Myria

Myria (symbole ma<ref>Décret Modèle:N° du 26 juillet 1919, portant règlement d'administration publique pour l'exécution de la loi du 2 avril 1919 sur les unités de mesure.</ref><ref>Décret Modèle:N° du 28 février 1948, portant règlement d'administration publique pour l'exécution de la loi du 14 janvier 1948 modifiant la loi du 2 avril 1919 sur les unités de mesure.</ref><ref>Trésor de la langue française à l'article myria-, avec les exemples : myriamètre (mam), myriagauss (maGs), myriagramme (mag), myrialitre (mal), myriapièze (mapz).</ref> ou M<ref>Décret Modèle:N° du 28 juillet 1903, portant modification du Tableau des mesures légales annexé à la loi du 4 juillet 1837.</ref>, en conflit avec méga), parfois myrio (symbole mo), est un ancien préfixe représentant 10⁴ (dix mille) fois l'unité qui suit<ref>Neuvième Conférence générale des poids et mesures, Résolution 12, pages 114 et 115 : myriastokes, myriagauss.</ref>. Son nom provient du grec Modèle:Traduction, qui signifie à la fois « dix mille »<ref>Edinburgh Encyclopedia</ref><ref group=alpha>Ce sens de dix mille est conservé dans quelques noms commençant par myria, comme myriagone.</ref> et « un grand nombre indéterminé »<ref group=alpha>Ce sens de grand nombre est conservé dans de nombreux noms scientifiques commençant par myria : Myrialepis, Myrianthus, Myriapode, MyriaporaModèle:Etc.</ref>.

Histoire

Le préfixe myria fait partie du système métrique d'origine, adopté en France en 1795<ref>Loi Modèle:N° du 18 germinal de l'an III relative aux poids et mesures (7 avril 1795).</ref>, mais il n'est pas retenu en 1961<ref>Décret Modèle:N° du 3 mai 1961, relatif aux unités de mesure et au contrôle des instruments de mesure.</ref>, quand les préfixes sont pour la première fois fixés internationalement en 1960 par la Modèle:11e Conférence générale des poids et mesures<ref>Onzième Conférence générale des poids et mesures, Résolution 12, page 87.</ref>.

En 1685, John Wallis avait proposé le nom myrio<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et ce nom a effectivement été utilisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment en Angleterre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref><ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

C'est en bonne partie le problème posé par le symbole de myria qui a conduit à son abandon. En 1905, le Comité international des poids et mesures (CIPM), ne souhaitant conserver que des symboles de préfixe d'une seule lettre, assigne à myria le symbole M (le symbole du myriamètre devient ainsi Mm au lieu de mam<ref>Modèle:Chapitre.</ref>). Mais les ingénieurs de l'industrie électrique commencent à utiliser M comme symbole du préfixe méga, notamment pour le mégawatt et le mégohm. Cet usage se développe au point qu'en 1935 le CIPM entérine méga et son symbole M, et abandonne myria<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les États-Unis, qui ont autorisé l'usage du myriamètre et du myriagramme en 1866, renoncent à leur tour à utiliser myria, en 1975<ref>Modèle:Ouvrage.</ref><ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

En Suède et en Norvège, régions où la faible densité de population implique souvent de voyager sur de longues distances, le myriamètre est resté dans le langage courant sous la forme du Modèle:Lien (mil). En effet, le mil, déjà existant, fut ajusté en 1889 lors du passage au système métrique pour valoir exactement Modèle:Nombre.

Voir aussi

Articles connexes

• Décimilli

Liens externes

• Myriamètre, sur le site cnrtl.fr