Banja Luka
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Ville de Bosnie-Herzégovine Banja Luka (en cyrillique : Modèle:Lang) ou Banjaluka (Modèle:Lang), est une ville de Bosnie-Herzégovine et la capitale de l'entité de la république serbe de Bosnie. Au recensement de 1991, la ville intra muros comptait Modèle:Nombre<ref name="stats1">Modèle:Historique de la population1 (Bosnie-Herzégovine)</ref> et sa zone métropolitaine, appelée ville de Banja Luka (Modèle:Lang) et correspondant à une ex-municipalité du pays, Modèle:Nombre<ref name="stats">Modèle:Historique de la population2 (Bosnie-Herzégovine)</ref>. Selon les premiers résultats du recensement bosnien de 2013, la ville intra muros compte Modèle:Nombre et sa zone métropolitaine 199 191<ref name="prvi">Modèle:République serbe de Bosnie Population 2013</ref>.
Banja Luka est la capitale historique de la Krajina de Bosnie (en bosnien: Modèle:Lang). Fondée à l'époque romaine sous le nom de Castra, elle a connu un important essor à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en tant que capitale du pachalik de Bosnie au sein de l'Empire ottoman. Par sa population, Banja Luka est aujourd'hui la seconde ville de Bosnie-Herzégovine. Capitale politique, elle est le siège de la présidence de la république serbe de Bosnie, du gouvernement de la république serbe de Bosnie et de l'Assemblée nationale de la république serbe de Bosnie. Elle est le principal centre culturel des Serbes de Bosnie et le plus important centre économique de la république serbe de Bosnie. Partiellement détruite lors d'un tremblement de terre en 1969, la ville offre le visage d'une cité moderne, dotée de nombreux espaces verts.
Géographie
Banja Luka est située au Nord-Ouest de la Bosnie-Herzégovine, en république serbe de Bosnie (Modèle:Lang), sur les bords du Vrbas (192 km), à l'endroit où ce cours d'eau perd ses caractéristiques de rivière de montagne en entrant dans la plaine qui va la mener jusqu'à sa confluence avec la Save. La plus grande partie de la région appartient au bassin versant du Vrbas, tandis qu'une petite partie de son territoire se trouve à l'ouest du bassin de la Gomjenica, un affluent droit de la rivière Sana. Près de la ville, le Vrbas reçoit les eaux de trois de ses affluents : la Suturlija, la Crkvena et la Vrbanja.
Le centre de Banja Luka s'élève à une altitude de Modèle:Nobr. En revanche, en fonction de ses caractéristiques géomorphologiques, géologiques et hydrographiques, le territoire de la Ville peut être divisé en quatre secteurs : un bassin à fond plat, des terrasses alluviales, des collines entourant la vallée et, au sud, les Alpes dinariques. À Modèle:Nobr au sud-est de la ville se dresse le mont Manjača qui culmine au pic de la Velika Manjača (Modèle:Unité) et au sud-ouest le mont Čemernica qui culmine au pic du Goli vis (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le secteur de la Čemernica, le Vrbas coule dans des canyons.
Le territoire de la ville (ex-municipalité) est entouré par les municipalités de Gradiška au nord, Laktaši, Čelinac et Kneževo à l'est, Mrkonjić Grad au sud, Ribnik, Oštra Luka et Prijedor à l'ouest. Toutes ces municipalités font partie de la république serbe de Bosnie.
La région de Banja Luka est particulièrement exposée aux risques de tremblement de terre. Elle en a connu en 1884, 1935, 1969 et 1981. Le plus important d'entre eux a été celui des 26 et 27 octobre 1969 ; d'une amplitude de 7, 8 et 9 sur l'échelle de Mercalli, il a causé des dommages sur 15 municipalités (Banja Luka, Čelinac, Laktaši, Prnjavor, Gradiška, Kotor Varoš, Kneževo, Srbac, Ključ, Jajce, Prijedor, Sanski Most, Novi Grad et Dubica)<ref name="séisme">Modèle:Lien web</ref>. Pour célébrer le Modèle:40e de cet événement, une conférence internationale sur l'ingénierie parasismique s'est déroulée à Banja Luka du 26 au 28 octobre 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>. Entre 1996 et 2008, trois séismes de force 5 sur l'échelle de Mercalli se sont produits sur le territoire de la ville, deux en 1998 et un en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat de Banja est de type continental tempéré. Ouverte au nord vers la plaine pannonienne, la région subit en hiver l'influence de l'anticyclone de Sibérie avec ses masses d'air froid, tandis que la présence des Alpes dinariques dans le sud du territoire de la ville, y modère l'effet du climat méditerranéen. Pour la période de 1961 à 1985, la température moyenne annuelle était de Modèle:Tmp. Janvier était le mois le plus froid avec une température moyenne de Modèle:Tmp et juillet le mois le plus chaud avec une température moyenne de Modèle:Tmp. La température la plus élevée enregistrée à la station de Banja Luka a été de Modèle:Tmp le 14 août 1957 et la température la plus basse a été de Modèle:Tmp le 5 février 1958<ref name="climat1">Modèle:Lien web</ref>.
Pour la période 1961-1985, les moyennes de température et de précipitations s'établissaient de la manière suivante<ref name="climat1"/> :
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 3,4 | 6,6 | 12,0 | 17,1 | 21,9 | 25,0 | 27,0 | 26,6 | 23,0 | 17,2 | 10,9 | 4,8 |
|
Températures minimales moyennes (°C) | -4,9 | -2,4 | 0,9 | 4,6 | 8,9 | 12,5 | 13,4 | 13,2 | 10,0 | 5,3 | 1,8 | -2,8 |
|
Moyennes des précipitations (mm) | 73,25 | 68,46 | 75,5 | 89,83 | 96,92 | 113,87 | 96,71 | 98,17 | 86,63 | 71 | 91,45 | 82,79 |
Les données de 1996 à 2008 établissent la moyenne annuelle des températures à Modèle:Tmp, avec un pic en juillet à Modèle:Tmp et un creux en janvier à Modèle:Tmp. Pour la même période, Banja Luka a connu en moyenne Modèle:Unité d'ensoleillement par an, Modèle:Nobr de pluie, avec une moyenne de précipitations annuelle de 1 053,32 mm ; on a également pu y décompter en moyenne Modèle:Nobr d'enneigement et Modèle:Nobr de brouillard<ref name="climat2">Modèle:Lien web</ref>.
Pour la période 1996-2008, les moyennes de température et de précipitations s'établissaient de la manière suivante<ref name="climat2"/> :
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures moyennes (°C) | 0,4 | 3,0 | 7,0 | 11,7 | 17,1 | 20,8 | 22,0 | 21,5 | 15,9 | 12,1 | 7,1 | 1,2 |
|
Moyennes des précipitations (mm) | 69,0 | 61,6 | 73,1 | 101,1 | 94,8 | 103,9 | 83,2 | 69,7 | 121,8 | 76,4 | 103,1 | 95,9 |
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le site de l'actuelle ville de Banja Luka est occupé depuis la Préhistoire, ainsi qu'en attestent les fouilles archéologiques réalisées dans le périmètre de l'actuelle Forteresse Kastel, située en plein centre-ville ; quelques vestiges y ont été mis au jour remontant au Paléolithique, comme des outils en silex datés du gravettien. Le Néolithique y est représenté par des poteries caractéristiques des cultures de Baden et de Vučedol. On y a également retrouvé quelques artéfacts datant de l'âge du bronze et de l'âge du fer<ref name="kastel">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Les découvertes effectuées dans la forteresse Kastel et dans la région signalent une importante activité pendant la période romaine, du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le secteur était habité par la tribu illyrienne des Oseriati<ref name="kastel"/> ou, selon d'autres sources, par celle des Maezaei<ref name="histoire">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et faisait partie de la province de Pannonie supérieure. Les sources thermales de Gornji Šeher, aujourd'hui un faubourg de Banja Luka, de Slatina et de Laktaši étaient déjà exploitées par les Romains. À l'emplacement de l'actuelle forteresse Kastel, une localité portant le nom de Castra commença à se développer, assurant diverses fonctions, notamment celle d'un castrum (ou camp militaire) ou d'une mansio (gîte d'étape). Autour du camp se trouvaient une colonie civile et un relais de poste (statio). Située aux confins des provinces de Dalmatie et de Pannonie, la localité se trouvait sur la route reliant Split (Modèle:Lang), au bord de la mer Adriatique, à l'actuelle ville de Gradiška (Modèle:Lang/Modèle:Lang)<ref name="kastel"/>.
Après la chute de l'Empire romain d'Occident, aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles, des tribus slaves s'installèrent dans la région<ref name="histoire1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Castra fut détruite et, à sa place, fut établie une nouvelle localité. En revanche, ce qu'il advint exactement du site pendant la plus grande partie du Moyen Âge n'est pas clairement établi<ref name="kastel"/>.
Moyen Âge
Si le sort du site même de l'actuelle Banja Luka reste incertain, celui de sa région est beaucoup mieux documenté. Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle échappa le plus souvent au contrôle de l'Empire byzantin et se trouva régulièrement sous la domination des rois de Hongrie ; au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la rivière Vrbas (ou la rivière Una), devint la frontière occidentale de la Serbie médiévale. Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le territoire de l'actuelle ville de Banja Luka fit partie des possessions du ban Borić, le premier ban de Bosnie. À partir du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les sources écrites se réfèrent à la région en lui donnant le nom de Donji Kraji et, dans les dernières décennies de ce siècle, la région fut contrôlée par les bans de Bosnie [[Prijezda Ier|Prijezda {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]<ref name="gomionica">Modèle:Lien web</ref>, Prijezda II et [[Étienne Ier Kotroman|Étienne {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Kotroman]], tous trois appartenant à la dynastie des Kotromanić.
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la région fit partie de la župa (comté) de Zemljanik et son importance est attestée par les forteresses qui y furent bâties le long du Vrbas et dans ses canyons, servant à protéger la frontière orientale de la župa et à héberger les nobles familles féodales Croato-Bosniennes des Hrvatinić et des Vojsalić. Parmi ces forteresses figurent celles de Kotor (1323), aujourd'hui Kotor Varoš, de Zvečaj (1404), Bočac (1446) et de Greben<ref name="gomionica"/>. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la région de Donji Kraji fut un moment contrôlée par le roi [[Stefan Tvrtko Ier de Bosnie|Tvrtko {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bosnie]] mais, au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle passa entre les mains du puissant féodal Hrvoje Vukčić, membre de la famille des Hrvatinić. De nombreuses nécropoles, comportant des monuments funéraires appelés stećci (au singulier : Modèle:Lang), dispersées sur tout le territoire de Zemljanik, montrent que la région était densément peuplée à cette période. Parmi les nécropoles les plus importantes, on peut citer celles de Lusići, Plavšići, Prodole, Gornje Ratkovo et Grčka Gradina (à Lužije), chacune comptant entre 80 et 120 stećci et attestant ainsi de la prospérité de la population<ref name="gomionica"/>. En 1378, un monastère franciscain s’installa à Petrićevac, aujourd'hui un quartier de Banja Luka.
L'avancée progressive des Ottomans dans les Balkans au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle conduisit à la chute du royaume de Bosnie en 1463. En revanche, la région de Banja Luka, protégée par le royaume de Hongrie, résista encore à la conquête pendant quelques décennies, faisant alors partie de la Banovine de Jajce. La ville de Banja Luka est mentionnée pour la première fois dans une charte signée le 6 février 1494 par le roi de Hongrie Vladislas II Jagellon ; son nom viendrait des mots « ban », désignant un dignitaire médiéval et luka, désignant une vallée ou une prairie. Banja Luka fut conquise par les Turcs en 1521.
Période ottomane
Banja Luka connut son véritable expansion pendant la période ottomane. La ville fut d'abord intégrée au sandjak de Bosnie, une subdivision du pachalik de Roumélie, une subdivision administrative qui englobait toutes les parties occidentales de l'Empire<ref name="batakovic">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dušan T. Bataković, Histoire du Peuple serbe, L'Àge d'Homme, 2005, Modèle:P. Modèle:ISBN</ref>. La Roumélie fut par la suite subdivisée en plusieurs pachaliks de moindre étendue, chaque pachalik ayant à sa tête un pacha. Banja Luka devint la capitale du sandjak de Bosnie en 1553<ref name="fehrat">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et, après la création du pachalik de Bosnie en 1580<ref name="batakovic"/> ou 1583<ref name="fehrat"/>, la ville en fut la capitale entre 1583 et 1639, ce qui accéléra son développement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
L'une des personnalités de Banja Luka les plus importantes de cette époque fut Ferhat-pacha Sokolović, qui marqua la ville de son empreinte. Il était membre de la puissante famille serbe des Sokolović, à laquelle appartenait aussi le grand vizir Mehmed-pacha Sokolović et l'archevêque Makarije Sokolović, le cousin de Mehmed-pacha, patriarche orthodoxe serbe de Peć. En 1574, Ferhat-pacha fut nommé bey de Bosnie. Le 22 septembre 1575, il remporta une importante bataille sur le général autrichien Herbert Ausperger, au cours de laquelle il s'empara de son fils Wolf qu'il rendit à l'Autriche contre une rançon de 30 000 ducats. Ferhat-pacha se servit de cette somme pour construire la mosquée Ferhadija, une médersa, une tour de l'horloge (en BCMS : sahat kula) et une fontaine, créant ainsi la première čaršija de la ville. Entre 1579 et 1587, il fit ainsi construire 216 bâtiments dans la ville. Pour assurer l'entretien de tous ces édifices, il signa un acte de donation le Modèle:Date. Ferhat-pacha fonda également la localité de Donji Šeher, aujourd'hui un faubourg de Banja Luka connus sous le nom de Srpske Toplice<ref name="fehrat"/>. Dans son entreprise urbanistique, il fut soutenu par de nombreux dignitaires ottomans, comme son ami Hasan defterdar, ministre des Finances du pachalik de Bosnie, cosignataire avec lui de la donation de 1587 et fondateur de la mosquée Arnaudija<ref name="arnaudija">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Après sa mort, en 1590, Ferhat-pacha se fit enterrer à Banja Luka.
Dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'Empire ottoman dut affronter périodiquement les troupes de la dynastie autrichienne des Habsbourg. Banja Luka devint ainsi une position stratégique. En 1587, Ferhat-pacha avait fait construire un arsenal à Donji Šeher, qui fut transformé en forteresse sous le règne du sultan Mehmed III (1595-1603) ; elle resta en usage jusqu'en 1739 puis fut démolie par la suite. En 1660, le voyageur ottoman Evliya Çelebi, de passage à Banja Luka, y mentionne deux forteresses, l'une à Donji Šeher et l'autre à Gornji Šeher, mais sans donner davantage de détails. La même année fut créée la capitainerie de Banja Luka, un secteur de protection militaire renforcée. En août 1688, au cours de la deuxième guerre austro-turque, la ville fut brièvement occupée par les armées de Prince Louis de Bade ; incendiée, elle fut rapidement reconstruite. Avec le traité de Karlowitz (aujourd'hui Sremski Karlovci), signé en 1699, la Sublime Porte dut céder de vastes territoires au nord de la Save et du Danube. En 1701, le cadi de Banja Luka reçut l'ordre de construire des ateliers pour fabriquer des munitions et des canons. Le prince Ernest-Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Saxe-Hilburghausen, à la tête d'une partie de l'armée impériale, assiégea en vain la ville en 1704<ref>La relation de cet échec des troupes impériales est mentionnée dans un Mémoire sur la campagne de 1704 entre l'Autriche et la Turquie conservé au Service historique de la Défense (GR 1M 124-3)</ref>. À l'époque de Numan-pacha Ćuprilić (1712-1714), la forteresse Kastel fut renforcée et prit la configuration sous laquelle on la connaît aujourd'hui. En 1737, lors de la guerre austro-turque de 1735-1739, les troupes autrichiennes avancèrent une nouvelle fois jusqu'à Banja Luka ; l'armée autrichienne conduite par Hildburghausen mit le siège devant la forteresse mais elle fut prise à revers par le vizir Ali-pacha Hekimoglu qui lui fit subir des pertes importantes et la força à se replier. La forteresse fut alors à nouveau renforcée. La guerre se termina par le traité de Belgrade et aucune pénétration autrichienne n'eut lieu jusqu'en 1878<ref name="kastel"/>.
Le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle fut marqué par deux épidémies de peste, en 1813 et 1816, ainsi que par quelques tremblements de terre destructeurs. En revanche, la seconde moitié du siècle vit s'ébaucher le développement industriel de la ville. Un des exemples de cette évolution suit l'installation des moines trappistes dans la ville, qui, en 1869, avec l'autorisation de la papauté et de la Sublime Porte, fondèrent le monastère Sainte-Marie-de-Étoile, dans l'actuel faubourg de Delibašino Selo, y construisant aussi tout un complexe où l'on fabriquait notamment de la bière, du fromage ou des pâtes alimentaires ; l'ensemble était complété par une centrale hydroélectrique, un moulin, une usine de textiles, un atelier d'imprimerie, une briqueterie et une boulangerie<ref name="delibasino">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="étoile">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Des Juifs sépharades s'installèrent également à l'époque dans la ville, contribuant également à son dynamisme économique. La première ligne de télégraphe fut installée en 1866 et la première ligne de chemin de fer moderne de Bosnie ouvrit en 1873, reliant Banja Luka à Dobrljin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="transport"/>.
Période austro-hongroise et Première Guerre mondiale (1878-1918)
L'année 1878 marqua un véritable tournant dans l'histoire de Banja Luka. Après la défaite de l'Empire ottoman dans la guerre russo-turque de 1877-1878 et à la suite du congrès de Berlin, la Bosnie et l'Herzégovine furent placées sous le contrôle de l'empire d'Autriche-Hongrie, ces régions restant officiellement intégrées à l'Empire ottoman<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dušan T. Bataković, Histoire du peuple serbe, Modèle:P.</ref> ; dès la fin d'octobre 1878, les Autrichiens avaient en fait occupé toute la Bosnie et son territoire fut réorganisé. Au moment où les Autrichiens entrèrent dans la ville, elle comptait Modèle:Nombre et avait l'allure d'une ville orientale. La période austro-hongroise fut caractérisée par d'importants changements dans la ville qui s'occidentalisa et s'industrialisa. De larges artères furent ouvertes, comme l'actuelle rue Kralja Petra. L'approvisionnement en eau, le système d'égouts et l'éclairage électrique furent améliorés. Un hôpital fut ouvert en 1879 et le lycée de Banja Luka fut créé en 1895. Une voie ferrée relia à la ville à Vienne et à Budapest. L'industrie se développa notamment avec la création d'une manufacture de tabac et l'usine de transformation du bois Bosna holc. Le premier recensement officiel eut lieu le Modèle:Date et la ville comptait alors Modèle:Nombre<ref name="austro">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web </ref>.
Sur le plan politique, l'occupation austro-hongroise a connu le développement d'une résistance au régime, surtout après l'annexion pure et simple du pays le Modèle:Date ; 148 procès politiques contre des Serbes pour Modèle:Citation furent engagés dans toute la Bosnie-Herzégovine, dont 60 à Banja Luka. Ce climat conduisit à l'instauration de la loi martiale en 1912 et à des mesures d'exception en 1913 ; tous ces événements devaient déboucher sur l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinad en 1914 et au déclenchement de la Première Guerre mondiale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dušan T. Bataković, op. cit., Modèle:P. à 239</ref>. Au cours de cette période, le poète et tribun Petar Kočić, né à Stričići sur le mont Manjača, près de Banja, exerça une grande influence sur les mouvements de libération, notamment avec son journal Otadžbina (« Patrie »), créé en 1907<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Au début de la guerre, les autorités austro-hongroises arrêtèrent toutes les personnalités serbes de premier plan de la ville de Banja Luka, en les accusant de trahison. Elles ne furent libérées que grâce à l'intervention du roi d'Espagne Alphonse XIII et par l'intermédiaire de sa mère Marie-Christine d'Autriche, qui appuya sa demande auprès de la cour de Vienne ; encore aujourd'hui, une rue du centre de la ville porte le nom de ce souverain. Banja Luka fut finalement libérée par l'armée serbe le Modèle:Date.
De l'entre-deux-guerres à la fin de la Seconde Guerre mondiale
Après la Première Guerre mondiale, Banja Luka fut intégrée au royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes qui, en 1929, devint le royaume de Yougoslavie et, selon la loi sur l'organisation du royaume, le territoire yougoslave fut divisé en neuf grandes régions appelées banovines. Banja Luka devint alors la capitale de la Banovine du Vrbas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dušan T. Bataković, op. cit., Modèle:P. et 295</ref>. Cette période est marquée pour la ville par les réalisations urbanistiques et architecturales du ban (gouverneur) Svetislav Milosavljević (1882-1960), avec la construction de nombreux bâtiments publics, comme le Banski dvor et l'actuel Palais municipal, le théâtre ou le musée. Sous son impulsion de nombreuses écoles, routes et usines furent réalisées, ainsi que des ponts et des parcs. Lorsqu'il quitta Banja Luka le Modèle:Date, environ Modèle:Nombre de la ville se rassemblèrent spontanément pour lui adresser un adieu solennel<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Dès cette époque, les idées révolutionnaires commencèrent à se répandre, notamment au sein de l'association Pelagić et dans le Club des étudiants et Banja Luka devint progressivement le centre organisationnel de l'antifascisme dans la région.
Banja Luka, comme le reste du royaume de Yougoslavie, fut touchée par la Seconde Guerre mondiale en 1941. La ville fut bombardée par les nazis le Modèle:Date ; elle le sera encore, mais cette fois par les Alliés, en 1944. En avril 1941, Banja Luka fut placée sous le contrôle de l'État indépendant de Croatie, contrôlé par les Oustachis, alliés des nazis. De nombreuses familles serbes et juives séfarades furent déportées vers le camp d'extermination de Jasenovac ou vers celui de Stara Gradiška, en Croatie. L'évêque orthodoxe serbe de l'éparchie de Banja Luka, Platon, né à Belgrade, fut invité à quitter le pays parce qu'il était d'origine serbe mais il répondit qu'il resterait, quoi qu'il en coûte, aux côtés de ses ouailles. Le Modèle:Date, Platon fut arrêté, exécuté et son corps jeté dans la rivière Vrbas ; le corps de l'évêque fut retrouvé le 23 mai à la hauteur du village de Kumsale, aujourd'hui un faubourg de Banja Luka, et enterré dans un cimetière militaire. En raison de son courage, il est aujourd'hui considéré comme un saint par l'Église orthodoxe serbe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien archive</ref>. En mai de la même année, les Oustachis déclarèrent la cathédrale orthodoxe de la Sainte-Trinité « horreur de la ville » et en ordonnèrent la destruction « pierre par pierre et brique par brique »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, la garde rapprochée d'Ante Pavelić et le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:| }} }} bataillon d'oustachis, accompagnés du moine franciscain Miroslav Filipović, attaquèrent les villages de Drakulić, Motike et Šargovac, près de Banja Luka. Environ 2 300 civils serbes, dont 511 enfants, trouvèrent la mort dans le massacre qui s'ensuivit, tués à coups de couteau, de hache ou de pioche<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La région vit aussi se développer des mouvements de résistance, notamment de la part des Partisans communistes de Tito, comme celui de Vahida et Osman Maglajlić qui étaient sœur et frère. Banja Luka fut finalement libérée le Modèle:Date. En 1961, un Monument aux combattants morts pour la Krajina de Bosnie a été érigé sur la colline de Banj brdo qui domine la ville<ref name="combattants">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Après la Seconde Guerre mondiale : Yougoslavie
Après la Seconde Guerre mondiale, Banja Luka fut intégrée à la république socialiste de Bosnie-Herzégovine, l'une des entités composant la république fédérale socialiste de Yougoslavie. Parmi les événements majeurs de cette période, il convient de citer le tremblement de terre des 26 et Modèle:Date, d'une amplitude de 5,4 à 6 sur l’échelle de Richter et de 7, 8 et 9 sur l'échelle de Mercalli, qui affecta également les municipalités voisines de la ville ; à Banja Luka, il a provoqué la mort de 15 personnes et la destruction de nombreux bâtiments<ref name="séisme"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Des contributions en provenance de toute la Yougoslavie permirent le redressement de la ville, notamment avec la construction d'immeubles modernes pour accueillir les sinistrés.
Histoire récente
L'effondrement de l'ex-Yougoslavie communiste provoqua, comme partout, une flambée nationaliste dans la région. En 1992, la Bosnie-Herzégovine proclama son indépendance et parallèlement l'actuelle république serbe de Bosnie était instituée, avec comme capitale de facto la ville de Banja Luka. La guerre de Bosnie-Herzégovine éclata le Modèle:Date. La ville proprement dite ne fut pas directement touchée par les combats mais cette période fut néanmoins marquée par la guerre. Au début, en 1992, elle dut subir un blocus de la part des forces croato-musulmanes<ref name="beba">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, coupée du reste du monde aussi bien par voie de terre que par voie aérienne, la ville fut privée de son alimentation en oxygène médical ; douze bébés, prématurés, trouvèrent ainsi la mort dans une maternité. La mort de ces 12 enfants fut à l'origine de l'opération corridor<ref name="beba"/>, qui mit fin au blocus. En 2008, le monument des douze bébés fut élevé pour honorer le souvenir de ces enfants morts dans leur incubateur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
En 1993, seize mosquées furent détruites en quelques jours par des milices serbes, parmi lesquelles la plus belle mosquée de la ville, la mosquée Ferhadija, construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="tpi"/>. Les tensions entre les diverses nationalités devinrent extrêmes et, en 1994, les Bosniaques, les Croates et les Roms furent persécutés, ce qui entraîna un important exode de la population non serbe<ref name="unhcr">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, le porte-parole du secrétaire d'État américain Mike McCurry déclarant : Modèle:Citation<ref name="nyt">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le New-York Times, qui rapportait ces propos, faisait état de Modèle:Nombre ayant fui la région de Banja Luka (au sens large) tandis que, parallèlement, 875 000 Serbes s'y seraient réfugiés, fuyant les zones contrôlées par les Bosniaques<ref name="nyt"/>. Des camps d'internement furent créés par les autorités serbes de Radovan Karadžić à proximité de la ville, comme ceux de Manjača, Trnopolje et Omarska<ref name="tpi">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref> (Nettoyage ethnique de Prijedor (1992-1993)).
Histoire contemporaine
La guerre s'acheva par les accords de Dayton en 1995 ; l'entité de la république serbe de Bosnie fut reconnue et sa capitale située à Istočno Sarajevo, « Sarajevo Est », mais la ville de Banja Luka en resta la capitale de facto, abritant toutes les institutions importantes de la république.
Interrompu par la guerre, le développement économique de la ville reprit son essor<ref name="financial times"/> et de nombreuses institutions culturelles ou associations virent alors le jour. En 2001, la pose de la première pierre pour la reconstruction de la mosquée Ferhadija provoqua une grande agitation chez certains extrémistes serbes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. De même, la déclaration d'indépendance du Kosovo, survenue le Modèle:Date, a été l'occasion de nombreuses manifestations dans la ville. En revanche, les autorités religieuses de la ville tentent d'apaiser les tensions, à l'exemple du mufti de Banja Luka Edhem Čamdžić qui déclarait en 2004 : Modèle:Citation, ajoutant Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Depuis le Modèle:Date, Banja Luka est la capitale officielle de l’entité de la république serbe de Bosnie.
Organisation administrative de la ville
Banja Luka est considérée comme une des sept « villes officielles » de Bosnie-Herzégovine (en serbe, en bosnien et en croate : Modèle:Lang), statut qu'elle partage avec Bihać, Istočno Sarajevo, Jajce, Mostar, Sarajevo et Zenica<ref name="ville">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, les autres villes importantes du pays étant officiellement désignées comme des « localités urbaines » (Modèle:Lang). L'expression Ville de Banja Luka, avec une majuscule, désigne le territoire métropolitain de la ville de Banja Luka intra muros (avec une minuscule), qui, pour les autres localités urbaines, porte le nom de municipalité (en serbe : Modèle:Lang et Modèle:Lang ; en bosnien et en croate : Modèle:Lang)<ref name="ville"/>. Sur le plan administratif, la Ville (comme la municipalité) se situe juste au-dessous de l'entité que constitue la république serbe de Bosnie, une des deux entités officielles de la république de Bosnie-Herzégovine.
À un niveau administratif inférieur, le territoire de la Ville est divisé en 56 communautés locales (Modèle:Lang), qui dans la ville intra muros correspondent à divers quartiers et en dehors de la ville à des faubourgs ou à des villages<ref name="communautés">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Certaines communautés locales périurbaines englobent des villages plus petits ou des hameaux.
Quartiers et faubourgs de Banja Luka
Le quartier de Centar, le « Centre », constitué des deux communautés locales de Centar I et Centar II qui, en 1991, comptaient Modèle:Nombre<ref name="stats1"/>, correspond au cœur historique de Banja Luka. Le quartier abrite un grand nombre d'institutions gouvernementales de la république serbe de Bosnie, comme la présidence, le gouvernement ou l'Assemblée nationale de la république serbe de Bosnie ; la présidence est installée dans le palais de la République serbe (en serbe : Modèle:Lang et Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, le gouvernement au Centre administratif du gouvernement de la République serbe (Modèle:Lang et Modèle:Lang) et l'Assemblée dans l'ancien bâtiment de l'Armée populaire yougoslave. Les locaux du gouvernement, de l'assemblée et de l'administration de la ville sont également situés dans ce quartier. Le quartier assure également des fonctions administratives et commerciales, par exemple avec le siège central de la Poste de la Ville ou le centre commercial Boska. Il joue un rôle important sur le plan du tourisme, avec la présence de la forteresse Kastel qui remonte au Moyen Âge ou d'édifices religieux comme la cathédrale du Christ-Sauveur, située à proximité du Banski dvor, le palais du ban de l'ancienne Banovine du Vrbas, ou l'église de la Sainte-Trinité. On y trouve aussi des institutions culturelles et de nombreux hôtels comme l'Hôtel Bosna et l'Hôtel Palas.
Le quartier de Borik (Borik I et Borik II), avec ses Modèle:Nombre<ref name="stats1"/>, situé à l'est du Centar, est bordé au sud et à l'ouest par le Vrbas (rive gauche)<ref name="borik">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; c'est un quartier résidentiel moderne construit pour l'essentiel après le tremblement de terre de 1969, notamment pour accueillir les sans logis ; il abrite également un parc aquatique. Le quartier d'Obilićevo, autrefois connu sous le nom de Mejdan, comptait Modèle:Nombre en 1991<ref name="stats1"/> ; situé sur la rive droite du Vrbas, il est lui aussi un quartier résidentiel moderne. Sur la même rive droite, figure le quartier de Starčevica (Modèle:Nombre) et sur la rive gauche ceux de Kočićev vijenac, autrefois appelé Hiseta (Modèle:Nombre)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, ou Pobrđe (Modèle:Nombre)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Lauš, qui comptait Modèle:Nombre en 1991<ref name="stats2"/>, est une zone pavillonnaire, organisée autour de son église Saint-Jean-Baptiste. Le quartier de Paprikovac est une zone résidentielle constituée de pavillons et de petits immeubles ; le centre médical de Banja Luka y est situé. Un autre quartier historique de la ville est celui de Petrićevac, dont le centre est l'église des Saints-Apôtres-Pierre-et-Paul.
Banja Luka est entourée d'un certain nombre de faubourgs, un peu plus éloignés du centre-ville. Au Sud-Est se trouve celui de Rebrovac, où se trouvent notamment les bâtiments de l'usine Krajina GP Banja Luka l'une des plus importantes de la ville. Vrbanja située à Modèle:Unité à l'est du centre de Banja Luka et est traversée par deux voies de communication importantes : la voie ferrée Banja Luka - Doboj et la route nationale M4 (Banja Luka - Kotor Varoš- Doboj). Le faubourg de Srpske Toplice, qui, avant la guerre de Bosnie-Herzégovine portait le nom de Šeher Donji et Gornji Šeher, est un des cœurs historiques de la ville remontant à l'époque ottomane, de même que l'actuel faubourg de Novoselija, qui, avant les destructions de 1993, comptait trois mosquées construites aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles. Le faubourg de Banj brdo, situé au sud de Banja Luka, est une colline boisée qui domine la ville. Toujours à l'est, s'étend le faubourg de Česma ; qui, à l'ouest de son territoire, reçoit la confluence des rivières Vrbas et Vrbanja<ref name="wikimapia">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le faubourg de Trapisti est essentiellement constitué d'un parc forestier. Au nord de Banja Luka se trouve le faubourg de Lazarevo, autrefois connu sous le nom de Budžak (Modèle:Lang) ; ce faubourg était autrefois un village indépendant, aujourd'hui intégré à Banja Luka ; après le tremblement de terre de 1969, de nombreux logements provisoires ont été construits à Lazarevo, ce qui lui vaut aujourd'hui le surnom de « ville des baraques ». Parmi les autres faubourgs les plus importants de la Ville, on peut citer ceux de Srpski Milanovac (Tunjice), Zalužani et Priječani. Un autre faubourg de Banja Luka, Trn, est situé dans la municipalité de Laktaši.
Localités de la Ville de Banja Luka
En 1991, la municipalité de Banja Luka comptait 54 localités :
Administration municipale
Les fonctions de chacune des institutions municipales sont définies par le statut de la ville de Banja Luka (en serbe cyrillique : Modèle:Lang ; en serbe latin : Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>.
En tant que ville, Banja Luka possède un maire (en serbe : Modèle:Lang) élu pour quatre ans au suffrage universel direct ; il est assisté dans ses fonctions par un maire adjoint (Modèle:Lang) qui le remplace en cas d'absence prolongée. En tant que chef de l'exécutif, le maire propose des décisions à l'Assemblée de la ville, il lui soumet un budget, veille à l'exécution des décisions de l'Assemblée mais aussi coordonne les relations avec les autres villes ou municipalités du pays et s'occupe des relations internationales. Depuis décembre 2020, le maire est Draško Stanivuković<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le pouvoir législatif est représenté par l'Assemblée de la ville (Modèle:Lang), élue pour quatre ans en même temps que le maire. Elle est composée de 31 membres, ainsi répartis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> :
Parti | Sièges |
---|---|
Alliance des sociaux-démocrates indépendants (SNSD) | 15 |
Parti du progrès démocratique (PDP) | 5 |
Alliance démocratique nationale (DNS) | 3 |
Parti socialiste (SPRS) | 2 |
Parti démocratique national (NDS) | 2 |
Parti démocratique serbe (SDS) | 1 |
Parti radical serbe de la République serbe de Bosnie (SRS) | 1 |
Minorités nationales | 1 |
Députés indépendants | 1 |
Démographie
Aucun recensement général n'a été effectué en Bosnie-Herzégovine depuis 1991. Sous la pression de l'Armée de la république serbe de Bosnie, de nombreuses populations musulmanes et catholiques ont quitté le secteur de Banja Luka au moment de la guerre de Bosnie-HerzégovineModèle:Référence nécessaire, tandis qu'environ 65 000 réfugiés serbes en provenance de Croatie sont parallèlement venus s'y installer à la suite de l'épuration ethnique de la région de la Kninska Krajina pendant l'opération Tempête en 1995Modèle:Référence nécessaire. De ce fait, les données de 1991 sont à considérer avec prudence et comme ayant sans doute une valeur historique. La catégorie Musulmans, encore juridiquement valide en Serbie, en Slovénie, en république serbe de Bosnie, au Monténégro, en Macédoine et en Croatie désigne essentiellement des populations slaves de tradition musulmane ; ils se désignent aujourd'hui pour la plupart comme des Bosniaques. Une autre catégorie de recensement mérite un commentaire : les Yougoslaves regroupaient les citoyens qui refusaient de se reconnaître dans une catégorie ethnique ou religieuse et sans doute attachés à l'idée d'un regroupement des peuples divers dans l'entité yougoslaveModèle:Référence nécessaire.
Banja Luka
Répartition de la population dans Banja Luka intra muros (1991)
Nationalité | Nombre | % |
Serbes | 70 155 | 49,03 |
Musulmans | 27 689 | 19,35 |
Yougoslaves | 22 645 | 15,83 |
Croates | 15 700 | 10,97 |
Inconnus/Autres | 6 890 | 4,82<ref name="stats1"/> |
Ville de Banja Luka (ex-municipalité)
Évolution historique de la population dans la ville
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Pyramide des âges de la ville (1991)
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Pyramide des âges Modèle:Boîte déroulante/fin
Répartition de la population par nationalités dans la ville (1991)
En 1991, sur un total de Modèle:Nombre, la population de la zone métropolitaine de Banja Luka comptait une majorité de Serbes (54,59 %), avec d'importantes minorités de Croates (14,83 %) et de Musulmans/Bosniaques (14,59 %) ; ceux qui refusaient de se reconnaître dans une catégorie ethnique ou religieuse se définissaient comme Yougoslaves et représentaient 12,09 % de la population<ref name="stats1"/>,<ref name="stats2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref> :
Nationalité | Nombre | % |
Serbes | 106 826 | 54,59 |
Croates | 29 026 | 14,83 |
Musulmans | 28 558 | 14,59 |
Yougoslaves | 23 656 | 12,09 |
Bosniaques | 1 018 | 0,52 |
Ukrainiens | 646 | 0,33 |
Roms | 635 | 0,32 |
Monténégrins | 557 | 0,29 |
Slovènes | 430 | 0,22 |
Macédoniens | 186 | 0,10 |
Albanais | 179 | 0,09 |
Catholiques | 152 | 0,08 |
Orthodoxes | 100 | 0,05 |
Hongrois | 68 | 0,03 |
Italiens | 61 | 0,03 |
Polonais | 54 | 0,03 |
Tchèques | 45 | 0,02 |
Allemands | 22 | 0,01 |
Juifs | 14 | 0,01 |
Herzégoviens | 1 | 0,00 |
Inconnus/Autres | 7 626 | 4,81<ref name="stats1"/>,<ref name="stats2"/> |
-
Répartition de la population par nationalités dans la ville de Banja Luka en 1971
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Répartition de la population par nationalités dans la ville de Banja Luka en 1991
Données récentes
Répartition de la population (2013)
Nationalité | Nombre | % |
Serbes | 165 750 | 89,57 |
Musulmans | 7 681 | 4,15 |
Croates | 5 104 | 2,76 |
Inconnus/Autres | 6 507 | 3,52 |
Total | 185 042 | 100 |
Religions
Banja Luka est le siège de l'éparchie de Banja Luka, une subdivision de l'Église orthodoxe serbe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Cette éparchie, ou « diocèse » (en serbe cyrillique : Modèle:Lang ; en serbe latin : Modèle:Lang), est actuellement dirigée par l'évêque Jefrem. Son territoire, plus vaste que celui de la Ville, est divisé en dix gouvernorats (Modèle:Lang/Modèle:Lang) : Banja Luka, Gradiška, Zmijanje, Kotor Varoš, Laktaši, Jajce-Mrkonjić Grad, Poun, Prijedor, Modèle:Lequel et Srbac<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Chacun de ces gouvernorats est lui-même subdivisé en paroisses (Modèle:Lang/Modèle:Lang). Le secteur de Banja Luka s'étend sur deux gouvernorats, celui de Banja Luka proprement dit et celui de Zmijanje, qui comptent respectivement 23 et 12 paroisses<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Les églises orthodoxes, dont la cathédrale du Christ-Sauveur et les monastères orthodoxes serbes relève de l'éparchie de Banja Luka. Deux monastères se trouvent sur le territoire de Banja Luka, Gomionica<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et Kurpa na Vrbasu<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; trois autres fondations religieuses sont situées sur le territoire de l'éparchie, Liplje<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, Moštanica<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et Stuplje<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
La ville est également le siège du diocèse catholique de Banja Luka (en croate : Modèle:Lang), créé le Modèle:Date par la bulle Ex hac augusta du pape Léon XIII. Il est suffragant de l'archidiocèse de Vrhbosna et, depuis 1985, il est administré par Franjo Komarica<ref name="diocèse">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La ville abrite la cathédrale catholique romaine Saint-Bonaventure. Une première cathédrale a été construite entre 1885 et 1887 dans un style néogothique mais, détruite lors du tremblement de terre de 1969, elle a été remplacée par un édifice moderne bâti en 1972 et 1973, avec un clocher érigé en 1990 ; elle a été dédicacée en 2001, lors du Modèle:120e de l'établissement du diocèse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le diocèse est divisé en cinq paroisses : la paroisse de la Visitation de la Sainte Vierge Marie à Banja Luka, la paroisse Saint-Antoine à Petrićevac, la paroisse Sainte-Thérèse de l'enfant Jésus à Presnače, la paroisse de l'Assomption de la Sainte Vierge Marie à Trapisti et la paroisse de Budžak (aujourd'hui Lazarevo)<ref name="paroisse">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. À la suite des événements survenus lors de la guerre de Bosnie-Herzégovine, la population catholique de Banja Luka et de sa région est en nette diminution<ref name="catholicisme">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. En dehors de la cathédrale, deux églises seulement subsistent aujourd'hui : l'église de la Visitation-de-la-Sainte-Vierge-Marie et la grande église de l'Assomption-de-la-Sainte-Vierge-Marie, qui sert à la fois d'église pour les moines trappistes et pour les fidèles de la paroisse ; d'autres églises, détruites en 1995, sont en cours de reconstruction<ref name="catholicisme"/>. Divers ordres religieux sont présents sur le territoire de la ville comme les franciscains à Petrićevac, les trappistes à Delibašino Selo, les sœurs de la charité de Saint-Vincent de Paul à Banja Luka et les sœurs adoratrices du sang du Christ à Budžak<ref name="paroisse"/>. En 2003, Banja Luka a reçu une visite pastorale du pape Jean-Paul II<ref name="diocèse"/>. Parmi les autres communautés chrétiennes, on peut citer la présence dans la Ville de l'Église grecque-catholique ukrainienne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ou de l'Église adventiste.
Avant la guerre de Bosnie-Herzégovine, la communauté musulmane représentait entre 14 et 19 % de la population de Banja Luka. En 1993, de nombreuses mosquées de la ville ont été détruites et une grande partie de la population musulmane s'est installée dans la Fédération de Bosnie-HerzégovineModèle:Référence nécessaire. Aujourd'hui les musulmans sont dirigés par le mufti de Banja Luka, Ehem efendi Čamdžić, qui dépend du riyasat de Bosnie-Herzégovine dont la plus haute autorité est Mustafa Cerić, le grand mufti (reis-ul-ulema) de Bosnie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Avant la guerre, la ville comptait 16 mosquées, toutes détruites en 1993 ; sept d'entre elles sont aujourd'hui en reconstruction<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Culture
Banja Luka est le siège de l'Académie des sciences et des arts de la République serbe (en serbe cyrillique : Modèle:Lang ; en abrégé : ANURS) ; cette institution culturelle nationale fondée en 1996 est composée de quatre départements : sciences sociales, art et littérature, sciences mathématiques, naturelles et techniques et sciences médicales<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La ville accueille aussi la Bibliothèque nationale et universitaire de la République serbe, dont l'origine remonte à 1935<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et les Archives de la République serbe créées en 1992<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le musée de la République serbe a été créé en 1930 sous le nom de musée de la Banovine du Vrbas ; il possède environ Modèle:Nombre réparties en cinq départements : archéologie, histoire, ethnologie-ethnographie, histoire de l'art et science ; il dispose aussi d'une bibliothèque comptant 14 000 ouvrages<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le musée d'art moderne de la République serbe, quant à lui, remonte à 1971 ; il présente notamment des collections de peintures, sculptures, dessins et aquarelles, soit en tout environ Modèle:Nombre, pour l'essentiel créées dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Le Théâtre national de la République serbe, fondé le Modèle:Date sous le nom de Théâtre national de la Banovine du Vrbas, est une des grandes institutions culturelles de la ville ; il dispose d'une troupe de 25 acteurs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et de deux salles : la grande salle et la salle Petar Končić<ref name="velika">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Chaque année, en juin, il organise un festival de théâtre appelé TeatarFest Petar Kočić<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et il participe également à divers festivals à l'extérieur de la Bosnie-Herzégovine ; il était représenté au JoakimFest de Kragujevac (Serbie) en 2007 et 2009<ref name="joakimfest">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et aussi au JoakimInterFest de la même ville en 2007 et 2008<ref name="joakiminterfest">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Banja Luka possède également un théâtre pour enfants (Modèle:Lang) créé en 1955 et qui présente notamment des spectacles de marionnettes ; depuis 2002, il organise un Festival international des théâtres pour enfants<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et participe lui-même à de nombreux festivals à l'étranger<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Banja Luka accorde une importance particulière au cinéma. Chaque année, elle accueille plusieurs manifestations, comme le Festival international du film d'animation ; créé en 1971, il est soutenu par le ministère de la Culture de la république serbe de Bosnie et organisé par l'Association pour les arts visuels Fenix Art<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. En coopération avec la ville, l'Institut du film de Banja Luka organise également un Festival international du film (en serbe : Modèle:Lang ; en abrégé : BLIFF)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, ainsi que le Festival international du court métrage Kratkofil ; en 2009, pour sa troisième édition, ce festival avait comme slogans : Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Parmi les autres institutions culturelles, on peut citer le centre culturel Banski dvor (Modèle:Lang) ou le centre culturel Geto<ref name="culture">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Ville à la population diverse, Banja Luka est le siège d'un Centre culturel croate (Modèle:Lang ; en abrégé : HKC)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et d'une Association des minorités nationales de la République serbe (Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. De nombreuses associations animent la vie culturelle de Banja Luka, comme les associations folkloriques Masleša (Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et Čajavec (Modèle:Lang), créé en 1952<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, la Société culturelle et éducative ukrainienne Taras Ševčenko (Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ou l'orchestre de percussions de Banja Luja (Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, ainsi que le chœur Jedinstvo.
Sur le plan international, Banja Luka dispose d'un centre culturel français<ref name="culture"/> et d'un American Corner, qui a ouvert ses portes le Modèle:Date et est hébergé dans les locaux de la Bibliothèque nationale et universitaire de la République serbe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Architecture
Le plus ancien édifice de Banja Luka est la forteresse Kastel. Sans doute d'origine romaine, cet ensemble militaire a été réorganisé après la conquête ottomane ; renforcée de 1712 à 1714 par Numan-pacha Ćuprilić et agrandie dans l'esprit des travaux de Vauban, la forteresse a pris la forme d'un trapèze allongé, avec des murailles, des bastions et des tours, tandis que la partie occidentale fut entourée de douves<ref name="Kastel">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
La période ottomane est d'abord marquée par les constructions de Ferhat-pacha Sokolović, qui fut bey du pachalik de Bosnie à partir de 1574. Ce dignitaire fit construire 216 édifices dans la ville entre 1579 et 1587, comme la mosquée Ferhadija, ainsi nommée en son honneur et qui fut construite en 1579, sans doute par un élève de l'architecte Mimar Sinan, le créateur du style classique ottoman<ref name="Ferhadija">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; détruite en 1993, cette mosquée est aujourd'hui en cours de reconstruction ; à proximité s'élevait une tour de l'horloge (en bosnien : Modèle:Lang), caractéristique de l'architecture ottomane dans les Balkans<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. L'autre mosquée importante de la ville est la mosquée Arnaudija, commanditée par Hasan defterdar, le ministre des Finances du pachalik de Bosnie et édifiée en 1594 et 1595 ; cette construction s'inscrivait dans le plan de Ferhat-pacha d'urbaniser la partie basse de la ville actuelle de Banja Luka, le long de la route qui menait de la colline de Lauš à la rivière Vrbas<ref name="Arnaudija">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. D'autres édifices datent de cette période, comme la mosquée de Behram-beg, construite à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans l'actuel faubourg de Novoselija<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, la mosquée de Gazanfer-bey (ou Gazanferija), datant de 1578<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La mosquée de Mehdi-bey Imamović, située dans le quartier de Hiseta (aujourd'hui Kočićev vijenac) et construite au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La mosquée de Potok, située près de la ville, date elle aussi de 1630<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et la mosquée de Hadži Zulfikar (ou Tulekova) a été édifiée en 1760<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La ville abrite de nombreux turbes (tombeaux ottomans), comme celui de Halil-pacha, originaire de Lijevčanin, près de Banja Luka, successeur de Fehrat-pacha et amiral de la flotte turque<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Quelques demeures de dignitaires ou de riches particuliers subsistent encore de cette période, comme la maison du pacha Đumišić<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, la maison Kapidžić, qui remonte à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ou la maison Šeranić, construite à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
De nombreux édifices remontent à la période austro-hongroise de l'histoire de Banja Luka. La maison impériale (en serbe : Modèle:Lang), située au centre-ville, a été construite entre 1878 et 1883, avec des murs de briques enduits de mortier et peints typique de l'architecture d'Europe centrale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; elle abrite aujourd'hui les Archives de la République serbe. L'ancienne gare de Banja Luka, construite à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle abrite aujourd'hui le musée d'art moderne de la République serbe de la ville<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. De cette époque la ville conserve plusieurs ensemble architecturaux, notamment ceux des rues Kralja Petra et Mladena Stojanovića ; la rue Kralja Petra, l'artère principale du centre-ville, avec ses arbres plantés en 1882, est bordée de belles villas ; on y trouve aussi une petite gare datant de la même époque et aujourd'hui transformée en restaurant. La rue Gospodska, l'une des plus pittoresques de Banja Luka, possède de nombreuses maisons construites au tournant des Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles ; elle est devenue une rue piétonne dotée de boutiques élégantes et, par excellence, le lieu de rendez-vous de la ville<ref name="architecture">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
L'architecture de la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est bien représentée dans la ville. L'église abbatiale Sainte-Marie-de-l'-Étoile, encore connue sous le nom d'église de la Visitation de la Sainte-Vierge-Marie, est située dans le faubourg de Delibašino Selo ; elle fait partie de l'ensemble cistercien (trappiste) associé au nom du moine Franz Pfanner ; édifiée en 1925 et 1926, agrandie en 1928, elle est caractéristique d'une architecture néo-cistercienne ; elle abrite des peintures, des sculptures, ainsi que du mobilier liturgique et une bibliothèque de grande valeur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Les années 1930 furent particulièrement fécondes sur le plan architectural, notamment sous l'impulsion du ban Svetislav Milosavljević, qui voulut construire des bâtiments prestigieux pour héberger le pouvoir et l'administration de la Banovine du Vrbas, nouvellement créée au sein du royaume de Yougoslavie. Deux édifices importants furent édifiés à son initiative : le Banski dvor et l'actuel Palais municipal ; ces deux édifices, construits parallèlement en 1931 et 1932, sont caractéristiques d'un mélange d'architecture néorenaissance et d'architecture néoclassique, avec des influences de l'architecture médiévale et l'architecture traditionnelle serbe. De nombreuses autres réalisations datent de cette époque, dans un style moins éclectique, notamment influencé par le Bauhaus, comme l'actuel théâtre national de la République serbe, construit en 1933 et 1934, ou l'actuel palais de la République serbe, construit en 1936 pour la Banque hypothécaire de la ville et qui sert aujourd'hui de résidence au président de la république serbe de Bosnie<ref name="architecture"/>.
Après la Seconde Guerre mondiale, à l'époque de la république fédérale socialiste de Yougoslavie, Banja Luka a vu s'édifier un certain nombre de bâtiments caractéristiques de l'architecture brutaliste et du réalisme socialiste, ainsi qu'en atteste le Modèle:Lang, une tour de béton gris qui domine la place de la Krajina, au centre de la ville. La dernière partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est, elle, marquée par la construction d'édifices résolument contemporains, comme la cathédrale catholique Saint-Bonaventure (années 1970) ou le Centre administratif du gouvernement de la République serbe, construit entre 2005 et 2007 en verre et en acier. En revanche, la cathédrale orthodoxe du Christ-Sauveur, édifiée entre 1993 et 2009 sur les vestiges d'églises plus anciennes, est caractéristique de l'architecture néo-byzantine ; ses murs sont constitués d'une couche extérieure de travertin rouge et jaune en provenance de Mésopotamie, renforcée de béton et de briques et son dôme est constitué d'acier recouvert d'or ; le dôme s'élève à une hauteur de Modèle:Unité et le clocher de l'église atteint Modèle:Unité ; cette cathédrale a été consacrée en mai 2009<ref name="danas">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Tourisme
En plus de ses musées et de son architecture, Banja Luka possède un certain nombre de sites qui peuvent être appréciés des touristes. La ville est réputée pour ses nombreux espaces verts, comme les parcs Mladen Stojanović et Petar Kočić. Le faubourg de Banj brdo est situé sur une colline qui s'élève à une altitude de Modèle:Unité, au sud du centre-ville, sur la rive droite du Vrbas ; cette colline boisée constitue un lieu de promenade pour les habitants de Banja Luka ; le site offre un vaste panorama sur la ville et les hauteurs avoisinantes ; on y trouve le monument aux combattants morts pour la Krajina de Bosnie (1941-1945)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le faubourg de Delibašino Selo (en serbe cyrillique : Modèle:Lang), situé à Modèle:Unité au nord-est de la Banja Luka, permet de suivre l'évolution industrielle de la ville. Les moines trappistes s'y sont installés en 1869 et y ont fondé un monastère. Ils y ont également construit tout un complexe artisanal et industriel, en fabriquant notamment de la bière, du fromage ou des pâtes alimentaires. L'ensemble était complété par une centrale hydroélectrique, un moulin, une usine de textiles, un atelier d'imprimerie, une briqueterie, une boulangerie etc. Encore aujourd'hui, il est possible de visiter le monastère, la brasserie Banjalučka pivara et le pub Zlatna krigla, « La Chope d'or », ainsi que la vieille centrale hydroélectrique Le zoo de Banja Luka et le parc forestier de Trapisti, situés à proximité, sont des lieux de promenade appréciés des habitants de la ville<ref name="delibasino" />.
Sur le territoire de la ville de Banja Luka un certain nombre d'édifices ont été construits, qui peuvent intéresser les amateurs d'histoire et d'architecture, comme le monastère orthodoxe de Krupa na Vrabsu, dédicacé au prophète Élie ; sans doute fondé en 1317 par des moines venus du monastère de Krupa en Dalmatie, plusieurs fois détruit et reconstruit, il est situé à Modèle:Unité de Banja Luka sur la route de Mrkonjić Grad, à proximité des ruines de l'ancienne forteresse médiévale de Greben<ref name="monastère de Krupa">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Le hameau de Tovilovići, sur le territoire du village de Krupa na Vrbasu, possède une vieille église en bois dédiée à saint Nicolas. Le monastère de Gomionica, quant à lui, dont l'origine remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle abrite des édifices comme l'église de la Visitation-de-la-Vierge, l'ancien konak du monastère, une partie de l'ancien mur d'enceinte, une ancienne fontaine dans le cimetière monastique et l'ancien cimetière du village<ref name="gomionica" />. Entre Banja Luka et Jajce se dresse la forteresse de Bočac, construite à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et, à Modèle:Unité au sud de la ville, se trouvent les ruines de la forteresse de Zvečaj, mentionnée pour la première fois en 1404<ref name="architecture"/>.
Les alentours de Banja Luka offrent toutes sortes de possibilités pour les amis de la nature, comme le Parc national de Kozara, créé en 1967 et propice à la randonnée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le site Ramsar du lac de Bardača, sur le territoire de la municipalité de Srbac, est situé à proximité de la ville<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La chasse et la pêche figurent parmi les activités sportives développées dans la région. Les eaux de la rivière Vrbas abondent en carpes, brochets et poissons chats. En dehors de sa partie septentrionale, le territoire de la Ville de Banja Luka est entouré de collines ou de montagnes couvertes de forêts ; on peut, notamment y chasser des canards sauvages et des oies. La forêt de Trapisti abrite un grand nombre de faisans et de lapins. En plus de la chasse ou de la pêche, la région propose diverses activités sportives comme le rafting, le kayak, le parapente, l'alpinisme ou la spéléologie, particulièrement développés dans les gorges du Vrbas.
Sport
L'association sportive Borac Banja Luka regroupe quelques-uns des clubs les plus importants de la ville<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le club de football FK Borac Banja Luka a été créé en 1926<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et concourt pour le championnat de Bosnie-Herzégovine de football. Fait également partie de l'association le club de handball RK Borac Banja Luka ; créé en 1950<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, il a été sept fois vainqueur du championnat de Yougoslavie et certains de ses joueurs, sélectionnés pour les jeux olympiques, ont remporté des médailles d'or à Munich (1972) et à Los Angeles (1984) et une médaille de bronze à Séoul (1988)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le club de basket-ball KK Borac Banja Luka, encore connu sous le nom de KK Borac Nektar, a été créé en 1947<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. En plus du FK Borac, Banja Luka possède deux autres clubs de football importants, le FK BSK Banja Luka et le FK Omladinac Banja Luka.
D'autres sports sont représentés dans la ville. Le Bokserski klub Slavija est un club de boxe fondé en 1960 ; son premier président fut Gojko Krstanović et il a accueilli des sportifs comme Marijan Beneš, Anton Josipović et Radovan Bisić<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La ville compte aussi quatre clubs de kick boxing, dont le Kik boks klub Draženko Ninić, ainsi nommé en l'honneur de Draženko Ninić, un sportif, qui vit à Banja Luka et qui a été champion du monde de coup de pied bas (en anglais : Modèle:Lang) de la WAKO en 2008<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et champion du monde de la WKA dans la même discipline en 2009<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le Ronilacki klub BUK Banja Luka, un club de plongée, a commencé ses activités en 1976<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le Motor klub Maršal a été créé en 2001<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Banja Luka possède en outre un club de rafting, le Rafting Klub Kanjon, qui organise des activités sportives sur le Vrbas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> mais qui se préoccupe aussi de l'équilibre écologique de la rivière<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; parallèlement à ses activités locales, le club coordonne les activités de la Fédération de rafting de Bosnie-Herzégovine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; dans ce cadre, il a contribué, en coopération avec la municipalité de Banja Luka, à l'organisation des Championnats du monde de rafting 2009 qui se sont tenus dans la ville<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web - Indisponible à cette date</ref>. Les compétitions se sont déroulées dans les canyons du Vrbas et sur la rivière Tara. D'autres compétitions comme le championnat d'Europe de canoë-kayak slalom 2011 ont eu lieu sur le Vrbas. Le club d'handibasket de la ville, le KKI Vrbas Banja Luka, accueille, pour sa première participation à une coupe d'Europe, la phase finale de l'EuroCup 4 (ou Challenge Cup), en mai 2016 (quatrième division européenne)<ref>Modèle:Lien web </ref>.
Parmi les installations sportives de la ville, on peut citer le Gradski stadion (en serbe cyrillique : Modèle:Lang), qui sert à l'entraînement et aux matchs du FK Borac ; il dispose d'une capacité de Modèle:Nombre, dont 4 000 assises et 8 000 debout<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La Salle Borik (Modèle:Lang) a ouvert ses portes le Modèle:Date ; elle est la salle attitrée du RK Borac et du KK Borac mais accueille aussi d'autres manifestations sportives ; elle dispose de Modèle:Nombre assises<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; de nombreux événements y sont organisés, concerts, foires ou réunions politiques ; pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, elle a également abrité de nombreux réfugiés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La ville dispose en plus de plusieurs courts de tennis, notamment ceux du parc Mladen Stojanović et de Borik<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, ainsi que d'un auto-motodrome situé à Zalužani<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Une piscine olympique a été inaugurée à Banja Luka le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Depuis 2007, la ville accueille l'arrivée de deux épreuves de cyclisme sur route, classée à l'UCI Europe Tour : Belgrade-Banja Luka I et II.
En juin 2016, la ville accueille les championnats du monde de descente en canoë-kayak.
Économie
À l'époque de la république fédérale socialiste de Yougoslavie, Banja Luka a connu un important essor économique ; en revanche, même si la ville ne fut pas directement touchée par les combats de la guerre de Bosnie-Herzégovine (1992-1995), son économie a été affectée par une importante crise. Après la guerre, et notamment depuis 2000, la cité a renoué avec la croissance, marquée par l'installation de firmes internationales comme Siemens, PepsiCo ou le groupe serbe Delta<ref name="financial times">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La ville a accompagné et prolongé ce mouvement avec la création de trois organismes en 2003<ref><{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> : le Centre pour le développement et la promotion des villages (en serbe : Modèle:Lang), l'office du tourisme de la ville de Banja Luka (Modèle:Lang) et l'Agence pour le développement de la ville (Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Banja Luka constitue aujourd'hui un centre important de distribution de l'électricité dans la république serbe de Bosnie. La holding Elektroprivreda Republike Srpske (en serbe cyrillique : Modèle:Lang ; en abrégé ERS), créée en 1992 et dont le siège est à Trebinje, la seconde société du secteur énergétique en Bosnie-Herzégovine après Elektroprivreda Bosne i Hercegovine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, possède à Banja Luka une filiale appelée Elektrokrajina Banja Luka<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, cotée en bourse<ref name="Blse">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; en plus de la distribution d'énergie qui couvre 47 % de la consommation de la république serbe de Bosnie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, cette société conçoit et réalise des centrales électriques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Toujours dans le domaine de l'énergie, Elektroprenos Bosne i Hercegovine Banja Luka (en bosnien et en croate : Modèle:Lang), distribue de l'électricité en Bosnie-Herzégovine ; la société connecte également les réseaux bosno-herzégoviens avec les réseaux électriques des pays voisins, assurant ainsi l'exportation, l'importation ou le transit de l'énergie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
La métallurgie est représentée par la société Jelšingrad livnica čelika (JLG) créée en 1937 ; elle est spécialisée dans le moulage de pièces en acier dont plus de 90 % sont destinées à l'exportation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La société Krajina GP, quant à elle, travaille dans le secteur de la construction ; elle propose la conception et la réalisation d'immeubles résidentiels, publics ou de structures industrielles mais elle s'occupe aussi de génie civil, avec la construction de ponts et de viaducs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; parmi ses réalisations récentes à Banja Luka, on peut citer le centre hospitalier (Modèle:Lang) du quartier de Paprikovac, la gare ferroviaire (Modèle:Lang), les usines ou entrepôts de Jelšingrad livnica čelika et de Vitaminka, ou encore le centre commercial Boska ; l'entreprise a également travaillé à la reconstruction de la cathédrale du Christ-Sauveur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et elle travaille actuellement à la construction de l'Aleja Centar, un complexe qui mêle des immeubles résidentiels et des immeubles d'affaires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
De nombreuses autres sociétés ont leur siège dans la ville. La Banjalučka pivara, la « Brasserie de Banja Luka », dont l'origine remonte à 1873<ref>Modèle:Lien web</ref>, produit notamment de la bière vendue sous la marque Nektar<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Vitaminka, créée en 1947, est une entreprise du secteur agroalimentaire qui transforme des légumes et des fruits<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; son capital est détenu à plus de 75 % par la société suisse Kreis-Industriehandel AG<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Srpske Pošte est une société spécialisée dans les services de télécommunication intégrés ; elle propose notamment des services Internet mais aussi des services postaux traditionnels comme le traitement du courrier et des colis ; la société opère à travers un réseau de 262 succursales présentes dans tout le pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Meridian est une société de transport international de fret, qui propose aussi des services logistiques ; elle dispose de deux entrepôts, l'un à Banja Luka, l'autre à Novi Grad, ainsi que de 13 succursales réparties dans toute la Bosnie-Herzégovine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Čistoća travaille dans le domaine du traitement des déchets urbains, notamment des déchets dangereux, de leur collecte jusqu'à leur élimination<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Boska RK travaille dans le secteur du commerce de détail et Tržnica, une autre entreprise commerciale, travaille aussi bien dans le commerce de gros que dans le commerce de détail<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Telekom Srpske, qui a son siège à Banja Luka, est un des plus importants opérateurs de télécommunications de Bosnie-Herzégovine, que ce soit pour les téléphones fixes et mobiles ou pour internet ; le capital de la société est détenu à hauteur de 65 % par la compagnie serbe Telekom Srbija<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
La ville est également la place financière principale de la République serbe, notamment avec les sièges de la Banque nationale et de la Bourse de Banja Luka (en serbe cyrillique : Modèle:Lang ; en serbe latin Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; son indice principal est le BIRS. Banja Luka est également le siège de nombreuses banques comme Nova banka<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, la Balkan Investment Bank, une banque commerciale créée en 2000<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et détenue en majorité par des capitaux lituaniens<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>, Hypo-Alpe-Adria Bank<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, NLB Razvojna banka<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, Unicredit bank<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ou Komercijalna banka<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, une filiale de la Komercijalna banka Beograd. La ville abrite aussi des compagnies financières de courtage ou des compagnies d'assurances, comme Kosig Dunav osiguranje, créée en 1991 ; son principal actionnaire est Dunav osiguranje Beograd, qui détient 59,47 % de son capital<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La société Incel Holding est spécialisée dans l'acquisition, la gestion, l'évaluation et la vente de participations dans d'autres sociétés ; elle gère le portefeuille de six entreprises : Energetika d.o.o. Banja Luka, une entreprise publique travaillant dans le domaine de l'électricité, Viskoza d.o.o. Banja Luka (immobilier et commerce), Celuloza d.o.o. Banja Luka (location de biens immobiliers), Elektroliza d.o.o. Banja Luka (industrie chimique), Industrijske plantaže Banja Luka (exploitation forestière)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, et Slobodna zona a.d Banja Luka (exploitation de la zone franche de la ville)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Médias
Le quotidien le plus important de Banja Luka porte le nom de Glas Srpske (en serbe cyrillique : Modèle:Lang), la « Voix de la (république) serbe (de Bosnie) »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; il a été créé le Modèle:Date sous le nom de Glas à Župica près de Drvar pour servir d'organe aux Partisans communistes de Tito<ref name="impressum">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; à partir de 1945, il fut publié à Banja Luka. Après la guerre de Bosnie-Herzégovine, l'Assemblée de la république serbe de Bosnie décida d'en faire l'organe officiel de la république serbe de Bosnie et le journal prit son nom actuel de Glas Srpske le Modèle:Date<ref name="impressum"/>. En 2008, 48 % du capital du journal et 62 % des titres associés appartenant à la maison d'édition Glas srpski - Grafika a été acheté par un consortium constitué du journal concurrent Nezavisne novine et par l'entreprise de construction Integral inženjering<ref name="nov-ost">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Les Nezavisne novine ont été fondées par Željko Kopanja en décembre 1995<ref name="tol">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; ce « Journal indépendant » est considéré par certains comme le plus indépendant de la République serbe. L'actuel premier ministre de la République serbe Milorad Dodik lui a apporté son soutien<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, notamment en lui fournissant des fonds pour son lancement. En 2001, il était publié à Modèle:Nombre<ref name="tol"/> et, en 2008, entre 20 000 et Modèle:Nombre<ref name="wien">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Les Nezavisne novine (le « Journal indépendant ») ont été le premier journal de la république serbe de Bosnie à publier des articles sur les crimes de guerre commis par les Serbes en Bosnie-Herzégovine<ref name="cpj">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, juste après la guerre de Bosnie-Herzégovine. Il a également mis en lumière la corruption et les détournements de fonds pratiqués dans la République. En octobre 1999, son directeur Željko Kopanja a été victime d'un attentat à la bombe où il a perdu ses deux jambes. En 2002, Željko Kopanja a obtenu un prix de la liberté de la presse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Outre Glas Srpke et les Nezavisne Novine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, deux titres Press<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et Focus<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> paraissent dans la ville.
La ville dispose de plusieurs stations de radio, notamment la Radio de la République serbe (RTRS)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, Big radio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, Uno Radio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et Nes Radio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Sur le plan télévisuel, la ville est desservie par la Radio-télévision de la République serbe (RTRS), qui appartient au service public de la Bosnie-Herzégovine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Mais d'autres chaînes diffusent dans la région, comme Alternativa televizija<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, Bel kanal et Televizija Simić<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Éducation
Banja Luka dispose d'un réseau d'écoles maternelles géré par le Centre pour l'éducation préscolaire (en serbe cyrillique : Modèle:Lang ; en serbe latin : Modèle:Lang), soit 18 établissements répartis dans 11 communautés locales du territoire de la ville de Banja Luka, urbaines et périurbaines<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Doc Modèle:Lien web</ref>. L'enseignement élémentaire, secondaire et supérieur, quant à lui, est placé sous l'autorité du ministère de l'Éducation et de la Culture de la république serbe de Bosnie<ref name="éducation">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La Ville possède ainsi 30 écoles élémentaires (Modèle:Lang/Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref> et 20 écoles secondaires (Modèle:Lang/Modèle:Lang)<ref name="éducation"/>. Parmi ces dernières figure le lycée de Banja Luka qui a ouvert ses portes le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et qui, après le tremblement de terre de 1969 et la destruction des anciens bâtiments, a été installé dans des locaux modernes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; depuis 2006, l'établissement prépare au baccalauréat international (BI)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Certaines écoles secondaires sont plus spécialisées, comme l'école de construction (Modèle:Lang) l'école d'économie (Modèle:Lang), l'école de génie électrique Nikola Tesla (Modèle:Lang), l'école de médecine, l'école de musique Vlado Milošević (Modèle:Lang), l'école d'agriculture (Modèle:Lang), l'école technique (Modèle:Lang), l'école de restauration, du tourisme et du commerce (Modèle:Lang), l'école des apprentis (Modèle:Lang), l'école de technologie (Modèle:Lang), le Centre de formation pour l'éducation et la récupération de la parole et de l'audition (Modèle:Lang) et le centre Protégez-moi (Центар Заштити ме)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>.
Dans le domaine de l'enseignement supérieur, Banja Luka abrite une importante université, créée le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et organisée en 16 facultés, correspondant à 45 programmes d'études<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; elle accueille Modèle:Nombre, encadrés par 600 professeurs et 400 assistants<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Lors de sa création l'université comptait cinq facultés : génie électrique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, technologie, génie mécanique, droit et économie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ; la faculté de médecine y a été créé en 1978, la faculté d'agriculture en 1992, la faculté de sylviculture<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et la faculté de philosophie en 1993, la faculté d'architecture et de génie civil<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et celle des sciences en 1996<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et l'Académie des arts en 1999<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Parallèlement à cette université publique, Banja Luka possède plusieurs établissements privés d'enseignement supérieur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, comme l'université d'ingénierie d'affaires et de management<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, l'université paneuropéenne Apeiron, qui propose des études pluridisciplinaires et, notamment, dans le domaine de l'économie, du droit et de la santé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ou encore l'Université des hautes études commerciales, créée en 2005, où l'on peut étudier la finance, l'économie appliquée, l'écologie, le journalisme, les technologies de la communication ou le design<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le Collège de communication Kapa Fi (Modèle:Lang), créé en 2000, est le plus ancien établissement privé d'enseignement supérieur de la ville<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Transports
Banja Luka est située sur la route européenne E661, connue localement sous le nom de nationale M 16. Cette route est l'axe routier le plus important de la région : il connecte l'Europe centrale et l'Europe de l'Est à la mer Adriatique et était déjà emprunté à l'époque romaine, reliant la Dalmatie et la Pannonie. En revanche, elle ne forme une autoroute que de Banja Luka à Laktaši, le reste du parcours entre Laktaši et la frontière croate étant seulement à deux voies. Près de la frontière, la E661 rejoint la route européenne E70 qui, vers l'ouest, conduit à Zagreb (Modèle:Unité) et, vers l'est, à Belgrade (Modèle:Unité). La E661 permet aussi de rejoindre la route européenne E73, qui conduit à Sarajevo (Modèle:Unité). Banja Luka est également un carrefour de routes régionales en direction de Prijedor, Doboj, Derventa, Teslić, Ključ, etc<ref name="transport">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La gare routière de Banja Luka est desservie notamment par les compagnies d'autocars Autobusni Kolodvor Zagreb<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et SP Lasta Beograd<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le service international permet de rejoindre de grandes villes européennes comme Vienne ou Salzbourg, Francfort, Munich ou Stuttgart, Copenhague, Göteborg, Zurich, Ljubljana, Paris, Bruxelles et Amsterdam<ref name="transport"/>.
La voie ferrée entre Banja Luka et Dobrljin a été inaugurée en 1873 et elle était à l'époque la plus moderne de Bosnie-Herzégovine<ref name="transport"/>. La ville est aujourd'hui une des plaques tournantes de la société des Chemins de fer de la République serbe (en serbe : Modèle:Lang), qui comprend la moitié du réseau ferré du pays. La guerre de Bosnie-Herzégovine a endommagé ce réseau et la compagnie souffre d'un manque de matériel, ce qui occasionne une faible fréquence et une certaine lenteur dans les trajets. En revanche, depuis Banja Luka, il est possible de rejoindre les villes du nord de la Bosnie ou des villes comme Zagreb et Belgrade. Banja Luka possède un aéroport international (code AITA : BNX) ; construit en 1976, il se trouve à Modèle:Unité au nord de la ville sur le territoire du village de Mahovljani, dans la municipalité de Laktaši<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il est desservi par la compagnie bosnienne B&H Airlines et par la compagnie serbe Jat Airways, qui y assurent trois vols par semaine en direction de Zurich et de Belgrade. Pour le moment, l'aéroport sert ainsi plutôt d'appoint pour les aéroports internationaux de Sarajevo et de Zagreb.
Sur le plan local, Banja Luka ne possède ni métro ni tramway. Les transports en commun sont assurés par plus de 30 lignes d'autobus qui relient le centre de la ville à ses différents faubourgs et aux localités situés sur le territoire municipal. La plus ancienne du réseau est la ligne no 1. Les taxis constituent aussi un moyen de déplacement courant. Un système de trolleybus devrait voir le jour fin 2009 ou début 2010.
Située sur la rivière Vrbas, Banja Luka dispose de plusieurs ponts, comme le Gradski most (Pont de la ville), le pont d'Incel, le pont de Česma, le pont vert (Modèle:Lang) ou ceux de Novoselija, Rebrovac et Venecija. Le plus récent d'entre eux a été inauguré le Modèle:Date dans le quartier d'Ada ; il mesure Modèle:Unité de long pour une largeur de Modèle:Unité et dispose de pistes cyclables et de voies pour les piétions<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités
Personnalités nées à Banja Luka
Un nombre important de personnalités ont vu le jour à Banja Luka : parmi les plus renommées, on trouve Ivan Franjo Jukić (1818-1857), moine catholique, écrivain et humaniste, ainsi que le poète Petar Kočić (1877-1916), qui, en pleine période austro-hongroise, fut un grand défenseur de la liberté des Slaves du Sud ou Veselin Masleša (1906-1943), héros de la Seconde Guerre mondiale. D'autres poètes, hommes ou femmes de lettres et philosophes ont illustré leur ville natale : Muhamed Filipović (né en 1929), Nasiha Kapidžić-Hadžić (1931-1995), Ismet Bekrić (né en 1943) ou Irfan Horozović (né en 1947). Deux acteurs réputés dans l'ex-Yougoslavie, Adem Čejvan (1927-1989) et Mustafa Nadarević (né en 1943), sont également nés à Banja Luka. Emir Krajišnik (né en 1954), originaire de Banja Luka est un peintre peintre, un sculpteur et un vidéaste vidéaste qui vit et travaille aujourd'hui essentiellement en Suède. L'historien de la littérature, spécialiste de langue et de littérature anglaises, et académicien Svetozar Koljević, né en 1930, est originaire de la ville.
Sur le plan musical, Banja Luka est la patrie du violoniste Dragan Šajnović (1907-1985), ainsi que de nombreux artistes populaires comme Saša Lošić (né en 1964), chanteur, compositeur et compositeur de musique de film ou Zrinko Tutić, chanteur, compositeur et producteur de musique croate ; Indira Radić (née en 1966) est une chanteuse de turbo folk et Marija Šestić (née en 1987) a représenté la Bosnie-Herzégovine au Concours Eurovision de la chanson 2007. L'une des personnalités les plus populaires de la ville est Nebojša Malešević (né en 1983), un mannequin, qui a représenté la Bosnie-Herzégovine au concours Mister Monde 2007 et a également présenté un programme de divertissement sur la chaîne de télévision Alternativa televizija, qui émet depuis sa ville natale ; il est également joueur de basket-ball.
De nombreux sportifs originaires de Banja Luka ont effectué ou effectuent une carrière internationale, à commencer par les footballeurs : Željko Buvač (né en 1961), Darko Maletić (né en 1980), Zlatan Muslimović (né en 1981), Neven Subotić (né en 1988), Nedeljko Malić (né en 1989). La ville est illustrée par des handballeurs comme Velimir Petković (né en 1956), Andrej Golić (né en 1974), Božidar Jović (né en 1972) ou Mladen Bojinović (né en 1977). Parmi les autres sportifs nés à Banja Luka figurent le joueur de tennis Ivan Ljubičić (né en 1979) et le boxeur Anton Josipović.
Personnalités ayant vécu ou vivant à Banja Luka
Plusieurs personnalités ont marqué l'histoire de la Banja Luka comme Ferhat-pacha Sokolović (1530-1590) et Svetislav Milosavljević (1882-1960), ban de la Banovine du Vrbas, notamment par les nombreuses constructions qu'ils y ont réalisées. Platon (Jovanović) (1874-1941), ancien évêque de l'éparchie de Banja Luka, a été canonisé en 1998 par l'Église orthodoxe serbe pour honorer son martyre lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le peintre Alojz Ćurić (1933-2007), né à Mrkonjić Grad, est mort à Banja Luka où il a accompli la plus grande partie de sa carrière de peintre.
De nombreux sportifs ont vécu dans la ville, comme les joueurs de handball Milorad Karalić (né en 1946), originaire d'Ivanjska (aujourd'hui Potkozarje), qui a joué pour le RK Borac Banja Luka, et Nebojša Popović (né en 1947 à Prijedor), qui a lui aussi passé la plus grande partie de sa carrière au RK Borac. Andrej Golić, né à Banja Luka en 1974, est un ancien handballeur international français. Le footballeur Abid Kovačević (né en 1952), originaire de Mrkonjić Grad, a commencé sa carrière au FK Borac Banja Luka. La ville s'honore aussi de la présence des boxeurs Marijan Beneš (né en 1951) et Radovan Bisić, ainsi que de celle du kick-boxeur Draženko Ninić (né en 1976 à Stuttgart), qui vit à Banja depuis 2002 et a été champion du monde de coup de pied bas en 2009.
Coopération internationale
La ville de Banja Luka est jumelée avec les villes suivantes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> :
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Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Villes de Bosnie-Herzégovine
- Municipalités de Bosnie-Herzégovine
- Bibliothèque nationale et universitaire de la République serbe
- Archives de la République serbe
- Musée de la République serbe
- Monuments nationaux de Banja Luka
- gare de Banja Luka
Liens externes
- Modèle:Autorité
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel en serbe et cyrillique, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} et en anglais
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de l'office de tourisme, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} et aussi en version anglophone
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
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