Paul Giacobbi (homme politique, 1957)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Paul Giacobbi, né le Modèle:Date à Courbevoie, est un homme politique français, divers gauche. Il est député français pour la [[Deuxième circonscription de la Haute-Corse|Modèle:2e]] de la Haute-Corse de 2002 à 2017 et président du conseil exécutif de Corse de 2010 à 2015. Il est condamné en 2018 pour détournement de fonds publics dans le cadre de l'affaire des gîtes ruraux de Haute-Corse.

Biographie

Jeunesse et études

Issu d'une famille radicale-socialiste (la famille Giacobbi), il est le fils de l'ancien député et sous-secrétaire d'État François Giacobbi<ref>« Paul Giacobbi élu à Venaco », L'Humanité, 28 avril 1997</ref>, et le petit-fils de Paul Joseph Marie Giacobbi<ref>Fiche de François Giacobbi sur le site de l'Assemblée nationale</ref> qui fut ministre après-guerre et sous la Modèle:IVe République, lui-même fils de Marius Giacobbi, qui fut également député et sénateur pour la Corse, et petit-fils de l'avocat et écrivain Joseph Marie Giaccobi. Sa femme est d'origine indienne<ref>Modèle:Article.</ref>, née à Calcutta<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élève aux lycées Louis-le-Grand et Henri-IV, il obtient son baccalauréat et intègre l'Institut d'études politiques de Paris. Diplômé, il y prépare le concours de l'École nationale d'administration, où il est admis en 1980 dans la promotion Henri-François d'Aguesseau<ref name=ww>Notice biographique, Who's Who in France, 2009</ref>.

Parcours professionnel

En 1982, Paul Giacobbi sort de l'ENA dans le corps des administrateurs civils. Il entre au ministère de l'Urbanisme et du Logement comme chef du bureau des sites à la direction de l'urbanisme et des paysages<ref name="ww" />.

Parcours politique

Un an plus tard, membre du Parti radical de gauche (PRG), il est élu maire de Venaco.

Il quitte le ministère de l'Urbanisme en 1986, année à partir de laquelle il siège à l'Assemblée de Corse. En 1988, le nouveau ministre du Commerce et de l'Artisanat, le radical François Doubin, l'appelle à ses côtés comme conseiller technique jusqu'en 1990, puis il devient de 1991 à 1996, secrétaire général de l'Entreprise industrielle. En parallèle, de 1992 à 1998, il est conseiller exécutif et président de l'Office de l'environnement de la Corse<ref name=ww/>. Il quitte la présidence du conseil général le Modèle:Date.

Émile Zuccarelli, nommé en 1997 ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l'État et de la Décentralisation, l'appelle dans son cabinet comme conseiller. Le canton de Venaco l'envoie siéger la même année au conseil général de Haute-Corse dont il prend la présidence le Modèle:Date. Il devient alors président de la commission urbanisme à l'Assemblée des départements de France (ADF)<ref name=ww/>.

Quand Émile Zuccarelli quitte son ministère en 2000, Paul Giacobbi est chargé de mission au Conseil général des ponts et chaussées<ref name=ww/>. Il quitte ces fonctions quand il est élu député dans la [[Deuxième circonscription de la Haute-Corse|Modèle:2e de la Haute-Corse]] lors des élections législatives de 2002. Il est réélu en 2007. Apparenté au groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, il devient secrétaire de l'Assemblée nationale.

Il se présente aux élections territoriales de 2010 de Corse. Au second tour, il réussit l'union de la gauche sur l'île de Beauté. Sa liste arrive en tête avec 36,62 % (52 661 votes). Il réalise son plus haut score en Haute-Corse avec près de 40 % contre 30 % en Corse-du-Sud. C'est aussi la première fois, depuis sa création, que l'Assemblée de Corse passe à gauche.

Il est réélu en 2012 député dans la Modèle:2e de la Haute-Corse avec 64,34 % des voix exprimées<ref>[1]</ref>. À la suite de mésententes avec Jean-Michel Baylet, président du PRG, il quitte ce parti à la fin de l'été 2014. Il soutient Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle de 2017 et assiste à son investiture au palais de l'Élysée<ref>Jean-Marc Raffaelli, « Paul Giacobbi : "Avec un PS qui s'effondre, Macron est le bon candidat" », corsematin.com, 18 janvier 2017.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Franc-maçon, il est membre de la Grande Loge de France (GLDF)<ref>Source : François Koch, « Francs-Maçons en Corse : les révélations de L’Express », 12 décembre 2011.</ref>,<ref>Source : 24 Ore in Corsica, Modèle:N°330, 08/12/2011</ref>.

Affaires judiciaires

Paul Giacobbi est impliqué dans plusieurs affaires politico-financières et suspecté d'avoir mis en place autour de lui un système politique clientéliste<ref>Corse : le système clientéliste de Paul Giacobbi, Le Monde, 21 septembre 2016</ref>.

Affaire des gîtes ruraux

Entre 2008 et 2011, le conseil général de la Haute-Corse, alors présidé par Paul Giacobbi, verse Modèle:Nombre euros de subventions frauduleuses, ce qui donne lieu à l'affaire des gîtes ruraux de Haute-Corse. Le Modèle:Date-, en première instance, il est condamné pour détournement de fonds publics à trois ans de prison ferme, cinq ans d’inéligibilité et 100 000 euros d’amende<ref>AFP, « Paul Giacobbi, député de Haute-Corse, condamné à trois ans de prison ferme pour détournement de fonds publics » sur Le Monde, 25 janvier 2017</ref>. Le Modèle:Date-, la cour d'appel de Bastia ramène la peine à trois ans de prison avec sursis, cinq ans d'inéligibilité et 25 000 euros d'amende<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Cour de cassation rejette son pourvoi le Modèle:Date-<ref name="Rejet CCass">https://www.corsematin.com/article/article/corse-lex-depute-paul-giacobbi-definitivement-condamne-pour-detournement-de-fonds-pu</ref>.

Dépenses injustifiées au conseil exécutif de Corse

Il est en outre mis en examen depuis Modèle:Date- pour avoir validé des emplois présumés fictifs et pour des Modèle:Citation lorsqu'il était à la tête du conseil exécutif de Corse<ref name="Rejet CCass" />.

Détail des mandats et fonctions

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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