Péronne (Somme)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Péronne est une commune française du département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Sous-préfecture au nord-est du département, elle est aussi le siège de la communauté de communes de la Haute Somme. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Encadré texte Péronne est située dans le Santerre, à la limite entre le Vermandois (à l'est de Péronne) et l'Amiénois (à l'ouest de la ville). Elle est traversée par le fleuve côtier Somme qui y forme des étangs naturels entourant le centre-ville. Le cœur historique se situe sur une petite colline dominant le reste du paysage.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le sol et le sous-sol de la commune sont formés par des terrains du crétacé, de lits de silex pyromaque et de pyrites de fer sulfurée. Les terrains tertiaires sont formés d'argile à lignites reposant sur les sables de Bracheux. Les terrains quaternaires sont formés de diluvium et de tourbe<ref name="GG">G. Guérin, instituteur, Notice géographique et historique sur la commune de Péronne, 189?, archives départementales de la Somme.</ref>.

Située dans la vallée de la Somme, la ville de Péronne est entourée de collines qui descendent en pente douce vers la Somme au sud et au sud-ouest, ou vers son affluent la Cologne au sud-est et à l’est, ou encore vers son autre affluent la Tortille (parallèle au canal du Nord depuis 1965) à l’ouest et au nord-ouest. Au nord-ouest de la ville, les collines de Picardie confinent aux collines de l'Artois.

Hydrographie

Fichier:Bassin de la Somme.svg
Péronne à l'est du confluent de la Tortille et au confluent de la Cologne et de la Somme au nord-est du bassin de la Somme.

Péronne est traversée, dans sa partie sud, par le fleuve côtier Somme<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et se situe à Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer, au bord du fleuve, mais à Modèle:Unité au centre ville près de la mairie<ref>Modèle:Géoportail</ref>. On compte dans la commune un certain nombre de sources. La nappe phréatique se trouve à une trentaine de mètres en dessous du niveau du sol.

Péronne est située au confluent de la Somme et de la Cologne, affluent de rive droite qui vient de l’est.

Un tronçon de Modèle:Nobr du canal de la Somme au sud de Péronne, venant de Voyennes, a été élargi et intégré dans le canal du Nord au gabarit supérieur, qui permet le passage de péniches de Modèle:Nobr ; ce tronçon a été ouvert en 1965. Après avoir enveloppé le sud de Péronne, le canal du Nord se sépare du canal de la Somme à l’ouest du hameau de Halles<ref name=":1">Modèle:Géoportail</ref> — au sud de la confluence de la Tortille et de la Somme — et son parcours vers le nord se poursuit, d’abord sur une quinzaine de kilomètres en suivant la vallée de la Tortille, jusqu'à Arleux sur le canal Dunkerque-Escaut ; après ce parcours en commun avec le canal du Nord entre Voyennes et Péronne, le fleuve Somme et son canal poursuivent quant à eux leur cours, après Péronne, vers l’ouest en direction de la Manche.


Climat

Péronne possède un climat tempéré océanique avec des vents dominants de sud-sud-ouest<ref name="GG" />.

Paysages

Le paysage visible dans les environs proches de la ville est celui des marais de la Haute-Somme. Ces marécages déterminent des îlots transformés en hardines, lieux autrefois destinés à la culture maraichère<ref name="GG" />.

Urbanisme

Typologie

Péronne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Péronne, une agglomération intra-départementale regroupant trois communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe cinquante-deux communes, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), zones urbanisées (21,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (9,3 %), forêts (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones humides intérieures (2,2 %), prairies (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

La ville de Péronne s'est construite au pied du château-fort, sur les terrains marécageux qui bordent la Somme et la Cologne. L'artère principale qui concentre l'essentiel du commerce de détail et de l'activité bancaire est l'ancienne route nationale de Paris à Lille (RN 17).

De nouveaux quartiers se sont développés, au nord à Mont-Saint-Quentin, et au sud à La Chapelette.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 103, alors qu'il était de 3 989 en 2013 et de 3 905 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 84,1 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 14,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 40,1 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Péronne en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 44,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (45,3 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Péronne en 2018.
Typologie Péronne<ref name="LogT2" group="I"/> Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 84,1 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,7 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 14,2 8,4 8,2

Voies de communication et transports

La commune est desservie par les autoroutes A1 (Modèle:Nobr) et A29 (Modèle:Nobr), et se trouve sur la Modèle:Nobr.

Jusqu'en 1970, la Modèle:Nobr était desservie par l'express Paris - Cambrai - Valenciennes, via Montdidier, et les autorails Compiègne - Cambrai. La ligne fermée, plus aucun train ne dessert la commune, les autocars de substitution assurant depuis un service beaucoup plus lent et moins performant. La création de la proche Modèle:Nobr a suscité des espoirs, mais la suppression de la seule liaison directe TGV avec Paris, jugée non rentable, les a déçus. Pénalisée par cet enclavement, la commune de Péronne a subi de plein fouet la désindustrialisation qui entraîne le déclin démographique. Cependant, ses activités de services commerciaux, scolaires et administratifs lui permettent de garder un certain dynamisme, stimulé par le développement du tourisme, avec l'ouverture en 1992 de l'Historial de la Grande Guerre.

Transports en commun routiers : la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (lignes Modèle:N° (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne), Modèle:N°, Modèle:N°, Modèle:N°, Modèle:N°, Modèle:N°, Modèle:N°, Modèle:N° (Lesbœufs - Péronne), Modèle:N° (Harbonnières - Péronne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une ligne de bus urbain circule entre les différents pôles d'attraction de la commune sous le nom de Transport Urbain Péronnais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Péronne, par ses activités économiques et ses fonctions administratives et de services, « polarise » un territoire qui réunit les cantons de Péronne, Roisel, Combles, le nord des cantons de Ham et de Nesle, l'est du canton de Bray-sur-Somme ainsi que le canton de Chaulnes, pour l'essentiel.

Toponymie

C'est sous la plume de Venance Fortunat, dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, que le nom de Péronne apparaît pour la première fois sous la forme Perrunas en 585<ref name="Garnier">Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 141 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>, dans la Vie de Sainte Radegonde. Évoquant le séjour de la reine des Francs, Radegonde, à Péronne, il écrivait : Modèle:Citation<ref name="GD">Modèle:Ouvrage.</ref>.

De l'anthroponyme Perros et du suffixe onna, « la source », d’origine gauloise. D'après Paul Decagny, Péronne pourrait venir d'une déformation du celtique piron (oie) signifiant Modèle:Citation, ce qui est corroboré par une ancienne appellation de Péronne : mons cygnorum<ref name="Garnier"/> (le mont des cygnes)Modèle:Sfn.

Histoire

Modèle:Article détaillé Incendiée, pillée lors des incursions des Vikings, gravement endommagée lors du siège des Espagnols, dévastée par les Allemands en 1870, totalement détruite en 1917 durant la Première Guerre mondiale, bombardée et incendiée en Modèle:Date- par l'aviation allemande durant la Seconde Guerre mondiale, Péronne porte en son blason deux Croix de guerre.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

Période mérovingienne

Située sur une colline, presque totalement entourée par le fleuve Somme et ses étangs naturels, Péronne existe très probablement dès l'époque mérovingienne sous forme d'un castrum protégé par une simple palissade de bois. La première mention de Péronne en tant que ville royale Perunna Urbem Regiam est relevée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans un texte de Venance Fortunat, biographe de la reine Radegonde. Radegonde, princesse thuringienne, fut faite prisonnière avec son frère Hermanfield par [[Thierry Ier|Thierry {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], roi de Metz et [[Clotaire Ier|Clotaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], roi de Soissons. Le tirage au sort en fit la prisonnière de Clotaire<ref>Patrick Périn et Gaston Duchet-Suchaux, Clovis et les mérovingiens. Collection Historia, éditions Tallandier, p. 98</ref>. Elle fut conduite à la villa royale d'Athies, près de Péronne, dans le Vermandois. Clotaire décida d'épouser Radegonde. Celle-ci aurait tenté de s'enfuir, mais fut rattrapée dans les alentours de Péronne en un lieu nommé depuis Sainte-Radegonde.

On pense que l'extension de Péronne en tant que ville est liée à la présence à proximité de cette reine. Le culte de sainte Radegonde fut célébré à Péronne et dans les environs.

Période carolingienne

Aux alentours de Modèle:Nobr, le très riche et très étendu comté de Vermandois, offert par le roi des Francs à [[Herbert Ier de Vermandois|Modèle:Nobr]], arrière-arrière-petit-fils de Charlemagne, voit le jour. Ce comté est l'un des plus grands à l'époque : il comprend notamment les villes de Saint-Quentin, Le Catelet, Saint-Simon, Ham, Péronne et Vermand, dont il tire son nom. Cette époque est celle des invasions des Vikings, conquérants venus de Scandinavie et qui suivent les côtes maritimes avant de remonter les fleuves pour dévaster un territoire. Péronne, avec sa situation particulière au cœur du fleuve Somme, va être pillée en bonne et due forme. Pour la défendre, Modèle:Nobr dote alors la ville de sa première vraie fortification en grès, dont l'emplacement est encore visible aujourd'hui en son centre.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Péronne garde en mémoire deux personnages importants de l'histoire de France : [[Herbert II de Vermandois|Modèle:Nobr]], fils de Modèle:Nobr, et l'un des deux plus puissants vassaux du roi des Francs ; et son roi et cousin [[Charles III le Simple|Modèle:Nobr]], dit le Simple. Modèle:Nobr sait Modèle:Nobr à l'origine de l'assassinat de son père. Lorsque ce dernier vient à Péronne chercher son soutien, il le fait prisonnier et l'enferme dans une tour du premier castrum. Modèle:Nobr reste captif à Péronne jusqu'à sa mort en 929. Il est enterré dans la collégiale Saint-Fursy jusqu'à la destruction du bâtiment, juste après la Révolution. Une récente découverte d'ossements en 2003, sur l'emplacement de l'ancienne collégiale (actuel tribunal), a relancé l'hypothèse d'une présence de la dépouille du roi carolingien à Péronne. À ce jour, aucun élément scientifique ne vient étayer cette thèseModèle:Sfn.

Moyen Âge central

Pendant tout le Moyen Âge, Péronne est une ville de passage pour les voyageurs et commerçants de la Route des Flandres, et pour les pèlerins de la via Francigena (route reliant Cantorbéry en Angleterre à Rome en Italie). D'importants centres religieux se forment : collégiale Saint-Fursy, couvent des Minimes, couvent des Clarisses, etc. Ils permettent à la ville de développer ses activités commerciales.

Le traité de Péronne de 1200 est signé entre Philippe Auguste et [[Baudouin VI de Hainaut|Modèle:Souverain-]], comte de Flandre et de Hainaut, qui se reconnaît vassal du roi de France. Modèle:Article détaillé

La ville est dotée d'un embryon d'organe municipal probablement dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Personne ne sait de quand date exactement la charte communale originelle de Péronne. Philippe Auguste confirme nombre d'anciennes coutumes dans la charte de Péronne de 1209<ref>Charte de Péronne de 1209.</ref>. En 2009, la ville a célébré par une grande fête médiévale les Modèle:Nobr de cette charte de Philippe Auguste.

C'est à Philippe Auguste également que l'on doit la construction du château fort vers 1204, sur un modèle typique de l'architecture philippienneModèle:Sfn.

Bas Moyen Âge

La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marquée par les conflits opposant le roi de France Modèle:Souverain2 au puissant duc de Bourgogne Charles le Téméraire, souverain de fait de l'État bourguignon. Châtellenie appartenant au duc de Bourgogne depuis 1418, Péronne fait partie des villes de la Somme (avec Saint-Quentin, Corbie, Amiens, Doullens, Abbeville, Montreuil, Rue, Saint-Valery, Le Crotoy, Saint-Riquier, Roye, Montdidier, auxquelles il faut ajouter Crèvecœur-en-Cambrésis et Mortagne qui, elles, ne sont pas à proximité de l’actuel département de la Somme<ref>Louis XI de Jean Favier chez Fayard, Modèle:P..</ref>) que se disputèrent, de 1463 à 1477, Modèle:Louis XI et Charles le Téméraire.

L'entrevue de Péronne entre Modèle:Louis XI et Charles le Téméraire

À l'automne 1468, les émissaires du roi arrangent une entrevue avec Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, son cousin, pour convenir des conditions d'un traité de paix entre les deux puissances (France et État bourguignon). La rencontre se fait à Péronne (« quartier général » bourguignon du moment) où Modèle:Louis XI arrive le Modèle:Date- accompagné d'une petite centaine d'hommes (principalement des archers de sa garde écossaise).

Mais celui-ci commet l'Modèle:Citation (le mot est de Commynes) de susciter dans le même temps, par ses agents, une révolte à Liège, qui est alors une seigneurie de fait du duc de Bourgogne et qui lui est indispensable puisqu'elle permet l'unification des « pays de par-deça » (ou Pays-Bas bourguignons) en un seul bloc géographique. Quand il apprend la nouvelle et la part que le roi de France y a prise, Bourgogne est saisi de colère devant la duplicité de celui qu'il accueille. Il fait fermer les portes du château de Péronne où séjourne Modèle:Louis XI, et les portes de la ville elle-même. Voilà le roi pris au piège et à la merci de son « bouillant » cousin. En danger de mort, Modèle:Louis XI se voit contraint de signer l'humiliant traité de Péronne et d'accompagner Charles le Téméraire dans son expédition punitive contre Liège pour y mater une rébellion que le roi avait lui-même fomentée en sous-mainModèle:Sfn. Modèle:Article détaillé

Époque moderne

Le siège de 1536

En 1536, Henri III de Nassau-Breda commandant l'armée de Charles Quint assiège la ville du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Malgré d'incessants bombardements et plusieurs assauts, la ville tient bon. Cet épisode glorieux de son histoire vaut à Péronne plusieurs privilèges de la part du roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], notamment celui de porter un « P » couronné sur son blason. Du siège de 1536 est née l'héroïne péronnaise Marie Fouré ou Catherine de Poix dont les actions et l'existence même sont encore aujourd'hui débattues par les historiens locaux. Modèle:Article détaillé

Les traités de Péronne de 1641

En 1616, les habitants se soulèvent contre Concino Concini, marquis d'Ancre, nommé gouverneur de la ville par le jeune Louis XIII ; ils obtiennent gain de cause du roi après avoir dressé des barricades.

Fichier:Peronne Zeiller 14377.jpg
Péronne en 1856.

Par le traité de Péronne du 14 septembre 1641, la principauté de Monaco se détache du protectorat espagnol pour se placer dans la mouvance de la Couronne de France. Pendant près d'un mois de séjour à Péronne, Modèle:Nobr et le cardinal de Richelieu ont le temps de formaliser ces accords avec Honoré II Grimaldi de MonacoModèle:Sfn.

Le traité de Péronne du 19 septembre 1641, signé entre le roi de France et les institutions catalanes reconnaît Modèle:Nobr, qui s'engage à respecter les libertés catalanes, comme comte de Catalogne. Modèle:Article détaillé

Pendant plusieurs siècles, Péronne est intimement liée à l'Histoire de France en tant que ville frontière sur la Somme, et donc place stratégique pour les monarques.

En 1656, Louis XIV remercie les Péronnais pour leur soutien durant la Fronde en leur offrant leur devise Urbs Nescia Vinci, qui apparaît pour la première fois sur des jetons frappés en or, en bronze et en argent, sur ordre du roi, par la Monnaie de ParisModèle:Sfn.

Révolution française et Empire

En 1789, le bailliage de Péronne est le lieu d’élection des députés aux états généraux. Jean-Sifrein Maury abbé du prieuré de Lihons-en-Santerre est élu député du clergé, il devient l'un des chefs de file des adversaires de la Révolution.

Le Modèle:Date-, après la défection du général Dumouriez, la Convention nationale ordonne de rassembler à Péronne les éléments de l'Armée du Nord désorganisée.

Le Modèle:Date-, le comte Henri de Saint-Simon se présente à la mairie de Péronne et déclare renoncer à son titre et à son patronyme. Il prend alors le nom d'Henri Bonhomme. Il reprend par la suite son nom d'origine et obtient une longue postérité en tant que penseur politique et social<ref name="GD" />.

Époque contemporaine

La Restauration

Le Modèle:Date-, à la fin de l'épopée napoléonienne, après une timide résistance, la garnison de Péronne se rend au général Wellington<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quelques jours plus tard, Louis XVIII et le tsar [[Alexandre Ier (empereur de Russie)|Alexandre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] traversent la ville pour se rendre à Paris.

La deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, l'armée prussienne assiège Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville, ayant subi un bombardement incessant, capitule le Modèle:Date : plus de Modèle:Nobr sont détruits ou endommagés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Souillard - PERONNE (1909) - La Gare en construction.JPG
La Modèle:Nobr, sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, ouverte en 1873.

1873 est l'année d'arrivée du chemin de fer à Péronne (ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, perrmettant les liaisons avec Paris), avec la création de la gare de Péronne - Flamicourt, qui a fermé en 1970. Le nœud ferroviaire est renforcé avec la mise en service en 1889 de la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique d'Albert à Ham des chemins de fer départementaux de la Somme<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Péronne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Raymond Poincaré, Président de la République, en visite à Péronne remet à la ville la croix de la Légion d'honneur, le Modèle:Date-, en reconnaissance des pertes subies au cours du siège de 1870-1871.

Première Guerre mondiale

Un peu plus d'un mois plus tard, le Modèle:Date-, les Allemands investissent Péronne qu'ils sont forcés d'abandonner le Modèle:Date- après la bataille de la Marne. Ils la réoccupent à nouveau le Modèle:Date- et la conservent jusqu'en Modèle:Date- après le repli allemand sur la ligne Hindenburg. La ville est réoccupée par les Allemands de mars à Modèle:Date-. En 1918, la ville est anéantie. Le peintre François Flameng a fait de nombreux croquis et tableaux de la ville pendant la Grande Guerre<ref name="GD" />.

La ville est considérée comme détruite à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 25 août 1919, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Article détaillé

Seconde Guerre mondiale

Le Modèle:Date-, lors de la Bataille de France, la ville est bombardée par l'aviation allemande. De nombreuses maisons du centre-ville sont incendiées. La ville est évacuée peu après.

Elle est libérée le Modèle:Date- par l'armée américaine. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, 36 % des immeubles de la ville sont détruits<ref name="GD" />. La ville est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

L'été 1992, a lieu l'ouverture de l'Historial de la Grande Guerre.

Politique et administration

La commune a absorbé en 1963 celle de Mont-Saint-Quentin et en 1965 celle de Sainte-Radegonde<ref name="Cassini" />.

Intercommunalité

La ville est le siège de la communauté de communes de la Haute Somme recrée par la fusion avec d'autres intercommunalités le Modèle:Date-.


Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Péronne<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Péronne, porté de21 à 60 communes. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Péronne est le siège membre de la communauté de communes de la Haute Somme, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre initialement créé fin 2000 (qui comptait 22 communes)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du Modèle:Date-, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, la communauté de communes du canton de Roisel et 15 communes issues de la communauté de communes du canton de Combles se sont intégrées le Modèle:Date- dans l'actuelle communauté de communes de la Haute Somme, qui, en 2023, regroupe 60 communes, dont Péronne est toujours le siège.

Modèle:Article connexe

Tendances politiques et résultats

Au second tour des élections municipales de 2014, la liste « Divers droite » (LDVD) conduite par Thérèse Dheygers arrive en tête avec 46,74 % des suffrages exprimés, soit 63 voix d'avance sur la liste « Divers gauche » (LDVG) conduite par Valérie Kumm, maire sortante, avec 45,0 % et en troisième position, la liste « Front national » (LFN) conduite par Mathieu Huguet avec 8,25 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe

Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste menée par Gautier Maes (SE) obtient la majorité des suffrages exprimés (39,61 %, Modèle:Unité), devançant de 24 voix celle menée par Valérie Krumm (maire lors de la mandature 2008-2014, Div G, 38,62 %, 979 voix) et celle de la maire sortante Thérèse Dheygers (Div D, 21,78 %, 552 voix) lors d'un scrutin marqué par 52,94 % d'abstention<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Depuis 1944, huit maires se sont succédé : Modèle:ÉluDébut

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Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

Classement au concours des villes et villages fleuris : trois fleurs récompensent en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire

Modèle:Référence nécessaire.

Jumelages

Au Modèle:Date-, Péronne est jumelée avec<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Équipements et services publics

Enseignement

Modèle:Section à actualiser Péronne est située dans l'académie d'Amiens.

La commune administre en 2014 trois écoles maternelles et trois écoles élémentaires communales. Elle accueille une école maternelle et une école élémentaire privées<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le département gère, toujours en 2014, deux collèges<ref> Modèle:Lien web.</ref> : le collège Béranger et le collège privé du Sacré-Cœur. La région gère trois lycées<ref> Modèle:Lien web.</ref> : le lycée Pierre-Mendès-France (lycée général et lycée professionnel), le lycée professionnel agricole de la Haute-Somme, le lycée du Sacré-Cœur (lycée général et lycée professionnel).

Santé

En 2020, la ville de Péronne dispose d'un centre hospitalier avec maternité et plateau chirurgical.

Justice, sécurité, secours et défense

Au niveau judiciaire, Péronne relève du conseil de prud'hommes de Péronne, de la cour administrative d'appel de Douai, de la cour d'appel d'Amiens, de la cour d'assises de la Somme, du tribunal administratif d'Amiens, du tribunal de proximité de Péronne, du tribunal de commerce d'Amiens, du tribunal judiciaire d'Amiens, du tribunal paritaire des baux ruraux de Péronne et du tribunal pour enfants d'Amiens<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Bref historique judiciaire

Péronne possédait un tribunal pour lequel l'État acheta en 1874 deux toiles au peintre Charles-Henri Michel intitulées : L'Hiver et Le Christ en Croix.

Le tribunal a été détruit pendant la guerre 1914-1918 et ne fut reconstruit qu'en 1932 à son emplacement actuel rue Saint-Fursy<ref>Modèle:Géoportail</ref>, à la place de l'ancienne prison de Péronne, elle-même érigée sur l'emplacement de la collégiale Saint-Fursy. Une réforme initiée par Raymond Poincaré avait déjà supprimé le tribunal d'arrondissement de Péronne en 1926 mais il fut réinstallé dès 1930. Le tribunal de grande instance de Péronne, apparu en 1958, a été supprimé en 2010 à la suite de la réforme de la carte judiciaire portée par la ministre de la Justice Rachida Dati<ref group="Note">Rachida Dati avait incidemment été juge à Péronne au début de sa carrière de magistrat, de 1999 à 2003.</ref>. Le tribunal d'instance a subsisté dans les locaux jusqu'en 2020 puis est devenu tribunal de proximité après la réforme issue de la loi de programmation pour la Justice. Toujours en activité, tout comme le conseil de prud'hommes hébergé dans les mêmes locaux, le tribunal de Péronne juge aujourd'hui des contentieux essentiellement civils.

Population et société

Les habitants sont appelés les Péronnais<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

La commune a fusionné avec la commune de Mont-Saint-Quentin. Après une forte croissance de sa population dans les années 1960-1970, la ville connaît un déclin démographique depuis les Modèle:Nobr et la désindustrialisation.

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,43 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Le Rideau d'Arlequin est une troupe théâtrale dirigée par Anne-Marie Laforez qui produit régulièrement des spectacles à Péronne depuis plusieurs décennies.

Tous les ans au mois de janvier, à l'espace Mac-Orlan, se déroule le Salon du Livre.

De nombreuses associations ont participé, les 12 et Modèle:Date, à la commémoration du Modèle:800e de la charte communale<ref>Photos du Courrier Picard</ref>.

Fondée en 1985, la « Société des peintres et amateurs d'art de Péronne et sa région » est l'héritière de l'association La Croûte fondée en 1926 qui réunissait des artistes péronnais et des amateurs d'art. Mise en sommeil pendant la Seconde Guerre mondiale et jusqu'aux Modèle:Nobr, l'association renaît en 1973. Elle organise des expositions, des conférences, des concours de dessins. La S.P.A.A.P.R., depuis sa création, organise chaque année, plusieurs manifestations culturelles et remet des récompenses :

  • le Salon d'automne ;
  • le Salon du petit format, depuis 1997, en mars, qui met également à l'honneur une œuvre du musée Alfred-Danicourt ;
  • Le Printemps des arts, manifestation de grande ampleur qui associe des artistes amateurs et professionnels, des photographes, la Société archéologique de la région de Péronne, l'Office de tourisme, les commerçants, le public scolaire… pendant deux semaines.

Sports et loisirs

Modèle:...

L'intercommunalité a réalisé en 2017 le centre aquatique O2 Somme de Péronne<ref>Modèle:Article.</ref>.

La commune se dote en 2019 d'un skatepark au bout de la rue Saint-Denis qui remplace celui détruit lors de la construction du centre aquatique O2 Somme<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Handball

Fichier:Logo PHSHB.jpg
Logo du PHSHB.

Le club Péronne Haute Somme handball, en abrégé le « PHSHB », est affilié à la Fédération française de handball. Il est rattaché à la Ligue des Hauts-de-France de handball et au Comité de la Somme.

La structure propose des sections sportives diverses, partant du BabyHand (dès 3 ans) aux seniors, en féminin et masculin.

Une section HandFit ainsi qu'une école d'arbitrage ouvrent lors de la saison 2019-2020.

Une section Hand-Loisir est lancée lors de la saison 2020-2021.

Les dirigeants du PHSHB travaillent en collaboration avec le comité départemental Handisport de la Somme et la Ligue des Hauts-de-France de handball afin d'ouvrir une section Hand'Ensemble à Péronne. Le Hand’Ensemble est une activité adaptée du handball pour les personnes en situation de handicap, de tous âges. La Fédération française de handball est donc l’une des seules fédérations de sport collectif qui intègre une pratique destinée aux personnes en situation de handicap au sein même de ses structures (clubs, comités, ligues).

Le Modèle:Date-, le club a été sélectionné pour accueillir les Inter-Comités régionaux (féminin et masculin) « Génération 2006 ». Cette compétition, regroupant plus de 250 participants, s'est déroulée simultanément à Péronne sur deux sites, en salle Béranger pour la compétition féminine et au gymnase municipal pour la compétition masculine.

Espace Patrick-Dupond

Un centre culturel et sportif regroupant plusieurs salles permettant l’exercice d’activités diverses (gymnastique, danse, karaté, musique…) est implanté sur la partie nord-ouest de la commune, avenue de l’Europe<ref>Modèle:Géoportail</ref>. Il a été renommé « Espace Patrick-Dupond » en 2013, en présence du danseur étoile<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. À l’intérieur de cet espace, la salle réservée à la danse porte le nom de la danseuse étoile Michelle Berry qui a habité le hameau de Halles<ref name=":1" />, dans la commune, et organisé chaque année le concours chorégraphique de Péronne<ref name=":0" />.

Cultes

Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste<ref> Modèle:Lien web.</ref> au sein du secteur du Vermandois<ref> Modèle:Lien web.</ref> dans le diocèse d'Amiens. Cette paroisse dispose à Péronne d'un lieu de culte<ref> Modèle:Lien web.</ref> : l'église Saint-Jean-Baptiste.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:Section à actualiser En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Péronne au 29 944e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2009, 60,9 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="I">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Budget et fiscalité 2020

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 30,56 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,69 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,18 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Emploi

Modèle:Section à actualiser En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 67,8 % d'actifs dont 53,6 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs<ref group="I">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 5 808 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 597, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour Modèle:Nobr ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 209,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus de deux emplois par habitant actif<ref group="I">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Entreprises et commerces

Modèle:Section à actualiser Au Modèle:Date-, Péronne comptait Modèle:Nombre : 16 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 39 dans l'industrie, 37 dans la construction, 580 dans le commerce-transports-services divers et 149 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="I" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.

En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Péronne<ref group="I">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 22 par des autoentrepreneurs<ref group="I">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Péronne était le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Péronne qui gère le port de Péronne et le camping. Depuis 2009, cette chambre de commerce a fusionné avec celle d'Amiens.

L'aérodrome de Péronne est situé sur les communes d'Estrées-Mons et de Monchy-Lagache. Il accueille un aéroclub et le Centre de Parachutisme Paris Péronne Haute Somme, le CPPHS, un centre très actif en raison de la proximité de Paris. Modèle:Article détaillé

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Péronne est une des destinations phares du tourisme de mémoire en lien avec la Grande Guerre, de nombreux Anglo-Saxons visitent chaque année la ville et sa région.

Nichée au cœur de la vallée de la Somme, entre étangs et champs de grandes cultures, la ville est connue comme le paradis des pêcheurs et des chasseurs.

La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et quinze lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Le château

Le château fort de Péronne accueille l'Historial de la Grande Guerre, musée spécialisé dans l’histoire de la Première Guerre mondiale. Au sein du château, les ruines des trois tours subsistantes et des courtines qui les relient sont classées monument historique depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le roi Philippe Auguste fit construire les quatre tours que l'on voit encore aujourd'hui. C'est dans ce château que logea Louis XI, lors de son entrevue avec Charles le Téméraire en 1468, comme l'indique Philippe de Commynes, chroniqueur du duc de BourgogneModèle:Sfn. Le donjon fut détruit pendant le siège de 1536.

À l'intérieur des bâtiments, des caves voûtées ont pu servir de prison ; des salles voûtées se trouvent dans les tours.

Détruit en partie pendant la Première Guerre mondiale, le château est restauré et accueille depuis 1992 l'Historial de la Grande Guerre.

Installé dans un bâtiment jouxtant l'ancien château médiéval, aujourd'hui propriété du département, c'est un musée consacré à l'histoire de la Première Guerre mondiale. L'édifice, construit en 1992, est l’œuvre de l'architecte Henri Ciriani, qui a conçu un parcours muséographique mettant en relation le front et l'arrière, axé sur la présentation comparative de trois points de vue de pays belligérants (Allemagne, France, Royaume-Uni). Le bâtiment est caractérisé par la blancheur de son béton ponctué de petits cylindres, symbolisant des tombes militaires. Une salle est consacrée aux eaux-fortes du peintre allemand Otto Dix. Modèle:Article détaillé

Anciennes fortifications

Modèle:Article détaillé

Les anciennes fortifications<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont composées de plusieurs éléments :

  • la porte de Bretagne, dans la partie nord-ouest de la commune, construite en brique et pierre, est composée de deux pavillons rectangulaires qui se font face. Le pont-levis est toujours en place et en état de marche. Cette porte est prolongée par des fortifications reconstruites de 1647 à 1652. On peut encore voir le Bastion royal et une série de défenses : cavaliers, demi-lunes, chicanes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. La porte de Bretagne a été restaurée après la Première Guerre mondiale. Elle est classée monument historique (pavillons extérieur et intérieur avec le passage les reliant) depuis le Modèle:Date- ;
  • les vestiges des fortifications qui entourent la porte de Bretagne sont classés monument historique depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Fichier:Péronne Historial 1.jpg
La rue Louis-XI débouche sur l’Historial, aménagé dans l’enceinte du château fort.

Hôtel de ville

La commune de Péronne est dotée d'un hôtel de ville dès 1293 qui est surmonté d'un beffroi dès l'origine. L'édifice est reconstruit en 1509 puis réparé après le siège de 1536 grâce aux libéralités de Modèle:Souverain2. La façade est alors ornée de salamandres sculptées avec la devise du roi « nutrisco et exstinguo » datant de 1583. Le bâtiment est modifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.

Le bailliage était situé juste à côté de l'hôtel de ville, sur la Grand-Place avec une façade de style Renaissance. Le bâtiment est composé d'une galerie à l'étage qui abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale. La façade s'écroule en 1701, et Modèle:Souverain2 la fait relever en 1704. En son honneur, le fronton est orné d'un soleil en plomb doré avec la devise du Roi Soleil : « Nec pluribus impar ». En 1866, un clocheton et une horloge à plusieurs cadrans sont placés sur le toitModèle:Sfn. Détruit pendant la Première Guerre mondiale, l'édifice est reconstruit à l'identique. Ce bâtiment fait désormais partie de l'hôtel de ville. Modèle:Article détaillé

Musée Alfred-Danicourt

Le musée Alfred-Danicourt<ref>Lien vers le Musée Alfred-Danicourt sur le site Internet de la commune</ref> est actuellement installé dans les locaux de l'hôtel de ville, comme à sa création. Il a été fondé en 1877 par Alfred Danicourt, alors maire ; ce dernier fait don de ses collections à la ville de Péronne, à sa mort en 1887.
On y trouve l'une des plus belles collections de monnaies gauloises connues, de l'orfèvrerie antique, du mobilier funéraire mérovingien, des outils et armes de silex préhistoriques et quelques beaux exemples de la peinture picarde des {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}<ref>culture.fr base Joconde</ref>.
C'est le seul musée de la Somme à avoir été détruit par les combats et pillé<ref>David de Sousa, Destruction et reconstitution du Musée Alfred-Danicourt de Péronne 1914-1955, in Les Reconstructions en Picardie, Éditions Encrage, 2003</ref> par les troupes allemandes entre 1914 et 1918. Il perd alors 95 % de ses collections. Seuls quelques trésors archéologiques sont sauvés par le conservateur qui les enterre à l'arrivée des Allemands en Modèle:Date-. Ces trésors sont à nouveau soustraits au pillage en 1941. Le musée n'a repris place dans l'hôtel de ville qu'après 1955 à la seconde reconstruction du bâtiment. Modèle:Article détaillé

Bibliothèque municipale

Créée en 1863 par Antoine Dehaussy de Robécourt, et par M. Dournel de Bonnival, elle s'est enrichie de dons, comme celui fait par Alfred Danicourt, ancien maire de Péronne, qui, outre ses collections d'objets anciens, lègue sa bibliothèque personnelle à sa ville natale. En 1880, une salle de l'hôtel de ville est spécialement aménagée pour accueillir les collections. En 1914, la bibliothèque compte plus de Modèle:Unité. Malheureusement, la Première Guerre mondiale n'épargne pas la bibliothèque.
Grâce à la générosité des bibliothèques avoisinantes et aux dons de particuliers comme celui de Paul Caron, la bibliothèque de Péronne peut être reconstituée. Elle conserve aujourd'hui, outre des ouvrages littéraires, de nombreux ouvrages sur l'Histoire locale.

Modèle:Unité constituent le fonds ancien et régional. Le livre le plus ancien conservé à la bibliothèque date de 1569 : il s'agit de Coustumes du Gouvernement de Péronne, Montdidier et Roye, (volume enluminé), une donation de M. Lacheu à la ville de Péronne en 1864. Le Journal le plus ancien conservé à la bibliothèque est : La Gazette de Péronne, 1890<ref>Alcius Ledieu Catalogue des manuscrits des Bibliothèques de Péronne, Ham et Roye</ref>.

Le fonds Pierre Mac Orlan a été constitué en 2010, pour le quarantième anniversaire de la mort de l'écrivain, natif de Péronne<ref>ville-peronne.fr</ref>.

Église Saint-Jean-Baptiste de Péronne

Fichier:Eglise PERONNE F Sud.jpeg
Façade principale de l'église Saint-Jean-Baptiste.

L'église Saint-Jean est classée monument historique, depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Détruite presque totalement pendant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis très partiellement en 1944, sa façade de style gothique flamboyant est restée debout. Elle recèle une peinture murale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : La bonne mort. Péronne la catholique possédait sept paroisses avant la Révolution. Modèle:Article détaillé

Chapelle Notre-Dame-des-Victoires de Halles

Dans le hameau de Halles, cette chapelle fut édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en briques. Son propriétaire Jean-Louis Leleu en fit don en 1853 pour qu'elle serve de chapelle de secours à la population qui n'avait ainsi plus à se déplacer pour entendre la messe. Délabrée par les ans, la municipalité de Péronne décide sa démolition en 1979. La mobilisation des habitants empêche la destruction. Depuis 2001, sa restauration est achevée<ref>André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, 2003, F. Paillart Éditeur.</ref>.

Statue de Marie Fouré

La ville éleva trois statues à son héroïne, qui symbolise la résistance des habitants face aux troupes de Charles Quint lors du siège de 1536 : les deux premières en bronze, datées de 1897 puis 1928, et une troisième en pierre furent fondues ou volées par les Allemands pendant les deux guerres mondiales. En 1996, une nouvelle statue, œuvre du sculpteur Michel Bonnand, a été placée devant l'église, le drapeau arraché aux Espagnols contre son épaule…

Monuments aux morts

  • Monument du marin Delpas rappelant la défense de la ville et sa chute lors du siège par les Prussiens à lors de la Guerre franco-allemande de 1870. Sculpture d'Albert Roze de 1933.
  • Monument aux morts, œuvre de l'architecte Louis Faille, la statue « Picardie maudissant la guerre », représente une femme picarde dressant le poing au-dessus du corps de son fils ou mari tué à la guerre est de Paul Auban. Ce groupe fut inspiré d'une sculpture réalisée la même année par l'artiste, intitulée « L'Épave », exposée Square Maurice-Schwob à Nantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>), deux bas-reliefs en bronze sont de Paul Theunissen. L'un représente l'action héroïque de Marie Fouré lors du siège et 1536, l'autre les poilus de la Grande Guerre. Le monument a été inauguré le Modèle:Date-.
  • Monument à la Modèle:2e division australienne, sur la route de Bapaume rappelle la prise héroïque du village de Mont-Saint-Quentin (aujourd'hui quartier de Péronne) par les soldats australiens en 1918.

Modèle:Article détaillé

  • Mémorial départemental aux anciens combattants d'Afrique du Nord, conçu et réalisé par Luc Bobeuf, marbrier à Péronne et son équipe ; inauguré le Modèle:Date-.

Cimetières militaires britanniques

Modèle:Article détaillé

Le Cam

Le Cam est une promenade ombragée qui serpente autour d'un étang situé au pied du château et de l'Historial de la Grande Guerre. Un théâtre de verdure complète cet aménagement.

Le marais de Halles

Le marais de Halles a été sauvé de la disparition totale en 1993. Il est entretenu par une association en partenariat avec le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie. Dans les Modèle:Unité restants du marais, on rencontre certaines plantes rares comme l'ache rampante etc.

Via Francigena

Personnalités liées à la commune

Fichier:Péronne statue de Marie Fouré.jpg
Statue de Marie Fouré à l'angle de l'église Saint-Jean-Baptiste.

Une liste de personnalités liées à la commune figure ci-dessous, classées chronologiquement selon leur date de naissance.

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: VII|-| – | VII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), premier abbé de l'abbaye du Mont-Saint-Quentin<ref name="lecomte">Additamentum nivialense de Fuilano. Auteur inconnu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, contemporain de Feuillen, traduit et commenté par Jean Lecomte et Jean Bienaimé, dans Saint Feuillien et la fondation du monastère de Fosses.</ref>.

Légendes et traditions

La mémoire orale a gardé le souvenir de plusieurs légendes péronnaises dont la Fosse Madame, le Mystère de Prusle<ref>Yvan Brohard et Jean-François Leblond, Légendes de Picardie tome 3, Amiens, Martelle Editions Modèle:ISBN.</ref> et le Miracle des loups<ref>Yvan Brohard et Jean-François Leblond, Légendes de Picardie tome 4, Amiens, Martelle Editions Modèle:ISBN.</ref>.

Société archéologique de la région de Péronne

La Société archéologique de la région de Péronne est une société savante qui cherche à faire connaître le passé de Péronne et de ses environs par ses études et ses publications. Cette société archéologique a été dissoute le Modèle:Date- à la suite de la démission officielle de son président. Sur recommandation exprimée par lettre le Modèle:1er septembre 2021 concernant le devenir de cette société et plus précisément le rattachement de ses activités avec l’association Avenue-Pierre-Mac-Orlan — et en collaboration avec le musée Danicourt — une assemblée générale extraordinaire le 15 septembre 2021 s'est prononcée comme suit à savoir que la dissolution de la Société archéologique de la région de Péronne est actée et ses activités transférées à l’association Avenue-Pierre-Mac-Orlan ainsi que ses actifs. Modèle:Article détaillé

Péronne dans les arts et la culture

La ville de Péronne est le lieu où se déroule une intrigue policière dans l'ouvrage Voir Péronne et s'enfuir d'Hervé Dupont<ref>Hervé Dupont, Voir Péronne et s'enfuir, Villeneuve-d'Ascq, Ravet-Anceau, 2011.</ref>.

Dans le roman Guerre de Louis-Ferdinand Céline, le compagnon de Ferdinand, Cascade, y est fusillé pour avoir déserté son régiment.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

  • Didier et Joëlle Arisio, Péronne (tome 1), 1998
  • Didier et Joëlle Arisio, Péronne (tome 2), 2001
  • Didier et Joëlle Arisio, Péronne (tome 3), 2005
  • Louis Cadot, La Vérité sur le siège de Péronne : réponse au Général Faidherbe, 1872
  • Achille Caraby, Histoire du bombardement de Péronne 1870-1871, 1873
  • Alfred Danicourt, Une révolte à Péronne sous le gouvernement du Maréchal d'Ancre en 1616, 1885
  • Cléophas-Reimbold Dautrevaux, Le Chevalier-Noir ou Philippe-Auguste à Péronne 1843; Les Chauffeurs de la Somme, 1851.
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Jean Dehaussy, Journal du siège de Péronne en 1536, 1897
  • Modèle:Ouvrage
  • David de Sousa, Palettes et ciseaux, artistes de la Haute-Somme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Folio 7, Péronne, 2012
  • Modèle:Ouvrage
  • Jules Dournel, Les Mayeurs de Péronne, leurs familles et leurs descendants, 1894
  • Modèle:Ouvrage
  • Jules Dournel, Histoire générale de Péronne, éd. La Vague verte (réédition) - Tome 1 : De l’origine à 1610, 260 p.Modèle:ISBN - Tome 2 : De 1610 à 1880, 260 p. Modèle:ISBN
  • Robert Embry, Les rues de Péronne, tome 1, 2000
  • Robert Embry, Les rues de Péronne, tome 2, 2001
  • Robert Embry, Les rues de Péronne tome 3
  • Robert Embry, La Reconstruction après 14-18 dans les régions dévastées, 1996
  • Robert Embry, La vie à Péronne et dans sa région pendant la guerre 14-18.
  • Robert Embry et Gérard Boutte, La Vie à Péronne pendant la Révolution
  • Robert Embry, René Lavalard, Histoire du Château de Péronne et réalisation de l'Historial, 1994
  • Robert Embry, René Lavalard, Visite guidée de Péronne : la vie d'hier à travers les rues d'aujourd'hui, 1992
  • Fenier (Père), Relation du siège mémorable de Péronne, 1843
  • J. Gosselin (Abbé), Histoire du chapitre royal de Saint-Fursy de Péronne, 1874
  • Alfred Hiver dit Hiver de Beauvoir, Catalogue de la Bibliothèque de Péronne, 1865, etc..
  • Anne Leduc et Dominique Scorby, Les privilèges royaux accordés à la ville de Péronne à la suite du siège de 1536 et leur évolution à travers les problèmes religieux jusqu'en 1635
  • Véronique Lemaire, Les distractions des Péronnais pendant l'entre deux guerres (1922-1939) selon la presse locale
  • René Lavalard, Seconde Guerre Mondiale et Résistance : Péronne et sa région 1939-1945, 2007
  • Bernard Leguiller, 1939-1945 : chroniques d'un jeune Picard, 1994
  • Roger Locuty, La Résistance : secteur de Péronne, chronologie des faits 1940-1945, 1994.
  • Pierre Malicet, Les institutions municipales de Péronne sous l'Ancien Régime, 1903.
  • F.J. Martel, Essai historique et chronologique sur la ville de Péronne 2004
  • Alexandre Pillon, Michel Dournel, Péronne et son arrondissement, 1989
  • Gustave Ramon, La Révolution à Péronne, en Modèle:Nobr :
    • La Révolution à Péronne (Modèle:1re) : Fêtes, Cérémonies et Réjouissances (1789-1804)
    • La Révolution à Péronne (Modèle:2e) : Les États Généraux de 1789
    • La Révolution à Péronne (Modèle:3e) : 1789-1791
    • La Révolution à Péronne (Modèle:4e) : 1792-1793
    • La Révolution à Péronne (Modèle:5e et Modèle:6e) : 1793-1795
    • La Révolution à Péronne (Modèle:7e) : 1793- An III
    • La Révolution à Péronne (Modèle:8e) : 1795-1834
  • Gustave Ramon, Coutumes, ordonnances, usages locaux avant 1789. Règlement de justice municipale, 1879.
  • Gustave Ramon, La Forteresse de Péronne et la ligne de la Somme pendant la guerre de Trente ans, 1888
  • Gustave Ramon, Le vieux Péronne
  • Gustave Ramon, L'invasion en ¨Picardie : récits et documents concernant les communes de l'arrondissement de Péronne pendant la guerre allemande 1870-1871, 1873
  • Henry Routier, Le Château de Péronne.
  • Eustache de Sachy, Essai sur l'Histoire de Péronne, 1866
  • Guy Savary, Péronne, la vie municipale entre les deux guerres mondiales et sous l'Occupation 39-40, 2001
  • Dominique Scobry, Les maladies du corps et de l'âme dans le Vermandois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • Dominique Scobry, Les problèmes militaires à Péronne dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • Daniel Therby, Pierre Mac Orlan et Péronne, 1993
  • Daniel Therby, Autour du Marin : petites histoires de plaques, 2007
  • G. Vallois, Péronne son origine et ses développements, 1880
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
  • Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

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Références

Insee

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Autres sources

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