Jean-Marie Demange

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Jean-Marie Demange, né le Modèle:Date à Toulouse et mort le Modèle:Date à Thionville, est un médecin et homme politique français, membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Il a assassiné sa maîtresse avant de se suicider. Suite à ce drame et aux révélations qui s’en sont suivies, son épouse s’est également suicidée.

Biographie

Fils du Maire de Maizières-lès-Metz, Maurice Demange, Jean-Marie Demange est médecin de profession, spécialiste en angiologie.

Il s'engage en politique sous l'étiquette RPR, et est élu conseiller général de la Moselle en 1985 dans un canton réputé de gauche<ref name=derive>« La dérive fatale du député Demange », Le Monde, 24 novembre 2008. Consulté le 24 novembre 2008.</ref>, puis député de la Moselle en 1986. Il est réélu dans la [[Neuvième circonscription de la Moselle|Modèle:9e]] de ce département en 1988, 1993, 1997 et 2002.

Lors des élections municipales de 1995, la liste qu'il conduit l'emporte à Thionville, face à la liste des communistes qui dirigeaient la Commune jusque là. Devenu maire, il a notamment pour adjoint l'ancien député Henri Ferretti. Il lance dès lors énormément de travaux dans la ville<ref name=derive />, avec, notamment, la réfection du plateau piétonnier, confiée à l’architecte Jean-Michel Wilmotte, mais où les voitures sont conservées. Il fait également construire le projet très controversé [1] de centre commercial en centre-ville dit « La Cour des Capucins ». Devant les polémiques, il abandonne son projet de création de passerelle entre l’église Ste Maximin et la gare. Celle-ci sera finalement construite des années plus tard par son successeur et ami Pierre Cuny [2] [3]

Il est réélu facilement en 2001 mais son comportement viendra ternir son second mandat. Sa dérive autoritariste, son management brutal et les insultes régulièrement adressées aux agents municipaux lui valent le surnom de "Telle est ma volonté" [4]

Il conduit en outre régulièrement sous l’emprise de l’alcool et de drogues. Il s'autoprescrit d’ailleurs des médicaments qu'il consomme devant les agents municipaux, ce qui lui vaut d’enchaîner les accidents avec sa voiture de fonction [5]

Il a une très haute estime de lui-même à cette période. Sur la carte de la Commune accrochée au mur de son bureau, il cherche souvent la rue où la place qui pourrait porter son nom [6]

En 2002, à 60 ans, il entame une liaison avec Karine Albert, qui n’a que 37 ans et qu’il recrute comme attachée parlementaire. Il lui loue un appartement à Thionville alors que lui réside avec son épouse à Maizières-lès-Metz [7][8]. Une sorte de duplex est aménagé directement dans la mairie avec des canapés et les employés ont interdiction d’y entrer [9].

Son secrétaire général à la mairie, Patrick Luxembourger, démissionne avec fracas et se présente contre lui aux élections législatives [10] Jean-Marie Demange confie alors le secrétariat général à son ami Roger Schreiber qui deviendra plus tard l’adjoint à l’urbanisme de Pierre Cuny [11]

De nouveau réélu député le 19 juin 2007, il siège au sein du groupe UMP.

Aux élections municipales de mars 2008 à Thionville, il décide de rajeunir sa liste et confie la troisième place à son ami Pierre Cuny [12] [13] qui deviendra par la suite Maire de Thionville. Alors qu'il avait presque la victoire assurée dès le premier tour, où il ne lui manque qu'une quarantaine de voix pour obtenir la majorité absolue, il est finalement battu d'une courte tête par son opposant socialiste Bertrand Mertz au second tour<ref>Élections municipales de 2008 - Résultats à Thionville, sur le site du ministère de l'Intérieur</ref>.

Dès le lendemain, il fait détruire tous les dossiers du cabinet et les archives municipales de douze années de mandat. Le samedi suivant, il refuse d'assister à la passation de pouvoir. Il devient alors de plus en plus dépressif avec des accès suicidaires<ref name="derive" />.

Le Modèle:Date, Jean-Marie Demange assassine Karine Albert - son attachée parlementaire et maîtresse qui voulait le quitter<ref name="LEPARISIEN">Timothée Boutry, « L’ex-maire de Thionville tue son amie et se donne la mort », Le Parisien, 18 novembre 2008</ref> - d'une balle à bout portant dans la tempe, après l'avoir rouée de coup sur le balcon de l’appartement qu’il lui louait, puis se suicide en retournant l'arme contre lui<ref name="Le Monde">« Le député UMP Jean-Marie Demange tue sa maîtresse, avant de se donner la mort », Le Monde, 18 novembre 2008.</ref>. Suite au déballage médiatique de leur vie privée, l'année suivante, son épouse Christiane se suicidera à son tour<ref name="Neon" />.

Apprenant le féminicide et le suicide du député Demange, la vice-présidente de l’Assemblée nationale qui dirige la séance, Danièle Hoffman-Rispal, fait tout de même observer une minute de silence par l'Assemblée nationale en sa mémoire, mais en raison de la gravité de son crime, il n'aura pas droit à l'éloge funèbre qui est traditionnellement rendu aux anciens parlementaires<ref name="Neon">Modèle:Article</ref>.

Il est remplacé à l'Assemblée nationale par sa suppléante, Anne Grommerch qui deviendra également Maire de Thionville alors que les élections seront annulées pour fraude électorale [14]. Celle-ci décédera au bout de 2 années de mandat [15] et son ami Pierre Cuny deviendra Maire. Il sera mise en cause par Yan Rutili pour ses proximités avec le secteur du BTP [16]

Récapitulatif des mandats

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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