Outil interrogatif

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Modèle:Redirect En grammaire, un outil interrogatif est une catégorie de mots-outils servant à marquer une phrase interrogative ou une proposition subordonnée interrogative (dans ce cas c’est un subordonnant). Concernant sa nature, il peut être un pronom interrogatif, un adverbe interrogatif, un déterminant interrogatif ou une conjonction de subordination.

Les outils interrogatifs sont fréquemment associés aux outils exclamatifs parce qu’ils partagent avec ces derniers un certain nombre de traits communs.

Natures

Un mot-outil interrogatif peut appartenir à l'une des trois catégories suivantes : adjectif interrogatif (ou déterminant interrogatif), pronom interrogatif ou adverbe interrogatif.

Dans l’interrogation indirecte, tous les mots-outils interrogatifs, quelle que soit leur catégorie (adjectif, pronom ou adverbe) doivent être analysés comme des subordonnants interrogatifs.

Entre les trois différentes catégories constituant les mots-outils interrogatifs, la frontière est souvent floue. En particulier, la différence entre le pronom interrogatif et l'adverbe interrogatif, n'est pas toujours facile à établir, et certains grammairiens ont tendance à regrouper ces diverses sous-catégories sous l'appellation de « pronom interrogatif au sens large ».

Description des cas

Selon le type d’interrogation, le mot-outil utilisé sera différent.

On distingue l’interrogative directe (une question indépendante) de celle indirecte ou enchâssée (une proposition subordonnée)<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Une interrogation directe peut prendre trois formes, la forme simple, la forme longue (renforcée avec la locution est-ce que), et la forme inversée (avec inversion du pronom sujet)<ref name=":0" />.

Par ailleurs, on distingue l’interrogation globale, portant sur la totalité de l'énoncé, et dont la réponse attendue ne peut être que « oui » ou « non », de l’interrogation partielle, ne portant que sur une partie de l'énoncé, et dont la réponse attendue est autre que oui ou non<ref name=":0" />.

Interrogation globale

L’interrogation globale (dite également totale, oui/non, polaire ou encore à polarité<ref name=":0" />), peut être directe ou indirecte.

Interrogation globale directe

L’interrogation globale directe peut être simple, inversée ou renforcée, mais seule cette dernière forme utilise un mot-outil interrogatif, à savoir, la locution est-ce que<ref name=":0" />. Modèle:Retrait

Interrogation globale indirecte

L’interrogation globale indirecte n’utilise qu'un seul subordonnant interrogatif, si : Modèle:Retrait

Le mot-outil interrogatif si pose un problème catégoriel : il est parfois analysé comme un adverbe interrogatif, et d’autres fois, comme une conjonction de subordination.

Interrogation partielle

L’interrogation partielle peut, elle aussi, être directe ou indirecte.

Interrogation partielle directe

Mots-outils interrogatifs utilisés

L'interrogation partielle directe utilise obligatoirement un outil interrogatif (déterminant, pronom ou adverbe) :

  • Déterminant interrogatif : quel (quelle, quels, quelles), combien de : Modèle:Retrait Dans ces deux exemples, les deux adjectifs interrogatifs Quelles et Combien de déterminent le nom noyau fleurs.
  • Pronom interrogatif : lequel (laquelle', lesquels, lesquelles, duquel, desquels, auquel, auxquels), quel (quelle, quels, quelles), qui, que, quoi : Modèle:Retrait
  • Adverbe interrogatif : combien, comment, pourquoi, quand, que,  : Modèle:Retrait
Formes de l'interrogation partielle directe

À l'instar de l'interrogation globale directe, l'interrogation partielle directe peut revêtir trois formes, la forme simple, la forme longue et la forme inversée : Modèle:Retrait

Selon les circonstances, les trois formes ne sont pas toujours praticables. Pour la forme simple suivante : Modèle:Retrait la forme inversée (Qui est-il là ?) ne serait pas possible.

Dans le cas de la forme simple, il est fréquent que l’outil interrogatif soit rejeté en fin de phrase. Dans plusieurs cas, c'est ce rejet qui permet l'utilisation de la forme simple. Pour la forme simple avec rejet du mot-outil interrogatif : Modèle:Retrait la solution « Quand tu viendras » n’aurait pas été possible.

Dans le cas de la forme simple avec rejet du mot-outil, le pronom que devient quoi : Modèle:Retrait Ici, les solutions « Que tu veux ? », « Quoi tu veux ? » ou « Tu veux que ? » n'auraient pas été possibles.

Utilisation de la forme longue

Tout comme dans l'interrogation globale directe, la locution « est-ce que » peut être utilisée dans l'interrogation partielle directe, en combinaison avec un mot-outil interrogatif (quoi, où, lequel, quel, comment, combien, combien de, pourquoi et quand) dans le but de renforcer celui-ci : Modèle:Retrait

Mais, lorsque le mot-outil utilisé est qui ou bien que, cette locution peut être mise en concurrence avec une seconde locution, à savoir qui est-ce.

Modèle:Retrait Le pronom interrogatif qui représente un être animé, un humain, dans les deux exemples, mais dans le premier, il est sujet du verbe parle, tandis que dans le second, il est Complément d'objet direct (COD) du verbe vois.

Modèle:Retrait Le pronom interrogatif que représente un être inanimé, une chose, dans les deux exemples, mais dans le premier, il est sujet du verbe vaut, dans le second, il est COD du verbe « vois ».

Afin d'éviter toute ambiguïté quant à leur fonction, sont parfois ajoutés à ces deux mots-outils interrogatifs la locution est-ce qui pour marquer la fonction sujet ou la locution est-ce que pour marquer tout autre fonction (y compris, sujet réel).

Modèle:Retrait La locution Qui est-ce qui » représente un humain remplissant la fonction sujet du verbe parle.

Modèle:Retrait La locution Qui est-ce que » représente un humain remplissant une autre fonction (ici, COD du verbe entends).

Modèle:Retrait La locution Qu'est-ce qui » représente une chose remplissant la fonction sujet du verbe brille.

Modèle:Retrait La locution Qu'est-ce que » représente une chose remplissant une autre fonction (ici, COD du verbe vois).

L'utilisation de l'une de ces locutions interdit la forme interrogative avec inversion du sujet : Modèle:Retrait Et non pas « Lequel est-ce que préférez-vous ? ».

Interrogation partielle indirecte

Les subordonnants interrogatifs de l’interrogation partielle indirecte sont les mêmes mots-outils interrogatifs (adjectifs, pronoms ou adverbes) qui marquent l'interrogation partielle directe, sauf les locutions est-ce que et est-ce qui, qui disparaissent, puisqu'elles sont exclusivement associées à l'interrogation directe longue.

En conséquence :

  • la locution qu'est-ce que, ainsi que les mots-outils « que » et « quoi », sont remplacés par la locution interrogative pronominale « ce que » : Modèle:Retrait
  • la locution qu'est-ce qui, est remplacée par la locution interrogative pronominale « ce qui ». Modèle:Retrait

Modèle:Exemple

Question fermée (oui/non)

Question ouverte

  • Interrogation partielle directe simple (« forme simple ») Modèle:Retrait
    • Avec rejet du mot-outil interrogatif : « Tu vas où ? »
  • Interrogation partielle directe simple renforcée (« forme longue ») Modèle:Retrait
  • Interrogation partielle directe inversée (« forme inversée ») Modèle:Retrait
  • Interrogation partielle indirecte Modèle:Retrait

Notes et références

<references />

Articles connexes

Modèle:Portail