 en 2017 et 96 en 2019. Au Modèle:Date-, l'arrondissement groupe les Modèle:Nobr suivantes<ref name="ARR883">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes
Démographie
Modèle:Population de France/section
Histoire
L’arrondissement de Saint-Dié est créé en 1800, prenant la place de l'ancien district. Ses cent neuf communes forment dix-neuf cantons : Brouvelieures, Nompatelize, Raon-l'Étape, Allarmont, Senones, La Broque, Plaine, Rothau, Le Puid, Hurbache, Saâles, Bertrimoutier, Laveline, Fraize, Gérardmer, Granges, Corcieux, Saint-Léonard et Saint-Dié.
Pour des raisons d'efficacité administrative, des rapprochements puis des fusionnements de cantons s'opèrent progressivement. En 1839, l'arrondissement ne compte plus que 9 cantons, soient 113 037 habitants répartis en 109 communes.
En 1849, l'arrondissement compte 117 503 habitants, 109 communes et 9 cantons répartis comme suit :
- Brouvelieures, 10 communes, 4 601 hab.
- Corcieux, 13 communes, 11 979 hab.
- Saint-Dié, 22 communes, 23 442 hab.
- Fraize, 10 communes, 17 092 hab.
- Gérardmer, 2 communes, 6 654 hab.
- Raon-l'Étape, 9 communes, 11 809 hab.
- Saales, 13 communes, 13 603 hab.
- Schirmeck, 12 communes, 13 606 hab.
- Senones, 18 communes, 14 717 hab.
Après la guerre de 1870-1871, une partie du canton de Saales dans la haute vallée de la Fave reste française. En avril 1872, il est décidé de regrouper les communes de Colroy-la-Grande, Lubine, Lusse, La Grande-Fosse, La Petite-Fosse, Provenchères et d'y adjoindre la petite commune du Beulay pour former le petit canton de Provenchères.
En 1923, l'arrondissement compte 99 000 habitants, répartis en 8 cantons et 92 communes.
Après plusieurs décennies de stabilité, la population de l'arrondissement décroit dans les années 1970 et 1980. Cette baisse s'inverse dans les années 1990 avec la reprise d'une légère croissance<ref>INSEE, Économie Lorraine, n°144, octobre 2008, Arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges : renouveau démographique mais fort recul de l'emploi industriel, p. 2</ref>. L'évolution de la population redevient négative à partir de 2009<ref>INSEE, Arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges, Résumé statistique, consulté le 16/08/2016</ref>.
Composition sociale
Modèle:Section à actualiser L’arrondissement est légèrement plus pauvre que le reste du département. En 2005, 57 % des 39 300 ménages ont déclaré des revenus aux services fiscaux étaient imposables, soit un point de moins que dans le reste du département. Le revenu fiscal médian était alors de Modèle:Unité par an et par unité de consommation, c'est-à dire Modèle:Unité de moins que dans les Vosges en général et Modèle:Unité de moins que dans la Lorraine en général<ref>INSEE, Économie Lorraine, n°144, octobre 2008, Arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges : renouveau démographique mais fort recul de l'emploi industriel, p. 5</ref>.
L’écart entre les ménages les plus riches et les plus pauvres est toutefois plus réduit que dans le reste du département et de la région<ref name="INSEE">INSEE, Économie Lorraine, n°144, octobre 2008, Arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges : renouveau démographique mais fort recul de l'emploi industriel, p. 6</ref>.
En 2006, 17 % de la population de l'arrondissement vivait sous le seuil de pauvreté. Les ménages les plus défavorisés se concentrent sur la commune de Saint-Dié-des-Vosges (avec 26 % de sa population sous le seuil de bas revenus en 2006, un revenu médian en 2005 de Modèle:Unité par an par unité de compte et près de la moitié des 3 100 bénéficiaires du RMI de l’arrondissement en 2006), l'ancienne communauté de communes du Pays de Senones et la communauté de communes de la Vallée de la Plaine (avec respectivement 19 % et 21 % de la population des moins de 65 ans sous le seuil de pauvreté)<ref name="INSEE" />.
Économie
L'économie de l'arrondissement se caractérise par la forte place qu'y occupe l'industrie (29 % des emplois contre 21 % dans la région Lorraine en 2006<ref name="INSEE" />). Les services comprennent quant à eux 64 % des effectifs salariés de l’arrondissement (contre 65 % dans les Vosges en général et 72 % dans la région Lorraine<ref>INSEE, Économie Lorraine, n°144, octobre 2008, Arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges : renouveau démographique mais fort recul de l'emploi industriel, p. 7</ref>). Les principaux secteurs industriels représentés sont le bois, le papier, l'automobile, la métallurgie, la transformation et le textile<ref>INSEE, Économie Lorraine, n°144, octobre 2008, Arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges : renouveau démographique mais fort recul de l'emploi industriel, p. 6 et 7</ref>. Les services sont portés par le tourisme (341 000 nuitées dans les hôtels de l'arrondissement en 2006, soit 34 % de celles passées dans les Vosges<ref>INSEE, Économie Lorraine, n°144, octobre 2008, Arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges : renouveau démographique mais fort recul de l'emploi industriel, p. 8</ref>).
Sous-préfets
Modèle:Fonctionnaire/Début Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire/Fin
Histoire
La Société philomatique vosgienne, société savante née à Saint-Dié en 1875, après l'amputation en 1871 du canton de Schirmeck et du demi-canton de Saales, s'est donné pour première mission de valoriser cet arrondissement de la montagne vosgienne. Cette tâche intervient en complément de la Société d'Émulation des Vosges, fondée auparavant sous la Restauration à Épinal.
Les études historiques prouvent la cohésion de cet ensemble territorial. Il ne faut toutefois pas le fermer. Car les liens de solidarité les plus anciens des populations locales dépassent largement le cadre étriqué et éminemment variable par mutation électorale, de l'arrondissement administratif. Ils rayonnent aujourd'hui encore sur la région Alsace, en particulier la vallée de la Bruche, le val de Villé, la vallée de la Liepvre et le val et plateau d'Orbey. La zone d'influence englobe même comme le prouvent les études dialectales, la vaste commune de La Bresse et au sud-est, inclut les rives de la Vologne jusqu'à Laval-sur-Vologne avec les environs de Bruyères. Les confins orientaux de Rambervillers appartiennent à cet ensemble, que les marchands de la belle cité rambuvetaise ont pu considérer autrefois en hinterland montagnard. Il existe aussi une limite floue aux franges de Meurthe-et-Moselle, notamment vers Baccarat, près des abords du lac de Pierre-Percée et aux confins de Badonviller et Raon-lès-Leau.
C'est pourquoi les zones de chalandise du bassin de Saint-Dié-des-Vosges atteignent cent mille unités.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Archives départementales des Vosges, Liste des sous-préfets de Saint-Dié : de l'an 8 à 1919, Épinal, Archives départementales des Vosges, 1950.
- BLACHON (Rémi), « Premiers sous-préfets de Saint-Dié », Bulletin de la Société philomatique vosgienne, Modèle:115e, vol. XCII, 1989.
- Karl (Adrien), Golbéry (Gaston), Arrondissements d'Épinal, Saint-Dié, Remiremont, Vosges, Paris, A. Karl, 1895.