Saint-Brès (Hérault)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Brès Modèle:API-fr (en occitan Sant Breç) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le Bérange, la Benouide. Ses habitants sont appelés les Saint-Brésois.

Saint-Brès est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Baillargues et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Brésois ou Saint-Brésoises.

Géographie

Modèle:Multiple image

Fichier:Plan par masse de culture de Saint Brès an XIII - Archives départementales de l’Hérault - FRAD034-3P-3413-13-00001.jpg
Plan par masse de culture de l'an XIII

La commune de Saint-Brès s'étend sur Modèle:Unité, à 20 mètres d’altitude et compte 2 682 habitants au Modèle:Date.

Le territoire communal est fractionné par une succession d'infrastructures (autoroutes A9 et A709 en limite nord, route nationale 113 et voie ferrée au centre du village en bordure de la zone habitée et canal BRL en limite sud). Le secteur sud (stade) est donc coupé du reste de la commune par la route nationale qui traverse le territoire et Modèle:Quand par la LGV.

Les deux entités urbaines de Baillargues et Saint‐Brès sont séparées par le cours d'eau de Bérange qui se jette dans l'étang de Mauguio.

Communes limitrophes

Entourée par les communes de Baillargues, Saint‐Geniès‐des‐Mourgues, Valergues, Lansargues et Mudaison, Saint‐Brès est située à Modèle:Unité au nord‐est de Mauguio, la plus grande ville aux alentours. La ville de Montpellier est quant à elle située à Modèle:Unité. Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 15,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Brès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Baillargues, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (58,7 %), zones urbanisées (18,6 %), cultures permanentes (11,5 %), mines, décharges et chantiers (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), terres arables (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Brès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment canal du Bas-Rhône Languedoc et le Bérange. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2003, 2008, 2011 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Saint-Brès est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de Modèle:Unité de celles-ci. L’arrêté du Modèle:Date- réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du Modèle:Date- rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group=Note>Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de Modèle:Unité (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de Modèle:Unité de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:34244-Saint-Brès-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Brès.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 575 sont en aléa moyen ou fort, soit 62 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Histoire

Si l’on en croit la légende, le village fut fondé par saint Brice au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsque saint Brice, évêque de Tours traversa le village pour se rendre à Rome.

Pourtant les premiers écrits n’évoquent son existence qu’à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle… Quoi qu’il en soit, saint Brice (Brès en languedocien) fut bien évêque de Tours en 397. Disciple de saint Martin de Tours puis prêtre, Brice quitta très vite le monastère pour vivre dans le luxe. À la mort de saint Martin, il changea sa manière d’agir pour lui succéder sur le siège épiscopal. Cependant, accusé d’avoir rendu mère une de ses religieuses, il fut chassé de son siège et contraint de se retirer à Rome pour plaider sa cause devant le pape. C’est lors de ce voyage que la légende lui attribue la création du village de Saint-Brès.

Pardonné, il sera rappelé quelques années plus tard pour reprendre son siège et gouverner encore sept ans avec une conduite digne d’éloges. Brice fut canonisé à sa mort et enterré auprès de son bienfaiteur saint Martin. En 580, Grégoire de Tours fit transférer ses reliques à Clermont-Ferrand.

On fête la Saint-Brice le Modèle:Date-. C’est d’ailleurs, encore aujourd'hui, l’occasion d’une grande fête dans le village : Modèle:Citation.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village se développe profitant de sa situation sur la route royale reliant Nîmes à Montpellier. À cette époque, la Villa Saint Bricii et l'église appartiennent à l'évêque de Maguelone et à ses successeurs. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Brès dépend de la baronnie de Lunel puis, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, du marquisat de Castries (seigneur de Castres), jusqu’à la Révolution. Son église est alors rattachée au diocèse de Montpellier.

Le village de Saint-Brès connaît une position géographique favorable, car il est situé sur un axe de communication très important : la Modèle:Citation. C’est un point de jonction entre les flux terrestres et fluviaux (le Bérange), les échanges sont donc facilités, ce qui permet le dynamisme de sa population.

Cette grande route de Montpellier à Nîmes ou « grand chemin » est le pôle d’attraction du village. Toutes les catégories sociales s’y croisent : de pauvres hères, des montreurs d’ours, des comédiens et même des personnes de plus haute lignée, puisque Louis XIV l’aurait emprunté en 1660 pour rejoindre Saint-Jean-de-Luz afin d’y épouser l’infante Marie-Thérèse.

Le village connaît un nouvel essor au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce à la vigne. Vestiges de cette époque, on trouve encore aujourd’hui des maisons vigneronnes avec leurs remises attenantes.

Fichier:GareSaintBrès1900.jpg
La gare de Saint-Brès dans les années 1900.

La gare de Saint-Brès<ref>Modèle:Article.</ref> est mise en service en 1845, par la Compagnie fermière du chemin de fer de Montpellier à Nîmes qui a ouvert la ligne de Montpellier à Nîmes le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette gare est fermée à la fin de l'année 2011.

Politique et administration

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal élu en Modèle:Date- a été dissous en conseil des ministres<ref name="JORF_2010-07-16">Modèle:Légifrance, Journal officiel no 0162, Modèle:Date-, page 13191, NOR: IOCA1017039D.</ref>, le Modèle:Date. De nouvelles élections municipales partielles ont été organisées le Modèle:Date-. C'est la liste de Laurent Jaoul (sans étiquette) qui a remporté la totalité des Modèle:Unité dès le premier tour de scrutin avec Modèle:Unité des suffrages exprimés.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Estimés à 190 au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nombre d'habitants a peu évolué jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Jean-Marie Amelin, dans les notes qui ont servi à la rédaction de son Guide du voyageur<ref>Guide du voyageur dans le département de l'Hérault, Jean-Marie Amelin, édition Gabon, 1827</ref>, évalue ainsi la population à 238 âmes réparties dans 53 foyers, avant la Révolution. Il dénombre ensuite plus finement cette dernière en 1827, « environ 450 habitants, dont 125 garçons et 145 filles, 76 hommes mariés et 76 femmes mariées, 3 veufs et 16 veuves ».

De 1881 à 1954, la population de Saint-Brès se caractérise par des oscillations variant autour d’une moyenne de 384 habitants.

Mais à partir de 1962, la courbe connaît une inflexion, croissante à partir de cette date. L’autre accélération se situe à la fin des « trente glorieuses » (1946 – 1975), lorsque la mutation de Saint-Brès, village rural, en commune urbaine s’affirme davantage. Le tertiaire attire plus que la terre. C'est donc à la fin des années 1960 que Saint‐Brès perd son identité rurale et devient une commune urbaine aux portes de Montpellier. La démographie connaît alors des pics de croissance. La création d’IBM Montpellier en 1965 à La Pompignane, sera également un fait marquant dans la démographie saint‐brésoise, puisque de nombreuses familles profitent de terrains constructibles et abordables, disponibles alors sur la commune.

Depuis les années 2000, la population évolue plus faiblement. Le manque de nouveaux logements disponibles en est la cause principale.

Une nouvelle ZAC, quartier Cantaussel, va se développer sur la période 2012-2022. Elle permettra d’offrir 750 logements répartis sur 24 hectares, ainsi que de nouveaux équipements publics (groupe scolaire, aire de jeux, piscine communautaire Héraclès…).

À l’image de l’aire urbaine de Montpellier, les jeunes sont nombreux : environ Modèle:Unité de la population concerne la tranche des 0 à 44 ans.

Le dernier recensement de l’INSEE de 2012 a dénombré Modèle:Unité.

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 55 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (45,8 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 365 en 2013 et 315 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 304, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 1 304 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 204 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,2 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

256 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Brès au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 256 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 5,5 % (6,7 %)
Construction 41 16 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
73 28,5 % (28 %)
Information et communication 13 5,1 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 4 1,6 % (3,2 %)
Activités immobilières 13 5,1 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
37 14,5 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
46 18 % (14,2 %)
Autres activités de services 15 5,9 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,5 % du nombre total d'établissements de la commune (73 sur les 256 entreprises implantées à Saint-Brès), contre 28 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • ATEC, travaux d'installation électrique dans tous locaux (Modèle:Unité)
  • JPS Pascalini SARL, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (Modèle:Unité)
  • Art Domus, construction de maisons individuelles (Modèle:Unité)
  • Amedis, commerce de détail d'articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
  • Les Marmottes, autres commerces de détail spécialisés divers (Modèle:Unité)

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (37 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le Vieux Pont, situé à l'entrée du village, assure la jonction entre Baillargues et Saint‐Brès. Il surplombe le Bérange. Ce cours d’eau aujourd’hui bien calme était navigable au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il était utilisé pour transporter des marchandises et notamment du vin, vers le port de Candillargues ;
  • L’église Saint-Brice primitive, datant du Moyen Âge, était située au centre du village. Servant de tour de guet, elle fut détruite pendant les guerres de religion (« guerre de Rohan »). Elle fut reconstruite dès 1635. D’abord constituée d’une unique nef centrale, elle fut agrandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour suivre le nouvel essor démographique dû à la culture de la vigne. Les murs latéraux ont été creusés pour rajouter deux bas-côtés offrant une superficie plus grande à l’édifice. L’entrée principale se fait aujourd’hui par une grande porte donnant sur le bas-côté sud. L’église est surmontée d’un clocher à campanile en fer forgé, comme dans beaucoup d’édifices de Provence et du Languedoc.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Fonds d'archives

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail