Mont-Blanc (département)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne entité territoriale

Le Mont-Blanc est un département français ayant existé de 1792 à 1815 et dont le chef-lieu était Chambéry.

La nouvelle circonscription administrative fait suite au duché de Savoie envahi en Modèle:Date et définitivement incorporé à la République française par la loi du 27 novembre, selon les vœux de l'Assemblée des Allobroges.

Premier département du Mont-Blanc (1792-1798)

Dans la nuit du 21 au Modèle:Date-, les troupes françaises du général Montesquiou envahissent par surprise le duché de Savoie, dépendant alors du royaume de Sardaigne<ref name="Encyclo">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le roi (de la dynastie des Savoie) est alors en résidence à Chambéry et est contraint de se réfugier côté piémontais avec son armée, de nombreux fonctionnaires et des membres du clergé<ref name="Encyclo"/>. Fin octobre, l’Assemblée des Allobroges, réunie dans la cathédrale de Chambéry, déclare la fin du despotisme, la suppression des corvées et de la gabelle, ainsi que la fin de la milice. Le Modèle:Date-, l'assemblée se dissout après avoir émis le vœu d'un rattachement du duché à la France. Les députés Doppet et Simond sont chargés d'aller porter ce vœu auprès de la Convention nationale à Paris.

Le Modèle:Date- suivant, les Savoyards deviennent français pour 23 ans, par le Décret portant sur la réunion de la Savoie à la France<ref name="Encyclo"/>. C'est ce texte qui crée le département du Mont-Blanc correspondant aux actuels départements de la Savoie et de la Haute-Savoie. On donne à ce département le nom du mont Blanc, le plus haut sommet de la région alpine.

Le nouveau département a pour chef-lieu Chambéry, qui accueille le Directoire départemental et le Conseil général. Il est divisé en sept districts, qui correspondent aux anciennes provinces du duché<ref name="Encyclo"/>, eux-mêmes subdivisés en 83 cantons et en 652 communes :

  1. le district de Chambéry, composé de 22 cantons et 184 communes ;
  2. le district d'Annecy, composé de 15 cantons et 117 communes ;
  3. le district de Thonon, composé de 7 cantons et 64 communes ;
  4. le district de Carouge, composé de 8 cantons et 85 communes ;
  5. le district de Cluses, composé de 10 cantons et 61 communes ;
  6. le district de Moûtiers, composé de 10 cantons et 71 communes ;
  7. le district de Saint-Jean-de-Maurienne, composé de 10 cantons et 70 communes.

Chambéry accueille aussi le Tribunal criminel, alors qu'Annecy recueille l'évêché constitutionnel.

De 1791 à 1793, ces sept districts du département du Mont-Blanc fournirent cinq bataillons de volontaires nationaux.

Fichier:Carte du département du Mont-Blanc - 1800.tif
Carte du département du Mont-Blanc (1792)

Deuxième département du Mont-Blanc (1798-1814)

À la suite de l'annexion du canton de Genève, le département du Mont-Blanc est amputé par la loi du Modèle:Date républicaine- de sa partie nord (Bonneville, Cluses, Thonon-les-Bains), rattachée au nouveau département du Léman centré autour de la ville de Genève<ref name="Encyclo"/>. Sont ainsi transférés :

De plus, par la loi du 28 pluviôse an VIII (Modèle:Date), le massif du Mont-Blanc passe lui aussi au département du Léman, mais le département du Mont-Blanc garde son nom<ref name="Encyclo"/> faute d'une solution satisfaisante. Sont aussi transférés les cantons de Chamonix, de Saint-Gervais (aujourd'hui Saint-Gervais-les-Bains), de Megève, de Flumet et de Sallanches.

Cette loi substitue également les arrondissements aux districts et divise le département du Mont-Blanc en quatre arrondissements :

  1. arrondissement de Chambéry qui est en outre le chef-lieu du département du Mont-Blanc (Chambéry est aujourd'hui celui du département de la Savoie)
  2. arrondissement d'Annecy (aujourd'hui chef-lieu du département de la Haute-Savoie)
  3. arrondissement de Moûtiers (aujourd'hui chef-lieu de canton du département de la Savoie ; il a existé un arrondissement de Moûtiers de 1860 à 1926)
  4. arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne (aujourd'hui encore chef-lieu d'arrondissement du département de la Savoie)

Au début du Consulat le département du Mont-Blanc comptait Modèle:Unité pour un territoire de Modèle:Unité.

Troisième département du Mont-Blanc (1814-1815)

Fichier:South-east frontier of France after the Treaty of Paris, 1814.jpg
Frontière Sud-Est, à la suite du traité de Paris (1814).

Sous la Première Restauration, le premier traité de Paris du Modèle:Date ramène la France à ses frontières du Modèle:Date avec quelques gains parmi lesquels la partie occidentale de l'ancien duché de Savoie. En conséquence le département du Léman est supprimé et le département du Mont-Blanc récupère ceux des territoires qu'il avait perdus en 1798 et qui sont restés français ; mais les communes concernées ne sont pas énumérées par les historiens. Le département du Mont-Blanc conserve son chef-lieu à Chambéry (la deuxième ville en importance étant Annecy) et est administré par son préfet confirmé par Louis XVIII.

Les parties restant à la France sont les cantons de Frangy, de Saint-Julien, moins quelques communes, de Reignier, ainsi que celui de La Roche. L'arrondissement de Chambéry sauf les cantons de l'Hôpital-Conflans, de Saint-Pierre-d'Albigny, La Rochette et de Montmélian. Enfin, l'arrondissement d'Annecy à l'exception d'une partie du canton de Faverges<ref>Modèle:Ouvrage. Voir aussi le traité sur le site de Modèle:Lien web.</ref>.

Si l'ancienne appellation du département est conservée, le mont Blanc ne se trouve cependant plus en territoire français<ref name="Encyclo"/>.

Le reste de l'ancien duché, la partie orientale, est rendu au royaume de Sardaigne : les autorités sardes sont privées de la capitale traditionnelle du duché, Chambéry : le Sénat sarde est ainsi contraint de sièger à Conflans (aujourd'hui Albertville). Les « Sardes » doivent aussi renoncer à recouvrer la commune de Carouge au profit de Genève qui rejoint bientôt la Confédération suisse.

Fichier:Proclamation de soutien à Napoléon 1er, 26 mars 1815.jpg
Proclamation du général Sonjeon appelant les militaires à soutenir le retour de l'Empereur, 26 mars 1815.

Au deuxième traité de Paris du Modèle:Date la France doit rendre à la Sardaigne la partie du duché de Savoie qu'elle avait conservée<ref name="Encyclo"/>. Celle-ci ne récupère cependant pas la commune de Carouge et quelques autres communes, cédées au canton de Genève par le traité de Turin de 1816<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La France supprime alors le département.

Liste des préfets

Consulat et Premier Empire

Modèle:Fonctionnaire/Début Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire Modèle:Fonctionnaire/Fin

Première Restauration

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Cent-Jours

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Seconde Restauration

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Liste des députés

Modèle:Article détaillé

Le département envoie à la Convention nationale 10 députés (4 suppléants).

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail