Marc Dolez

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Marc Dolez (famille Dolez), né le Modèle:Date de naissance à Douai (Nord), est un homme politique français, député français, conseiller régional, professeur de droit et membre honoraire du parlement. Il a représenté la 17eme circonscription du Nord à l'Assemblée nationale de 1988 à 1993, puis de 1997 à 2017. Ancien membre du Parti socialiste, il fonde le Parti de gauche avec Jean-Luc Mélenchon en 2008 avant de le quitter en 2012. Il reçoit le 14 juillet 2021 la legion d'honneur au rang de chevalier.

Biographie

Il est le fils de Carlos Dolez, député centriste du Nord de 1958 à 1962. Il prend sa carte au Parti socialiste (PS) en 1972.

Il est élu député le Modèle:Date, pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} législature (2002-2007), dans la circonscription du Nord (Modèle:17e), avec près de 60 % des suffrages exprimés au second tour, face à la candidate de l'UMP Françoise Prouvost<ref>Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales, NORD (59) -- Modèle:17e (résultats officiels), 2002</ref>. Il siège au sein du groupe socialiste jusqu'en novembre 2008.

Opposé au remaniement précipité du bureau national du PS à la suite de l'échec du Modèle:Date, et notamment la promotion annoncée de Laurent Fabius au poste de porte-parole, Marc Dolez démissionne de cette instance en juin 2002.

Lors du Congrès de Dijon du Parti socialiste, il crée sa propre motion Forces militantes qui obtiendra 4,7 % des voix, soit sous la barre des 5 % requise pour être présent dans les instances nationales. À la faveur d'un accord avec le courant Nouveau Monde, il intègre cependant le bureau national. Il est également élu Premier secrétaire fédéral de la fédération du Nord jusqu'en 2005.

Seul député socialiste à avoir voté « non » lors du vote du Congrès à Versailles autorisant la ratification du traité constitutionnel européen, il a mené campagne contre l'avis majoritaire de son parti lors du référendum du Modèle:Date.

Membre du courant Nouveau Parti socialiste (tendance Alternative socialiste), il refuse la synthèse du congrès du Mans et quitte le NPS, pour former un nouveau courant avec Gérard Filoche, Forces militantes pour la démocratie et le socialisme. Cette alliance fut de courte durée : Forces militantes se sépare de Démocratie et socialisme, le courant animé par Gérard Filoche, au cours de la campagne présidentielle de 2007.

Il est réélu député en juin 2007 dans sa circonscription, avec plus de 62 % des suffrages exprimés au second tour, toujours aux dépens de Françoise Prouvost<ref>Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales, NORD (59) -- Modèle:17e (résultats officiels), 2007</ref>.

Il signe la motion de Benoît Hamon en septembre 2008 dans le cadre du Congrès de Reims du PS, aux côtés de personnalités comme Jean-Luc Mélenchon, Henri Emmanuelli et Marie-Noëlle Lienemann<ref>Modèle:Lien Web</ref>.

Fichier:Marc Dolez.jpg
Marc Dolez au meeting fondateur du Parti de gauche fin novembre 2008.

Le Modèle:Date a lieu le vote des militants socialistes pour départager les différentes motions. La motion soutenue par Ségolène Royal arrive en tête avec environ 29 % des suffrages exprimés, tandis que celle conduite par Benoît Hamon arrive en quatrième position avec moins de 19 %. Les trois motions issues de la majorité sortante capitalisent au total 80 % des voix. Pour Marc Dolez, seule une première place pour la motion qu'il soutenait et une alliance majoritaire, par la suite, avec celle conduite par Martine Aubry aurait permis de dégager une majorité réellement nouvelle<ref>Modèle:Lien Web</ref>. Tirant les conséquences de cet échec, lui et Jean-Luc Mélenchon font part de leur décision, Modèle:Citation et dans un souci d'indépendance d'action, de quitter le Parti socialiste, pour créer un nouveau mouvement Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien Web</ref>. Ils ont annoncé Modèle:Citation et appelé Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien Web</ref>. Cet appel trouve très tôt un écho favorable auprès du Parti communiste français, par la voix du député européen Francis Wurtz, qui leur propose une union pour créer un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien Web</ref>. Dans cette logique, Marc Dolez annonce qu'il quitte le groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche à l'Assemblée nationale pour rejoindre le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, au sein duquel siègent les députés du PCF et des Verts<ref>« Mélenchon et Dolez quittent le PS », L'Humanité, 8 novembre 2008.</ref>.

Il est réélu député le 17 juin 2012, avec 100 % des suffrages exprimés, Monique Amghar (PS) s'étant désistée.

Le Modèle:Date, le cofondateur du Parti de gauche annonce qu'il quitte le Parti de gauche tout en restant associé au Front de gauche. Il juge les propos de Jean-Luc Mélenchon comme trop centrés sur une critique du Parti socialiste. « Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l'outrance du verbe (…) Je ne crois pas à la thèse de deux gauches irréconciliables ni au mythe du recours (…) Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux. Si la social-démocratie devait s'effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême. »,Mélenchon aurait «dilapidé l’acquis» de la campagne «Puisque le parti est dans la préparation de son congrès, il est honnête de dire aux militants que je n'y participerai pas et que je quitte le PG», ajoute-t-il. Marc Dolez reproche à Jean-Luc Mélenchon d'avoir «dilapidé» «l'acquis» de la campagne présidentielle «dès les législatives», avec une stratégie «Front contre front» qui a d'après lui «cornérisé» la gauche de la gauche.»déclare-t-il<ref>« Rififi au Parti de gauche », Le Monde, 19 décembre 2012.</ref>.

Le Modèle:Date, il fait partie des trois députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine votant en faveur de la loi sur le renseignement<ref>« Analyse du scrutin n° 1109 », assemblee-nationale.fr, 5 mai 2015.</ref>.

En mai 2019, il apporte son soutien à Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste français aux élections européennes de 2019 en France<ref>[1]</ref>.

En mars 2022, il préside le comité de soutien à Fabien Roussel dans le douaisis en vue de l'élection présidentielle 2022.

Synthèse des mandats

Notes et références

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Voir aussi

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Article connexe

Liens externes

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